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Mariage d’enfants et mutilations génitales féminines : Les communautés du Soum s’engagent pour son abandon

LEFASO.NET | Marcus Kouaman

Publié le mardi 10 janvier 2017 à 19h30min

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Mariage d’enfants et mutilations génitales féminines : Les communautés du Soum s’engagent pour son abandon

L’ONG Mwangaza Action à travers son projet Sukaku, financé par le Fonds des nations unies pour l’enfance (UNICEF), a organisé une déclaration publique d’abandon du mariage d’enfants et des mutilations génitales féminines/ Excision (MGF/E) dans la province du Soum, région du Sahel. C’est la commune rurale de Arbinda qui a abrité cette activité le 23 décembre 2016.

Le projet « Construction de consensus social en faveur de l’élimination du mariage d’enfants et de l’excision dans la région du Sahel : Sukaku », a pour objectif de contribuer à la promotion et à la protection des droits de l’enfant. Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Au plan national environ 51,9% des filles sont mariées avant l’âge de 18 ans. Ce taux est de 87,1% dans la région du Sahel (chez les garçons 16,9% et chez les filles 66,7%). Et pour ne rien arranger des choses, une étude commanditée par l’UNICEF en 2015, a révélé que 20% d’enfants se mariaient avant l’âge de 15 ans.

Conscient que ce fléau a la peau dure au pays des hommes intègres de manière générale et en particulier dans la région du Sahel, l’ONG Mwangaza a développé plusieurs stratégies pour atteindre les objectifs du projet. Il s’agit de la mise en place des espaces sûrs pour adolescentes et adolescents, où elles/ils peuvent se réunir périodiquement, échanger et obtenir des soutiens mutuels ou des informations sur diverses thématiques portant sur leurs droits. Aussi, la communication pour le changement social et de comportements au niveau communautaire pour repousser l’âge du mariage ou de l’union. Et faire un plaidoyer à l’endroit des décideurs communautaires (coutumiers et religieux) pour une évolution des normes sociales et pour plus d’actions en faveur de l’abandon du mariage des enfants et des MGF/E. [ Cliquez ici pour lire l’intégralité ]

Marcus Kouaman
Lefaso.net

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