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Ministère de l’environnement : Le budget programme au cœur du second Conseil d’administration

Publié le vendredi 20 janvier 2017 à 23h50min

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Ministère de l’environnement : Le budget programme au cœur du second Conseil d’administration

La deuxième session de l’année 2016, du Conseil d’administration du secteur ministériel (CASEM) du ministère de l’Environnement, de l’économie verte et du changement climatique s’est ouverte, le vendredi 20 janvier 2017, à Ouagadougou. Placée sous le thème « Mise en œuvre du budget programme : Enjeux et défis au niveau sectoriel », cette session avait les allures d’une rencontre bilan.

Le présent Conseil d’administration du secteur ministériel (CASEM) s’ouvre dans un contexte marqué par l’élaboration de la seconde phase du programme national du secteur rural suivant les grands axes du Programme national de développement économique et social. La cérémonie a été présidée par le ministre de l’Environnement, de l’économie verte et du changement climatique (MEEVCC), Batio Nestor Bassière. Ce CASEM est un moment privilégié d’introspection de ce qui a pu être réalisé, de recenser les difficultés rencontrées et de proposer des solutions pour plus d’efficacité dans les actions futures.

A en croire le ministre Bassière, l’année 2017 marque le basculement du budget objet vers le budget programme, nouveau cadre de planification et de budgétisation orientée vers la performance. « Cela va permettre au cours de ce CASEM, de familiariser l’ensemble des acteurs avec l’exécution de ce nouvel outil quand on sait que le budget programme est différent du budget par objet. Par conséquent, pour nous, c’était l’occasion de pouvoir présenter comment sera exécuté désormais le budget afin de pouvoir atteindre les objectifs au niveau du département ministériel », a-t-il indiqué. A ses dires, la présente assise n’a pas la prétention d’achever en une seule session le processus d’élaboration, ainsi que l’appropriation du budget programme par tous les acteurs. A cet effet, le ministre Bassière a annoncé que d’autres rencontres devront se tenir au cours de l’année.

Des motifs de satisfaction

Du reste, faisant allusion à la mise en œuvre du programme d’activités adopté au premier CASEM, il dresse un bilan positif. « Dans la mesure où nous avions une feuille de route lors du premier CASEM, sa mise en œuvre nous a permis au niveau des trois grandes orientations, à savoir la préservation de la faune et des forêts, de pouvoir avoir une idée précise sur l’ensemble de l’état forestier et faunique de notre pays et de pouvoir également savoir quelles sont les forêts qui sont occupées et mettre en œuvre le processus pour permettre de libérer ces forêts et surtout procéder à leur délimitation », a-t-il dit.

Concernant la troisième grande orientation, à savoir la préservation de l’environnement, un Comité Ad’ hoc a été mis en place pour se repencher sur la nouvelle orientation du département ministériel afin que l’opération zéro sachet soit une réalité. Sans oublier, la tenue en fin d’année de l’académie nationale sur l’économie verte. Toute chose qui, assure M. Bassière, a permis au Burkina Faso de mettre en œuvre sa stratégie en matière d’économie verte.

Les chantiers de l’année nouvelle

Définitivement, 2017 est une année de grands défis pour le MEEVCC. « Au niveau des forêts, nous allons engager une opération pour libérer l’ensemble des espaces conservés qui sont occupés soit par l’orpaillage, soit par les occupants illégaux pour pouvoir donner à l’Etat un pays sahélien. Nous allons également engager une action très forte en matière de lutte contre la pollution des sachets plastiques. Et nous disons que 2017, la sensibilisation sur cette loi est terminée et nous allons appliquer la loi dans toute sa rigueur », a-t-il indiqué.

Pour y arriver, la police environnementale va très prochainement arpenter l’ensemble des rues du Burkina Faso afin de pouvoir mettre en œuvre l’application de cette loi qui, de l’avis du MEEVCC, est la bonne manière pour pouvoir aller vers l’assainissement de notre cadre de vie.

Aussi, il est attendu à la fin de l’année 2017, la création de 13 éco-villages en tant que modèles de développement durable et de démocratie à la base. A ce niveau, le ministre Bassière estime qu’elle offrira le flambeau à la mise en œuvre des 2000 villages annoncés par le chef de l’Etat.

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net

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