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Situation nationale : Les propositions de l’IPD

Publié le lundi 28 novembre 2016 à 22h35min

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Situation nationale : Les propositions de l’IPD

L’Initiative pour la Paix et le Développement (I.P.D.), a observé l’évolution de la vie politique, économique et sociale. L’association pour la promotion et la défense de la paix pense que le développement tant réclamé par le peuple burkinabé n’est possible que dans un climat de véritable paix.
l’I.P.D. après une analyse simple a décidé de s’adresser au peuple.

Le Burkina Faso, notre pays est à un tournant décisif de son avenir. Il nous appartient tous, de jouer notre partition afin qu’il y ait un avenir radieux pour le Burkina et les Burkinabè .Nous devons quitter le domaine du verbe, des rêves, des commérages et des pensées négatives pour que le développement devienne enfin une réalité. L’I.P.D. veut éclairer toutes les composantes de notre société afin d’éviter des erreurs et des écueils fatales et dangereuses. L’I.P.D. pense que rater ce virage, c’est aller dans l’abîme pour longtemps. Mieux vaut prévenir que guérir dit-on. L’I.P.D. vous prévient !

Faisons un petit rappel historique !

Le 11 décembre 1958, la Haute Volta (Burkina Faso aujourd’hui) obtint le statut de République autonome et accède à sa souveraineté internationale (indépendance) le 5 août 1960. Le 7 septembre 1958, Son Excellence Monsieur Maurice YAMEOGO devient le Président du Conseil des Ministres. Le 11 décembre 1959, Son Excellence Monsieur Maurice YAMEOGO devient chef de l’Etat avec le titre de Président de la République de Haute Volta.

De 1960, date de l’accession à l’indépendance, au 29 décembre 2015, date de l’installation de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE au pouvoir, le Burkina Faso a connu une vie politique marquée par une alternance de régimes constitutionnels et de régimes d’exception. Pour nous résumé, nous disons que :

Primo, feu SEM le Président Maurice Yaméogo est arrivé à la tête de notre pays du fait du colonisateur français. A ce titre il a proclamé l’indépendance.

Secundo, du 3 janvier 1966 au 29 décembre 2015, le Burkina Faso a été dirigé par des militaires, par la hiérarchie militaire. Même SEM Michel KAFANDO Président pendant la Transition fut la proposition et le choix des militaires, avant d’être entériné par la commission de 23 membres. C’est dire que pendant cinquante (50) ans, soit un demi-siècle, la vie politique burkinabé était animée directement et/ou indirectement par la hiérarchie militaire.

Tertio, du 27 octobre 1987 au 31 octobre 2014, soit vingt sept (27) ans, un seul homme, militaire, SEM le Président Blaise COMPAORE, son clan et sa famille ont pris en otage le Burkina Faso.

Quarto, Le 30 octobre 2015 se tiennent les élections couplées (présidentielle et législative). Tout le monde est d’accord pour dire que ces élections furent libres, démocratiques et transparentes. La commission électorale Nationale Indépendante (CENI), pour une fois, sous la houlette de la transition a travaillé en toute indépendance sans influence des partis en compétition.

Le candidat du Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP), Monsieur Roch Marc Christian KABORE est proclamé vainqueur à plus de 53% des suffrages exprimés.

Enfin, le 29 décembre 2015, SEM Roch Marc Christian KABORE devient le Président du Burkina Faso, de tous les Burkinabè.

Par ce bref rappel historique, nous voulons attirer l’attention du peuple burkinabé sur la nature du pouvoir actuel.

SEM le Président Roch Marc Christian KABORE est le tout premier Président civil, démocratiquement élu par le peuple burkinabé depuis l’accession à notre souveraineté internationale le 5 août 1960. De plus, il arrive à la tête de l’Etat après une insurrection populaire. Cela est très important pour comprendre la suite

C’est dire que le Président KABORE est dans une situation exceptionnelle et a hérité d’une situation politique, économique et sociale exceptionnelle.
Son Excellence Monsieur le Président KABORE doit :

1) Assurer le contrôle du pouvoir démocratique civil sur la hiérarchie militaire pour éviter que le pays ne retourne dans les pratiques antérieures. Les militaires ont apporté beaucoup au Burkina Faso. Ils ont aussi fait trop de mal au Burkina et aux Burkinabés. Dans un Etat moderne, l’armée et les forces de l’ordre doivent jouer leur rôle naturel et sortir du champ politique. C’est un défi à relever avec l’aide de la hiérarchie militaire elle-même. Pour l’instant tirons le chapeau à notre armée qui accompagne très bien les changements en cour. Nous devons être fiers de notre nouvelle armée, en mutation. Depuis son entrée à Ouagadougou le lundi 21 septembre 2015,pour débusquer le régiment de sécurité présidentiel, notre armée s’est réconciliée avec le peuple et joue pleinement son rôle.

2) Transformer les appareils de gestion de l’Etat dans un nouvel esprit de transparence et de séparation des pouvoirs.

3) Changer les modes de gestion de notre administration et de notre économie pour éviter les travers antérieurs (gabegie, corruption, détournement, enrichissement illicite, etc.)

4) Apporter le bien être à toutes les couches et sous couches sociales de notre pays.

5) Ramener les Burkinabés et le Burkina Faso dans le champ réel de l’intégrité.
C’est le minimum

Le candidat KABORE avait un programme. Il a été élu pour réaliser ce programme. Par la suite, il a élaboré le Programme National de Développement Economique et Social (PNDES) cohérent. Aucun programme ne peut être parfait et plaire à tout le monde. Mais il a le mérite de prendre en compte les attentes de la majeure partie de notre peuple. C’est l’intérêt général qui est mis en avant .Son exécution s’étend sur cinq (05) ans.

Soyons réalistes, les résultats de l’exécution de ce genre de programme ne peuvent pas être visibles en onze(11) mois de gestion ; mais dans un, deux voire même trois ans après sont exécution.

Peuple du Burkina Faso,

Ceux qui disent pouvoir faire des miracles politiques, économiques et sociales en moins d’une année de gestion vous mentent. Ils font de la politique politicienne. Cela n’a jamais été possible. A ceux là nous disons que le monde a changé. Le Burkinabé a beaucoup muri. Vous ne pouvez plus conduire le peuple Burkinabè à l’abattoir par le mensonge politique.

L’histoire politique ne nous donne pas d’exemple dans lequel un changement de type de société s’est opéré en peu de temps. C’est dans le moyen terme que cela est possible.

Voyons un peu sur le terrain économique !

Là aussi, nous allons être simples pour nous faire comprendre.
Tout régime crée ou choisit le type de société qu’il veut promouvoir. Cela peut être volontaire ou involontaire. Naturellement cela conduit au type de stratégie politique, économique et social à mettre en place.

Sur le plan économique la gestion des militaires n’a pas été aussi mauvaise que çà ; même si la « garangose » est passée par là.

Rappelons que c’est suite à une mauvaise gestion des finances publiques que le régime de feu Maurice Yaméogo a voulu réduire les masses salariales de 20%. Le soulèvement commence. C’est sa chute. Les militaires ont réussi a résorbé le déficit budgétaire en 1969 ; soit 3 ans de mesures drastiques et de décisions courageuses. Jusqu’en 1982, les différents régimes travaillaient à la maîtrise du budget. L’économie était basée sur l’aide extérieure pour payer la masse salariale et assurer la gestion administrative, avec très peu d’investissement.

Le Conseil National de la Révolution (CNR) de feu le Président Thomas Sankara va prôner un autre model économique, une économie de type endogène. Il fallait compter sur nos propres ressources économiques et sur le potentiel humain. Il fallait réduire au minimum l’aide extérieure, quoiqu’indispensable. Ce model aussi a produit des effets positifs, surtout dans la bonne gestion des finances publiques. C’est sous le Président Blaise Compaoré que l’économie burkinabé allait connaitre des changements importants.

Nous devons le reconnaitre, en 27 ans, le pouvoir du Président Compaoré a permis au Burkina de connaitre la croissance économique et sociale. Il y a eu beaucoup d’investissement. Cela a amélioré les conditions de vie des Burkinabés. Le réalisme et le pragmatisme nous obligent à reconnaitre cela. En revanche le régime du Président Compaoré a laissé faire. L’économie et les finances ont été systématiquement pillées par le pouvoir en place et par l’administration. Tout était possible au Faso sauf, toucher au pouvoir du Président Blaise Compaoré. Cela a crée un nouveau type de Burkinabés : affairiste, corrompu, criminels, etc.

Le régime du Président Compaoré a instauré au Burkina Faso une économie de type mafieux :

-  Trafic en tout genre (or, diamant, drogue, armement, etc.)

-  Faire et défaire des régimes politiques et en tirer des rentes

-  Piller de façon intelligente les richesses du pays.

Cette économie mafieuse que nous n’allons détailler dans le cadre de cet écrit a été connecté avec des projets et financements internationaux pour faire tourner l’économie et les finances du pays.

Le problème est que ce type d’économie n’est pas pérenne. Elle s’estompe dès que les données internationales ou régionales changent. C’est ce qui est arrivé à partir de 2010. Le Burkina Faso a commencé à connaitre des difficultés économiques. La vie chère s’est installée. Cela a aussi facilité la chute de Blaise Compaoré.

Nous ne sommes pas entrés dans les détails. Mais cette analyse simple permet de comprendre que le régime qui allait succéder au Président Compaoré allait connaitre des difficultés économiques et sociales. N’importe lequel des partis ou hommes politiques qui remplaçaient le Président Compaoré allait subir les effets pervers de sa politique avant de se retrouver. Cela était connu d’avance.

Le 29 décembre 2015, SEM Roch Marc Christian KABORE va hériter de cette situation économique complexe et difficile. C’est dire que les difficultés financières des Burkinabés étaient déjà présentes. Maintenant le Présidant du Faso doit travailler à repositionner l’économie burkinabé et sortir le pays de cette tension économique et financière. Cela est un grand défi à relever. Heureusement pour le Burkina, le pouvoir actuel, dirigé par SEM Roch Marc Christian KABORE, connait bien la situation.

L’I.P.D. pense qu’un nouveau model économique est indispensable et constate que c’est à cette tâche que s’attèle le pouvoir du Président KABORE :
Il s’agit :

-  De sortir l’économie burkinabé de l’économie mafieuse.

-  De mettre fin au pillage de notre économie par les Burkinabés malhonnêtes et les sociétés étrangères.

-  De bien gérer les éléments de bases de l’économie (Impôt, l’assiette fiscal, la douane, les hydrocarbures, la téléphonie, sociétés d’état, etc.)

-  De mettre de l’ordre dans la gestion économique de l’Etat : administratives, les communes.

-  Réduire et éliminer l’enrichissement illicite.

-  Changer la gestion antérieure du pays.
En somme, il faut arriver à créer un Burkinabé de type nouveau : intègre

* Aimant son peuple
*Exigeant le travail bien fait
*Ayant un esprit de solidarité
*Travaillant pour plus de justice
*Ayant un regard sur la bonne gouvernance
*Travaillant à établir l’égalité des chances
*Ayant un comportement citoyen.

Cette exigence ne pourrait être l’œuvre unique du Président du Faso. C’est un œuvre collective. Le Président du Faso et son équipe ne trace que les sillons à suivre.

L’IPD pense qu’il est important que tout Burkinabé participe à la réussite de ce tournant politique et économique. Il ne sert à rien de travailler à freiner ou arrêter la machine en marche depuis le 29 décembre 2015.

Nous pouvons avoir des divergences politiques. Mais là, il s’agit de l’avenir du Burkina Faso et des Burkinabés. Aucun homme aussi puissant soit-il ne peut redresser comme par un bâton magique la mauvaise gestion politique et économique de 50 ans par les régimes militaires et de 27 ans par le Président Compaoré

Nous devons sortir de la mauvaise foi qui consiste à faire croire qu’en dix (10) mois de gestion un pays peut changer. Cela est faux et la classe politique doit respecter le peuple burkinabé en lui disant la vérité. L’Etat c’est la continuité. Ainsi le pouvoir actuel ne peut que poursuivre la marche engagée par les régimes précédents tout en corrigeant les erreurs. Par suite il pourra imprimer sa vision sur la marche de l’Etat.

Peuple du Burkina Faso !

C’est vous qui construirez le Burkina de demain pour nos enfants et petits fils. Ne vous laissez pas tromper par les oiseaux de mauvais augures. Tout Président apporte sa contribution à la construction du pays et part. Avec le PNDES, le Président KABORE veut bâtir un nouveau Burkina Faso. Vous avez le devoir de l’aider à réussir ce travail titanesque.

Eloignez vous des hommes et partis politiques qui ne pensent qu’à prendre le pouvoir par tous les moyens en vous donnant des fausses informations et en vous mentant

Arrêtons-nous sur la justice !

C’est vraiment le point noir au Burkina Faso. Le Burkina a connu une période d’exception où les droits de l’homme les plus élémentaires étaient bafoués. Le pire c’est sous le régime du Président Compaoré. Dans ce régime, la justice était totalement aux ordres. Le peuple a subi toutes sortes d’injustice sans pouvoir réagir. Beaucoup de crimes de sang et de crimes politiques sont restés sans suite. Les autorités judiciaires, la police, la gendarmerie et l’armée ont accompagnés l’appareil de justice dans ses sales besognes. Cela a crée un sentiment de rejet dans le peuple. Le peuple ne voulait plus de la justice, la police, la gendarmerie et l’armée et l’incivisme s’est installé.

Avec l’insurrection populaire, la justice a acquis son indépendance. Si la lutte a abouti à l’instauration de l’indépendance de la justice, il appartient au juges d’assumer leur indépendance et de dire le droit, rien que le droit. Notre justice est encore décriée :

-  des vieux dossiers trainent encore

-  des personnes arrêtées sont relâchés sans expliquer au peuple la vraie raison.

-  Les dossiers de différentes tentatives de coup d’Etat ne sont pas encore jugés.
Nous pouvons dire que la population gronde encore sur la justice.

L’I.P.D. tient à dire à la population :

1) La justice a son indépendance. Elle agit selon ses propres normes et son temps. C’est elle qui applique la loi. Donc c’est la justice et les juges qui assurent la bonne ou mauvaise marche de l’institution judiciaire.

Demandez à l’exécutif d’intervenir dans des dossiers de justice, c’est renier l’indépendance acquise par les magistrats. Les critiques contre le pouvoir sur les dossiers de justice sont infondées. Si les magistrats n’assument pas leur indépendance c’est eux le mal.

Nous pensons que le pouvoir du Président Roch ne peut pas intervenir dans les dossiers de justice du fait de la séparation des pouvoirs et de l’indépendance de la justice. Nous le répétons, si la justice ne tourne pas c’est la faute des juges et des magistrats dans leur ensemble. Ne confondons pas les choses et ne cherchons pas à ramener la machine en arrière.

L’IPD demande aux juges, aux magistrats et la justice d’assumer leur rôle pour le bien du Burkina et des Burkinabés. Le peuple les regarde et l’histoire jugera l’utilisation faite de leur indépendance réclamée depuis longtemps et acquise actuellement.

L’IPD demande à la population de laisser la justice faire son travail dans le calme la sérénité et sans pression. Certain dossiers mettent plusieurs années avant leurs conclusions. Cela est connu. La justice sait là où elle va. Il n’appartient pas à la population de décider et de juger une décision de justice car, en général le peuple ignore le contenu réel des dossiers. Ceux-là même qui parle au nom du peuple de la justice savent très peu de choses de la justice et du mécanisme de la séparation des pouvoirs

Ne demandons pas de compte au pouvoir du Président du Faso sur telle ou telle décision de justice ; même si nous ne sommes pas d’accord. C’est à l’appareil judiciaire et aux magistrats qu’il faut demander des comptes.

L’IPD, dans sa volonté de créer un climat de paix entre la justice et le peuple demande à l’appareil judiciaire d’organiser périodiquement sur l’entendue du pays des semaines portes ouvertes pour expliquer à la population le fonctionnement de la justice, les différentes articulations de la justice et comment le peuple peut saisir la justice selon les cas. En somme rapprocher la justice du justiciable. Lorsque l’institution judiciaire communique, la population comprend et se tait. Il faut communiquer et expliquer la prise de décisions sensibles de la justice.

Brièvement, ainsi se présente le décor de notre pays. Devons nous freiner l’élan actuel ou devons nous l’arrêter le changement en cour ?

Nous devons réfléchir à fond pour choisir les orientations à suivre pour que le pays ne recule pas.

Le Président du Faso, SEM Roch Marc Christian KABORE a gagné les élections à plus de 53%. Si nous sommes des démocrates, nous devons le laisser travailler. Mieux, nous devons l’accompagner pour que le tournant actuel réussisse. La réussite de ce tournant historique n’est ni pour le Président KABORE, ni pour le MPP.C’est le Burkina tout entier qui en profitera
L’Initiative pour la Paix et le Développement (IPD) attire l’attention du peuple sur les risques que peut connaitre le pays :

-  Risque d’un coup d’état sanglant qui n’arrange personne

-  Risque d’une guerre civile pilotée par les différentes composantes politiques.

-  Risque d’un soulèvement populaire dont l’issue est incertaine.

Toutes ces options ne peuvent que ramener le Burkina Faso en arrière. C’est le peuple que l’on prétend défendre qui en souffrira.

Au vu de cette base, nous appelons le peuple Burkinabé à accompagner le Président Roch dans la gestion du pays.

Nous appelons le peuple à accompagner l’exécution du PNDES pendant les cinq (05) années en cours. Par suite le peuple fera le bilan et choisira de reconduire le MPP ou ne pas le faire. C’est cela la démocratie.

Jetons un regard sur la fronde sociale actuelle.

Nous constatons une effervescence des luttes syndicales depuis janvier 2016. Toutes les semaines, des grèves, sit in et autre mouvements syndicaux ont lieux çà et là.

Où étaient nos syndicats sous le régime de Blaise Compaoré et le CDP ?

Les revendications multiples et les différents cahiers sont-ils nouveaux ?

Est-ce une peur du Président Blaise Compaoré, le CDP et le RSP qui avait atténué l’ardeur de nos syndicats ?

Nos syndicats ont toujours présentés leurs cahiers de doléances aux gouvernements précédents. Cela veut dire qu’ils sont très anciennes ces revendications. Mais jamais l’on a vu cet enchainement de graves qui ressemblent aux chantages. On se défoule parce que le RSP a disparu et que le nouveau régime est plus conciliants et à l’écoute des uns et des autres. Attention ! Cela peut amener le régime à durcir le ton.

Tout le monde sait que le droit de grève est un droit reconnu. Tout syndicat a le droit d’aller en grève et l’Etat a le droit d’appliquer la loi en la matière. Le droit d’aller ou de ne pas aller en grève doit être laisser à tout travailleur. Au-delà de revendications matérielles et morales, il existe une volonté réelle de nuire à la bonne marche du pouvoir du Président Roch. Aucun syndicat n’a le droit d’occuper les lieux de travail.

Le syndicalisme basé sur le principe des luttes des classes est connu de tous. C’est un vieux sujet sur lequel nous ne nous attarderons pas. Nous savons très bien que la limite du champ de la politique et du syndicalisme est mince. Les travailleurs ne doivent pas se laisser manipuler par leurs directions.

Oui, aux revendications matériels et moraux dans le cadre du travail
Non, aux revendications politiciennes

Peuple du Burkina Faso

Le Burkina Faso a besoin de la paix pour asseoir son développement. Pour se développer économiquement, il faut créer des richesses pour faire fonctionner la machine du développement. Pour que les travailleurs puissent bénéficier des fruits de la croissance, il faut réellement travailler. Les multiples grèves à répétition mettent en mal l’économie. Si les grèves ne s’arrêtent pas, le PNDES peut être un échec.
Si l’objectif de certains est de nuire au travail gouvernemental, ils doivent savoir que c’est leurs propres militants qui souffriront plus tard.

La récente grève du SYNTSHA n’a fait du mal qu’à la population et aux familles des travailleurs Il ya eu mort d’Hommes. Ce sont les familles des classes les plus défavorisées qui ont souffert de cette grève. Les médecins et le personnel de santé travaillent tous dans les cliniques privées Ils s’enrichissent tranquillement. Ils sont assis dans les cliniques et attendent que les riches viennent se soigner. Ils se moquent des enfants du peuple, du bas peuple. Si c’est cela le syndicalisme de luttes de classes alors c’est grave pour notre peuple.

Le Président Roch est élu pour cinq (ans) ; L’IPD appel le peuple burkinabé a crée les conditions de paix au Burkina Faso. La paix est indispensable à la réussite de ce tournant décisif. Instaurer un climat apaisé est un élément important pour la réussite du PNDES.

L’Initiative pour le Développement et la Paix (IPD) attire l’attention de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE qu’il est le tout premier Président du Faso, démocratiquement élu depuis 1960. A ce titre, il a le devoir de créer un nouveau Burkina. Créer un Burkina nouveau, c’est créer un nouveau type de société burkinabé. Tout le problème est là. Les problèmes du Burkina et des Burkinabés sont connus depuis longtemps. Le président du Faso a le devoir de prendre des mesures courageuses et risquées afin que le Burkina Faso soit conforme à son nom : le pays des hommes intègres. Le retour à l’intégrité a des exigences connus. Il faut s’y atteler. C’est une urgence.

Le programme de développement doit être conforme au type de société Burkinabé à promouvoir. Le PNDES n’en est pas loin. Maintenant, il faut être pragmatique, travailleur et ayant un sens élevé pour le Burkina de demain pour réussir ce programme.

L’ex Président Ghanéen le Président Jerry John Rawlings a refondé le Ghana. Il a crée une nouvelle société qui fonctionne assez bien. C’est un exemple à suivre.
L’IPD pense que le président du Faso doit s’inspirer du travail fait par le Président Rawlings.

L’alliance MPP du Président du Faso et le NDC du Président Rawlings ne doit pas être de façade. Il doit être constructif.

L’Initiative pour la Paix et le Développement remercie le peuple Burkinabé pour sa patience et sa vigilance.

Ouagadougou, 26 Novembre 2016

Pour L’I .P .D.
Le Président
Seydou GONDE
76 59 34 24
E-mail : seyd.gond@gmail.com

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Vos commentaires

  • Le 29 novembre 2016 à 09:48, par NOSTRADAMUS En réponse à : Situation nationale : Les propositions de l’IPD

    Je commençais à vous prendre au sérieux mais je me rend comte que vous ne faites pas parti des OSC sérieuses ! Vous êtes là pour défendre ROCK seulement ! Vous n’êtes à la hauteur ! Vos commanditaires ne devrait pas honorer vos factures !
    A IPD et à ses commanditaires je veux faire quelques observations :
    Quand on veut bien gouverner un pays :
    - on ne commence pas par distribuer l’argent aux premières revendications, on réagit en fonction des ressources disponibles pour tout le pays ! C’est la preuve qu’en 27 ans, vos commanditaires étaient des acteurs de faire-valoir, des yes-man !
    - on commence par mobiliser toutes les ressources du pays : des rapports montrent que beaucoup d’anciens ministres, responsables d’institutions, et de grands opérateurs économiques doivent à l’Etat ! On ne se contente pas de jeter le discrédit sur ses prédécesseurs (la transition) alors que vous étiez les vrais manipulateurs de la transition ! C’est là une preuve patente que vos commanditaires ne sont pas étrangers au musellement de notre économie !
    - On ne répète pas l’histoire en créant des clans : des nominations partisanes politisant notre administration, des textes pour légaliser des attributions partisanes de marchés, .. !
    Ceux qui craignent les " Risque d’un coup d’état sanglant qui n’arrange personne ; Risque d’une guerre civile pilotée par les différentes composantes politiques, Risque d’un soulèvement populaire dont l’issue est incertaine" ne se comporte pas comme ça !
    MES CHERS AMIS DE L’IPD, POUR MIEUX SAUTER, IL FAUT NECESSAIREMENT RECULER ! CHANGER (vous et vos commanditaires) DE MANIERE DE GOUVERNER OU TREMBLER DONC LORSQUE LES POPULATIONS VONT SE DECIDER A RECULER POUR MIEUX SAUTER !

  • Le 29 novembre 2016 à 10:01, par MIDIOUR En réponse à : Situation nationale : Les propositions de l’IPD

    Ton analyse n’est pas mal. Mais sache que les autorités actuelles ne donnent pas de bon exemple dans certains domaine et c’est ça qui entraine tous ces problèmes. Des nominations de complaisance. Et à propos des nominations allez y demander pourquoi les travailleurs de l’education du Sourou /Tougan ont chassé leur DPENA.

  • Le 29 novembre 2016 à 15:39, par Un citoyen En réponse à : Situation nationale : Les propositions de l’IPD

    Il me semble que lors d’une emission à la RTB avant les élections, le president ROCK avait dit que son atout est qu’il avait déjà l’experience de la gestion du pouvoir. Par consequent il n’aura pas besoin de temps pour s’adapter avant de satisfaire les attentes multiples des burkinabè. Donc souffrez qu’on ne lui laisse pas le temps comme vous le souhaitez pour mettre en place son programme. Le temps où l’on faisait de belles promesses avant les élections et que l’on mettait dans les tiroirs après avoir été élu et sans aucune inquiétude est à jamais revolu. Si tu dis que tu peux, on te crois mais on ne te suis plus aveuglement.

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