Des produits agro-alimentaires, cosmétiques, du matériel informatique ; tout sur les activités des projets soutenus par les Engagements nationaux ; c’est ce qu’on pouvait trouver sur l’aire de l’exposition.

Selon le directeur de cabinet, M. Assimi Koanda, ce sont les promoteurs et promotrices qui ont intégré la dimension qualité dans la conduite de leurs activités qui ont été retenues pour prendre part à cette exposition. M. Koanda a invité les exposants à redoubler d ’efforts afin d’assurer la continuité et la consolidation des acquis et le développement de leurs activités.

Il leur a par ailleurs demandé de saisir les opportunités que leur offrent ces trois journées pour s’inspirer des expériences des autres et tisser des relations dans la perspective de développer et diversifier leurs projets de développement.

Pour Assimi Koanda, l’actualité économique et la situation sociale que vivent aujourd’hui les populations les obligent à des résultats probants au risque de subir "dans l’impuissance et la résignation, l’ordre mondial actuel assez difficile". Une donne que certains responsables de projets ont compris et se distinguent par leur créativité. Sont de ceux-là M. Abdoulaye Ouédraogo de la Société d’insecticides et d’esthétique du Burkina, M. Ouédraogo a mis sur le marché une spirale anti-moustique.

Un produit qui se vend assez bien, selon M. Ouédraogo dont le stand a retenu l’attention des autorités à l’ouverture de l’exposition, et qui venaient de découvrir pour la première fois cette spirale. Faite essentiellement à base de produits locaux la spirale anti-moustique a un coût de production et de productivité élevé à cause de quelques essences importés, soutient Aboudoulaye Ouédraogo qui dit développer avec l’Université de Ouagadougou des recherches afin d’exploiter les ressources naturelles locales.

Derrière le stand de M. Ouédraogo, un autre non atypique, mais attrayant. C’est celui de M. Son Siaka du projet d’appui à la fixation des jeunes dans leur terroir de la province de la Léraba, département de Dourra, producteur de manioc, d’arachide, sieur Siaka exposait dans son stand du manioc, de l’attiéké et des noix de palme "made in Burkina". M. Siaka dit disposer sur son périmètre, 50 palmiers qui lui ont permis de récolter pour la première phase 500 kg de noix, vendus à 500 F CFA le kilogramme.

Pour M. Siaka, le Burkina dispose d’énormes potentialités permettant d’exploiter certaines spéculations étrangères (avocats, cola, palmiers et banane plantin.....) pour peu que l’on y mette les moyens. Toute chose, poursuit-il, qui contribue à lutter contre la fuite des bras valides vers d’autres contrées.

Un tour des stands de cette exposition a permis à l’ambassadeur de Chine au Burkina, Son Excellence Tao Weng Lu de traduire toute sa satisfaction et la détermination de son pays à toujours soutenir le Burkina dans son élan vers le développement.

Verlaine A. KABORE
Sidwaya