LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Soyez un repère de qualité. Certaines personnes ne sont pas habituées à un environnement où on s’attend à l’excellence.” Steve jobs

AG des pharmaciens de l’Ouest : La cohabitation entre officines pharmaceutiques et dépôts privés au cœur des échanges

Publié le jeudi 1er décembre 2016 à 23h35min

PARTAGER :                          
AG des pharmaciens de l’Ouest : La cohabitation entre officines pharmaceutiques et dépôts privés au cœur des échanges

Les pharmaciens de la région de l’Ouest du Burkina ont tenu leur deuxième assemblée générale (AG) ordinaire le samedi 26 novembre 2016 à Bobo-Dioulasso.Au cours de cette rencontre, ces pharmaciens ont passé en revue plusieurs points, et la situation de la cohabitation entre officines pharmaceutiques et dépôts privés a le plus retenu l’attention.

Deuxième du genre, cette assemblée générale a permis aux pharmaciens venus de la Boucle du Mouhoun ; des Cascades ; des Hauts-Bassins et du Sud-ouest de passer en revue plusieurs points notamment la situation de la cohabitation entre officines pharmaceutiques et dépôts privés ; état des lieux de la profession du pharmacien dans les régions sanitaires de la Boucle du Mouhoun, des Cascades et du Sud-ouest ; et la situation des recettes financières de l’Ordre Régional. Selon le Docteur Issa Tarpaga président de l’ordre régional des pharmaciens, il était important à travers cette assemblée de donner l’information vraie et juste aux pharmaciens. Le point relatif à la cohabitation entre officines pharmaceutiques et dépôts privés a le plus retenu l’attention de ces pharmaciens.

Pour les conférenciers du jour, les dépôts sont des dérogations spéciales remises à des commerçants pour approvisionner les localités qui ne disposent pas d’officines pharmaceutiques. Avec la multitude des pharmaciens formés, l’ordre pense que l’activité doit maintenant revenir aux pharmaciens. Mieux, le Dr Tarpaga a indiqué que plus de 700 pharmaciens sont en formation au pays des « hommes pharmaciens ». A l’entendre, tout laisse croire que dans les années à venir, le nombre de pharmaciens actuel sera doublé. « Si on ne prend pas garde, il est évident que tous ces diplômés de l’enseignement supérieur trouveront d’énormes difficultés sur le terrain » a-t –il ajouté.[ Cliquez ici pour lire l’intégralité ]

Romuald Dofini
Lefaso.net

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 1er décembre 2016 à 19:49, par kapos weogo En réponse à : AG des pharmaciens de l’Ouest : La cohabitation entre officines pharmaceutiques et dépôts privés au cœur des échanges

    ça cest le cas typique qu’au burkina chacun pense à son ventre , et pas à la population. quelle misère ?! avec ce que vous gagnez vous n’etes jamais rassassiés !!! et comme c’est vous même qui rédigez les textes, vous êtes juges et arbitres. vous vous cachez derrière les textes pour opprimer les autres structures ou dépots. ça ailleurs ça s’appelle "conflit d’intéret". Pourquoi vous n’aller pas ouvrir ces officine dans les zones pauvres aussi, les petits villages si vraiment vous êtes au service des populations ? Cette hyper concentration dans les zones urbaines où l’argent circule bien est une confirmation de ce qui vous intéresse. Il est temps que cette lobie toute puissante soit revue et redimensionner à temps, et que l’Etat reprenne sa souveraineté sur le médicament au Burkina pour protéger la population.

  • Le 2 décembre 2016 à 08:07, par ELKABOR En réponse à : AG des pharmaciens de l’Ouest : La cohabitation entre officines pharmaceutiques et dépôts privés au cœur des échanges

    Vous aussi !!! Quand même : un dépot s’ouvre dans un petit coin depuis longtemps et soulage les populations, vous venez par la suite leur dire de fermer ? Certains dépots sont tellement intégrés aux populations qu’ils leur font crédit en attendant qu’ils puissent venir solder par la suite. Ils deviennent ainsi un élement de important de l’environnement social et de la vie en communauté.Plus tard un pharmacien vient dans la localité et veut chasser ce dépot par ce que vous êtes pharmaciens et vous pensez qu’il n’y a pas d’injustice quelque part ! Non cohabitez avec ces dépots et si la population se détourne des dépots, ils fermeront point. Il ne faut pas vouloir que l’Etat brime certains pour d’autres. Si on devait attendre que vous finissez vos études pour venir ouvrir vos officines dans tous les petits coins du pays les populations allaient souffrir et mourir en masse ! Comme vous êtes tous des commerçants que celui chez qui ça ne marche pas ferme sa boutique ! D’ailleurs il faut relire la loi dans le sens de la diversification de l’offre des produits de santé et non dans le sens de vous accorder une espèce de monopole comme c’est le cas actuellement et le problème sera résolu !

  • Le 2 décembre 2016 à 08:44, par TANGA En réponse à : AG des pharmaciens de l’Ouest : La cohabitation entre officines pharmaceutiques et dépôts privés au cœur des échanges

    Lire est une chose et comprendre en est une autre.
    Il a été dit « Il faut parvenir à faire comprendre à ces propriétaires de dépôts privés et à la population qu’au bas de l’autorisation d’ouverture d’un dépôt, il est mis qu’en cas d’ouverture d’officine pharmaceutique dans la localité, l’autorisation devient caduque ».
    Cela veut dire que l’on peut ouvrir un ou des dépôts si il n’y a pas de pharmacie(s). N’allons donc pas dire ce qui n’a pas été dit à savoir qu’il faut fermer les dépôts.
    Quand à la création d’emplois et de revenus en milieu rurale, il faut savoir que si un dépôt existe, un pharmacien a eu à former le propriétaire ; si non que sans expérience, il est interdit d’ouvrir un dépôt.
    Ce qu’il y a dire, c’est de sensibiliser les futurs pharmaciens à ouvrir dans les provinces ; de la sorte, il y aura des professionnels de la chose sur tout le territoire. Les propriétaires des dépôts pourrons travailler dans les pharmacies de leurs localités par ce que déjà formés.

  • Le 2 décembre 2016 à 08:55, par diloma En réponse à : AG des pharmaciens de l’Ouest : La cohabitation entre officines pharmaceutiques et dépôts privés au cœur des échanges

    Promoteurs de dépôts privés il est grand temps pour vous de vous organiser et de défendre vos intérêts. C’est au prix de mille et une sacrifice que vous vous installez dans les zones rurales pour un tant soit peu atténuer la souffrance de nos braves habitants du milieu rural qui pour un produit de moins de 1000f du pauvre cfa doivent parcourir pour certains 20 à 30 km. Pour toute la région des Cascades exceptés Banfora, Niangoloko, Sindou plus d’officines pharmaceutiques. Nos braves Docteurs en Pharmacie ayez aussi un cœur et non seulement un ventre. Après 5 à 7 d’études acharnées je vous lance le défi qu’aucun d’entre vous n’est prêt à ouvrir une officine en milieu rural comme quoi la rentabilité est faible et vous ne vous imaginer pas mener une vie sans électricité, sans eau courante, sans climatiseur, sans centre de soins approprié pour vous même, vos femmes et vos enfants etc, etc. Alors mes chers Dr,si c’est votre droit le plus absolue de défendre votre profession ; je vous en prie ; ne le faites pas au détriment de la population surtout rurale. En passant, un texte vous interdit-t-il très chers Dr d’ouvrir une officine pharmaceutique en milieu rural ? Si non, pourquoi ne le faites vous pas ? Le besoin n’existe-t-il pas dans ces zones dites défavorisées ? Et enfin n’est-il pas vraie que tous ces dépôts pharmaceutiques privés sont obligés de s’approvisionner auprès de vous les propriétaires d’officines pharmaceutiques ?

  • Le 2 décembre 2016 à 09:01, par gohoga En réponse à : AG des pharmaciens de l’Ouest : La cohabitation entre officines pharmaceutiques et dépôts privés au cœur des échanges

    Si ce n’est pas au BF le rôle de pharmacien est de fabriquer de médicament. Si après 5 ans de formation le pharmacien doit seulement ouvrir une boutique pour vendre les médicaments de d’autres pharmaciens, je suggère que la faculté qui forme ce personnel soit fermé et les ressources affectés à la médecine.

    • Le 2 décembre 2016 à 21:21, par Adolfo En réponse à : AG des pharmaciens de l’Ouest : La cohabitation entre officines pharmaceutiques et dépôts privés au cœur des échanges

      Et voici un ignorant qui pense connaitre le role du pharmacien. Je donne quelques éclaircis sur les différentes fonctions des pharmaciens, nous avons :
      - pharmaciens biologistes,
      - des pharmaciens industriels,
      - des pharmaciens chercheurs,
      - des pharmaciens hospitaliers,
      - des pharmaciens enseignants,
      - des pharmaciens toxicologues,
      - des pharmaciens pharmacologues,
      - des pharmaciens pharmacognosistes
      - des pharmaciens de santé publiques
      - des pharmaciens d’officine.
      Tous ces pharmaciens cités erxistent bel et bien au Burkina Faso. Pour ce qui concerne la fabrication des médicaments l’Etat n’a qu’à mettre les moyens à leur disposition et tu verras s’ils ne fabriqueront pas des médicaments au Burkina. Sans la présence des pharmaciens dans un système de santé, le système de santé sera en souffrance permanente. Je te renvoie sur le site google pour lire le role du pharmacien. Vous etes là a envié le système de santé des pays développer, vous pensez que dans ces pays si les gens avaient de genre de raisonnement comme vous ils allaient pour développer le système de santé.

  • Le 2 décembre 2016 à 10:15, par sixgentry En réponse à : AG des pharmaciens de l’Ouest : La cohabitation entre officines pharmaceutiques et dépôts privés au cœur des échanges

    Ce qui est grave dans ce pays c’est que les gens veulent une chose et son contraire. Les pharmaciens demandent que les textes soient appliques c’est tout. Les pharmaciens n’ont pas invente les textes ; c’est le code de sante publique édicté par le ministère de la sante et connu de tous QUE CELA VOUS PLAISE OU PAS IL FAUT APLIQUER LES TEXTES. Je tiens à rappeler à ceux qui n’ont rien compris,dans ce pays n’eut été les grossistes, financés par les pharmaciens prives il n’y aurait pas de médicaments dans ce pays ; rappelez vous le grossiste publique SONAPHAR ou encore l’actuelle CAMEG ; pendant les grèves des médecins qui vous portent secours. Ne soyez ni ingrats ni amnésiques.

    • Le 2 décembre 2016 à 17:09, par MeToo En réponse à : AG des pharmaciens de l’Ouest : La cohabitation entre officines pharmaceutiques et dépôts privés au cœur des échanges

      Voilà qui est finalement avoué ! De quel droit jouez-vous au médecin alors que vous empêchez ces mêmes médecins de disposer de médicaments dans les cliniques et autres centres privés ? parce que vous votre argent ne vous suffit pas jamais ! Même pour expliquer l’ordannance prescrite, le malade doit revenir voir le médecin ou l’infirmier alors qu’il est venu en pharmacie payer les produits. La raison : le pharmacien n’est jamais là. Il a mis quelques vendeurs niveau 4è ou 3è ramassés dans le coin et qui vendent les cachets exactement comme des petits bonbons et à l’occasion s’érigent même en consultant ; et lui le pharmacien, il fait ses affaires. Il réflechit à comment mieux monopoliser le circuit du médicament pour du mégabénef. Allons seulement.

      • Le 3 décembre 2016 à 08:20, par SPEED En réponse à : AG des pharmaciens de l’Ouest : La cohabitation entre officines pharmaceutiques et dépôts privés au cœur des échanges

        Hum les gens ! A chercher les poux sur les cranes rasés ! L’internaute précédent n’a jamais parler d’exercer la médecine à la place de médecins. Il a juste parler de soulager les patients pendant la grève. je ne pense pas que soulager veille dire exercer la médecine. Si c’est à dire les défauts des autres vous êtes forts. Contentons nous des textes et efforçons nous d’appliquer les textes quelque soit la fonction que nous exerçons. A partir de là les choses pourront évoluer au fur du temps.
        Sinon on sait aussi ce qui se passe dans les centres de santé privé et les cliniques !

  • Le 2 décembre 2016 à 11:01, par SAGE1 En réponse à : AG des pharmaciens de l’Ouest : La cohabitation entre officines pharmaceutiques et dépôts privés au cœur des échanges

    Il y a quelque chose que je ne comprends pas.Est-ce-que le seul métier du pharmacien est d’ouvrir une boutique de vente de médicaments ? Chers pharmaciens éclairez moi.

  • Le 3 décembre 2016 à 13:30, par RAZOUGOU En réponse à : AG des pharmaciens de l’Ouest : La cohabitation entre officines pharmaceutiques et dépôts privés au cœur des échanges

    Tant que vous ne vous comporterez pas en professionnel, ça sera toujours ainsi. Bande de cupides. Vos officines sont devenus des cliniques (vos vendeuses en pharmacie sont "médecins" et passent le temps à prescrire). Vos officines sont devenues des boutiques (on peut se procurer n’importe quel médicament sans ordonnance médicale). Vous n’êtes pas mieux que les vendeurs de médicament de rue. Vous êtes même pire. Vous utilisez votre titre pour arnaque les gens.

  • Le 3 décembre 2016 à 17:53, par 10sur10 En réponse à : AG des pharmaciens de l’Ouest : La cohabitation entre officines pharmaceutiques et dépôts privés au cœur des échanges

    La jalousie et l’hypocrisie vont tout réduire à néant dans ce pays si on y prend garde. On sera dans une société de néant où seul l’anarchie et le chaos seront la règle. Je suis outré par certains commentaires caractérisés par l’ignorance de leur auteur des professions de santé. Je ne suis pas surpris du niveau des uns et des autres car le ministre de la santé lui même à étalé ses carences dans ce domaine. J’invite chacun à se cultiver sur les métiers de santé. Vous verrez de tous les segments du système de santé de notre pays, le secteur pharmaceutique est le seul envié dans la sous-région, le reste c’est maïs !
    Ceux qui pensent que l’on peut fouler la déontologie au pied et faire ce que l’on veut se trompe. Une clinique n’a pour vocation de vendre le médicament ou la pharmacie de faire une consultation dans le seul intérêt du patient. C’est une escroquerie gigantesque organisé sur le dos des patients par la surfacturation du médicament. Par ailleurs, si nos populations souffrent d’arnaque et escroquerie divers dans les centres de santé (public ou privé ), c’est parce que les uns et autres combattent le pharmacien dans le système.
    Pour les insuffisances constatées, il appartient d’apporter les correctifs nécessaires dans l’intérêt supérieur des populations et non en opposition des professions les uns aux autres. Chaque profession de santé à son concours à apporter, chaque profession a ses avantages intrinsèques qui ne doit pas faire jalouser les autres. Chacun doit s’assumer en toute dignité pour le bien-être de tous.

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique