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Développement de la filière lait : Le groupe indien RAJARAMBAPU veut y investir

Publié le lundi 6 février 2017 à 23h28min

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 Développement de la filière lait : Le groupe indien RAJARAMBAPU veut y investir

Le Ministre des Ressources Animales et Halieutiques, Sommanogo KOUTOU, a reçu dans son cabinet, le vendredi 03 février 2017, le groupe indien RAJARAMBAPU, intéressé par la filière lait au Burkina Faso. Cet entretien qui intervient à l’issue de plusieurs rencontres techniques a permis aux deux parties de jeter les bases d’un futur investissement dans ladite filière par le bailleur indien.

Le Ministère des Ressources Animales et Halieutiques entend développer, dans le cadre de la mise en œuvre du PNDES, la filière lait à travers l’accroissement de la production du lait par non seulement l’amélioration de l’alimentation mais aussi par la modernisation des infrastructures y afférentes. D’ailleurs la réalisation ou l’agrandissement de laiteries fait partie des projets retenus par le MRAH au titre de l’année 2017.

C’est dans ce sens que le Ministre Sommanogo KOUTOU s’est entretenu avec l’investisseur indien qui entend investir conséquemment dans cette filière. Au cours de leur entretien avec les techniciens du MRAH, le groupe indien a brièvement exposé le plan standard de leur centre de collecte de lait, un centre qui, une fois opérationnel, sera capable de booster notre capacité de production laitière au profit du marché national.

Plus précisément, le groupe indien qui a une longue expérience dans ledit domaine s’est proposé d’apporter son expertise au profit du Burkina Faso. Il s’agit concrètement de l’importation et de l’exploitation de 500 buffles laitiers, de la création d’une banque des coopératives agricoles exclusivement réservée aux acteurs de la filière, de la redynamisation de la laiterie de Cissin pour atteindre 500 litres de lait par heure et surtout de la création d’un partenariat entre les coopératives laitières indiennes et burkinabè.

Très intéressés par la dynamique enclenchée dans notre pays dans la filière lait, le groupe indien a marqué son accord pour une opérationnalisation de ce partenariat gagnant-gagnant. A ce titre, le ministre et ses collaborateurs seront les invités d’honneur au siège du groupe en Inde pour la finalisation du document d’orientation stratégique de cet investissement.

Le Ministre Sommanogo KOUTOU, après avoir remercié les émissaires du groupe indien pour leur accompagnement, a marqué son accord pour une visite en Inde dans les plus brefs délais afin de parachever ce partenariat au profit des acteurs de la filière lait et pour l’ensemble des consommateurs burkinabè.

Le groupe RAJARAMBAPU intervient dans plusieurs domaines en Inde dont la l’agriculture, l’élevage, l’alimentaire (plusieurs centres de collecte et de transformation du lait), l’éducation, les textiles, l’humanitaire.

DCPM/MRAH

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Vos commentaires

  • Le 7 février 2017 à 08:20, par Aleeno En réponse à : Développement de la filière lait : Le groupe indien RAJARAMBAPU veut y investir

    Il est vrai que nous vivons dans un monde globalisé ou nous devons souvent faire appel aux non-nationaux pour le développement de certains pan de notre économie, il y a certains domaines, cependant qui ne devraient pas être confiés aux non-nationaux. Il y va du développement de notre économie nationale et de la lutte contre la fuite des capitaux. J’ai suivi un épisode du magazine "Réussite" sur Canal+ qui s’est intéressé à l’Éthiopie, et j’étais très édifié de la politique de l’Éthiopie dans secteurs domaines de l’économie. Certains secteurs très lucratifs ne sont ouverts qu’aux nationaux : l’alimentation, la transformation de de certains produits alimentaires, et je puis vous dire que ce pays compte des milliers de millionnaires en dollars. C’est ce genre de politique que nous devons copiés. Confier certains secteurs porteurs aux Burkinabè et les accompagner avec tous les moyens y afférent pour qu’ils réussissent. L’argent restera aux pays et on créera plus d’emploi.

    • Le 7 février 2017 à 14:30, par Kankelen En réponse à : Développement de la filière lait : Le groupe indien RAJARAMBAPU veut y investir

      Très cher Aleeno
      Vous avez tout à fait raison. Cependant, on ne peut plus rattraper le choche. Retenez que le pain que nous consommons, le papier que nous utilisons à longeur de journée, les fournitures scolaires qui nous coûtent de la tête aux yeux, les matériaux de constructions, le matriel de finitions de nos bâtiments...ces pans entiers de notre économie sont entre les mains d’étrangers, c’est-à-dire des Libanais.
      Le reveil est dejà très douleureux

  • Le 7 février 2017 à 08:46, par Le Bougre En réponse à : Développement de la filière lait : Le groupe indien RAJARAMBAPU veut y investir

    Merci pour cette initiative du MRAH ! Cependant quelques inquiétudes sur l’importation des buffles laitier ! Tirons leçon de ce qui a été déjà fait ! Les Gir et Girolando importés, quels ont été les résultats ? Nous avons des races locales très performante comme le zébu Azawak qui peut donner de grandes quantités de lait si les conditions d’alimentation sont réunies. Ils sont adaptées à notre environnement et nos conditions d’élevage.
    Évitons le sensationnel qui n’apportera concrètement pas grand chose à l’économie locale ! Travaillons à améliorer les conditions de l’élevage traditionnel à travers l’aménagement et la sécurisation des zones pastorales, la réalisation d’infrastructures et d’ouvrages d’hydraulique pastorale, le soutien à l’augmentation du disponible fourrager etc. Courage au MRAH car les défis sont énormes.

  • Le 7 février 2017 à 11:32, par Maadenkaa En réponse à : Développement de la filière lait : Le groupe indien RAJARAMBAPU veut y investir

    Oui, "Un Piège sans fin" de l’écrivain Olympe Bhêly Quenum auteur béninois nous décrit cette bêtise dans laquelle l"’élite africaine" plonge indéfiniment le peuple africain ; il est un temps où l’on pouvzit être aveugle, peu averti des MAUVAISES INTENTIONS DES OCCIDENTAUX vis-à-vis de nous africains ; de nos jours, c’est quand même INTOLERABLE et meiux plus INSUPPORTABLE de voir que des conventions, des ACCORDS TOUS AZIMUTS sont mis sous le nez de responsables de l’elite africaine qui "moutonnement" continue de les signer au non du peuple, sans la moindre dignité ; parce que si de par le passé, l’on pouvait admettre que ce soit sous une certaine contrainte et l’illetrisme, de nos jours ceux qui apposent leurs signatures ne sont que des BONS VALETS car je ne vois pas pour ma part, où ils les lisent et comprennent que cela ne doit plus se poursuivre de la sorte.
    ARRET FIN A TOUTE CETTE COMEDIE QUI N4A QUE TROP DURE
    Nous, Peuples africains dénonçons et ne ne nous reconnaissons point à travers les engagements qui sont contenus dans les accords qui sont signés jusqu’alors par des ennemis de l’Afrique et de ses peuples.

  • Le 7 février 2017 à 14:08, par FRANCISCO En réponse à : Développement de la filière lait : Le groupe indien RAJARAMBAPU veut y investir

    ahh vraiment.... , Cest une bonne nouvelle ! je rejoint le Bougre..tout a fait d’accord avec vous. qu’en est il du Centre de Loubila ? bonne question ! de 8 litre en moyenne par Azawak, et 25 à 35 litres par jour pour les Girolando je peux vous dire que le projet était innovant et vraiment palpable. On devait insuffler une amélioration du potentiel des Azawak par des croisements avec ces deux races du Brésil , Résultat ??? RIEN
    Un responsable de centre (docteur ) qui s’enferme tout seul pour mettre en paillette les semences....des vaches disparues pour des destinations de ministres, députés et président.... bref j ai connu l’expérience de ce centre....( l’utilisation d’une trayeuse moderne !! un changement pour les bouviers....lol.. quand on trait manuellement 35 litres ça fatigue les doigts .. on en laisse un peu dans les mamelles : bonjour les mammites...)
    L’amélioration du cheptel ne passe pas par forcément par l’importation de nouvelles souches mais par un travail collectif et une diffusion de la semence dans les provinces AVEC nécessité de garder un suivi du cheptel et une identification.....BREF on a à Loumbila ce qu’il faut pour déployer l’amélioration de la production mais certains on pensé s’enrichir plutôt que d’accompagner cette diffusion à FADA , BOBO.... et ça c’est dommage, l’insémination devrait être proposée dans toutes les provinces par les directions régionales...et à un coût raisonnable ( 1 éjaculat = 30 paillettes sinon plus).

    webmaster laisse passer ce message stp n’auto censure pas le vecu relaté

  • Le 7 février 2017 à 14:31, par FRANCISCO En réponse à : Développement de la filière lait : Le groupe indien RAJARAMBAPU veut y investir

    ahh vraiment.... , Cest une bonne nouvelle ! je rejoint le Bougre..tout a fait d’accord avec vous. qu’en est il du Centre de Loubila ? bonne question ! de 8 litre en moyenne par Azawak, et 25 à 35 litres par jour pour les Girolando je peux vous dire que le projet était innovant et vraiment palpable. On devait insuffler une amélioration du potentiel des Azawak par des croisements avec ces deux races du Brésil , Résultat ??? RIEN
    Un responsable de centre (docteur ) qui s’enferme tout seul pour mettre en paillette les semences....des vaches disparues pour des destinations de ministres, députés et président.... bref j ai connu l’expérience de ce centre....( l’utilisation d’une trayeuse moderne !! un changement pour les bouviers....lol.. quand on trait manuellement 35 litres ça fatigue les doigts .. on en laisse un peu dans les mamelles : bonjour les mammites...)
    L’amélioration du cheptel ne passe pas par forcément par l’importation de nouvelles souches mais par un travail collectif et une diffusion de la semence dans les provinces AVEC nécessité de garder un suivi du cheptel et une identification.....BREF on a à Loumbila ce qu’il faut pour déployer l’amélioration de la production mais certains on pensé s’enrichir plutôt que d’accompagner cette diffusion à FADA , BOBO.... et ça c’est dommage, l’insémination devrait être proposée dans toutes les provinces par les directions régionales...et à un coût raisonnable ( 1 éjaculat = 30 paillettes sinon plus).

    webmaster laisse passer ce message stp n’auto censure pas le vecu relaté

  • Le 7 février 2017 à 17:19, par Critique positive En réponse à : Développement de la filière lait : Le groupe indien RAJARAMBAPU veut y investir

    Je ne penses pas qu’au Burkina il manque de compétences ou de volonté.
    C’est une question de mauvaise politique.
    Pourquoi privilégié des indiens pour venir s’accaparer de tout et sous employé nos jeunes pendant que L’État a travers des projets pouvait réalisé ces même défis, c’est vrais qu’on a jamais été à la hauteur avec les projet de l’État depuis longtemps, à titre d’exemple le PDEL ZPO, la laiterie de FADA et celle de Cissin. Mais comme le régime à changé tout devrait bien aller avec un recrutement des expert de la chaîne de valeur lait..
    Imaginé toute les écoles, universités, camp militaires et autre centre se nourrir en dèguè au yaourt + petit mil, yaourt et lait pasteurisé fait à base du lait local.C’est des milliers d’emplois pour le secteur élevage, transformation et qui développera la filière viande également.
    Il suffit de faire un tour au Sahel et constaté les effets positifs du projet lait mise en œuvre par le PAM et le MENA au profit des cantines scolaires pour comprendre qu’on peut sortir de la pauvreté et de la fin au Burkina d’ici 2020. Pourquoi ne pas construire de grosse laiterie au sahel pour maintenir ce genre d’initiative au profit des femmes productrices de lait.
    Merci au premier Ministre et au Président d’avoir pris un décret sur le ’’consommé burkinabé’’. Le problème n’est pas de donner des prêts au jeunes ni les donner des emplois temporaires mais créer plutôt un marché local et vous serez agréablement surpris d’un boom économique.
    C’était ma contribution, Merci

  • Le 8 février 2017 à 22:26, par Financier En réponse à : Développement de la filière lait : Le groupe indien RAJARAMBAPU veut y investir

    Aiiiie ! Même pour le lait faut appeler des indiens ? Eh Allah ! Reste plus que l’air que nous respirons qui attend investisseurs étrangers. Seigneur.

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