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Planification familiale : Un véhicule pour atteindre les populations des zones reculées

Publié le jeudi 23 février 2017 à 17h00min

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Planification familiale : Un véhicule pour atteindre les populations des zones reculées

La cour de la clinique de Marie’s Stop Burkina Faso à Ouagadougou, a accueilli ce jeudi 23 février 2017, la remise officielle d’un véhicule à l’Association burkinabè pour le bien-être familial (ABBEF). Cette remise de véhicule entre dans le cadre du « Projet pilote d’expérimentation de la délégation des tâches dans le domaine de la planification familiale au Burkina Faso », financé par l’USAID et mis en œuvre par un ensemble d’organisations qui interviennent dans le domaine de la planification familiale dont l’ABBEF est le chef de file.

17 millions de FCFA, c’est le coût de ce véhicule qui permettra à 130 agents de santé communautaires des districts de Dandé et de Tougan de rapprocher les services de planification familiale des populations. Il leur permettra également d’assurer la supervision et la communication pour l’amélioration de la prévalence contraceptive au Burkina Faso.

En effet, malgré les efforts de l’Etat dans le recrutement d’agents de santé, force est de reconnaitre que les populations de certaines zones du pays n’ont pas accès aux services de planification familiale.

D’où la mise en place de ce projet qui selon Mme Wendyam Kaboré, vice-présidente de l’ABBEF « consiste à choisir des gens dans la population qui ont un certain niveau et qui seront formés pour offrir ces services de planification à savoir les injectables et les pilules. Dans chaque village, dans chaque contrée, les gens auront facilement accès à ces services. Donc c’est pour pallier l’insuffisance de personnel et pour élargir les indicateurs en matière d’offre de services de planification. »

Ce don de l’USAID réjouit donc Mme Wendyam Kaboré de l’ABBEF et ses collègues des organisations sœurs qui interviennent dans le domaine de la planification familiale, que sont Marie’s Stop Burkina Faso et Population Equilibre, ainsi que le ministère de la santé. « Ce don nous va droit au cœur, parce que vous savez que les districts que nous avons choisi pour l’expérience, c’est Dandé et Tougan. C’est très loin de Ouaga et il faut être à côté pour suivre le projet, parce que c’est vraiment un projet pilote. Et ce véhicule va nous permettre d’être constamment sur le terrain afin que l’expérience puisse être convaincante et être élargie à d’autres structures. »

Jim Parys, représentant de l’USAID, a tenu à rassurer les organisations parties prenantes du projet de délégation des tâches dans le domaine de la planification familiale, quant à l’accompagnement constante de sa structure pour l’atteinte des objectifs fixés.

Justine Bonkoungou (stagiaire)
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 24 février 2017 à 08:17, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Planification familiale : Un véhicule pour atteindre les populations des zones reculées

    ( Webmaster {{}}, j’ai remarqué que celà fait 2 fois que tu ne mets pas mes posts sur la planification familiale. Pourquoi ? Tu ne veux pas que je sensibilise les gens ? Les uns à ne pas faire trop d’enfants et les autres à ne pas trop boire du freralé. Met ce post toi aussi !)

    - Voilà que vous commencez enfin à m’écouter ! Ce véhicule va permettre aux agents d’aller dans les plus petits villages mossis et les campements des peuls.

    Moi Kôrô Yamyélé je vous ai toujours dit que quand il s’agit de planification familiale, il faut surtout vous adresser aux mossis et aux peuls. Ce sont eux qui se multiplient comme des fourmis-magnats ! Remarquez ! Dans les cours mossis dans les petits villages, il y a plein d’enfants tous poussiéreux qui y fourmillent. Voyez aussi les peuls, c’est plein et vous ne pouvez pas voir une femme peule venue vendre du lait sans un bébé au dos ! Bon Dieu ! A croire que dans les camps peuls, les cases bruissent trop une fois la nuit venue !

    Ne vous occupez plus de l’Ouest du pays en matière de planification familiale. Là-bas on n’en a pas besoin ! Nos frères et amis bwabas, bobos, dagaras, lobis, gourounsis, etc. n’ont plus besoin d’être sensibilisés sur la planification familiale. Le patassi et les liqueurs frelatées tchrr-tchrr ont fait le travail à votre place. Inutile donc d’aller endommager votre véhicule là-bas.

    CONCLUSION  : Maintenant, que ceux qui refusent la vérité m’insultent !

    Par Kôrô Yamyélé

    • Le 24 février 2017 à 12:08, par Ka En réponse à : Planification familiale : Un véhicule pour atteindre les populations des zones reculées

      Mon promo Kôrô Yamyélé, comme tu l’as si bien souligné, c’est maintenant qu’ils commencent à comprendre le vrais problème des agents de la planification familiale qui était les moyens de transport pour aller sensibiliser nos peuls et autres qui feront un jour le Burkina ’’’la chine du continent’’’ avec un milliard de bébés qui nous évoquons dans une autre analyse. Ces agents avec leurs motos n’en pouvaient plus. Ce qui me désole c’est que des sommes colossales disparaissent des caisses du ministère de l’infrastructure, pourtant il y avait une urgence à venir en aide à des structures comme celle de la planification familiale. Ce qui est certain, ce véhicule est la bienvenue, il ne manquera que le bon emploi.

  • Le 24 février 2017 à 09:27, par  !!!!!!!! En réponse à : Planification familiale : Un véhicule pour atteindre les populations des zones reculées

    Serveur un casier de kimapouss pour tonton koro yamyélé pour une fois je suis d’accord avec lui

    • Le 24 février 2017 à 13:19, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Planification familiale : Un véhicule pour atteindre les populations des zones reculées

      - Fiston moi je ne bois pas du kimpouss. Cependant j’aime bien le Kièpalo (Dolo). D’ailleurs tu m’as rappelé, je vais aller au cabaret tout de suite ! Et puis dans mes promenades en brousse, si je vois un coin au bord d’un marigot où on prépare le Kimapouss, je viens signaler à la police qui va les attraper et retirer tous les bidons et les envoyer au dispensaire. Malheureusement il y a des infirmiers au lieu d’utiliser comme alcool, boivent bien et se saoulent. Les médecins ont conseillé de mettre du bleu de méthylène pour les dissuader. Quelques temps après, ces infirmiers ont inventé leur technique pour s’adapter : Ils filtrent le Kimapouss bleuit par le bleu de méthylène avec une compresse et un tampon de coton hydrophile et paf ! C’est propre à nouveau et buvable !

      Au fait, Fiston sais-tu d’où vient le terme ’’Kimapouss’’ ? Ton tonton Kôrô Yamyélé le sait et il va te dire : Une année, peut-être avant 11985 je ne me rappelle plus, à Léo dans la Sissili, il y avait un coin où femme vendait du Kimapouss. A l’époque, il y avait un détachement militaire à Léo et les militaires venaient la nuit pour boire dans le coin. Un jour un chauffeur du Service de l’Agriculture de Léo est venu également pour boire aussi le Kimapouss (il aimait bien boire cette liqueur !). A un moment donné, il s’est levé pour s’en aller uriner, et brusquement il a accéléré et a titubé. Puis comme il ne parle pas bien français, il a dit : ’’Ki ma pouss’’ ? Et tous les militaires qui y étaient ont éclaté de rire, et ils ont adopté ce terme pour désigner le Kimapouss. Comme les militaires se déplacent beauceaup, alors ils ont amené cet terme partout au Burkina et ailleurs. Or en réalité le chauffeur inventeur de ce terme sans savoir, voulait seulement dire : ’’Qui me pousse ?’’

      Par Kôrô Yamyélé

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