Union africaine : L’ère Alpha Condé ou l’heure de la rupture ?
L’organisation continentale africaine vient de changer de mains. Changera-t-elle, par ricochet, de façon d’être ? Est-on inspiré de s’interroger devant les premières déclarations du nouveau président de l’UA, Alpha Condé et de la vision affichée de son proche collaborateur, le nouveau président de la Commission, Mahamat Moussa Faki. En tout cas, le président guinéen qui prend les rênes de l’organisation continentale a dévoilé ses ressentiments vis-à-vis de l’UA. Et ce d’ailleurs, après les quatre années de passage jugé terne de la présidente sortante, la Sud-Africaine Nkosazana Dlamini-Zuma, à la tête de la Commission de l’organisation.
Il était temps ! Temps qu’après tant d’années de vie, l’UA reste au stade de belles intentions et de vœux pieux ! Pour Alpha Condé, l’UA doit, maintenant, être au service des populations africaines. « L’unité de notre continent et la solidarité en ces dirigeants ont été l’idéal qui ont animé les pères fondateurs de notre organisation. La grande majorité de la population continue de souffrir de la pauvreté, du chômage, des crises de natures diverses, y compris le terrorisme, l’immigration, les maladies, privant notre continent de bras et de cerveaux pouvant probablement continuer à son développement. Il est de notre responsabilité commune d’améliorer les conditions de vie de ces jeunes en quête de lendemains meilleurs en dehors du continent et de mettre fin à leurs aventures suicidaires à travers le Sahara et les eaux de la Méditerranée. (…).Au-delà de l’intégration de nos Etats, nous devons réussir celle de nos peuples. (…). L’Union africaine ne serait justifier son existence si elle n’arrive pas à améliorer la vie des populations », a mis en demeure le président dès ses premiers propos à la tête de l’UA. Ce qui n’est certainement pas à déplaire aux Africains, eux qui n’entendent d’ailleurs pas mieux !
Le coup de gueule du nouveau président de l’UA !
Le tout nouveau président de l’UA s’est voulu dans un style direct avec ses homologues sur certains aspects basiques de l’organisation. Selon plusieurs sources, lors du huis clos, Alpha Condé a regretté « le manque de sérieux et d’engagement » des dirigeants du continent. Dans ce regard, il va attirer l’attention de ses pairs sur la ponctualité. « Désormais, nous allons commencer à l’heure. Si nous disons 10h00, nous devons commencer à 10h00. Pourquoi lorsque nous assistons à des événements en Chine, ou au Japon, nous restons jusqu’au bout, et pas chez nous ? », a interpellé M. Condé lors de la clôture du sommet qui s’est tenue, dit-on, en l’absence de plusieurs délégations (elles avaient déjà déserté la salle).
Toujours dans cet ordre d’idée, le nouveau président de l’UA a requis que, désormais, à défaut des Chefs d’Etat eux-mêmes, ce soient les Premiers ministres (ou équivalents) qui participent aux sommets. En clair, Alpha Condé ne veut ‘’plus’’ de sommets ‘’au rabais’’. Le président de l’Union africaine prône ainsi une institution plus forte et plus crédible et compte agir pour le renforcement de l’Union au sein de la « grande famille africaine ». Car, convainc-t-il, “plus unis, nous serons plus forts et capables de faire entendre notre voix au reste du monde.”
Pour parvenir à bout des défis auxquels fait face le continent, le nouvel organe dirigeant de l’UA devra pouvoir donner une autre allure à l’organisation, surtout face aux questions essentielles comme le chômage des jeunes, la sécurité et la stabilité, la bonne gouvernance démocratique, l’indépendance financière, la question de l’énergie.
Et, pour peser dans le concert des Nations comme elle l’a clamé, l’UA doit d’abord se donner les moyens de son indépendance ; elle ne pourra pas assurer son dynamisme en subordonnant ses actions, voire sa vie, au financement des partenaires occidentaux. Certains candidats à la présidence de la Commission, à l’image d’Abdoulaye Bathily, s’étaient d’ailleurs indignés que l’organisation soit financée à environ 80% par de partenaires étrangers ! Alors, Alpha Condé et ses confrères doivent rapidement se pencher sur les moyens de leur ambition : l’autonomie financière (condition sine qua non pour une indépendance totale).
Alpha Condé, le devoir de conscience !
De ses prises de position au relent panafricaniste, ses longues réalités dans son statut d’opposant à son accession au pouvoir, sa poigne, en passant par son parcours à la Fédération des Etudiants d’Afrique Noire en France (FEANF), Alpha Condé apparaît comme l’un des leaders à même de faire bouger les lignes au sein de l’UA. Mieux, il se voit, en quelque sorte, contraint moralement de donner suite au sacrifice de ses devanciers, ceux qui ont contribué à la création et à l’ancrage de l’institution : Sékou Touré, un des artisans de la création de l’ancêtre de l’UA et Boubacar Diallo Telli, le premier Secrétaire général de l’organisation continentale (OUA, devenue UA en 2002). Lui, Sékou Touré, pour qui « la Guinée ne sera jamais libre, tant qu’une parcelle de l’Afrique sera sous domination coloniale » ! C’est dire donc que le passage d’Alpha Condé à la tête de l’UA revêt aussi un caractère hautement symbolique.
Tous ces aspects pourraient expliquer la hargne du tout nouveau président de l’UA dont la vision semble partagée par le nouveau président de la Commission, le tchadien Mahamat Moussa Faki. Ce dernier, juriste pétri d’expériences et aux côtes diplomatiques solides entend marquer une rupture avec la gestion jusque-là constatée. Il ne voile pas non plus sa volonté à travailler pour donner à l’organisation, une vraie âme. « Mon village, c’est le Tchad, mon pays c’est l’Afrique », clame-t-il.
Lui qui, également, « pense que l’Union africaine a besoin d’un leadership affirmé ». Lui qui croit aussi « qu’il faut recentrer sur l’essentiel », démontrant que « par exemple, depuis 2002, nous avons adopté aux alentours de 1 800 décisions et résolutions. Moins de 15% ont été réellement mises en œuvre ».
L’un dans l’autre, cela laisse penser que l’UA pourrait prendre une autre option dans ce contexte international controversé (le nouveau président américain, Donald Trump, a donné le ton).
Qu’à cela ne tienne, et si l’UA restait hostile à cette courageuse option à prendre, elle aurait, sans doute, retenu les propos interpellateurs de son président 2017-2018, Alpha Condé.
Oumar L. OUEDRAOGO
Lefaso.net
Vos commentaires
1. Le 3 février 2017 à 12:54, par Ka En réponse à : Union africaine : L’ère Alpha Condé ou l’heure de la rupture ?
Ce qui me fait peur pour la présidence de l’UA avec Condé, c’est que ce dernier, ami d’un égoïste comme Jammeh de la Gambie qui voulait quitter la CPI, tentera de tous ses forces à s’occuper davantage de la longévité des dictatures africaines qui banalisent comme Blaise Compaoré, Sassou, Jammeh, et autres les crime de leurs citoyens, au lieu de défendre les peuples de l’UA. Surtout, il suffit qu’un Sassou du Congo remplisse la caisse de l’UA et le tour est joué. Pourtant La CPI est le seul avocat des peuples du continent Africain contre les charognards criminels en puissance, qui tuent leurs compatriotes là où ils veulent, quand ils veulent sans s’inquiéter.
Le 3 février 2017 à 18:32, par Yako En réponse à : Union africaine : L’ère Alpha Condé ou l’heure de la rupture ?
03 février : joyeux anniversaire à l’un des dignes fils du continent,le président Blaise Compaore.
Le 4 février 2017 à 08:22, par max En réponse à : Union africaine : L’ère Alpha Condé ou l’heure de la rupture ?
mon chère yako un anniversaire dans la mélancolie.
Le 4 février 2017 à 10:04, par Africain En réponse à : Union africaine : L’ère Alpha Condé ou l’heure de la rupture ?
Mon frère Ka.
Pour ma part, mieux vaut travailler avec un ennemi que tu connais plutôt qu’avec un faux ami.
Il n’est pas le seul preneur de décision. Les décisions sont soumises à des votes un peu comme à l’ONU.
Accordons lui au moins le benefice du doute et observons.
Le 4 février 2017 à 18:05, par Ka En réponse à : Union africaine : L’ère Alpha Condé ou l’heure de la rupture ?
’’Africain :’’Je confirme que toutes les décisions sont prises par les chefs d’états de tous les pays membres, et validées par le président et le secrétaire général de l’UA. Mais parmi ces dirigeants Africains, 80% qui veulent s’éterniser au pouvoir, surtout ceux qui sont soudés à leurs fauteuils présidentiels comme Condè, pensent que la CPI est un instrument de l’impérialisme pour les punir. Les chefs d’état à l’exemple de celui du Burundi, Jammel l’ex- de la Gambie, prennent leurs arguments de l’impérialisme pour quitter l’institution et échapper les cellules de la CPI pour les crimes contre leurs compatriotes. Beaucoup comme Mugabé, ou ADO, prétendent que la CPI est un instrument du néo-colonialisme et qu’ils n’envoyeront plus aucun de leurs ressortissants a la CPI. Mais quand il s’agit d’aller faire la manche et d’encaisser des aides financières auprès des institutions des Blancs comme fait madame Ouattara, on ne parle plus de néo-colonialisme. Si nous voulons quitter la CPI avec fierté, respectons nos institutions en les rendant plus fortes pour une justice équitable et juste pour tout le monde. Surtout acceptons la vraie démocratie, qui sera la racine forte des alternances politiques de notre continent. Merci de me lire, et voyons la suite dans une année.
Le 6 février 2017 à 00:36, par Syam En réponse à : Union africaine : L’ère Alpha Condé ou l’heure de la rupture ?
cher Ka, pensez vous qu’un pays peut aller au vrai développement sans passer à un moment de son histoire par l’oppression (ou d’une partie) de son peuple ? Je pense que c’est non, j’en veux pour exemple la chine, les états unies pour ne citer que ces deux. Un vrai développement est précédé d’une vraie révolution"violente". Les droits "à la con", ainsi que la CPI ont été institué après les leurs pour empêcher les africains de se mettre sur le chemin de la révolution c’est-à-dire du développement. Je pense que vous êtes victime de l’intoxication des occidentaux sur "leur volonté d’avoir un monde équitable et de paix". Quand on met sa confiance à des médias tels que france24 et RFI, on ne peut que penser que nos dirigeants qui ne pas à la solde des occidentaux sont des assassins et que les assassinats de SADDAM et KADHAFI font beaucoup de bien respectivement à Irak et à la Libye, ou encore que les missiles russes à Alep tuent des civils et qu’à Mossoul, les missiles occidentaux arrivent à faire le tri. Je peux comprendre que G. Bush ne soit pas conduit à la CPI (les USA n’ont pas signé la déclaration universelle des droits de l’homme) mais pourquoi Sarkozy ?
Le 6 février 2017 à 09:02, par Ka En réponse à : Union africaine : L’ère Alpha Condé ou l’heure de la rupture ?
Syam : Merci de me lire. Loin de là, ma critique fondée n’est pas de condamner nos dirigeants, mais les faits et des exemples vécus depuis nos indépendances, prouvent l’égoïsmes de certains de nos gouvernants, en oubliant qu’ils sont là pour servir et faire développer leurs pays. Je ne pense pas comme toi qu’il faut passé par la répression pour développer son pays : J’étais un acteur parmi d’autres de la révolution inachevée du feu Thomas Sankara, mais cette révolutions n’avait que des idées pour faire avancer le pays que de tuer pour le faire avancer. Il y a des gouvernants et des gouvernants : Prenons le Ghana, le Sénégal, le Mali d’ ATT, ces pays ont montré qu’on peut passer par des alternances politique et économique pour permettre à des générations d’évoluer comme nous l’étions dans les années 1980. En te lisant, je crois que tu es un supporteur avéré des présidents égoïstes qui veulent s’éterniser au pouvoir avec les tripatouillages des articles de lois, pour tuer qui on veut, là où on veut pour régner sans partage. C’est pourquoi des gens comme vous, si vous êtes a la tête de l’UA, vous alliez s’occuper davantage de la longévité des dictatures africaines qui ont banalisé les crimes de leurs citoyens. Alors ne comparons pas les dirigeants chinois ou Américains à ceux de nos guignols incapables de réfléchir deux fois avant d’agir. Etudiant, j’ai lu un livre d’un écrivain Français ‘’’Alain Peyrefitte’’’ qui disait en 1973 ‘’’Quand la Chine s’éveillera, le monde tremblera :’’’ Et depuis ce temps là, la Chine a opter de desserrer le système communiste pour une politique économique qui va pour son peuple sans aucune répression : A présent le monde tremble devant la Chine, et cette même Chine veut colonisé notre continent. La CPI c’est du deux poids deux mesures. En Afrique les chefs d’Etat sont les premiers génocidaires de leurs propres peuples. C’est pourquoi a un conseil des ministre de notre pays en 2014 dont le gouvernement sentait venir un soulèvement populaire qui sera leur perte, le premier ministre a permis les éléments du RSP, en les disant : "Mâtez-les, faites votre travail, après nous réglerons politiquement le problème. Matez-les ! a suivis de plusieurs morts de nos enfants, et comme dans notre pays il n’y a aucune justice, ce premier ministre mérite une cellule de la CPI. Au lieu de parler du retrait de la CPI, l’UA devait d’abord créer un instrument pour se pencher sur les crimes de nos présidents égoïstes. Ce n’est qu’un point de vu de Ka, farouche partisan de l’alternance politique du Burkina avec sa jeunesse.
2. Le 3 février 2017 à 13:09, par Yako En réponse à : Union africaine : L’ère Alpha Condé ou l’heure de la rupture ?
"Mon village c’est le Tchad mon pays c’est l’Afrique" ça illustre bien les conditions socio-économiques du continent c.à.d mendier pour irriguer nos campagnes ,construire des dispensaires et des écoles et encore mendier pour bitumer et electrifier nos villes.80% du budget de l’UA vient d’ailleurs ! Quelle honte.
3. Le 3 février 2017 à 13:51, par somda En réponse à : Union africaine : L’ère Alpha Condé ou l’heure de la rupture ?
Si vous voulez changer commencer d’abord par la consommation de vos produits locaux ; Regarder comment vous êtes habillé.
4. Le 3 février 2017 à 14:27, par Brice En réponse à : Union africaine : L’ère Alpha Condé ou l’heure de la rupture ?
Vraiment du courage à nos dirigeants mais du bon vent je les souhaite merci
5. Le 3 février 2017 à 14:38, par Barkbiiga En réponse à : Union africaine : L’ère Alpha Condé ou l’heure de la rupture ?
Des presidents africains qui arrivent en retard au sommet de l’UA ou qui desertent la salle avant la cérémonie de cloture !!! On aura tout vue avec ces presidents sans tête ni cervelle qui pourtant arrivent à l’heure et desertent pas les salles dans les sommets en Chine et au Japon. Une UA financée à 80% pour les partenaires !!! A quand notre vraie independence je me demande ? Pourquoi c’est si difficile pour ces marionettes de se mettre ensemble afin de faire bouger les choses sur le continent ? A quand la vraie rupture d’avec les ex colons ? A quand la vraie union africaine ? Celle qui devrait rendre l’africain digne et fier d’appartenir à la partie la plus riche de la terre ? Vivement que Alpha Condé travaille à marquer le début de la rupture.
Le 3 février 2017 à 15:39, par Snake En réponse à : Union africaine : L’ère Alpha Condé ou l’heure de la rupture ?
Pour comprendre pourquoi tout ce beau monde agit de la sorte même plus d’un quart de siècle après leur "Indépendance" (soit disant), je t’encourage à visionner la série de documentaires en 4 actes : Afrique(s) une autre histoire du 20ème siècle ! Édifiant et plein d’enseignements !
6. Le 3 février 2017 à 17:43, par Chafiq En réponse à : Union africaine : L’ère Alpha Condé ou l’heure de la rupture ?
Fier de ce Monsieur qui s’est investi dans la crise Gambienne. Merci, merci aux à ces dignes Fils de l’Afrique qui veulent donner la parole à l’Afrique dans le concert des Nations. Contrairement à Macky Sall qui sait mobiliser la forme militaire de la CEDEAO contre un individu tout en ignorant Boko Haram et la crise Malienne.
HEUREUX MANDAT ALPHA CONDE
Le 4 février 2017 à 07:32, par Hamane En réponse à : Union africaine : L’ère Alpha Condé ou l’heure de la rupture ?
No comment. tu as tout dit. voici quelques grands en Afrique : Condé, Mugabé. Kagamé. des grands qui sont tombé recemment : Jammeh, Sanogo, Dadis. Tous ceux qui tentent de dire non à l’Europe ont chaud. Beaucoup préfèrent être et resté marionnette que de dire non aux marionnettistes.
7. Le 3 février 2017 à 22:04, par pitoyables dirigeants ! En réponse à : Union africaine : L’ère Alpha Condé ou l’heure de la rupture ?
Mon frère Somda, il n’y a rien à ajouter à ce que vous avez dit. Vous êtes concis mais précis. Au premier regard,j’ai failli tomber à la renverse. Des gens qui rêvent debout. Comment comptez-vous faire bouger l’Afrique si mentalement il vous manque le discernement ? Regardez-vous vous-mêmes, regardez-vous ! vous êtes savamment mieux habillés que ceux-là même qui vous financent. Pitoyables dirigeants ! À quand l’Afrique ? Yaaako !!! Disent les ivoiriens.
8. Le 3 février 2017 à 22:25, par Amadoum En réponse à : Union africaine : L’ère Alpha Condé ou l’heure de la rupture ?
Le premier signe de manque de respect de soi et en vers une autre personne, c’est d’arriver en retard a une rencontre prevue avec cette derniere. Quant a la ponctualite, nous Africains nous, nous sommes arranges pour nous en foutre a tel point que les "autres" nous ont stigmatizes. Et tant que nous ne serons pas capables d’etre a l’heure aux meetings, ces blancs nous prendront et nous traiteront toujours comme de pietres et miserables irresponsables.
Apres tout, de quoi a t-on besoin pour etre a l’heure ?
9. Le 4 février 2017 à 05:56, par Gangobloh En réponse à : Union africaine : L’ère Alpha Condé ou l’heure de la rupture ?
Attendons de voir si ce n’est pas encore bouche parole . Comment comprendre que k’UA soit à 80% financée par des partenaires et se dire indépendante ? Des dirigeants sans conscience et sans honte. Mais on pourrait dire que les 80% c’est l’argent que ces puissances nous ont volé. Il est temps que nous nos soit disants présidents se president .
10. Le 4 février 2017 à 06:33, par bateka En réponse à : Union africaine : L’ère Alpha Condé ou l’heure de la rupture ?
Ne prenez pas les declarations d"Alpha Conde pour de l’or.
Cet homme sait ce que les gens veulent entendre. Demande aux femme et a la jeunesse Guinéenne ce que cet homme les as promis depuis 6 ans.
La dernière était une tablette pur chaque étudiant
Nos chefs d’Etats se comportent pour la plupart comme des gamins, qui tendent la main quand ils ont faim. Ils ne se sentent pas concernés par la misère de leur peuple.
Ce sont toujours les autres qui sont coupables jamais les africains.
Au regard de ce que Alpha a jusque la fait dans son pays je n’attends au mieux que des declarations démagogiques de l’ancien president des FEANF.
Je souhaite qu’il me contredit dans ses acts et je lui souhaite bonne reussite.
11. Le 4 février 2017 à 09:56, par Drissa TRAORE au Burkina Faso En réponse à : Union africaine : L’ère Alpha Condé ou l’heure de la rupture ?
Tous les responsables qui se sont succédé à la tête de notre organisation continentale ont été animés d’une bonne volonté et avaient une vision pour ce continent. Cependant, le contexte sociopolitique constitue un sérieux handicap pour la bonne marche de cette institution.
Depuis la création de l’UA, elle a toujours été victime de la géopolitique. Aussi, l’organisation de se comportent plus en syndicats de chefs d’Etat qu’à une organisation de souveraineté.
12. Le 4 février 2017 à 11:58, par Papa En réponse à : Union africaine : L’ère Alpha Condé ou l’heure de la rupture ?
Tout ce que Alpha Conde’ raconte c’est du pur populisme. Depuis son assention a la tete de la Guinee, qu’a-t-il fait pour la jeunesse Guineenne et du pays en general ? La Guinee est extremement riche en sous-sol pourtant la population croule dans une misere criarde . Allez-y voir a quoi ressemble Conakry la capitale, une vraie decharge a ciel ouvert. Parmi tous ces presidents bavards, seul Kagame’ est credible lui au moins il a pu developper son pays malgre que le Rwanda est un pays enclave’ comme le Burkina.
13. Le 4 février 2017 à 18:23, par la force révolutionnaire En réponse à : Union africaine : L’ère Alpha Condé ou l’heure de la rupture ?
hommage à ALPHA KONARE pour que l’UA bouge il faut des hommes à la trempe de ALPHA KONARE de JHON JERRY RAWLIN capable de tenir devant les obstacles.le président de la commission doit être un homme fort de caractères, intelligent et indépendant qui au moins un caractère panafricanisme.
pour le désigner il faut des critères et des règles claires mais hélas vous n’allez jamais comprendre comment on désigne les dirigeants de la commission c’est l’éternel huit clos.
et aussi il faut que les états s’engagent réellement.
comment pouvez vous comprendre que 80% du budget viennent de l’extérieur.
nos chefs d’états sont des vrais RIGOLAUX
14. Le 8 juillet 2017 à 16:56, par Bra En réponse à : Union africaine : L’ère Alpha Condé ou l’heure de la rupture ?
Sans commentaire comme vous avez lu le message de Donald T. On a limpression que beaucoup denture vous (president) sont meme les pire enemie des africains a cause de vot’re Cupidite demesuree.