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MATDSI : Simon Compaoré accomplit son devoir de redevabilité !

Publié le mercredi 4 janvier 2017 à 18h10min

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MATDSI : Simon Compaoré accomplit son devoir de redevabilité !

Le ministre d’Etat, ministre de l’administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité intérieure (MATDSI), Simon Compaoré, a emboîté le pas au Président du Faso en dressant le bilan de son année d’exercice à la tête du département dont il a en charge la gestion. De cet exercice, l’on retient que plusieurs acquis ont été engrangés, en dépit des difficultés qui ont jalonné l’année. 2017 se présente donc comme une ‘’année-clé’’ pour le ministère, qui annonce non seulement le renforcement de certaines actions mais également et surtout de nombreuses autres actions. Simon Compaoré se consacre à son « devoir de redevabilité » via une conférence-bilan tenue ce mercredi, 4 janvier 2016 à Ouagadougou.

Pendant trois heures, l’ancien maire de la commune de Ouagadougou, Simon Compaoré, a scruté, secteur par secteur, les actions menées par son département. De cette revue, l’on retient que le taux d’exécution (physique) des actions du département est estimé à 68%, que de nombreux acquis ont été engrangés dans les différents secteurs à savoir l’administration du territoire, la décentralisation, la protection civile et la sécurité intérieure mais qu’également, des difficultés ont été rencontrées au cours de l’exercice 2016.

Selon son premier responsable, la mission principale du MATDSI, c’est d’assurer la mise en place et le suivi de la politique du gouvernement en matière d’administration du territoire, de la décentralisation et de la sécurité intérieure, y compris la protection civile.

« Après une année de fonctionnement, le bilan présente des acquis importants ; toutefois des défis demeurent », indique le ministre d’Etat, Simon Compaoré.
Ainsi, dans le domaine de l’administration du territoire, et au titre des acquis, plusieurs actions énumérées. Il s’agit de l’adoption du décret portant organisation administrative du territoire et attributions des chefs de circonscription administrative au Burkina, l’adoption du décret portant organisation du gouvernorat, du Haut-commissariat et de la préfecture, l’actualisation du fichier des villages du Burkina, l’élaboration d’un projet de décret de relecture du décret 727 relatif à l’érection des villages.

A cette liste, on ajoutent l’opérationnalisation de l’Observatoire national des faits religieux (ONAFAR), l’adoption d’un projet de loi sur les libertés religieuses, la mise en place d’un guichet unique des associations (fonctionnel depuis août 2016, 790 dossiers de déclaration d’existence, des demandes d’autorisation d’exercer et d’utilité publique avec des recettes de 13 510 000 francs CFA à la date du 20 décembre 2016), l’institution d’un récépissé sécurisé de déclaration d’existence des organisations de la société civile, la constitution d’une base de données des organisations de la société civile, l’adoption du projet de loi portant régime juridique applicable aux Fondations au Burkina, l’élaboration et la mise à la disposition des usagers d’un guide de création et de gestion des organisations de la société civile.

De même, un décret portant création d’un registre national des organismes à but non lucratif a été adopté. Il y a aussi l’élaboration de la cartographie des organisations de la société civile intervenant dans la lutte contre l’extrémisme religieux, le terrorisme et le blanchiment des capitaux, la mise en place d’une nouvelle Commission électorale nationale indépendante (CENI), le renforcement des capacités des responsables des partis et formations politiques sur les modalités d’utilisation du financement public par la formation, l’organisation d’une opération d’assainissement du fichier des partis à l’issue de laquelle onze partis politiques ont été suspendus, la répartition du financement public hors campagne électorale et de campagnes électorales des partis et formations politiques.

Toujours sur ce volet, on mentionne la supervision de la mise en place d’exécutifs locaux à l’issue des élections du 22 mai 2016, l’organisation du Hadj 2016 par le Comité national de suivi du pèlerinage, la réalisation des travaux techniques préliminaires du bornage de la frontière Burkina-Niger, la ratification de la Convention de l’Union africaine sur la coopération transfrontalière (Convention de Niamey), la signature de l’Accord-cadre entre le Burkina et le Mali sur la coopération transfrontalière, l’obtention d’un financement de 20 milliards dans le cadre du programme d’appui à la gestion intégrée des espaces frontaliers pour une durée de quatre ans, la commémoration du 11-décembre à Kaya (région du Centre-nord).

2016 : 46 autorisations d’ouverture de nouvelles sociétés de gardiennage

Dans le domaine de la décentralisation, on enregistre l’adoption de projets de loi portant création d’une Fonction publique territoriale et régime juridique applicable aux emplois et aux agents des collectivités territoriales. Il y a aussi l’adoption de textes portant création, attributions, organisation et fonctionnement de la Commission nationale de la Coopération décentralisée (CONACOD) et la relecture de la stratégie nationale de renforcement des capacités des acteurs de la décentralisation (SNRC-AD).

Au niveau de la sécurité intérieure et de la protection civile, on retient parmi les acquis, la construction et l’équipement d’une caserne fonctionnelle de sapeurs-pompiers à Kaya, 24 964 sorties effectuées à la date du 20 décembre 2016 par la Brigade nationale des sapeurs-pompiers dans le cadre des secours d’urgence. Dans le cadre de la prévention contre les risques d’incendie et de panique, la Brigade nationale des sapeurs-pompiers a également étudié 748 dossiers et effectué quinze visites.

Outre cela, on recense volontiers, la signature d’un arrêté portant approbation du règlement de sécurité relatif à la protection contre l’incendie des bâtiments d’habitation, la mise en place d’un dispositif d’intervention médicale d’urgence, l’élaboration et la validation d’un plan-pilote de sécurisation des sites miniers avec les acteurs concernés, la sécurisation de la fête du 11 décembre 2016 à Kaya, du Tour du Faso, du SIAO et de la SNC.

Aussi, le ministre souligne l’adoption du décret portant définition des modalités de participation des populations à la mise en œuvre de police de proximité, l’élaboration d’un plan d’équipement des Forces de sécurité (Gendarmerie et Police), la signature de Conventions de financement de trois milliards avec la délégation de l’Union européenne pour la mise en œuvre du projet d’appui à la sécurité intérieure du Burkina (PARSIB), avec la Principauté de Monaco pour appuyer la Brigade nationale de sapeurs-pompiers et avec le Royaume du Danemark (3, 3 milliards) pour la mise en œuvre de l’Engagement de développement intitulé « contribuer à améliorer l’accès local à la justice, la protection des droits humains et la stabilité ».

Il y a également la dotation de l’Unité Spéciale d’Intervention de la Gendarmerie nationale (USIGN) et de l’Unité spéciale de la Police en matériels et équipements spécifiques, la dotation des services de sécurité en matériels roulants (31 véhicules quatre roues dont 20 de la Chine-Taïwan et onze du Japon), en matériels de protection et d’investigations. La lutte contre l’utilisation des pétards pendant les fêtes de fin d’année, la délivrance de 2 911 autorisations d’achat d’armes, de 46 autorisations d’ouverture de nouvelles sociétés de gardiennage et la saisie de 52 armes irrégulièrement acquises par des sociétés de gardiennage, le renforcement de la lutte contre le terrorisme par des actions multiples (organisation de grandes opérations de sécurisation des régions du Sahel, du Centre-est, du Centre, des Hauts-Bassins, des Cascades, du Sud-ouest et du Plateau-central, le déploiement des Forces de défense et de sécurité dans certaines zones frontières, organisation de patrouilles, 600,621 kilogrammes de cocaïne et 314 343 comprimés d’amphétamines saisis, 299, 715 kilogrammes de chanvre indien, 333,3 kilogrammes de cannabis, 76,87 kilogrammes de produits prohibés, etc.).

2017, tenue d’un forum national sur la sécurité intérieure !

Pour Simon Compaoré, si l’on peut se féliciter des résultats engrangés, il ne faut pas perdre de vue les difficultés rencontrées pendant le déroulement de la feuille de route pour le compte de 2016. Parmi celles-ci, on liste l’insuffisance de sorties de supervision et d’appuis-conseils aux structures déconcentrées et décentralisées, l’insuffisance dans la gestion rationnelle des ressources humaines, des moyens financiers pour la réalisation des actions. En outre, les attaques terroristes ont fragilisé les actions du ministère sur le terrain, rappelle le ministre de la sécurité, Simon Compaoré.

D’où les défis pour l’année 2017 qui devra connaîtra non seulement l’aboutissement et le renforcement de certaines actions ultérieurement entamées mais aussi et surtout de nouvelles autres actions. Dans ces perspectives, le ministre annonce l’élaboration d’une Charte de la déconcentration, la finalisation et l’adoption de la stratégie nationale d’administration du territoire. Il s’agira aussi de valoriser, poursuit-il, les hautes fonctions de représentation de l’Etat au niveau de la région et de la province par la finalisation de l’avant-projet de loi portant institution du corps préfectoral, l’adoption d’un document de programmation des investissements au profit des circonscriptions, l’adoption par l’assemblée nationale du projet de loi sur les libertés religieuses, réflexion sur le statut de la chefferie coutumière.

Il est aussi prévu l’élaboration d’un projet de loi portant réglementation des sépultures et des pompes funèbres, l’organisation du pèlerinage musulman dans de meilleures conditions, la réalisation des activités préparatoires et commémoratives de la fête du 11 décembre 2017 à Gaoua, l’amélioration de la présence de l’Etat et les conditions de travail de l’administration publique dans les espaces frontaliers. Toujours dans les défis, Simon Compaoré annonce la délimitation de la frontière avec le Bénin, la démarcation de la frontière et la réalisation de la première campagne de bornage de la frontière avec le Niger, l’accroissement du nombre de services de défense et de sécurité dans les zones frontalières, le rétablissement de relations de coopération avec les Forces de défense et de sécurité des pays frontaliers.

2017 au MATDSI, c’est aussi l’organisation d’élections municipales partielles, surtout dans les communes rurales de Zogoré, Bouroum-Bouroum, Béguédo où les élections du 22 mai 2016 n’avaient pas pu se tenir pour cause de climat délétère, la tenue d’assises nationales de la coopération décentralisée. Outre l’organisation d’un forum national sur la sécurité intérieure, le ministre d’Etat projette aussi l’élaboration d’une stratégie de lutte contre le terrorisme et de la mise en œuvre de la Police de proximité.

Ce bilan s’est voulu sans l’aspect lié au terrorisme ; le ministre a promis en faire un point à part entière d’échanges les jours à venir.

Oumar L. OUEDRAOGO
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 5 janvier 2017 à 05:35, par Filsdupaysan En réponse à : MATDSI : Simon Compaoré accomplit son devoir de redevabilité !

    Félicitations au MATDSI pour le devoir rendu.
    Alors,certaines questions meritent d’etre posees :
    - ou sommes nous avec l’utilisation de du gaz commecombustible par certains taxis ?
    - le plombage des vehicules tant annoncé,ou en est on ?
    _le sieur qui a cogné le policier en exercice qui en est mort, vous avez affirmé sur les ondes lors d’un point de presse savoir où il habite,alors depuis, rien s’est il rendu ?
    Vous avez fait trop de déclarations mais a la fin, la population est sur sa soif.
    Pendant votre point de presse, un traçage se produisait dans la zone de Pama, des Kolgweogoet populatiobs a couteaux tirés dans le centre Est et l’Est, ce qui temoigne de la faiblesse et de la non acceptation de lapopulationde cette bande de hors la loi.
    C’est sous vous que notre système securitaire est devenu vétuste et nos filles, fils, freres perissedans les attaques.
    Vous avez fait de votre mieux, mais le voletsécurité n’est pas votre domaine, faites vouvousremplace.

  • Le 5 janvier 2017 à 05:55, par chat à la maison pas en brousse En réponse à : MATDSI : Simon Compaoré accomplit son devoir de redevabilité !

    Du boubou à la culotte le ministre revient à la robe et au pantalon. Décidément la question sur la taille du MATDSI fâche notre cher bien compétent ministre. mais"WHERE IS THE PROBLEM"

  • Le 5 janvier 2017 à 05:55, par Gangobloh En réponse à : MATDSI : Simon Compaoré accomplit son devoir de redevabilité !

    Ce que je peux dire du ministre d’Etat Simon , c’est sa disponibilité, son écoute de son prochain meme s’ il n’apporte pas de solution aux problèmes à lui poser . Courage au ministre et que Dieu leTout Puissant l’accompagne et le comble de succès .

  • Le 5 janvier 2017 à 07:48, par sidbala En réponse à : MATDSI : Simon Compaoré accomplit son devoir de redevabilité !

    RSS constitues les problèmes du pays. Quand Simon joue au guignol pendant que ceux qu’il a invité pour sa conférence de presse souri, on appelle ça du théâtre,
    CEUX QUI VEUT DIRE QUE SIMON SE MOQUE DE TOUS CEUX QUI SONT VENUS L’ECOUTER.
    Il se prend pour un super homme quand il dit que lui simon est un bosseur, en attendant il va falloir NOUS FAIRE UN AUDIT COMPLET SUR SA GESTION DE LA COMMUNE DE OUAGADOUGOU DEPUIS 1995 OU IL ETAIT MAIRE.
    DU TRIPATOUILLAGE DES LOTISSEMENTS A LA GESTION DES YAARS ET MARCHES ET DES FONDS ALLOUES A LA GESTION DE LA COMMUNE.

  • Le 5 janvier 2017 à 08:12, par Le bout d’homme En réponse à : MATDSI : Simon Compaoré accomplit son devoir de redevabilité !

    Quand simon dit qu’il n’a jamais demandé à être ministre, c’est prendre les enfants de BON DIEU pour des canards sauvages, c’est ce même simon qui disait qu’il prendra sa retraite pour aller cultiver des tomates et oignons.

    VOILA QU’IL OCCUPE A LUI SEUL 3 MINISTERES APRES AVOIR LOUPE CELUI DU PREMIER MINISTERE. ET COMME IL VOIT QUE MAINTENANT LE MINISTERE DE LA SECURITE VA LUI ECHAPPER DANS LES PROCHAINS VU SON INCOMPETANCE, JOURS IL RACONTE SA VIE.

    JE CROIS QUE MAINTENANT C’EST LE FAUTEUIL DE ROCK QU’IL LORGNE, mais ça c’est leur salade parce qu’ils sont tous pareils.
    MAIS C’EST FAIRE VOIR SEULEMENT, QUE MEME EN ENFER IL NE FAUT JAMAIS CROIRE A CE TYPE.
    QUELLE HONTE !!!!!!!!!!!!

  • Le 5 janvier 2017 à 08:40, par Le Vigilant ! En réponse à : MATDSI : Simon Compaoré accomplit son devoir de redevabilité !

    Le President Rock se rendra compte que travailler avec Simon demande de la retenue. Peut-être Le President a annoncé tres vite l’éviction de Simon ou La création d’un ministère de la Sécurité. Il aurait du savoir que Simon Compaore est Le propriétaire des peaux de bananes et autres coups tordus.
    En réalité Simon n’arrive pas à diriger ce gros minister. Faites y un tour , demandez au personnel, de ce qu’il pense de la gestion de ce ministere ? Jadis sous , Les Compaore Simon ancien maire de Ouaga se battait pour un ministere plein de La décentralisation. Aujourd’hui cela semble du passé . L’échec est aujourd’hui patents au niveau des structures décentralisées . À ce jour comment comprendre que des communes urbaines n’ont toujours pas de siège , des communes n’ont pas encore pu désignées leur maire après Les elections. L’état de certaines communes est désastreux. Les conflits dans les nouvelles équipes communales deviennent de plus en plus émergents.
    Dans les structures déconcentrées , faites un tour dans nos gouvernorats en régions hors cérémonies officielles , Cest Le comble les gouverneurs et leurs agents sont au chômage. Les outils de travail font énormément défaut.
    Que dire des hauts commissaires en province Cest Le délitement total , ces structures manque énormément de moyen de travail. Le Personnel est démotivé .
    Les DPPN Ca fait pitié MR Le Ministre
    Vous parlez de quel bilan ? Si adopter un organigramme d’un MINISTERE cest à mettre au actions positives , pourquoi ne pas ajouter Les TDR .
    Le problèmes de la frontière avec le BENIN est un vieux dossier et du fait de son âge de traitement devient plutôt une équation, qu’une solution.
    le probleme des couturiers et religieux , votre formule ressemble à du populisme.
    Cest sous votre règne que le Bukina FASO a connu autant de crises post électorales. Depuis que le BURKINA existe et de memoire d’homme on n’a jamais vu cela .
    Les Kolweogos, Cest votre comportement au départ qui leur a donné ce tonus. Il fallait que l’état joue son rôle régalien pour que ces milices disparaissent
    Aucun cadre ne peut prendre un initiative dans le Ministère de Simon Compaore.

  • Le 5 janvier 2017 à 09:07, par le choco En réponse à : MATDSI : Simon Compaoré accomplit son devoir de redevabilité !

    monsieur le ministre tu fais ce que tu peux sinon tu n’es pas à la hauteur et tu parles trop.

  • Le 5 janvier 2017 à 09:13, par kwiliga En réponse à : MATDSI : Simon Compaoré accomplit son devoir de redevabilité !

    "Ce bilan s’est voulu sans l’aspect lié au terrorisme", il semble également qu’on se félicite un peu vite concernant les koglweogo.
    Qu’on nous mente à nous,... on finit par en prendre l’habitude. Ce qui devient inquiétant, c’est quand on a l’impression que les responsables, bouffis d’autosatisfaction, se mentent à eux mêmes.

  • Le 5 janvier 2017 à 14:50, par Adrien En réponse à : MATDSI : Simon Compaoré accomplit son devoir de redevabilité !

    La bonne foi s’impose d’elle-même. Elle est comme le soleil qu’on ne saurait cacher avec la main. La première année du régime Kaboré a été émaillée de difficultés économiques et les autorités étaient dans une position de prise d’élan pour faire face aux nombreux défis du développement .Certes, les attaques terroristes ont éprouvé le système de défense et de sécurité durant la première année. Il reste maintenant à bien équiper les forces de défense et de sécurité pour mieux combattre le terrorisme en collaboration avec les citoyens civils. Le ministre de la sécurité a entamé une bonne réorganisation de la sécurité et les effets sont bien visibles en matière d’une régulation rigoureuse de la circulation routière à Ouagadougou qui était longtemps restée quasiment la seule capitale africaine où les citoyens ne respectaient pas les feux tricolores. Les récents incidents relatifs aux Koglwéogo ,dozos ressemblent plutôt à des actes d’adversité pour tenter de remettre en cause le succès de la coopération entre ces structures communautaires de sécurité et les forces de l’ordre. Cela ne devrait aucunement dérouter le ministre Simon Compaoré de la sécurité qui est sur le bon chemin, n’en déplaise aux adversaires malhonnêtes. Simon Compaoré fait figure et acte d’un super flic qui a su s’entourer de conseillers et responsables avertis de la sécurité. Il est le pionnier de la création de la police municipale au Burkina Faso. Courage donc aux braves acteurs de la défense et de la sécurité du Burkina pour aller de l’avant afin de mieux renforcer la sécurité pour tous ,y compris les délateurs professionnels qui passent le temps dans les débits de boisson à faire des critiques inutiles et subjectives et sont eux-mêmes incapables de mener à bien les responsabilités qui leur sont confiées.

  • Le 5 janvier 2017 à 15:30, par Tomitozi En réponse à : MATDSI : Simon Compaoré accomplit son devoir de redevabilité !

    En ce qui consterne le terrorisme ça fera l’objet d’un autre point de presse. pourquoi Mr le ministre ? ça ne fait - il pas partir de vos prérogatives ? où bien ce n’est pas le bilan de votre première année à la tête de ce megaministère ? Alors on a compri. Vous avez ramasser quelques actions routinières normales du train train quotidien de tout ministre à ce département pour venir essayer d’enjoliver un bilan pas visiblement reluisant. Le fiasco on cloue le bec et on donne rendez-vous à la presse prochainement tout en espérant intérieurement qu’ elle oublie. Ces activités que vous enumurez pour faire croire à l’opinion qu’il ya de la réussite sont proportionnelles à votre taille. Il faut bien quelqu’un d’autre plus competent que vous là où ça coince. Vous savez Mr ministre , le gigot cette fois-ci est bien plus ligamenté que celui de la mairie de Ouagadougou. Méditez bien et rendez vous utile là où vous est réellement utile. Amicalement je suis Tomitozi.

  • Le 5 janvier 2017 à 15:59, par Le PSYCHO En réponse à : MATDSI : Simon Compaoré accomplit son devoir de redevabilité !

    ’’Il y a également la dotation de l’Unité Spéciale d’Intervention de la Gendarmerie nationale (USIGN) et de l’Unité spéciale de la Police en matériels et équipements spécifiques’’. c’est qu’elle unite speciale de la police qui a ete dote. A notre connaissance il y a trois entite qui forme les unites speciale de la police nationale l’Unite d’intervention Polyvalente de la Police Nationale (UIP PN) la Brigade Anticriminalite (BAC) la Compagnie Republicaine de Securite (CRS) et dans une moindre mesure la Police Secours.
    je voudrais que les Jounalistes dans leur ensemble fasse tout pour connaitre les corps de la Police Nationale et ses differents entités pour mieux renseigner les citoyens de qui fait quoi qui a eu quoi. quand le journaliste peut cite le nom en entier de l’unite d’un corp et ne peut meme pas cite une unite de l’autre alors qu’il parle de dotation je pense a un certains ignorance ou un mepris.c’est pour que le citoyen dise il ont donne du materiel au policier et quand on les appel il ne vienne pas. il faut maintenant donne des precision claire et net quan vous ecriver. si nous prennons le cas de la France les jounalistes par curiosite et pour etre precis dans leur recit vous citerons tous les unites d’intervention quelque soit le corps du GIGN au RAID a la BRI et la PJ et meme jusqu’au commissariat d’arrondissement a la fin les citoyens sont bien renseigner des corps et connaissent bien leur role. Aujourd’hui la police nationale a un service des relations publiques qui peut donne toutes les informations necessaires sur les entites et leurs differents roles sur le terrain. quelle unite speciale de la police a ete dote nous voyons clairement que votre information est incomplete. a l’ensemble des jounalistes nous vous demandons a l’heure acutuelle d’aller en profondeur surtout les questions de securite. qui est qui ! qui doit faire quoi ! car il n y a plus d’amusement ou de demi mesure. il faut desormais situer les responsabilites au cas ou il y a faille dans la securisation du territoire sinon nous allons jamais nous en sortir. courage a vous egalement

  • Le 5 janvier 2017 à 16:26, par Raphaêl En réponse à : MATDSI : Simon Compaoré accomplit son devoir de redevabilité !

    A l’attention de l’internaute 4 et autres qui s’acharnent sur Simon Compaoré, sachez qu’on ne saurait être plus royaliste que le roi. Peut-être que vous ne suivez pas assez l’actualité .Sinon, la Cour des comptes en 2015 lors d’une émission sur la RTB télé a fait savoir que les irrégularités qu’elle avait signalées dans la procédure de marchés publics de la Mairie sous l’administration de Simon Compaoré ont été corrigées par les services municipaux selon les règles de l’art. La Cour des comptes fait des observations simples ou assorties d’amendes lors de ses contrôles. La Mairie de Banfora a ainsi été sommée de payer une amende. Pour ceux qui ne le savent pas encore, le contrôle de la Cour des comptes sur la Mairie de Ouagadougou n’a nullement relevé aucun détournement comme certains le pensaient. C’était juste une question de procédures de passation de marchés publics qu’il fallait suivre comme il se doit. Beaucoup de services publics ont tiré une source d’inspiration dans cette observation de la Cour des comptes pour se conformer aux procédures en la matière et éviter les vices de formes. Pour ce qui concerne les lotissements, la loi n’autorisait pas les actes de lotissements par les maires centraux des villes de Ouagadougou et Bobo-Dioulasso. Cette tâche incombait donc aux conseillers et maires d’arrondissements. En 2008, Simon Compaoré, très remontré contre des scandales de lotissements dans des arrondissements de la commune, avait organisé des audiences foraines pour que les citoyens dénoncent publiquement toutes les irrégularités dont ils se plaignaient. C’est ainsi que des conseillers et maires d’arrondissements qui s’étaient rendus coupables ou complices de mauvaises pratiques, ont fait l’objet de poursuites judiciaires. Quand on a des faits à se reprocher, on n’organise pas des audiences publiques où les citoyens sont libres de faire des dénonciations. Comprenez que sur le plan des irrégularités de lotissements, Simon Compaoré n’a rien à se reprocher.

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