LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Soyez un repère de qualité. Certaines personnes ne sont pas habituées à un environnement où on s’attend à l’excellence.” Steve jobs

11e édition du FRSIT : 14 personnes distinguées pour leurs apports au monde de la recherche burkinabè

Publié le samedi 26 novembre 2016 à 11h59min

PARTAGER :                          
11e édition du FRSIT : 14 personnes distinguées pour leurs apports au monde de la recherche burkinabè

En marge de la 11e édition du Forum de la recherche scientifique et des innovations technologiques (FRSIT), des acteurs du monde de la recherche burkinabè ainsi que des personnes ressources ont été décorés. C’était ce vendredi 25 novembre 2016, en présence du Secrétaire d’Etat chargé de la Recherche scientifique et de l’innovation, Dr Urbain Kouldiaty.

C’est lors d’une cérémonie empreinte de toute la solennité que les 14 personnes ont été distinguées. Sept femmes et sept hommes, ont été élevés au rang d’Officier de l’ordre des palmes académiques (un récipiendaire) et de Chevalier de l’ordre des palmes académiques (13 récipiendaires). Cela pour témoigner la reconnaissance de la nation à leurs actions qui ont contribué au bien-être du monde de la recherche en général, et particulièrement à ce qu’est le FRSIT de nos jours.

C’est le Pr Philippe Sankara, enseignant chercheur, qui a été élevé au rang d’Officier de l’ordre des palmes académiques. Une reconnaissance pour le FRSIT qu’il a construit de 1994 à 2010. « Cette distinction veut dire tout simplement que seul le travail paie », assure-t-il. L’occasion était bonne pour lui de lancer un appel à tous les jeunes à faire en sorte que leur travail puisse servir le développement du pays.

Cette joie est aussi partagée par Marie Josepha Zoundi, Technologue alimentaire, élevée au rang de Chevalier de l’ordre des palmes académiques. C’est grâce à son entreprise spécialisée dans la transformation des céréales, des tubercules, des oléagineuses et des épices qu’elle a reçu cette distinction.

Pour le Secrétaire d’Etat, Kouldiaty, les acteurs qui ont été décorés, ont contribué au rayonnement du FRSIT au plan national et international. « C’est grâce à ces pionniers que l’on doit toutes les lettres de noblesse au forum ». Il a félicité les récipiendaires pour leur engagement dans le domaine de la recherche. Tout en leur demandant de former les jeunes générations afin qu’elles puissent faire bénéficier cela au pays tout entier.

Juste après ces décorations, l’assemblée a assisté à la sortie officielle de la première promotion CQP (Certificat de qualification professionnelle) en agroalimentaire grâce au Programme de structuration de l’offre de formation professionnelle et d’apprentissage dans le secteur de l’agro-alimentaire (PSF/PA). En tout, ce sont 239 formateurs et formatrices endogènes qui ont bénéficié du programme de formation des formateurs et formatrices endogènes depuis 2015.

Marcus Kouaman
Lefaso.net

Recherche au Faso : Zéphirin Diabré plaide pour le capital risque

Un peu plus tard, dans la soirée, le Chef de file de l’opposition, Zéphirin Diabré a effectué une visite de stands. Il a échangé avec certains exposants pour connaitre les méthodes de production et la technologie utilisée. Pour lui, la ténue du FRSIT est une bonne initiative qui mérite d’être soutenue et encouragée. Il permet aux chercheurs et inventeurs du Burkina de présenter des produits qui peuvent être utiles dans la vie courante. « J’ai été très émerveillé par ce que j’’ai vu, qu’il s’agisse de fabrications techniques ou métalliques ou de ce qui est fait dans le domaine agroalimentaire avec une grande valorisation des produits locaux que sont le fonio, le maïs, le mil, le riz », confie-t-il.

Le Chef de file reconnait que ces gens ont besoin d’un accompagnement et d’un soutien. « C’est cela qui va leur permettre de passer de la phase d’expérimentation à la phase de production en masse et de commercialisation » laisse-t-il entendre. Dans d’autres pays ou sous d’autres latitudes, ajoute-t-il, il y a des systèmes qui ont été mis en place, notamment au niveau du capital risque qui permet à tous ces inventeurs de pouvoir passer de la phase d’invention, à la phase de mise en application. Il prend pour exemple l’américain Bill Gates, qui n’avait pas de moyen lorsqu’il démarrait la production de ses logiciels. Pour Zéphirin Diabré, c’est le capital risque qui l’a soutenu et c’est, selon lui, ce qui nous manque puisque notre système bancaire classique n’est pas adapté.

M.K.

PARTAGER :                              
 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique