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Grève des transporteurs : L’Union des chauffeurs routiers du Burkina Faso suspend son mot d’ordre

Publié le jeudi 9 février 2017 à 06h00min

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Grève des transporteurs : L’Union des chauffeurs routiers du Burkina Faso suspend son mot d’ordre

Ce mercredi 8 février 2017, l’Union des chauffeurs routiers du Burkina Faso (UCRB) a entamé une grève de 72 heures. Prévu pour se tenir jusqu’au 10 février, cet arrêt de travail a finalement été suspendu.

C’est par une correspondance en date du 10 janvier 2017, que le Secrétaire général de l’URCB, Brahima Rabo, a informé le ministre en charge des Transports d’un préavis de 72 heures de grève à compter de ce mercredi 8 février. Mis à exécution, ce mouvement d’humeur des chauffeurs des poids lourds est une protestation contre la recrudescence des tracasseries et des rackets sur les corridors routiers. Ainsi que la non-extension de la convention sectorielle des transports routiers signée en décembre 2011.

Pour ne pas se laisser prendre au piège comme les années antérieures par cette grève, les habitants de Ouagadougou, ainsi que ceux des autres villes du pays ont pris d’assaut les stations d’essence. Toute la journée du mercredi 8 février, l’on a constaté de longues files d’attente pour se faire servir en carburant. C’était une course contre la montre. Dans la soirée, des stations-services avaient fermé car point de carburant. Elles étaient à sec.

Après des échanges avec le ministère en charge des transports, l’UCRB a décidé de suspendre son mot d’ordre de grève ce jeudi 9 février à partir de 12 heures. Cela afin « de prendre en compte toutes les difficultés liées au processus et de reprendre le service de manière sereine ».

Une information que Issiaka Sigué, Secrétaire général du ministère des Transports a confirmé au journal de 20 heures de la Radiodiffusion télévision du Burkina (RTB télé). Selon lui, le véritable problème est relatif aux rackets avec la multiplication des contrôles en partie.

Le gouvernement a donc pris l’engagement de faire le point de l’ensemble des postes de contrôle documentaire sur les axes routiers et de procéder dans un délai d’un mois à leur diminution. Le SG du ministère précise bien que ces postes, ne sont pas à confondre avec les postes de contrôle sécuritaire.

Marcus Kouaman
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 9 février 2017 à 08:51, par Touba En réponse à : Grève des transporteurs : L’Union des chauffeurs routiers du Burkina Faso suspend son mot d’ordre

    Moi j’ai un gros problème après lecture de cet article. Depuis un mois le ministre reçu un préavis de grève et rien n’est fait ou presque. Pourquoi il n’y a pas eu de concertation ? s’il y a eu concertation, pourquoi il n’y a pas de communication sur les points de blocage.
    Cette décision de diminution des poste de contrôle ne me semble pas la solution au problème posé par les routiers. Il est question de RACKETS. Qu’est ce que le gouvernement fait pour arrêter ou diminuer les rackets sur les corridors.
    A la place du gouvernement, je commencerai par discipliner mes "enfants". Je réaménagerai la section de "sanctions" dans le statu de la police et la gendarmerie en y introduisant le licenciement direct en cas de flagrant délit de racket.
    En suite j’introduis une loi en demandant la mise en fourrière pour une année et une fort amande tout camion pris en circulation sans les documents nécessaires.
    Aussi, tout camion pris ayant franchi un précédant poste, tous les éléments de ce poste tomberont sous le coup de la sanction prévue. Ainsi tout ce beau monde va ce tenir tranquille.

    • Le 9 février 2017 à 15:34, par vision En réponse à : Grève des transporteurs : L’Union des chauffeurs routiers du Burkina Faso suspend son mot d’ordre

      Le privé a commencé à gréver ! ça c’est une très bonne nouvelle. Les transporteurs sont organisés en union voilà pourquoi c’est encore civilisé, ces mouvements d’humeur vont s’étendre sur les autres secteurs du privé. Les fonctionnaires sont payés à la fin de chaque mois par les contribuables mais j’avoue que si vous voulez un service dans l’administration, vous devez encore payer à l’agent qui doit faire le travail sinon votre dossier n’aboutira jamais. Si le gouvernement n’y prend garde, par fini tous le privé va rentré dans la dense pour dénoncer la mal façon et la corruption exigée par les agents publics.

  • Le 9 février 2017 à 09:03, par Jeune Premier En réponse à : Grève des transporteurs : L’Union des chauffeurs routiers du Burkina Faso suspend son mot d’ordre

    Effectivement on rencontre trop de probleme sur le trafic routier. Chaque fois qu’il y a controle il faut debourser 1000 ou 2000f. On attend de voir

  • Le 9 février 2017 à 09:17, par ROUSSO En réponse à : Grève des transporteurs : L’Union des chauffeurs routiers du Burkina Faso suspend son mot d’ordre

    Honnêtement, moi ce qui me dérange dans cette histoire, c’est que des gens qui se disent victimes de tracasseries se permettent de soumettre les honnêtes citoyens à leurs tracasseries en barrant les routes.
    D’ailleurs entre vous les transporteurs et les forces de sécurité personne ne peut mettre son doigt. Vous êtes comme l’arbre et son écorce.
    Si vous êtes en règle refusez de payer et démarrez ; il n y aura rien. Un racketteur ne peut rien vous faire. Mais vous savez bien que la majorité d’entre vous n’est jamais en règle. C’est ça la vérité.

    Foutez nous la paix mounaf..

  • Le 9 février 2017 à 10:14, par le républicain En réponse à : Grève des transporteurs : L’Union des chauffeurs routiers du Burkina Faso suspend son mot d’ordre

    Je pense que c’est un faux débat et un faux problème parce-que chacun est auteur et victime de la situation.tout transporteur sait qu’il faut des documents lies a lui et à son métier pour circuler librement mais chacun préfère les raccourcis qui ne sont que des soucis a l’avance.le problème peut se corriger mais avec une bonne volonté de chaque acteur.alors les transporteurs s’engagent a mettre dans les normes requises tout véhicule avant de prendre la route.les agents de sécurité s’engagent a laisser circuler sans conditions tout véhicule à jour aux normes requises.le gouvernement s’engage à ne pas ’interférer lorsque leur protégé sera mis en cause.tous chauffeurs victime d’une racket avec preuve a l’appui déposé plainte immédiatement auprès du procureur pour suite a donner.il faut appliquer aux agents de sécurité un taux de 25℅ sur l’amende forfaiteur qui sera directement viré sur son compte a la fin de chaque année. Tout agent mis en cause dans dans le cadre de racket doit se faire appliquer la sanction disciplinaire correspopenale. et éventuellement la sanction penale.Que chaque entité s’assume avec responsabilité ( gouvernement, force de sécurité, transporteur ) on ne parlera plus de racket et chacun y gagne.

  • Le 9 février 2017 à 10:40, par Le Psy En réponse à : Grève des transporteurs : L’Union des chauffeurs routiers du Burkina Faso suspend son mot d’ordre

    Tout cela concerne les gros porteurs. Si seulement les autorités savaient l’ampleur du racket en pleine ville ! Les routiers ont parfaitement raison ; il suffit de prendre les routes pour le savoir. Et c’est presque partout dans la sous région. Et puis, pour la gouverne des frère, barrer les routes pour manifester est autorisé par la mairie en mon sens. C’est donc la mode

    Un pays bizarre comme ça !!!

  • Le 9 février 2017 à 10:57, par LE CONVA En réponse à : Grève des transporteurs : L’Union des chauffeurs routiers du Burkina Faso suspend son mot d’ordre

    Je ss avec les chauffeurs. vous savez des villages les policiers sortent chaque jour de marchés

  • Le 9 février 2017 à 10:59, par K-RAS En réponse à : Grève des transporteurs : L’Union des chauffeurs routiers du Burkina Faso suspend son mot d’ordre

    courage aux routiers car dans ce pays personne ne vous écoutera tant que tout se passe bien. La lutte est la seule arme pour l’amélioration de vos conditions de vie. il faut que ceux qui se plein arrêtent car l’objectif d’une grève est de faire mal et rien d’autre et sur ce plan vous aviez réussi. bravo.

  • Le 9 février 2017 à 16:11, par Gangobloh En réponse à : Grève des transporteurs : L’Union des chauffeurs routiers du Burkina Faso suspend son mot d’ordre

    Au poste frontière Ghana - Ouaga c’est cinq mille les véhicules rentrant et deux mille cinq cent les sortant et sans reçu. Moi je me suis fais rembourser les cinq mille que l’agent de la sécurité routier avait pris avec le chauffeur sous prétexte que ce sont les droitsf’enregistrement, après de longues discussions. Le chauffeur me disait en cours de route que ce j’ai dit et récupérer mon argent, eux chauffeurs n’oseront pas . Calculez ce que cela fait comme manquant au trésor public . Tout cet argent est empoché par ces agents .

  • Le 9 février 2017 à 16:16, par lechris En réponse à : Grève des transporteurs : L’Union des chauffeurs routiers du Burkina Faso suspend son mot d’ordre

    mon soutien aux routiers du Burkina. entre ouaga-Bobo ; il ne doit pas avoir plus de deux postes de contrôle. les uns s’enrichissent au détriment des autres.

  • Le 9 février 2017 à 23:15, par kato En réponse à : Grève des transporteurs : L’Union des chauffeurs routiers du Burkina Faso suspend son mot d’ordre

    personne ne dénie aux transporteurs leur droit de grève et de protestation. Mais lorsque ceux qui s’estiment racketés barrrent la RN1 et dictent leur loi aux autres usagers avec violences, menaces et rakets , alors l’Etat devrait mettre de l’ordre sinon nous risquons de tomber dans la loi de la jungle. En effet, un chauffeur de benne a été tabassé par ces vandales au péage de zongo aux environs de 17h et il n’a eu son salut qu’à la fuite comme un vulgaire voleur ; c’était hier mercredi 8 fevrier 2017 (ces faits sont vérifiables)

  • Le 10 février 2017 à 08:34, par Kaka En réponse à : Grève des transporteurs : L’Union des chauffeurs routiers du Burkina Faso suspend son mot d’ordre

    Hummm, notre société, ça me rappelle la chanson d’une artiste : tout le monde est coupable.... Beaucoup de courage à nous tous.

  • Le 10 février 2017 à 09:44, par Yelmignan En réponse à : Grève des transporteurs : L’Union des chauffeurs routiers du Burkina Faso suspend son mot d’ordre

    Chers transporteurs routiers plaignants, vous parlez des tracasseries, des raquettes. Je suis un FDS, demandez aux conducteurs des sociétés de transport en commun, demandez aux conducteurs de la société Satom, Vivo, April oïl etc s’ils se plaignent ? Ils ne se plaignent pas, parce qu’ils sont à jour (leurs conducteurs ont tous les documents) demandez leur s’ils ont déjà remis 5frs à un policier ? Donc en conclusion, c’est vous qui n’êtes pas à jour qui vous plaignez et j’ajoute que vous êtes les premiers à négocier avec 1000 frs. Le ministre Simon vous avait dit "si vous êtes à jour et qu’un fds vous prend de l’argent dénoncer le" il vous avait donné des contacts. Je vous en supplie. Ne fermez pas les yeux et vous plaindre au hasards. On se connait tellement que c’est pas bon. Si les FDS commencent à dénoncer les corrupteurs comme le ministre Simon vous a donné l’opportunité, on vous verra encore ici en grève. Merci pour l’agencement de mes idées

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