La rencontre de Ouagadougou s’inscrit dans la dynamique d’un processus de concertation entamé au Mali en 2002 entre les bureaux et sociétés de droit d’auteur et de droits voisins de la sous-région. Il s’agit à terme, d’arriver à la mise en place d’un réseau qui puisse assurer la production des éditeurs, producteurs et artistes, interprètes au niveau sous-régional. Les créations et prestations des auteurs et des titulaires de droits voisins existent en grand nombre et méritent "une juste rémunération" dira le ministre Mahamoudou Ouédraogo.

Cette juste rémunération passe par l’acquisition de leurs intérêts financiers mais aussi la protection qui sied à ce secteur d’activité. Le constat qui se dégage est qu’il existe un déficit flagrant de la culture du droit d’auteur chez les gens.

A cela s’ajoute une piraterie galopante au niveau africain. Les bureaux et sociétés de droits d’auteur et droits voisins font donc face à ces problèmes et il convient de "faire preuve d’une solidarité dans l’effort pour vaincre certains maux essentiels bien installés dans nos milieux sociaux".

Les experts à la rencontre de Ouagadougou auront donc pour devoir, de réussir la constitution d’un réseau qui puisse favoriser l’opérationalisation efficiente des bureaux et sociétés de droits d’auteur et de droits voisins.

Cette concertation sous-régionale des experts sur la gestion collective va déboucher sur la rencontre des ministres en charge de la Culture des Etats de l’Afrique de l’Ouest, vendredi 12 décembre 2003.

Ismaël BICABA
Sidwaya