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Le calvaire d’un petit ange à l’hôpital National Blaise Compaoré

Publié le vendredi 23 décembre 2016 à 22h55min

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Le calvaire d’un petit ange à l’hôpital National Blaise Compaoré

Après 15 min de réanimation selon l’hôpital, deux semaines de coma, 3 arrêts cardiaques , 3 longs mois d’hospitalisations dont 2 au Burkina Faso et 01 en Tunisie, une année,01 mois et 25 jours de lutte acharnée contre la maladie, ma petite fille Ketsia s’en est allée. Elle a poussé son dernier soupir ce Dimanche 18 Décembre aux environs de 3h30 du matin.

Tout simplement parce que tout un hôpital et des sages-femmes n’ont pas fait leur boulot.

Je n’oublierai jamais ce jour du Jeudi 22 Octobre 2015 ou j’ai amené ma femme à l’HOPITAL NATIONAL BLAISE COMPAORE pour son accouchement.

Ce jeudi nous sommes arrivés à la maternité de l’Hôpital blaise Compaoré aux environs de 07h30. La sage-femme qui nous a reçus a failli nous faire repartir parce que pour elle ce n’était pas le début du travail, mais finalement décide de faire un test.

Après le test, les contractions continuaient, C’est ainsi que nous avons été gardés.

Le gynécologue du jour a examiné ma femme et lui a signifié qu’elle était à un doigt. Une sage-femme est passés aussi l’examiner et lui a dit qu’elle était à un doigt large. Après un examen qui s’appelle ERCF, les sages-femmes sont sorties. Après cet ERCF, aux environs de 08h30, jusqu’à son accouchement aux environs de 15h 45, ma femme n’a plus été examinée.

Les sages-femmes ont été appelées à plusieurs reprises par ma belle-mère, elles ont tout simplement répondu qu’elles arrivaient et qu’on ne touche pas comme ça.

A un certain moment ma femme a commencé à saigner, après insistance, une sage-femme est venue et est ressortie en courant pour aller chercher un fauteuil roulant.

C’est ainsi que ma petite fille est née toute cyanosée, parce qu’elle a fait une souffrance fœtale aiguë. Elle avait beaucoup ingérer le liquide amniotique.

Nous savons qu’une souffrance fœtale peut arriver à tout moment mais c’est la surveillance du travail d’accouchement qui permet d’indiquer une césarienne et ainsi l’éviter. Chose que ces sages-femmes n’ont pas faite.

Il s’ensuit la phase critique de la réanimation de ma petite. Dans un premier temps ma fille avait été laissée pour morte parce que les sages-femmes avaient essayé de la réanimer en vain. C’est par la suite qu’une sage-femme est revenue sur ses pas en disant à une de ses collègues qu’elle percevait un pouls. Elles reprennent la réanimation mais en vain et ma fille fut transférée en néonatologie aux environs de 16h 30.
Là-bas ils réussissent à la réanimer et ma fille plongea dans un coma profond qui durera deux semaines.

Dans tout l’hôpital Blaise COMPAORE qui se dit être un hôpital de référence, un jour ouvrable à une heure de service, il n’y avait ni gynécologue ni pédiatre. Le gynécologue qui était de jour après sa visite du matin a disparu, il n’est revenu que vers 19h pour sa visite du soir.

Par la suite lors de l’hospitalisation de ma fille en néonatologie, la sonde naso-gastrique pour son alimentation s’est retrouvée dans ses poumons et les infirmières ont continué à lui injecter le lait directement dans ses poumons. [ Cliquez ici pour lire l’intégralité ]

Eli KIENDREBEOGO
Pharmacien
TEL : 70393860/78438600

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Vos commentaires

  • Le 23 décembre 2016 à 17:40, par HELTON En réponse à : Le calvaire d’un petit ange à l’hôpital National Blaise Compaoré

    RIP à la petite.Dieu l’a accueillie. Tu as raison.Dans nos hôpitaux on n’a que des médecins, des infirmiers et sages femmes affairistes et pourris.C’est de la merde.Ces pourris iront rendre compte à Dieu demain.

  • Le 23 décembre 2016 à 17:42, par V En réponse à : Le calvaire d’un petit ange à l’hôpital National Blaise Compaoré

    Vous devez porter plainte Mr. et de façon formelle. Ailleurs cela ne passera pas, il faut un procès publique suivit de sanctions, pour secouer et recadrer certaines personnes qui bafoue l’honneur de notre profession. Des gens ce sont trompé de boulot dans ce pays, il faut arrêter cela. COURAGE A VOUS. DIEU VOUS CONSOLE.

  • Le 23 décembre 2016 à 17:49, par OUEDRAOGO En réponse à : Le calvaire d’un petit ange à l’hôpital National Blaise Compaoré

    Qu’elle repose en paix. Vraiment toutes mes condoléances.
    Pourriez citer le nom et prénom de ce fameux gynéco. Ainsi, chacune pourra prendre ses précaution. Merci et courage surtout

  • Le 23 décembre 2016 à 17:56, par Kouda En réponse à : Le calvaire d’un petit ange à l’hôpital National Blaise Compaoré

    M. KIENDREBEOGO, je compatis à votre profonde douleur. La souffrance infligée à votre fille, à votre épouse et à vous-même par la négligence et la cruauté de ces agents du corps médical est inhumaine, inacceptable et inadmissible au Burkina Faso et partout ailleurs.
    Je vous encourage fortement à porter plainte contre toutes ces personnes qui par leur négligence, leur manque de professionnalisme, d’humanité et d’éthique ont soumis votre fille à ce calvaire. Attaquez aussi l’hôpital national Blaise Compaoré en justice.
    Comment peut-on être inconscient et cruel à ce point ?
    Ensemble, éradiquons ce cancer de notre pays.
    Beaucoup de courage à votre épouse et à vous.

  • Le 23 décembre 2016 à 18:02, par Amadoum En réponse à : Le calvaire d’un petit ange à l’hôpital National Blaise Compaoré

    Je vous presente a vous et a votre famille toutes mes sinceres condoleances. Que l’ame de votre fille repose en paix.
    Quant a l’hopital et ses soi-disant medecins et infirmieres et autres, il faut les poursuivre afin qu’ils sachent que ces pratiques hautaines et mechantes ne sont pas acceptables. Pour un metier qui requiert beaucoup de compassion et de l’humilite, certains de nos medecins au Burkina n’ont ni l’une ni l’autre. Et ils ignorent que la medecine n’a rien de mysterieux et sa pratique ne les rend pas super humains. Tout ce qu’ils appliquent se trouve dans les livres de science et peut etre appris par tous.

    Il se peut que vous echapiez a la justice de l’homme, mais le createur vous demandera, individuellement, des comptes concernant la maniere dont vous avez traite sa fille Ketsia.
    Une fois de plus, que son ame repose en paix !

  • Le 23 décembre 2016 à 18:11, par Piquet En réponse à : Le calvaire d’un petit ange à l’hôpital National Blaise Compaoré

    J’espère que tu as déjà porté plainte ? Si non il faut le faire sans traîner car trop c’est trop. J’ai toujours dit que quand on s’engage dans un emploi, il faut s’engager pleinement. Autrement si entre temps on pense qu’ on ne trouve plus son compte, on démissionne tout simplement. Ce qui nous est relaté est comparable à un acte terroriste : forcer les autres à supporter et à vivre son état d’esprit. A yalgado, on vous empêche d’assister aux contrôles et soins de votre malade. Conséquences : des infirmiers indélicats prélèvent vos produits pour vous les revendre plus tard à moitié prix. Et c’est ainsi qu’ils croient réussir leur vie.

  • Le 23 décembre 2016 à 18:11, par Annie En réponse à : Le calvaire d’un petit ange à l’hôpital National Blaise Compaoré

    Ketsia, repose en paix. M. et Mme KIENDREBEOGO, que le Seigneur vous console.

  • Le 23 décembre 2016 à 18:32, par hum En réponse à : Le calvaire d’un petit ange à l’hôpital National Blaise Compaoré

    Père pardonne les car ils sont pauvres en esprit. La dealemie s’est infiltrée dans la santé.
    Les quelques rares honnêtes sont méprisés. C’est la conséquence de la deification de l’argent :à la société de choisir

  • Le 23 décembre 2016 à 19:04, par egouembi En réponse à : Le calvaire d’un petit ange à l’hôpital National Blaise Compaoré

    Merci Monsieur Kiendrebeogo et vous dirai courage Dieu vous bénisse.
    nous avons dans la fonction publique en général que des salariés et non des fonctionnaires. j’ai eu à vivre cela à l’hopital yalgado ou un parent en revenant de koudougou a été drogué dans le car staf par un voleur et dépouillé de son argent, amené par l’ambulance autour de 19h ce n’est que le lendemain à 16h quand son petit a voulu savoir s’il est bien arrivé qu’on s’est lancé à sa recherche.
    il ne pouvait pas ouvrir ces yeux incapable de s’asseoir ni de s’exprimer (je peux dire qu’il était dans un état comique) nos sois disant médecins ont deduit sans examen que c’est un soûlard et il a été abandonné au service d’urgence sans soins.

    hommes et femmes de la santé si tu n’est pas conscient de ton choix abandonne

  • Le 23 décembre 2016 à 19:21, par la sorbone En réponse à : Le calvaire d’un petit ange à l’hôpital National Blaise Compaoré

    COURAGE COURAGE A LA FAMILLE TIENDRBEOGO. ÇA ME RAPPELLE AUSSI LA FEMME QUI A PERDU LA VIE LORSQUE LA TABLE D ACCOUCHEMENT S EST ÉCROULÉE À YALGADO. QUAND EST CE QUE L AFRIQUE VA CHANGER ? ON PERD LA VIE POUR DE SIMPLES BANALITÉS.

  • Le 23 décembre 2016 à 19:37, par Moi aussi En réponse à : Le calvaire d’un petit ange à l’hôpital National Blaise Compaoré

    Tant qu’on ne jugera pas les acteurs professionnels pour leurs fautes, négligences, etc., on continuera de patauger dans l’incompétence, aux conséquences parfois incommensurables et l’homicide pour certaines professions. Et cela est valable pour tous les métiers (les médecins, les infirmiers, les sages-femmes, les architectes, les ingénieurs, les urbanistes, les entrepreneurs, les pharmaciens qui conservent mal leurs produits, les agents de l’administration publique, etc.).
    Seulement, pour le faire, il faut des personnes exceptionnelles :
    -  pour leurs parcours académiques (donc compétents et dignes. D’ailleurs curieusement, la compétence va de pair avec la dignité et l’intégrité. Quelqu’un qui a triché pour obtenir son diplôme ne peut afficher cette dignité ou cette intégrité),
    -  des personnes courageuses (ceux qui se sont opposées à la gestion calamiteuse de Blaise Compaoré parfois au risque de leur vie),
    -  des personnes qui ne sont pas politiques (qui peuvent s’affranchir des pressions politiques).
    Et ces personnes existent bel et bien. Malheureusement, le système clanique et politisé de notre administration fait que ces personnes sont ignorées. A quand le changement ?

  • Le 23 décembre 2016 à 20:05, par Aicha En réponse à : Le calvaire d’un petit ange à l’hôpital National Blaise Compaoré

    C’est vraiment triste ! Ma mère aussi a été victime de ce genre de comportement dans cet même hôpital,avec les réceptionnistes et une gynécologue du nom Madanme Ouedraogo,mon frère que Dieu apaise ta douleur et que. Cette fille repose en paix.

  • Le 23 décembre 2016 à 21:05, par Sylvanus En réponse à : Le calvaire d’un petit ange à l’hôpital National Blaise Compaoré

    Courage à vous et à toute votre famille Monsieur.
    Moi j’ai perdu mon enfant et failli perdre aussi sa mère dans des circonstances difficiles au CMA du 30. Je ne vais pas rentrer dans les détails parce que j’ai déjà signifié au personnel médical qui s’est occupé de ma femme que je m’en remettais à Dieu. Donc je tiendrais parole.
    Mais ce que je tiens à dire c’est que, même si globalement au Burkina on aime s’en remettre à Dieu plutôt que de vouloir trainer un personnel médical qu’on estime avoir mal fait son boulot et nous avoir ainsi causé un préjudice grave en justice, il y a une alternative. Que ce soit à l’hôpital ou dans n’importe quel service public, je pense que si on se sent lésé d’une manière grave avec un sérieux préjudice constatable, on est en droit de demander réparation auprès de l’employeur du fonctionnaire fautif, c’est-à-dire l’État dans la plupart des cas. Quand vous portez plainte contre un individu pour faute dans l’exercice de sa fonction, l’infraction est souvent difficile à établir, avec un environnement opacifié par le corporatisme systématique et les entraves administratives et judiciaires. Mais lorsque vous présentez un préjudice réel devant un tribunal et demandez simplement réparation, je pense que c’est plus simple d’apprécier votre préjudice, d’en faire un lien de cause à effet avec la manière dont l’ADMINISTRATION (et non l’individu) vous a traité, et de statuer sur la réparation. Sans être féru de droit, je pense que si on fouille bien on peut trouver matière à poursuivre l’État à chaque bavure de ses agents. Ainsi, quand l’État souffrira suffisamment de son porte-monnaie, il apprendra à être plus regardant quant au professionnalisme de ses fonctionnaires. Sinon entre nous, quand le mal est déjà fait (surtout décès), quelque soit ce que le fautif subira comme châtiment, en quoi est-ce que cela vous soulagera ? Pour moi s’il faut choisir je préfère prendre mon dédommagement qui pourra servir (orphelins, veuf/veuve, famille, etc.), et aussi face à ma conscience religieuse je pourrai dire que je n’ai rien oublié mais que j’ai pardonné à l’individu. Quant à l’État, son rôle est de mettre à ma disposition quand j’en ai besoin, un personnel hautement professionnel pour bien s’occuper de moi. Donc s’il arrive des défaillances graves, il répond et c’est tout. C’est notre contribution à tous qui fait fonctionner l’État, donc on est en droit d’exiger de lui un service impeccable. D’ailleurs je pense pour finir, que ces genres de procès arrangent finalement tout le monde, surtout les avocats parce que c’est plus motivant quand on pense que la cause est défendable et les retombées probablement substantielles. Ou bien les gars ? Avis aux juristes avertis pour nous éclairer là-dessus.

  • Le 23 décembre 2016 à 22:58, par Moi aussi En réponse à : Le calvaire d’un petit ange à l’hôpital National Blaise Compaoré

    Sylvanus, votre raisonnement est intéressant mais pose aussi un problème. En effet :
    -  même en justice, la question des preuves restera posée
    -  si le ou les juges à charge d’instruire et de dire le droit sont eux-mêmes du même acabit c’est-à-dire incompétents, tu n’es pas tiré d’affaire. Les incompétents savent qu’ils ont tous des cadavres dans leurs placards.
    Surtout, retiens que les médiocres ont horreur des plaignants pour faute, négligence ou incompétence puisqu’ils ont vite fait de se mettre à la place du mis en cause. Du coup, la solidarité de corps ou de groupe apparaîtra.
    La solution d’après moi réside dans la rigueur de nos formations pour de meilleures compétences, dans la rigueur en ce qui concerne le recrutement.
    Tant que ce ne sont pas les meilleurs qui nous gouvernent et qui décident pour nous, nous n’avancerons jamais.
    Dans chaque, domaine, les premières places doivent être réservées aux meilleurs. Il y a des ministres qui appuient sur l’accélérateur de leur limousine pour s’éloigner au plus vite de leurs promotionnaires en motos simplement parce qu’ils sont mal à l’aise. Les années Fac leur reviennent comme un boomerang.

  • Le 24 décembre 2016 à 00:29, par Tomitozi En réponse à : Le calvaire d’un petit ange à l’hôpital National Blaise Compaoré

    paix à l’ame du petit kiendrebeogo. Un peu partout au Burkina faso il y’à des gens qui meurent dans des formations sanitaires périphériques sans avoir la chance d’être évacué dans un CMA , où un CHR n’en parlons pas d’un hôpital de référence ou l’extérieur qui n’est pas accessible pour le commun des burkinabé pas par la faute uniquement des agents de santé qui , reconnaissons le travaillent dans des conditions très difficiles. Il y’à le manque de matériel medico-technique, l’insuffisance de personnel, le surchargé de travail, et surtout le manque de compétences techniques qui sont à la base de la situation. Imaginez-vous dans un centre de santé où il n’y a pas d’oxygenateur, où les agents prennent 2 ou 3 fois la garde loin de leur lits douets et de leurs familles en plus des matinées et des permanences, là où on ne parle pas de week-end ou de vacances en plus de la pression que les usagers des services exercent sur eux , convenez avec moi qu’il y’à danger. le problème, c’est tout le système de santé. Il y’a des choses qui sont plus profondes que ce qu’on imagine. Nos gouvernants doivent cesser leur politique policienne et regarder la réalité en face. Au lieu de tenter de monter la population contre les agents de santé il serait mieux de solutionner ces problématiques et tout rentrera dans l’ordre.
    un agent bien formé et ayant le minimum de matériel de travail qu’il faut avec une juste rétribution de ses efforts et qui commet des gaffes sera belle et bien puni par la loi. Si ces conditions ne sont pas réunies tout sera leurs et d esolations. La santé est un domaine sensible. Alors contribuons de façon intelligente , raisonnable et sans passion à faire changer les choses dans le sens qu’on souhaite tous.
    Encore une fois paix à l’ame du petit kiendrebeogo.
    Gageons qu’il ne serait pas mort unitil
    Amicalement Tomitozi.

  • Le 24 décembre 2016 à 05:30, par C En réponse à : Le calvaire d’un petit ange à l’hôpital National Blaise Compaoré

    Je suis très désolée pour votre perte. J’ai perdu ma grossesse des jimeaux à Ouaga aussi. A cause des faute médcins. Courage !

  • Le 24 décembre 2016 à 05:50, par sidbale En réponse à : Le calvaire d’un petit ange à l’hôpital National Blaise Compaoré

    Pour un hôpital de référence c’est vraiment le comble. Il faut réellement qu’il y ait procès contre un agent de santé afin d’instaurer la rupture avec le gel, la négligence et l’incompétence dans nos formations sanitaires

  • Le 24 décembre 2016 à 06:19, par Stan En réponse à : Le calvaire d’un petit ange à l’hôpital National Blaise Compaoré

    La formation dans une école professionnelle ne suffit pas à elle seule pour qualifier un travailleur qui a l’humain comme matière de travail notamment les agents de santé et les travailleurs sociaux.

    Même s’ils échappent à la justice des Hommes à la suite de tels actes inhumains, ils n’échapperont à celle de Dieu.

    Que Dieu soulage votre souffrance ; famille KIENDREBEOGO.

  • Le 24 décembre 2016 à 06:40, par oh la la En réponse à : Le calvaire d’un petit ange à l’hôpital National Blaise Compaoré

    Dieu bénisse Ketsia et sa famille
    Mais !!!!!!.....monsieur kiendrebeogo, vous même êtes PHARMACIEN !!!!! comment avez vous laissé faire ça dans les premiers moment de votre accueil !!!!!
    les pharmacien font qlq cours de médecine !!!!

  • Le 24 décembre 2016 à 08:44, par KING Malick En réponse à : Le calvaire d’un petit ange à l’hôpital National Blaise Compaoré

    Que l’ame de la petite Ketsia repose en paix !
    La solution est simple pour eviter de tels drames dans nos structures sanitaires.
    Pouvoir porter plainte afin de responsabiliser nos agents de santé. La responsabilité civile et professionnelle doit établie dans la mesure où devant tout patient on se doit d’ecarter tout signe de gravité et pour cela on n’a pas besoin d’avoir des moyens matériels couteux mais seulement une organisation serieuse du service par un examen clinique qu’a au moins appri chaque membre du corps medical suivant la hierarchie !! Mettons du serieux dans tout ce qu’on fait car en depend une vie.

  • Le 24 décembre 2016 à 08:48, par TUUK-SOMDE En réponse à : Le calvaire d’un petit ange à l’hôpital National Blaise Compaoré

    Paix à l’ame de votre fille. Ma femme et moi avons perdu une grossesse de trois mois dans une clinique par l’erreur partagée et moi. Le medecien a prescrit une radio sur le carnet de grossesse de ma femme. Les radiologues ont tenu la femme loin de la salle mais je leur ai présenté le carnet de consultation, ils ont dedui que le docteur est responsable et ont fait la radio à ma femme. Aussi après, j’ai fait dans la même clinique le même jour une echographie pour verifier. On m’a dit que la grossesse vient de se rompre.
    Dans mes discussions ultérieures :
    - des gens m’ont dit que aurait du repartir voir le docteur dès que les radiologues ont hésité.
    - Un medecin m’a dit que probablement le medecin a choisi de sacrifier la grossesse et sauver la femme mais la profession ne dit jamais le vrai diagnostic au patient s’il est alarmant. Soit il prescrit des produits sans effets, soit prescrit des produits qui n’existent pas ou rarement des produits hors de porté de la bourse. Je lui ai dit qu’ils doivent choisir de dire la vérité aussi dure soit-elle.

    REVENANT A VOUS MONSIEUR KIENDREBEOGO, vous avez dit "A Present je peux vous dire que ma fille est libérée. Elle est un ange auprès du seigneur. " Paix à l’âme de l’ange qui a logé chez vous. Quand un ange apparait, c’est pour donner un message a celui a qui il est apparu à l’attention de la multitude. L’ange apparait a celui qui est predispose pour comprendre, communiquer et enseigner le message. Je pense que vous avez compris et vous communiquz le message. Au lieu de poser la plainte, organiser la société pour suivre et denoncer partout les tares du genre. Vous aurez du soutien. En toute matière ip y a des apotres tapis qui attendent le messis pour suivre.

  • Le 24 décembre 2016 à 08:48, par l’errant En réponse à : Le calvaire d’un petit ange à l’hôpital National Blaise Compaoré

    dites,svp, pourquoi appelle-t-on encore cette formation Hôpital Blaise Compaore ? merci de l’éclairer.

  • Le 24 décembre 2016 à 09:13, par DIALLO En réponse à : Le calvaire d’un petit ange à l’hôpital National Blaise Compaoré

    Toutes mes condoleances à la famille KIENDREBEOGO, Nous vous encourageaons à aller de l’avant et à porter plainte contre HNBC. Et que tout ceux qui ont été victime de ce genre de traitement sorte de leur silence afin qu’on arrete ces coneries à la con. Ma femme a égélement faillit y resté parce qu’ayant accouché par césariènne nous avons souffert pendant un mois pour cause de douleur au bas ventre qui fesait la pue. En réalité ce n’est qu’après une radio que nous avons apercu un fil d’environs 25cm qui avait été oublier dans son ventre. Une 2ème chirurgie fut effectuer pour extraire le fil mais jusqu’aujourd’hui elle souffre toujours de douleur.
    DIEU NOUS VIENNE EN AIDE.

  • Le 24 décembre 2016 à 09:23, par Oulaf En réponse à : Le calvaire d’un petit ange à l’hôpital National Blaise Compaoré

    Bonjour,

    Je présente mes condoléances à la famille Kiendrébeogo.
    Les gens ont la critique facile. Chacun à son niveau doit remplir ses obligations pour lesquelles il a été employé. Aussi faire rayonner l’image de son service et partant du pays tout entier. Il y a autant de morts passives dues aux manquements des salariés à leurs devoirs.

    Un agent qui manque à ses obligations doit être entendu et puni si besoin d’abord par son service. Point barre.

    L’État ne peut pas tout faire. Dans ce cas ci osons espérer qu’une enquête a été diligentée de la part de l’Hopital BC non pas contre ces agents incriminés mais pour comprendre les raisons de la maladie de la bien aimée Ketsia et faire de l’autocritique pour le futur. C’est le plus important à mon avis.

    Il faudra rendre autonome dans le vrai sens la gestion des hôpitaux. Si le DG de Yalgado n’est pas en mesure de sanctionner un médecin ou un infirmier alors Lol !

  • Le 24 décembre 2016 à 09:25, par DIALLO En réponse à : Le calvaire d’un petit ange à l’hôpital National Blaise Compaoré

    Toutes mes condoleances à la famille KIENDREBEOGO, Nous vous encourageaons à aller de l’avant et à porter plainte contre HNBC. Et que tout ceux qui ont été victime de ce genre de traitement sorte de leur silence afin qu’on arrete ces coneries à la con. Ma femme a égélement faillit y resté parce qu’ayant accouché par césariènne nous avons souffert pendant un mois pour cause de douleur au bas ventre qui fesait la pue. En réalité ce n’est qu’après une radio que nous avons apercu un fil d’environs 25cm qui avait été oublier dans son ventre. Une 2ème chirurgie fut effectuer pour extraire le fil mais jusqu’aujourd’hui elle souffre toujours de douleur.
    DIEU NOUS VIENNE EN AIDE.

  • Le 24 décembre 2016 à 09:36, par BENBA En réponse à : Le calvaire d’un petit ange à l’hôpital National Blaise Compaoré

    Que Dieu accueille la petite dans son royaume. La négligence du personnel médical comme aussi dans d’autres profession n’est plus à démontrer. Nous invitons la famille KIENDREBEOGO a porté plainte. Mais aussi nous communiquer les noms des personnes dont il a pris connaissance afin que nous puissions plus commettre les mêmes erreurs .
    La mort ne choque plus le personnel soignant ! De même nos autorités de sécurité !

  • Le 24 décembre 2016 à 09:58, par Sami da En réponse à : Le calvaire d’un petit ange à l’hôpital National Blaise Compaoré

    codoleance a la famille kiendrebeogo.pr avoir ete personnellement victime j mesure la soufrance k cette famille a du subir dans c hopital ki n’est rien d’autre kun ’’mourroir’’.
    En effet admi en urgence apres un accident ns avon ete negliger e traumatiser par ces agents.ns avons finalement ete oblige d signer une decharge nuitamment pr aller s faire soigner dan un otr centr
    Meme si juridiquement dans ces condition il est difficil pr ls victim d’apporter la preuv d leur neglisence ls ames d ts ceux ki sont decede d part leur faute se leveront e un jr ses fautif seront chatilles a la hauteur d leur forfait
    Quant au autorites du burkina il est pressant d prendre ds mesures urgentes pr restaurer la rigueur
    e la serenite dans l travail d ces agents pr evitzr kun jr l pire narriv a c hopital ki a coute cher aux contribuabl chinois.ca sera un grande perte pr l burkinacodoleance a la famille kiendrebeogo.pr avoir ete personnellement victime j mesure la soufrance k cette famille a du subir dans c hopital ki n’est rien d’autre kun ’’mourroir’’.
    En effet admi en urgence apres un accident ns avon ete negliger e traumatiser par ces agents.ns avons finalement ete oblige d signer une decharge nuitamment pr aller s faire soigner dan un otr centr
    Meme si juridiquement dans ces condition il est difficil pr ls victim d’apporter la preuv d leur neglisence ls ames d ts ceux ki sont decede d part leur faute se leveront e un jr ses fautif seront chatilles a la hauteur d leur forfait
    Quant au autorites du burkina il est pressant d prendre ds mesures urgentes pr restaurer la rigueur
    e la serenite dans l travail d ces agents pr evitzr kun jr l pire narriv a c hopital ki a coute cher aux contribuabl chinois.ca sera un grande perte pr l burkina
    codoleance a la famille kiendrebeogo.pr avoir ete personnellement victime j mesure la soufrance k cette famille a du subir dans c hopital ki n’est rien d’autre kun ’’mourroir’’.
    En effet admi en urgence apres un accident ns avon ete negliger e traumatiser par ces agents.ns avons finalement ete oblige d signer une decharge nuitamment pr aller s faire soigner dan un otr centr
    Meme si juridiquement dans ces condition il est difficil pr ls victim d’apporter la preuv d leur neglisence ls ames d ts ceux ki sont decede d part leur faute se leveront e un jr ses fautif seront chatilles a la hauteur d leur forfait
    Quant au autorites du burkina il est pressant d prendre ds mesures urgentes pr restaurer la rigueur
    e la serenite dans l travail d ces agents pr evitzr kun jr l pire narriv a c hopital ki a coute cher aux contribuabl chinois.ca sera un grande perte pr l burkina

  • Le 24 décembre 2016 à 10:20, par CHERIF SY En réponse à : Le calvaire d’un petit ange à l’hôpital National Blaise Compaoré

    Intervenant n0 19, il faut prier Dieu pour ne pas tomber entre les mains de ces individus là car ils sont pour la plus part du temps imbus de leur personne et par conséquent fermés au dialogue, je veux dire pas la peine de vouloir leur expliquer quoi que ce soit. Je dis bien de prier Dieu hein, car je sais de quoi je parle. R.I.P KETSIA !

  • Le 24 décembre 2016 à 10:41, par Toutdemême En réponse à : Le calvaire d’un petit ange à l’hôpital National Blaise Compaoré

    Puissent vos cœurs meurtris trouver consolation, M. et Mme KIENDREBEOGO. La mauvaise manière de servir (une litote), continuera de faire des victimes dans un milieu d’extrême tolérance. Les anecdotes de négligences professionnelles sont nombreuses. Dans le secteur de la santé, l’on peut en imaginer les conséquences. Comment arrêter le phénomène sinon en y opposant le devoir du prestataire et les droits de l’usager ?
    Monsieur KIENDREBEOGO, lancez l’idée d’une association spécifiquement dédiée aux droits des usagers des formations sanitaires.

  • Le 24 décembre 2016 à 11:18, par Baptista En réponse à : Le calvaire d’un petit ange à l’hôpital National Blaise Compaoré

    Quel affreuse incompétence ! Que Dieu les puni comme eux le méritent. Toutes mes condoléances à la famille.
    Maria

  • Le 24 décembre 2016 à 11:23, par Sidnoma En réponse à : Le calvaire d’un petit ange à l’hôpital National Blaise Compaoré

    M. Kiendrebeogo, courage et merci pour cette alerte que vous avez lancee.
    Quant a l’internaute Tomitozi, qu’il sache qu’ici il ne s’ agit pas seulement d’un manque de materiel, mais plutot d’une negligence et d’une cruote du corps medical.
    D’ailleurs on n’est pas trop surpris de ce comportement lorsque l’on se rappelle de la greve de 72 h sans service minimum !
    Dieu benisse le Burkina.

  • Le 24 décembre 2016 à 13:30, par En passant En réponse à : Le calvaire d’un petit ange à l’hôpital National Blaise Compaoré

    Je suis attristée par tous ce que cette petite a vécu pendant ce petit sejour dans ce monde rempli de jalousie ,de méchanceté, de sauvagegerie, d’orgueil ,d’égoïsme enfin de tous les péchés
    Courage au couple Kiendrebeogo
    que le Seigneur accueille cette petite qui n’avait rien demandé que de vivre. Voilà des comportements qui demontrent encore la méchanceté de l’être humain. Oui moi j’appelle cela de la méchanceté .
    Je vous soutiens à porter plainte contre ces hommes de santé qui de surcroît ont prêté serment. Quelle honte ?
    J accuse aussi notre système qui encourage les jeunes en leurs inculquant l’idée que seule la fonction publique assure la retraite .voilà prkoi certains font un travail non pas par amour mais plutôt pour de l’argent et faire le plein de leur ventre.
    Chacun portera sa croix et repondra de ses actes.
    Encore courage à vous parent et Béni soit son âme jusqu’à la fin des temps.

  • Le 24 décembre 2016 à 13:48, par Alexio En réponse à : Le calvaire d’un petit ange à l’hôpital National Blaise Compaoré

    Hopital Blaise Compaore une honte pour le peuple burkinabe du nom de ce hopital attacher a une personne qui nous amis dans ce petrin par ses calculs poliques qui a diviser la nation burkinabe par so intention de rester au pouvoir.

  • Le 24 décembre 2016 à 14:58, par Hospitalaus Kriminalis En réponse à : Le calvaire d’un petit ange à l’hôpital National Blaise Compaoré

    Vous les medecins et sages- femme qui avez tout sauf la sagesse, arreter de tuer nos femmes, nos soeurs et nos enfants. Unwe gynecologue m’a confie que 99% des deces lors des accouchements sont dues a des erreurs et negligences humaines. Vous aussi, pourquoi vous fites ca ? Dieu vous voit. Que le Seigneur efface vos douleurs, la famille Keindrebeogo. L’ ange Ketsia ne meritait pas ca. Des medecins et ds sages- femmes indelicats l’ ont empeche de faire sa mission ici- bas, et toute decue, elle s’ en est retournee chez le Pere.

  • Le 24 décembre 2016 à 15:38, par Alidou Yameogo En réponse à : Le calvaire d’un petit ange à l’hôpital National Blaise Compaoré

    Toutes mes condoléances. Allah vous console et appaise vos coeurs. Svp porter plainte. Oeuvrons ensemble à ce que changent les mentalités.

  • Le 24 décembre 2016 à 15:56, par Tomitozi En réponse à : Le calvaire d’un petit ange à l’hôpital National Blaise Compaoré

    Nous attendions impatiemment le droit de réponse des responsables de l ’hôpital Blaise Compaoré pour nous situer clairement sur ce qui s’est exactement passé avec le petit Kiendrebeogo.

  • Le 24 décembre 2016 à 16:38, par Zepta En réponse à : Le calvaire d’un petit ange à l’hôpital National Blaise Compaoré

    C’est terrible !!! Je me rends compte que le cycle continue même dans un hôpital National de renom comme celui de l’hôpital Blaise Compaoré ! Mon, DIEU, à quel saint donc se vouer ? Hôpital National Yalgado, Hôpital Blaise Compaoré, Cliniques privées....toujours des actes assassins !!! Cela est inadmissible !
    D’abord, je tiens à apprécier et à saluer le COURAGE de Dr Eli TIENDREBEOGO, d’avoir dénoncé publiquement ce qui lui est arrivé !!!
    Il y a 6 ans de cela, ma femme et ma fille ont été traumatisée de la sorte à la clinique Centre Médicale Cercle d’Or sise à la patte D’oie. Ma femme a été constamment suivie par les différents médecins de cette clinique, tout au long de sa grossesse. Le jour de l’accouchement, après 12 heures de temps passé à tripoter le bas ventre de ma femme, ensuite la tête du bébé, c’est là qu’ils se rendent compte enfin, qu’elle a un bassin étroit et qu’il va falloir faire une césarienne !!! Ma fille après délivrance par césarienne est restée près de 8 minutes inanimée, puis transférée au Centre Médical Saint Camille en néonatologie pour des soins intenses pour sa survie. quelques jours auparavant, dans ce même centre médical, la femme de mon ami subissait le même traumatisme, puis césarienne, puis bébé transféré à St Camille en néonatologie. Jusque là, le bébé de mon ami est dans un état qui nous crée tous de la peine que nous ne sourions exprimer ! Pendant que je suivais mon nouveau né dans une clinique pédiatrique à Cissin, je tombai sur une femme avec son nouveau né ayant subi le même sort que ma femme, pendant le même mois, de la même année, dans cette même clinique. Je sais que les dits médecins se reconnaîtront, qu’ils me reconnaîtront et qu’ils resteront dans leur silence honteux et coupable ! Autrement, qu’ils osent, et je viendrais à leur charge, car bien que je ne leur en veux pas, je n’ai pas oublié ce qu’ils m’ont fait subir, ce qu’ils ont fait subir à ma femme et à ma fille, ainsi qu’aux différentes familles que j’ai rencontré par la suite. Du reste, le dossier médical de suivi régulier de la grossesse, de l’accouchement et du suivi de mon bébé sont toujours à ma possession !
    Je remercie vivement Dr TIENDREBEOGO, qui par son message, m’a afin permit d’extérioriser mon mal. J’invite les uns et les autres à ne plus se taire, à ne plus ruminer tout seul leur mal. Il faut en parler, autrement, c’est permettre à ces atrocités de perdurer ! Que dire de ceux et de celles qui en souffrent, qui sont analphabètes, abandonnés à leur propres sort ?!
    Le Ministre de la Santé, récemment avait entrepris l’initiative de permettre aux patients de dénoncer les actes endommages qu’ils subissent au niveau des centres de santé. Je me demande ce qu’il en est et de ce qu’on en fait.
    Dans les campagnes de sensibilisation, on ne cesse de nous dire de toujours se rendre au moindre mal dans un centre de Santé. Alors, pour quel type de service ??? Comment s’y prendre si au lieu de nous soigner, c’est plutôt nos vies qu’on suppriment ???
    Paix à l’âme du petit KIENDREBEOGO.

  • Le 24 décembre 2016 à 16:38, par Issouf En réponse à : Le calvaire d’un petit ange à l’hôpital National Blaise Compaoré

    Je voudrais en de pareilles circonstances, exprimer ma compassion pour la situation du bébé. Ensuite, je voudrais faire une observation générale. Les erreurs médicales sont passibles de poursuites judiciaires et c’est le médecin ou l’agent de santé fautif qui doit répondre de ses actes. Pour ce faire, à l’hôpital Blaise Compaoré,au CHU Yalgado ou dans tout autre hôpital, il existe une administration. Les malades ou leurs accompagnants doivent pouvoir signaler aux administrations des hôpitaux, tout mauvais comportement ou litige concernant le personnel de santé. Cela permet aux directions des hôpitaux de situer les responsabilités. Les gens ne doivent pas délaisser cette procédure pour des dénonciations exclusives dans les médias et réseaux sociaux. Pour le cas précis, le plaignant qui semble quelqu’un de la santé ne devrait pas ignorer cette procédure. Souvent, certaines personnes font des dénonciations calomnieuses juste pour des règlements de compte et ne sont pas prêtes pour des confrontations des versions des faits. Il faut adopter des attitudes cohérentes qui permettent de lutter contre les mauvaises pratiques dans les services de santé afin que les responsabilités soient bien situées car des agents de santé reprochent aussi à des malades ou leurs accompagnants de mauvais agissements qui nuisent à l’accomplissement normal des soins.

  • Le 24 décembre 2016 à 16:54, par Victor En réponse à : Le calvaire d’un petit ange à l’hôpital National Blaise Compaoré

    Attention aux personnes de mauvaise foi qui portent des accusations sans preuves réelles mais surtout sur la base de rumeurs. En aucun cas la table d’accouchement à la maternité du CHU Yalgado ne s’est cassée avec la dame défunte. Des images ont été montrées pour confirmer cela. C’est plutôt la partie où l’on pose les pieds en bas qui s’est brisée par méconnaissance sans doute de la patiente du rôle de cette partie de la tête vers laquelle elle a dû glisser avec tout son poids. Ce drame relève d’une faute professionnelle par le fait que les sages femmes et agents de garde ce jour ont abandonné la femme seule dans ses douleurs d’accouchement. En plus, l’équipe de garde n’a pas autorisé la présence d’un accompagnant auprès de la femme, ce qui aurait permis d’éviter qu’elle glisse mortellement sur la partie de la table destinée aux pieds. Le mari de la défunte a également témoigné du mauvais accueil du personnel de garde à son endroit ce jour. Il ne s’agit pas d’une faute d’un responsable administratif de l’hôpital mais une faute lourde d’agents de santé.Chaque fois que de mauvais comportements d’agents de santé au CHU Yalgado sont signalés à la direction générale, des investigations se mènent pour situer les responsabilités. C’est ainsi qu’un garçon de salle qui a dérobé 40.000FCFA des poches d’un accidenté courant 2013 a été reconnu coupable après son aveu et des preuves contre lui. La direction générale de l’hôpital l’a licencié. Un vigile a aussi été renvoyé après avoir détourné les frais d’ordonnances d’un patient. Donc les citoyens victimes de mauvais comportements médicaux doivent les signaler avec des preuves concrètes à la direction. Toutes les personnes de bonne foi sont témoins des gros efforts fournis par la direction générale du CHU Yalgado de 2012 à 2016 en termes de rénovations, d’extensions des infrastructures hospitalières et d’équipements malgré des moyens limités. Aucun esprit de règlement de compte ne saurait remettre en cause les acquis de la direction générale de Yalgado.

  • Le 24 décembre 2016 à 17:32, par OUEDRAOGO Issa En réponse à : Le calvaire d’un petit ange à l’hôpital National Blaise Compaoré

    Courage mon vieux ! Il faut savoir que beaucoup de gens sont dans leur service non pas par voccation mais tout simplement par contrainte mais aussi par des intérêts . Mais ces derniers doivent reconnaitre que la vie soit humaine ou autres sont précieuses et il n’y en point deux dans ce cas, ils ont intérêt différent de leurs intérêts là à respecter cela sans quoi ils seront jetés sans pitié dans le feu ardant de l’audela si toutefois ils meurent dans ça.

  • Le 24 décembre 2016 à 18:00, par papa_dun_enfant En réponse à : Le calvaire d’un petit ange à l’hôpital National Blaise Compaoré

    M.
    Je compatis sincèrement. Je ne comprends pas que ces choses puissent arriver dans un hopital dit de reference. Mais j’ai comme l’impression que ca fait longtemps que la situation continue. J’espère juste qu’il n’y aura pas un autre ange à martyriser pour que les choses changent.

  • Le 24 décembre 2016 à 21:51, par damo En réponse à : Le calvaire d’un petit ange à l’hôpital National Blaise Compaoré

    moi je pense que tous les tv installer aux hôpitaux doivent être simplement desinstaller pour les permettre de bien s’occuper des malades.

  • Le 24 décembre 2016 à 22:09, par Eli KIENDREBEOGO En réponse à : Le calvaire d’un petit ange à l’hôpital National Blaise Compaoré

    Chers tous,
    Je tiens à vous dire que je suis très touché par les différentes marques de compassion que vous nous avez témoignées. Ma famille et moi n’avons pas de mots pour vous témoignez notre reconnaissance, Seule Dieu vous le rendra au centuple.
    J’ai me permet de réagir à certains de vos commentaires.
    Je ne sais pas si avez déjà été à l’hôpital Blaise Compaoré, le matériel est impressionnant. Je peux dire que c’est l’hôpital le mieux équiper du Burkina Faso. Ce n’est donc pas une question de matériel, mais plutôt une question d’hommes.
    Et puis si avez un malade à Blaise Compaoré, dès que vous voulez le voir vous êtes assailli de questions, vous êtes qui pour le malade ? Ici on n’entre pas comme ça, Il faut un seul accompagnant, bref les vigils vous embêtent. C’est pour cela que je m’étais mis en retrait avec ma belle-sœur dans la salle d’attente, laissant ma belle-mère avec ma femme. Je n’avais jamais su qu’on ne s’occupait pas bien d’elle.
    Suite au calvaire qu’a vécu mon enfant, la direction de l’hôpital a été informée du problème.
    Ma femme a d’abord été reçue par la direction de la maternité, et ensuite nous avons tous les deux été reçu par le directeur des services médicaux puis par le DG de l’hôpital.
    Après ces rencontres, aucun retour de la direction jusqu’à aujourd’hui.
    Est-ce que l’hôpital a pris des mesures après ces rencontres, je ne sais pas ?
    Au contraire, Nous avons eu l’impression que l’hôpital a voulu protéger les sages-femmes et cherchait à défendre l’indéfendable.
    Par exemple, lors de la rencontre de ma femme avec la maternité on lui a posé la question si elle pensait que le manque de surveillance de son travail était à l’origine de la souffrance fœtale aigue de notre enfant ?
    Pour nous, là n’est pas la question, parce qu’une souffrance fœtale aigue peut arriver chez n’importe quelle femme à n’importe quel moment. C’est seulement la surveillance du travail d’accouchement qui permettra, en écoutant le rythme cardiaque du fœtus, de se rendre compte qu’il Ya une souffrance fœtale et on règle le problème par une césarienne.
    Autrement, vous perdez votre bébé et dans le pire des cas votre femme peut y rester.
    En rendant visite à une de mes collègues qui a accouché à la clinique notre Dame de la Paix, j’ai rencontré un gynécologue de l’hôpital blaise Compaoré, qui s’est permis de me dire que pour le problème de mon enfant les sages-femmes n’ont pas fait cela par exprès mais que c’était un oubli.
    Et tenez-vous bien il n’avait que deux femmes seulement en travail à la maternité ce jour-là.
    Avant notre départ pour la Tunisie, la compagnie aérienne nous a réclamé un certificat de non contagion du bébé avant qu’on ne puisse réserver les billets d’avions et l’oxygène le bébé étant sous oxygène.
    Nous avons immédiatement appelé un des pédiatres du bébé pour qu’il nous signe ce document. Il a dans un premier temps refusé puis nous a demandé de venir à l’hôpital. Arrivé sur place nous appelons le monsieur en vain, il avait fermé son téléphone puis quitter l’hôpital.
    Il a fallu l’intervention du Directeur des services médicaux que je salue au passage, pour que je paye un autre médecin dont je tairai le nom pour qu’il nous signe ce document.
    De retour de la Tunisie, j’ai décidé de porter plainte contre l’hôpital parce que trop c’est trop. J’ai ainsi pris attache avec un avocat qui m’a fait déposer une demande avec accusé de réception depuis le 29 juin 2016 pour avoir une copie du dossier de ma femme et de mon enfant. J’ai appelé le Directeur des services médicaux à maintes reprises. Jusqu’à l’heure où je vous parle j’attends toujours les copies de ces dossiers.
    Mes amis, que Dieu nous garde !

  • Le 25 décembre 2016 à 12:47, par zina En réponse à : Le calvaire d’un petit ange à l’hôpital National Blaise Compaoré

    J’ai lu cet article et c’est la même rengaine avec certains supposés professionnels de la santé. Mais pour une fois, j’apporte ma contribution, pour avoir eu la chance de tomber sur un médecin ange plusieurs fois.
    Certains blogueurs ont évoqué les insuffisances liées aux équipements et au matériel médical.
    Vraiment Je vous en prie, un médecin ce n’est pas n’importe qui. Il est secouriste, il est psy, il est docteur soignant, il est agent de santé ; il est ; il est ; il est…… Lors de l’attaque terroriste du capuccino et du splendide hôtel, tout le monde sait combien le corps médical de YALGADO s’est démené avec les moyens de bord pour prendre en charge les blessés.
    On vous parle ici d’une femme qui arrive en travail dans un hôpital de référence. C’est naturel d’être en travail. Elle est ballotée entre sage-femme et gynécologue. D’après le récit, il n’y a même plus de différence entre gynéco et sage-femme. Chacun pronostique et disparaît dans la nature.
    Il faut porter plainte contre le gynécologue et les infirmières qui suivaient le bébé en pédiatrie. Car s’il s’était donné le temps d’examiner la mère, il aurait pu improviser la césarienne….., juste parce qu’il est sensé savoir que tout peut lui échapper par rapport à l’état de la mère en souffrance, en un temps record. On peut perdre la vie en quelques seconde, n’en parlons pas d’un intervalle de 7h30 à 15h. Quand même !
    On ne sait pas ce qui pressait tant, mais Il sait aussi qu’il ne peut s’éclipser sans s’assurer de la présence d’un autre spécialiste. Vous pensez que PISAM à Abidjan est mieux de HNBC ???? Allez-y voir si vous pouvez arriver et qu’on vous raconte qu’il n’y a aucun spécialiste. C’est quoi même ce bordel !

    Une femme médecin m’a déjà dit dans ce même hôpital de l’excuser parce que l’équipe était en train de s’occuper d’abord d’un cas extrême. C’est très bien ! Le problème ce n’est pas parce qu’il n’y a pas des cas plus urgent que d’autres.
    Le problème c’est que ce genre de propos est à bannir lorsqu’on n’est pas un homme de la rue, mais « supposé professionnel » de la santé.
    Il faut véhiculer le bon esprit de travail, et avec ce genre de propos, il y a vraiment de quoi prier Dieu pour ne pas avoir affaire à l’hôpital.
    Il n’y a pas de rapport entre le manque de matériel médical et les diligences à observer face à des cas aussi extrêmes comme Vous savez si bien le chanter. Messieurs les médecins, vraiment ce qui ont mal à la tête lorsqu’ils soignent les gens, ils peuvent démissionner et changer de profession. Changer de profession n’est pas un drame, mais faire si mal son travail de manière à causer des préjudices si graves aux autres, oui, cela est un dramatique.
    A savoir si l’hôpital peut être attaqué, bien sûr qu’il peut l’être. En revanche, un certain niveau de culture est indispensable au magistrat qui sera saisi de la question.

    Quelqu’un a eu l’indélicatesse de reprocher au Père de l’enfant d’avoir laissé faire au moment de l’accueil. Mais c’est cruel de dire cela. Je suis d’accord, il ne faut pas hésiter à réagir devant un agent de la santé qui, dès l’accueil effectivement, fait preuve de laxisme.
    Mais franchement on ne peut lui reprocher quoi que ce soit ! il était dans un hôpital et sans doute avec l’espoir que tout se déroulement normalement. Il n’est pas arrivé pour se substituer au corps médical ou pour faire la loi à l’hôpital.

    Pour finir, je dirai qu’il faut nuancer. Tous les médecins du Burkina ne sont pas laxistes dans l’exercice de leur profession. Beaucoup donnent le maximum d’eux-mêmes pour sauver des vies, et le reste, à défaut de changer de profession gagnerait à prendre l’exemple sur les plus dévoués.
    Cet enfant n’est pas tombé sur des personnes enclines à mener leur mission selon les vertus cardinales de la profession. Et surtout beaucoup de courage à la mère qui a souffert le martyr en voyant son bébé souffrir alors que le gynéco aurait pu décider la césarienne et éviter une situation aussi grave. Sincèrement, le Gynécologue doit s’expliquer devant le juge. Après la plainte je pense que si l’hôpital ne veut pas sa laisser cette grosse tâche, il devra sanctionner ce gynéco pour INSUFFISANCE PROFESSIONNELLE. A l’interne déjà, cet agent doit répondre de ses actes.
    Quant à ces soit disant infirmières qui ont laissé la sonde se déplacer dans les poumons, ces femmes doivent se rendre à la gendarmerie pour homicide involontaire. courage à la famille KIENDREBEOGO

  • Le 25 décembre 2016 à 19:22, par TUUK-SOMDE En réponse à : Le calvaire d’un petit ange à l’hôpital National Blaise Compaoré

    Il faut changer le nom de l’hopital car tout nom est porteur de destin. Ce destin. est soit la signification du nom (rawelgui), soit la vie de son saint patron.

  • Le 26 décembre 2016 à 09:44, par Basile En réponse à : Le calvaire d’un petit ange à l’hôpital National Blaise Compaoré

    RIP et que la terre de tes ancêtres te soit légère.
    NB:Ne vous aventuré pas également au CMA de KOSSODO,car ils sont plus bouché que soignant.

  • Le 26 décembre 2016 à 12:47, par Bilgo Aimé En réponse à : Le calvaire d’un petit ange à l’hôpital National Blaise Compaoré

    Toutes mes condoléances à la famille Kiendrébeogo. Je voudrais apporter ma contribution et commence par dire que je suis médecin. Je voudrais pas rentrer dans la polémique en analysant le contenu de l’écrit dans le fond, mais apporter quelques contributions sur les fautes ou supposées fautes des agents de santé. En lisant l’écrit je me suis posé la question pourquoi attendre le décès de sa fille pour dénoncer ce qu’il pense être une faute des agents de santé de l’hôpital ? Il a fallu que je lise les commentaires pour comprendre qu’il a déjà entamé une poursuite judiciaire depuis juin 2016. Même en tant que médecin je l’encourage sur cette lancée au lieu de l’écrit car je pense que s’il y a un problème on devrait allez jusqu’au bout pour situer les responsabilités et prendre les mesures adéquates. En tant que pharmacien je pense qu’il doit aussi aller vers l’Ordre des médecins et l’Ordre des sages femmes et se plaindre devant ces institutions. D’ailleurs j’encourage les personnes qui pense être victime de faute de la part d’un agent de santé à se plaindre auprès de son Ordre professionnel car l’une des missions des ces Ordres est de veiller au respect de l’éthique et de la déontologie de la profession. Selon moi, passer par la voie judiciaire (porter plainte auprès de la justice,de l’Ordre des médecins pharmaciens etc...), pourrait plus faire changer les choses.
    NB : Si vous pensez que vous êtes victimes d’une faute, d’une négligence dans une structure sanitaire publique vous attaquez la structure à elle de se retourner contre l’agent s’il est avéré que la faute commise est de sa responsabilité individuelle, personnelle.
    Dr Bilgo Aimé

  • Le 26 décembre 2016 à 17:20, par Dramouss En réponse à : Le calvaire d’un petit ange à l’hôpital National Blaise Compaoré

    Que le Dieu tout puissant vous console.

    Cette s’ajoute a une longue liste de pertes en vies humaines dues a la negligence des agents de cet hopital. Nous apprecions le travail de certians honnetes agents, mais dans l’ensemble l’hopital est mal gere. Nous avons perdu notre fille de 19 ans dans pratiquement la meme negligence. En son temps, j’ai voulu ecrire voire meme poursuivre certains agents, mais helas les parents, la culture bizarre qui encourage la mediocrite a prevalu. Il faut veritablement que les choses changent dans cet hopital. Un sondage de tous les patients ou accompagnants ayant sejourne dans l’hopital donnera plus d’idee sur le traitement. Et il faut que l’instaure pour un service de qualite. Onne gere pas des etres humains comme des marchandises.
    Trop c’est trop.

  • Le 28 décembre 2016 à 08:45, par King En réponse à : Le calvaire d’un petit ange à l’hôpital National Blaise Compaoré

    Paix à son âme.
    Je vous conseille de porter plainte contre l’hôpital.

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