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Question sécuritaire au Burkina Faso : l’UAOD/BF mène une réflexion

Publié le lundi 20 mars 2017 à 13h25min

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Question sécuritaire au Burkina Faso : l’UAOD/BF mène une réflexion

Pour une réussite de la rencontre internationale sur l’économie qui se tiendra prochainement au Burkina Faso, par le siège continental de l’Union africaine des ONG de développement(UAOD), la coordination–pays de cette structure a organisé un atelier de réflexion du 15 au 17 décembre 2017 à Ouagadougou. Le thème était : « Quelle synergie d’actions entre le secteur privé et Organisation non gouvernementale (ONG) pour un renforcement de la sécurité à travers la lutte contre la radicalisation et l’extrémisme violent, en faveur de la mobilisation de nouvelles opportunité pour le développement en Afrique ? »

Susciter l’engagement du secteur privé en synergie avec les ONG de développement pour la lutte contre les attaques terroristes, la prévention des conflits, la lutte contre l’extrémisme violent et la consolidation de la paix afin d’accroître les chances de mobilisation des ressources pour le développement de l’Afrique, tel est l’objectif général de cette rencontre qui a connu la mobilisation de cinquante participants venus du Burkina Faso, du Niger et du Mali.

Selon les organisateurs, ces dernières années, l’Afrique est sujette à de fréquentes attaques terroristes. Les récentes violences extrémistes au Mali, au Burkina Faso et en Côte d’Ivoire ont introduit des défis nouveaux et complexes qui imposent une nouvelle approche des synergies et mécanismes visant à les prévenir, les gérer ainsi qu’à consolider la paix. Y faire face de façon efficace et durable requiert une participation inclusive au-delà des masses populaires, des acteurs du secteur privé dont les différents apports capitalisés constituent le socle du développement dans nos Etats. En outre, ils ont relevé qu’il est indéniable aujourd’hui, qu’aucun partenaire au développement n’investira dans une zone où la question sécuritaire n’est pas maitrisée.

A en croire Jean Pierre Guigma, directeur des réseaux TIC (Technologie de l’informatique et de la communication), commerce transport de l’UAOD, au cours de ces trois jours, ils ont échangé sur quatre points en vue de trouver des solutions pour contribuer à la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violents. Le premier point a concerné les stratégies et les approches de prévention des actes terroristes et de violences susceptibles de compromettre la paix ; le deuxième a traité des dispositifs de maitrise de flux migratoire ; le quatrième s’est appesanti sur les dispositions synergiques de lutte contre le terrorisme, un fond privé de soutien aux actions de luttes contre le terrorisme.

A l’issue de ces trois jours, les participants se sont réjouis de la qualité des travaux, foi de M. Guigma, qui n’a d’ailleurs pas manqué de déplorer l’absence, au cours des trois jours, des représentants de la téléphonie mobile et des différentes banques que comptent le Burkina Faso. L’on aura remarqué également une faible participation des acteurs du monde des transports malgré les invitations qui leur ont été adressées. Pourtant, propos de M. Guigma, ils « mettent en insécurité les populations à travers les différentes transactions, les appels téléphoniques, les déplacements, etc. ».

Celui-ci a néanmoins signifié qu’à la fin des travaux, ils allaient chercher à comprendre cette absence, peut-être qu’ils n’ont pas été compris par les absents.
L’UAOD est présent dans quarante-cinq pays d’Afrique. Elle a pour mission entre autres de cibler et mobiliser des ressources au niveau national et international pour le développement.

Rita Bancé/Ouédraogo
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