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Installation des Kolgweogo à l’Ouest : Simon Compaoré à Bobo-Dioulasso pour rencontrer les protagonistes

Publié le vendredi 6 janvier 2017 à 13h20min

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Installation des Kolgweogo à l’Ouest : Simon Compaoré à Bobo-Dioulasso pour rencontrer les protagonistes

Le Ministre d’Etat, Ministre de l’Administration Territoriale de la Décentralisation et de la Sécurité Intérieure, Simon Compaoré est arrivé à Bobo-Dioulasso ce vendredi 6 janvier 2017 aux environs de 6 heures 30 minutes.

Dès son arrivée, le Ministre d’Etat a rendu une visite de courtoisie au Chef Suprême des Bobo Mandarè pour lui décliner l’objet de sa présence et demander ses bénédictions.

"Tout d’abord nous voulons remercier le chef qui a bien voulu nous recevoir. Nous sommes venus sur autorisation du Président du Faso pour rencontrer les Dozos de la localité à cause du problème qui existe entre eux et les Koglwéogo. Mais nous ne pouvons pas rencontrer les Dozos sans rendre la politesse au chef des Bobo", a déclaré Simon Compaoré.

A l’issue de cette visite au chef, le Ministre d’Etat et sa délégation vont rencontrer les Dozos. "Nous allons écouter leurs préoccupations et leur donner notre vision. Nous pensons qu’à la fin de notre séjour tout le monde saura la position de l’Etat. Nous irons aussi sur le terrain à Makognandougou où est né le problème d’implantation des Koglwéogo pour livrer aux populations le message et la position du Gouvernement ", a ajouté le Ministre.

Simon Compaoré rassure que grâce à l’implication des notabilités coutumières une solution claire et définitive sera trouvée.

"L’ordre et la quiétude seront rétablis à Makognandougou. Nous avons les moyens pour le faire. Vous aurez des nouvelles ", a rassuré le Ministre d’Etat.

Lire aussi : Dozos/koglwéogos : Deux hommes torturés à Poya, des relations de plus en plus explosives

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Vos commentaires

  • Le 6 janvier 2017 à 11:14, par Salut En réponse à : Installation des Kolgweogo à l’Ouest : Simon Compaoré à Bobo-Dioulasso pour rencontrer les protagonistes

    Du point de vue formelle, j’encourage les autorités à continuer de valoriser les habits du terroirs. Ils sont si élégants avec.

    Vivement que les protagonistes s’entendent pour le bien de tous.
    Courage

  • Le 6 janvier 2017 à 11:31, par O.A En réponse à : Installation des Kolgweogo à l’Ouest : Simon Compaoré à Bobo-Dioulasso pour rencontrer les protagonistes

    Je suis fier que les autorités ont vite prêté attention et surtout effectué un déplacement. Un conseil : un imam a été tué récemment à djibo. Renseignez vous car avant l’attaque de Nassoumbou, un maitre coranique a été tué. Je pense qu’il y a une coïncidence. Il se peut qu’il avait des informations. La mort de ce imam n’est pas une erreur. Informez vous autour de lui(son alentour). Merci aux FDS.

  • Le 6 janvier 2017 à 11:43, par ouedraogo Boukari En réponse à : Installation des Kolgweogo à l’Ouest : Simon Compaoré à Bobo-Dioulasso pour rencontrer les protagonistes

    je salue la clairvoyance des autorités qui ont pris les taureaux par les cornes pour résoudre la crise.Cependant, une question taraude mon esprit par rapport à cette affaire. Est ce parce qu’il y a la gendarmerie que la police ne doit pas exister ? Autrement, en quoi la présence des koglwéogo empêcherait les dozos de faire correctement leur travail ? il y a anguille sous roche dans cette affaire. soit les dozos sont les complices des bandits, s’ils ne sont pas eux mêmes les délinquants. Sinon, les deux structures peuvent travailler ensemble pour sécuriser toute la région.

  • Le 6 janvier 2017 à 12:18, par k O Durant En réponse à : Installation des Kolgweogo à l’Ouest : Simon Compaoré à Bobo-Dioulasso pour rencontrer les protagonistes

    J’apprecie cette reaction immediate ! RETENEZ QUE LES CHEFS COUTUMIER ET LE CHEF SUPREME A DIT ET REPETE : PAS DE KOLWEOGO A L’OUEST ! DITES LEUR DE NE PAS INSISTER. SI NON ON NE POURRA PAS RECOLER LES MORCEAUX AUSSI RAPIDMENT. J’AI PEUR DES DOZOS. CA PEUT ALLER AU DELA DES DOZOS DU BF. Il YA DES DOZOS EN CI, SENEGAL, GAMBIE, GUINEE, MALI. PAIX AU BF. SI LES AUTORITES NE PRENNENT GARDE, ON AURA CHASSER BLAISE POUR RIEN. IL Y A BCP DE TENSION SOCIALE MAINTENANT. ET LE PROBLEME, ON N’A MEME PLUS PEUR DE L’AUTORITE DE L’ETAT.

  • Le 6 janvier 2017 à 13:36, par Yako En réponse à : Installation des Kolgweogo à l’Ouest : Simon Compaoré à Bobo-Dioulasso pour rencontrer les protagonistes

    Je mettais en garde les pouvoirs publics dès l’apparition du phénomène Kolgweogo au Centre-est de notre pays,en précisant que le même phénomène sous label Dozo naîtra à l’Ouest du pays comme réaction pschycologue négative par opposition à l’autre moitié du Faso avec tout ce que cela implique comme réactions imprévisibles tant politique que social.Des populations qui ont tjrs cohabite en harmonie dans un pays unitaire.Le flottement et l’amateurisme du pouvoir actuel risque de compromettre sérieusement le vivre ensemble si on n’y prend pas garde .Comme quoi l’insurrection n’apporte pas tjrs paix et prospérité.Il revient au président RMCK de reprendre les choses en main pour renouer avec la tradition de tolérance et de paix d’avant 30/10/2014.Que Dieu bénisse le Burkina Faso.

  • Le 6 janvier 2017 à 14:27, par Cheikh En réponse à : Installation des Kolgweogo à l’Ouest : Simon Compaoré à Bobo-Dioulasso pour rencontrer les protagonistes

    Belle intervention du ministre ! Promptitude très appréciable !

  • Le 6 janvier 2017 à 14:51, par skitter En réponse à : Installation des Kolgweogo à l’Ouest : Simon Compaoré à Bobo-Dioulasso pour rencontrer les protagonistes

    Des gens disent qu’ils ne veulent pas une chose et veut les forcer à installer du kogolweogo.Decidement !Il faut que la puissance publique se fasse !

  • Le 6 janvier 2017 à 16:08, par Mati En réponse à : Installation des Kolgweogo à l’Ouest : Simon Compaoré à Bobo-Dioulasso pour rencontrer les protagonistes

    Mr KO Durant, qu’ont pu faire les dozos que vous citez contre l’insécurité dans leurs pays respectifs ? Aussi, si vous admettez que des dozos peuvent venir d’autres pays prêter mains fortes à leurs confrères du faso, alors comprenez bien ceci, le burkina est un pays souverain et tout énergumène en accoutrement folklorique ayant franchi la frontière et ne détenant pas de cnib, regrettera à vie sa mésaventure. Il faut quand même des limites à cette merde informe.

  • Le 6 janvier 2017 à 16:19, par C’est Simple En réponse à : Installation des Kolgweogo à l’Ouest : Simon Compaoré à Bobo-Dioulasso pour rencontrer les protagonistes

    Quelqu’un peut-il me traduire le mot koglewéogo en dioula ? J’en ai besoin pour reenir dans le forum des internautes.

  • Le 6 janvier 2017 à 16:34, par  !!!!! En réponse à : Installation des Kolgweogo à l’Ouest : Simon Compaoré à Bobo-Dioulasso pour rencontrer les protagonistes

    Héyiii mbon arrêter pour vous là un jour ya quoi ?1-2-3 koglmachin dozo bref tout ça si l’autorité de l’état avait été instauré on n’en serait pas à ces querelles de chiffonniers tchrrrrrrrr
    bandes de diablotins tous autant que vous êtes est ce que le Burkina appartient à une seule ethnie ?

  • Le 6 janvier 2017 à 17:42, par ZERBO En réponse à : Installation des Kolgweogo à l’Ouest : Simon Compaoré à Bobo-Dioulasso pour rencontrer les protagonistes

    ’’ Pas de KOLWEOGO à l’ouest " où est le problème ? les gens de l’ouest disent qu’ils ne veulent pas d’eux, pourquoi forcer. Nous évitons de le dire mais nous savons tous que le mossi est un envahisseur, c’est toujours comme ça il procède. si l’ouest accepte le Kolweogo aujourd’hui, demain c’est le chef bobo qui perdra sa place au profit d’un Naaba qu’il voudrions installer.
    Ces gens là, ils aiment tellement le naam, que si on s’amuse bobo dioulasso deviendra "Mossi-tenga" et on aura un naaba dans chaque quartier de bobo et environnants.
    wahiiiii n’accepter pas dèèèss.
    c’est rakiré mais c’est la vérité !!

  • Le 6 janvier 2017 à 18:22, par smowari En réponse à : Installation des Kolgweogo à l’Ouest : Simon Compaoré à Bobo-Dioulasso pour rencontrer les protagonistes

    Si les autorités ne désamorcent pas ça vite, ça peut prendre toutes les formes : conflits ethniques, guerres tribales ou civiles. Mais je touche du bois

  • Le 6 janvier 2017 à 18:26, par ZERBO En réponse à : Installation des Kolgweogo à l’Ouest : Simon Compaoré à Bobo-Dioulasso pour rencontrer les protagonistes

    ’’ Pas de KOLWEOGO à l’ouest " où est le problème ? les gens de l’ouest disent qu’ils ne veulent pas d’eux, pourquoi forcer. Nous évitons de le dire mais nous savons tous que le mossi est un envahisseur, c’est toujours comme ça il procède. si l’ouest accepte le Kolweogo aujourd’hui, demain c’est le chef bobo qui perdra sa place au profit d’un Naaba qu’il voudrions installer.
    Ces gens là, ils aiment tellement le naam, que si on s’amuse bobo dioulasso deviendra "Mossi-tenga" et on aura un naaba dans chaque quartier de bobo et environnants.
    wahiiiii n’accepter pas dèèèss.
    c’est rakiré mais c’est la vérité !!

  • Le 7 janvier 2017 à 07:16, par RADAR En réponse à : Installation des Kolgweogo à l’Ouest : Simon Compaoré à Bobo-Dioulasso pour rencontrer les protagonistes

    En politique, il faut savoir reculer quand cela s’avère nécessaire pour la paix et la cohésion sociale. C’est ce que font les grands hommes d’Etat et ce n’est pas un signe de faiblesse, bien au contraire. Le gouvernement a bien fait de renoncer à la création de postes de secrétaires généraux adjoints dans les ministères suite à une désapprobation générale de cette décision communiquée en conseil des ministres. Le ministre de la sécurité avait bel et bien fait savoir dès le départ, que le gouvernement n’impose nulle part des Koglwéogo.Il a précisé qu’il s’agit de structures locales non étatiques qui choisissent délibérément d’assurer la sécurité de proximité pour les citoyens. Le rôle du gouvernement se limite à un encadrement de ces structures pour qu’elles n’agissent pas en dehors de la loi et des principes républicains des droits humains .C’est ainsi que beaucoup de Koglwéogo ont abandonné les sévices corporels contre les présumés voleurs et bandits qu’ils appréhendaient. Force est de reconnaître, que la polémique et les tensions relatives aux Koglwéogo à l’Ouest du pays, relèvent d’intrigues politiciennes fomentées par des clans pour tenter de saper le succès des actions du ministre de la sécurité Simon Compaoré. Mais leurs intrigues sont connues du grand public .Si la région ouest ne veut pas de Koglwéogo et préfère sa tradition de dozos, alors que des individus et politiciens sinistres cessent de fomenter des troubles pour chercher à jeter la responsabilité sur le ministre de la sécurité dont la position est claire sur ces initiatives locales de sécurité. Alors que les intrigants reculent dans leurs actions de troubles à la paix sociale. Le ministre de la sécurité par cette dernière mise au point, devrait pouvoir agir contre tous ceux qui tentent sournoisement d’imposer des Koglwéogo à l’Ouest et ailleurs où les populations locales n’en veulent pas.

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