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Fin du 7è sommet : La communauté s’élargit

Publié le vendredi 3 juin 2005 à 07h37min

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Les quinze chefs d’Etat et de gouvernement présents à Ouagadougou au 7e Sommet de la CEN-SAD ont clos leurs travaux hier 2 juin 2005. Parmi les grandes décisions, la création de Hautes autorités de l’agriculture, de l’eau, de l’environnement et de la lutte anti-acridienne. Le président du Faso dirige l’Organisation pour un an.

Au sortir du Sommet de Ouagadougou, la CEN-SAD passe de vingt et un à vingt-trois membres. La Sierra Leone et le Ghana ont fait leur entrée dans la famille.

L’autre fait marquant de la rencontre de Ouagadougou a été la création de hautes autorités dans les domaines de l’agriculture, la lutte anti-acridienne, l’eau et l’environnement.

Ceci, pour relever le défi de la réalisation adéquate des projets et pour valoriser les potentialités économiques et des ressources humaines de l’espace CEN-SAD. Le président du Faso, Blaise Compaoré, qui a été porté à la tête de l’Organisation, a placé son mandat sous le signe de la détermination et de la solidarité.

Deux termes déterminants dans le processus d’intégration cher à la CEN-SAD. "L’action commune dans la complémentarité est indiscutablement la voie idéale pour une intégration politique, économique, sociale et culturelle réussie dans notre espace", a attesté le président Compaoré.

En prononçant la clôture du 7e Sommet, le nouvel Exécutif de la CEN-SAD a souhaité que les recommandations sur la résolution et la prévention des conflits, qui persistent dans l’espace CEN-SAD, soient abordées avec passion. Il a également appelé au renforcement du leadership de la CEN-SAD pour soutenir davantage l’Union africaine sur les grandes questions internationales.

Muammar Kadhafi, en prenant la parole, a salué la présence du nouveau président togolais, Faure Gnassingbé qui succède à son père pour présider aux destinées de son pays. "Nous saluons la présence de notre fils Faure Gnassingbé qui vient de se joindre à la CEN-SAD. Toute l’assistance lui sera apportée pour qu’il conduise le Togo à bon port", a affirmé le président Kadhafi. Ce fut également l’occasion pour le Guide de fustiger l’attitude de l’Occident qui, selon lui, a toujours comploté pour empêcher l’Afrique de se développer. C’est pourquoi, il a appelé les Etats africains à se tenir la main et œuvrer à déjouer les plans du colonisateur. Dans ce sens, le Guide libyen a appelé l’Algérie à prendre sa place dans la CEN-SAD et le Maroc à regagner l’Union africaine.

La politique, qui a occupé une place importante dans l’agenda des chefs d’Etat, a permis à Muammar Kadhafi de rappeler les crises en Côte d’Ivoire, au Soudan, au Liberia qui inquiètent encore le continent. De son avis, ces crises sont l’œuvre de l’étranger (Occident) à laquelle les Africains doivent s’y opposer. Parlant de la démocratie et des élections, le Guide a souligné qu’il n’y a pas de raison que les mandats des présidents soient limités. "La dictature, c’est celle des constitutions qui oblige le président à se retirer après deux mandats. Le président n’est pas une boîte de conserve qui n’est plus utilisable après deux mandats", a-t-il martelé.

P. Pauline YAMEOGO
Sidwaya

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