« Mémoire et transmission ». C’est le thème de ce rendez-vous que va accueillir la capitale burkinabè du 26 novembre au 3 décembre 2016. Cette édition se tient sous le parrainage de Chantal Diallo, épouse du président de l’Assemblée Nationale. Plus de 40 spectacles gratuits auxquels prendront par environ 300 artistes, administrateurs, journalistes et professionnels venus de plus de 20 pays.

Cette édition a pour particularité de faire tenir en une semaine, les figures emblématiques de la chorégraphie à Ouagadougou. Aussi, des pièces de répertoires qui sont des transmissions et « re-créations » de cinq pièces majeures ayant marqué l’histoire du festival Danse l’Afrique Danse seront jouées. Egalement, des pièces émergentes repérées et des créations de chorégraphes plus confirmés vont être jouées.

Irène Tassembèdo, coordinatrice générale du festival, dédie cette triennale à toutes les victimes des violences des conflits et du terrorisme à travers le monde, en Afrique et même récemment au Burkina. Elle invite par ailleurs la population ouagalaise à une participation massive à ce festival libre et gratuit. Pour Salia Sanou, directeur artistique du festival, le programme de ce festival permettra à la population de dialoguer avec les artistes.

Pour ce qui est des questions sécuritaires, un travail en synergie entre l’équipe de l’organisation, le ministère de la sécurité intérieure et le responsable de la sécurité de l’Ambassade de France au Burkina a été fait pour mieux assurer la sécurité des festivaliers et des spectateurs.

En rappel, c’est l’Institut français de Paris qui a créé en 1995 la triennale Danse l’Afrique Danse dans le cadre du programme Afrique et Caraïbes en Créations. Elle vise à accompagner l’émergence des jeunes talents et le développement de la création chorégraphique sur le continent.

Youmali Ferdinand Junior Koanari (Stagiaire)
Lefaso.net