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Lutte contre la prolifération illicite des armes légères : Des officiers de police judiciaire et des magistrats se forment

Publié le mardi 28 mars 2017 à 23h42min

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Lutte contre la prolifération illicite des armes légères : Des officiers de police judiciaire et des magistrats se forment

Le ministre de la Justice, des droits humains et de la promotion civique, garde des sceaux, René Bagoro, a procédé, ce mardi 28 mars 2017, à l’ouverture de l’atelier sur les investigations et poursuites pénales des infractions liées aux armes à feu et sur la validation de l’avant-projet de loi sur les armes à feu et de son décret d’application. Cette activité s’est tenue à Ouagadougou.

L’insécurité et la criminalité caractérisent les fléaux de premier ordre au Burkina Faso. Cette situation sécuritaire délétère est soutenue par la prolifération et la circulation illicite des armes. Pour y faire face, il convient de renforcer les capacités des acteurs du domaine de la sécurité. S’inscrivant dans cette dynamique, le secrétariat permanant de la Commission nationale de lutte contre la prolifération des armes légères co-organise avec l’Office des Nations Unies pour la lutte contre la drogue et le crime et le Centre régional des Nations Unies pour la paix et le désarmement en Afrique, deux ateliers.

L’un portant sur les investigations et poursuites pénales des infractions liées aux armes à feu, et l’autre sur la validation de l’avant-projet de loi sur les armes à feu et de son décret d’application.

Ces ateliers se tiennent respectivement du 27 au 31 mars et du 28 au 30 mars 2017, à Ouagadougou. Ils bénéficient de l’appui financier du Royaume du Danemark. C’est le ministre de la Justice, des droits humains et de la promotion civique, garde des sceaux, Bessolé René Bagoro, qui a donné le top de départ des travaux, ce mardi 28 mars 2017.

« Il y avait un décret portant régime des armes et munitions civiles au Burkina qui règlementait la situation mais avec l’évolution de la situation et les réalités du terrain, ces décrets s’avèrent insuffisant. (…). C’est pour cela qu’avec l’appui des partenaires techniques et financiers, il a été proposé de préparer un projet de loi sur cette question », a d’entrée de jeu expliqué le ministre Bagoro. Il s’agit en effet, d’adapter le dispositif juridique à la nouvelle situation afin que l’arsenal répressif soit plus dissuasif en matière de lutte contre la prolifération et la circulation illicite des armes.

Pour le ministre en charge de la Justice, l’intérêt de l’atelier sur les investigations et des poursuites des infractions liées aux armes légères, n’est plus à démontrer.
« C’est très important parce qu’il s’agit de donner des éléments aux gens qui s‘occupent des poursuites notamment les officiers de police judiciaire mais aussi ceux qui appliquent la loi comme les magistrats pour qu’ils aient suffisamment d’éléments pour appréhender ces infractions », a-t-il indiqué. Il en est de même pour l’avant-projet de loi sur les armes à feu ainsi que son décret d’application. « S’ils venaient à être adopté, ils permettront au gouvernement burkinabè de respecter non seulement ses engagements internationaux en prenant des techniques qui respectent les standards internationaux mais qui va renforcer nos capacités à l’interne pour pouvoir lutter contre la prolifération des armes légères et le cas échéant de pouvoir réprimer les infractions », a-t-il affirmé.

Afin de marquer d’une pierre blanche le volet sécuritaire du Burkina Faso, le ministre en charge de la Sécurité a invité les participants à s‘investir efficacement dans les programmes qui leur sont proposés. A son tour, le secrétaire permanant de la Commission nationale de lutte contre la prolifération des armes légères a sollicité son accompagnement pour la suite à réserver à ces textes au terme de leur validation par les délégués. Le processus suivant souhaité, c’est évidemment son adoption à l’Assemblée nationale par les parlementaires.

Des participants venus de Vienne, du Qatar, de Lomé, Dakar et bien évidemment du Burkina Faso prennent part à ses ateliers.

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net

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