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Grève des agents de santé : « il faut que les uns et les autres puissent mettre de l’eau dans leur vin », dixit Smaïla Ouédraogo

Publié le mardi 22 novembre 2016 à 23h30min

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Grève des agents de santé : « il faut que les uns et les autres puissent mettre de l’eau dans leur vin », dixit Smaïla Ouédraogo

Suite au lancement du mot d’ordre de grève sans service minimum du Syndicat national des agents de la santé humaine et animale (SYNTSHA), le ministre de la santé, Smaïla Ouédraogo s’est rendu dans certaines formations sanitaires de la ville de Ouagadougou. C’était ce mardi 22 novembre 2016.

« Ce que j’ai pu voir, je me dis qu’il y a un risque que les patients manquent de soins et si un patient manque de soins, il peut en pâtir, voire décédé ». C’est le constat fait par le ministre de la santé, après avoir visité cinq formations sanitaires de la ville de Ouagadougou. En effet, Le Syndicat national des agents de la santé humaine et animale (SYNTSHA), observe du 22 au 24 novembre 2016, une grève sans service minimum pour exiger la satisfaction de sa plateforme revendicative.

Du Centre hospitalier universitaire Yalgado Ouédraogo au district sanitaire de Nongr-Massom, en passant par le Centre hospitalier universitaire pédiatrique Charles De Gaulles ou encore le district sanitaire de Bogodogo et celui de Boulmiougou, le ministre Smaïla Ouédraogo est allé constater l’effectivité de la grève.

Au CHU Yalgado Ouédraogo, le Directeur général Robert Sangaré confie : « On ne peut pas nier que le mouvement est bien suivi et cela nous crée des soucis. En pédiatrie, nous sommes submergés parce qu’il manque beaucoup d’infirmiers, des anesthésistes ». Et si des réquisitions ont été prises par le gouvernorat, Robert Sangaré dit déplorer le fait que les forces de l’ordre aient eu des difficultés pour trouver les domiciles des agents concernés et remettre également les réquisitions en main propre. Selon le DG de l’hôpital Yalgado, « Au moins 80 réquisitions » ont été proposées.

A cet effet, précisant que la réquisition est un acte légal pour assurer le service minimum, le ministre de la santé a exprimé son regret face aux refus de certains agents. « La réquisition est un acte légal pour assurer le service minimum et cette réquisition a été faite en bonne et due forme, mais nous déplorons le fait que certains agents, devant les agents de police, refusent de prendre l’acte de réquisition, ceci n’est pas un comportement républicain », a-t-il signifié.

Au district sanitaire de Nongr-Massom, la grève a été suivie à 100% de l’avis du médecin chef, Docteur Anara Soré. « La grève a été totale et les malades depuis le matin n’ont pas eu de soins. Il y a d’autres qui ont demandé à rentrer. A certains, nous avons proposé des évacuations et d’autres également sont toujours là, pour décider avec leurs familles », a-t-elle indiqué, soutenant que le service minimum se résume à l’administration, « sinon au niveau des soins, il n’y a pas de service minimum ».

Même son de cloche au district sanitaire de Boulmiougou. Et si des disposions ont été prises pour assurer le service minimum, le médecin chef, Noël Nacoulma, confie : « Le bloc opératoire est fermé. La grève est suivie parce que si on n’arrive pas à faire ce qui est fait habituellement, si on a des difficultés pour faire tourner le service, c’est qu’il y a un dysfonctionnement ».

Quant au Centre hospitalier universitaire pédiatrique Charles de Gaulles, le constat semble différent. A ce niveau, le Directeur général Malick Guébré explique qu’il difficile de faire des constats surtout lorsqu’il qu’il s’agit du premier jour. Toutefois, il affirme que le service des urgences n’est pas paralysé : « Pour ce qui concerne les urgences, tout le dispositif est là. Il y a le médecin titulaire et les infirmiers qui assurent les soins au niveau des services d’urgence ».

S’agissant de l’absence des anesthésistes, M .Guébré rassure : « Nous sommes en train de travailler pour voir comment nous pouvons faire venir un certain nombre de personnels anesthésistes, sinon tout le reste du dispositif est sur place pour prendre en charge les enfants ». Le même discours a été tenu par le docteur Moussa Sana, médecin chef du district sanitaire de Bogodogo. Ce dernier a également indiqué que la : « La grève n’est pas totalement suivie ».

Remerciant les agents de santé en service, le ministre a déploré une réduction assez significative du fonctionnement des services de santé. Ainsi, il a noté la nécessité de mettre chacun devant ses responsabilités, « le gouvernement en premier et nous assumons notre responsabilité » a-t-il dit, tout en regrettant les conditions de la présente grève. « Sur une plateforme de 63 points, 59 ont fait l’objet d’accords et 4 ont fait l’objet de désaccord. Jusqu’à ce que j’apprenne hier aux environs de 13 heures , que cette grève était sans service minimum et jusqu’à l’heure où je vous parle, aucune correspondance officielle ne nous est parvenue, ce qui fait preuve d’une insuffisance parce qu’entre partenaires, on se doit de se parler, de se tenir informer » a-t-il déclaré.

Néanmoins, estimant que le secteur de la santé est un secteur particulier, le ministre Smaïla Ouédraogo interpelle « les uns et les autres à mettre de l’eau dans leur vin, à revenir soigner les patient ». Car dit-il : « A partir du moment où la discussion n’est pas épuisée avec les autorités, cette option d’aller à une lutte assez maximaliste me parait inopportune au regard du contexte dans lequel nous sommes ».

Par ailleurs, précisant que les discussions n’ont jamais été interrompues, le ministre de la santé a émis que le souhait que dans les heures qui suivent, les agents puissent tirer les enseignements nécessaires en vue de poursuivre le dialogue, « mais en travaillant », a-t-il conclu.

Nicole Ouédraogo
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 23 novembre 2016 à 01:07, par de rien En réponse à : Grève des agents de santé : « il faut que les uns et les autres puissent mettre de l’eau dans leur vin », dixit Smaïla Ouédraogo

    L’heure est tt simplement grave et il est inutile d s réfugier derrière les réquisitions ou un manque de communication.

  • Le 23 novembre 2016 à 02:04, par Jackson En réponse à : Grève des agents de santé : « il faut que les uns et les autres puissent mettre de l’eau dans leur vin », dixit Smaïla Ouédraogo

    S’il y a des décès, vous êtes entièrement responsable, Monsieur le Soum superministre. Je m’explique.

    1) Vous êtes versé dans le mensonge et la manipulation de l’opinion dans le gouvernement mouta mouta, exactement comme au temps de blaise Compaoré et même pire. Il suffit qu’il y ait service minimum et c’est vous même qui allez sortir dire que la grève n’est pas suivi. Alors les travailleurs ont compris et pris les devant

    2) Il ne faut pas attendre que la situation dégénère avant de commencer à chercher des solutions pour les problèmes des travailleurs. Au lieu d’aller créer des problèmes là où il n’y en avait pas comme à la CAMEG par des voies illégales et des récépissés frauduleux, vous auriez dû affronter plutôt les revendications des travailleurs de la santé.

  • Le 23 novembre 2016 à 04:36, par legrand En réponse à : Grève des agents de santé : « il faut que les uns et les autres puissent mettre de l’eau dans leur vin », dixit Smaïla Ouédraogo

    Moi je crois sincerement que ces autorites la tout leurs predecesseurs s’amusent ou ne se fichent pas mal de la vie des Burkinabe. Sinon expliquer moi comment dans un secteur aussi sensible que la sante, on s’asseoit dans son salon feutre pour attendre que les agents de sante desertent les lieux avant d’aller constater. Qu’est ce que vous etes aller pour constater Monsieur le Ministre ? Qu’il y a eu des morts ? si oui qu’allez vous faire pour les ramener a la vie ? je pense que pour aller en greve on depose un preavis. Vous avez oser fermer les yeux sur ce preavis jusqu’a ce que l’irreparable arrive et maintenant vous aller pour constater. On dira encore qu’il n ya pas de moyens pour satisfaire les revendications,. Admettons meme que l’on ait pas les moyens, on peut quand meme s’expliquer entre adultes et trouver le juste milieu pour epargner nos parents de telles bavures. Les agents de sante sont tous des Burkinabe et le dialogue au Burkina a toujours resolu nos differends. Qu’est ce que vous gagner a risquer la vie de pauvres Burkinabe ?? En tout cas tout le monde a l’oeil sur vous et prions ensemble qu’il n y ait de degats. Tout ce que je peux vous dire c’est que " l’orgueil mene a la ruine".

    • Le 23 novembre 2016 à 11:12, par LE GUERISSEUR En réponse à : Grève des agents de santé : « il faut que les uns et les autres puissent mettre de l’eau dans leur vin », dixit Smaïla Ouédraogo

      Legrand, soyez vraiment grand. Que voulez-vous justifier. Le personnel de la Santé n’a pas affaire aux autorités mais aux contribuables qui assurent leur rémunération (après avoir contribué à leur formation et à la mise en place des infrastructures de santé). Aller en grêve est un droit inaliénable. Mais dans le secteur de la Santé, on ne peut se passer du minimum !!!! Même sur la route, PORTER ASSISTANCE A UNE PERSONNE EN DANGER EST UNE OBLIGATION. Cette obligation est morale avant d’être sociale ou juridique. Surtout quand on a prêter serment. Vous pouvez écrire comme vous le faites parce que vous n’êtes pas sur une civière et que vous n’avez un proche entre la vie et la mort. DANS LA VIE TOUT NE DOIT PAS SE MONNAYER.

      • Le 23 novembre 2016 à 13:29, par legrand En réponse à : Grève des agents de santé : « il faut que les uns et les autres puissent mettre de l’eau dans leur vin », dixit Smaïla Ouédraogo

        Je te comprend, mais tout ce que tu dis ne justifie pas le manque de dialogue. Dites moi pourquoi allez jusqu’a la greve si le Ministre peut convoquer le syndicat et discuter. Pouvez vous m’expliquer pourquoi ils se sont assis sur le preavis de greve du Syntsha ? Quel contribuable ? entre ceux qui sauvent la vie des Burkinabe et les magistrats qui refusent de juger les dossiers de crimes les autorites ont choisi leur camp. S’il te plais ne mele pas le contribuable a ca. On a un ministre qui se croit au dessus de la loi, il doit s’expliquer.
        Pour le service minimum je suis d’accord avec toi

        • Le 23 novembre 2016 à 22:42, par Le PETIT En réponse à : Grève des agents de santé : « il faut que les uns et les autres puissent mettre de l’eau dans leur vin », dixit Smaïla Ouédraogo

          En fait legrand, il faut essayer de comprendre certains internautes ; c’est pas de leurs fautes. ils comprennent rien du tout dans la vie. Une grève a toujours eu un préavis qu’on adresse toujours aux supérieurs de tutelle 21 jours avant la grève. Alors, le ministre ne dire qu’il n’était pas au courant. OK ? Le fameux ministre à également fait des serments quant on lui proposait le post. Ce sont les mêmes propos qu’ils rapportent toujours il y a de cela 27 ans ’’Chef tout va bien ,il n’y a rien et il n’y aura rien . il suffit de dire aux peuples que se sont les grévistes qui nous empêchent de travailler, sinon,...........................................’’

  • Le 23 novembre 2016 à 05:21, par 10sur10 En réponse à : Grève des agents de santé : « il faut que les uns et les autres puissent mettre de l’eau dans leur vin », dixit Smaïla Ouédraogo

    Qu’est ce que le président RMCK attend pour débarquer ce incompétent manipulateur à la tête du ministère. Personne ne lui fait confiance pour un dialogue social. Smaila n’est plus l’homme de la situation !

    • Le 23 novembre 2016 à 18:46, par Sidpasata Veritas En réponse à : Grève des agents de santé : « il faut que les uns et les autres puissent mettre de l’eau dans leur vin », dixit Smaïla Ouédraogo

      Ceux qui maudissent facilement les infirmiers en grève prennent trop facilement le problème à la légère. Je crois que les choses sont très complexe.
      Mon père est mort à Yalgado il y a quelques années et je suis convaincu que la grève des infirmiers qui était en cours a été pour quelque chose dans sa mort, puisqu’il n’a pas pu être transfusé à temps, par manque de personnel. Malgré tout, je crois que le personnel de la santé a bcp de mérites et que souvent l’état est très ingrat vis-à-vis des ces hommes et femmes qui, au jour le jour, supportent des sacrifices énormes et risquent même leur vie (maladies contagieuses) pour soigner la population. Je le dis parce que je vois la vie de ma petite sœur qui est infirmière dans un village en province...
      Le secteur de la santé au Burkina souffre d’un grave problème structurel que nos gouvernants n’osent pas corriger, parce qu’il y a des intérêts privés en jeu et dont eux-mêmes ne sont pas tout à fait étrangers. Certains "grands" de la santé utilisent les structures publiques étatiques au bénéfice de leurs entreprises privées que sont les cliniques. L’état devrait être plus regardant sur les "cliniques à but purement lucratif" qui instaurent dans notre pays une santé à deux vitesses. Le problème n’est pas qu’il ait des cliniques privées (elles élargissent l’offre de soins en qualité et en quantité). La plaie c’est que dans leur fonctionnement actuel, les cliniques que je qualifie d’ "à but purement lucratif" ne se font aucun scrupule pour siphonner le personnel qualifié (médecins et spécialistes) qui sont officiellement en service dans les structures publiques. Ce qui a le don de garantir aux nantis une offre de soins de santé satisfaisante, tandis que l’état ayant démissionné (par laxisme ou par complicité) de l’encadre juridique claire de l’activité des ces cliniques ; les hôpitaux publics ressemblent plutôt à de vieilles usines au bord de la faillite et leur personnel à des forçats qui font tout pour sauver un établissement en ruine.
      Moralement, le contenu du serment d’Hippocrate devrait s’appliquer aussi au gouvernement (ministre de la santé) qui a en charge la santé de toute la population. On peut demander au infirmiers d’être héroïques, mais alors le ministre de la santé, au nom de la nation, doit faire pour eux ce que l’on fait pour d’autres personnes qui veillent à la quiétude de la nation. Je suis convaincu que c’est de notre intérêt à tous que le personnel et les structures de santé soient mieux traités et leurs activités mieux encadrées que ce n’est le cas actuellement.
      En fait, au lieu d’attendre les grognes syndicales pour traiter en urgence quelques difficultés, le régime post-insurrection devrait s’atteler à faire des réformes en profondeurs. Je suis sûr que face à ce reproche, les autorités me donneraient une réponse politicienne du genre : "oui, nous sommes conscient du problème et nous y veillons. Mais il faut être patient et attendre la mise en œuvre du programme du président RMC." Malheureusement, ce sont ces genre de réponses qui agacent, énervent et poussent au bras de fer, parce qu’on prend les autres pour des imbéciles impassibles.
      Si le système de santé à double vitesse permet un certain personnel qualifié (formé et/ou employé par l’état) de s’offrir une rémunération plus que satisfaisante par leur "prostitution" dans les cliniques à but lucratif parce que l’état à plus ou moins fermé un œil sur le sort de la santé publique, alors il ne faut pas être étonné que ceux qui restent fidèles (par choix ou par contrainte) au service public de la santé durcissent les revendications pour améliorer leur propres conditions de vie et de service et aussi la qualité de l’offre publique de soins de santé. Nous faisons beaucoup pour les militaires qui ne sont pas en guerre chaque jour (avec un budget secret-défense géré par le président du Faso et ministre de la défense). Nous pouvons et devons faire beaucoup mieux pour le personnel et les structures de santé qui veillent chaque jour, de jour et de nuit, sur nos vies et notre bien-être.
      On ne peut pas évoquer un serment pour réduire les assermentés à l’esclavage et peut-être qu’à cause de ce même serment, il faut entendre l’exaspération de ces serviteurs de la nation et y répondre promptement. Je déteste la manipulation politicienne qui consiste à mettre simplement le manque de soins et même les cas de décès sur la seule responsabilité des grévistes. Le discrédit et l’opprobre jetés sur les partenaires sociaux ne feront jamais avancer le dialogue dans le bon sens, et c’est du devoir du gouvernement d’entretenir un dialogue de qualité avec tous. C’est la responsabilité de l’homme politique qui est engagé !

  • Le 23 novembre 2016 à 05:51, par Yeri -youbloh En réponse à : Grève des agents de santé : « il faut que les uns et les autres puissent mettre de l’eau dans leur vin », dixit Smaïla Ouédraogo

    " il faut que les uns et les autres puissent mettre de l’eau dans leur vin " bien dit monsieur le ministre , chacun , gouverné comme gouvernant doit interroger sa conscience . L’argent du contribuable national et international doit être dépensé dans des causes nobles. Regardez comment cet argent est dépensé dans les ministères et les institutions . Les gestionnaires se sont complices. L’hypocrisie ,la méchanceté,l’égoïsme et la redevabilité doivent cesser.

  • Le 23 novembre 2016 à 06:37, par 10sur10 En réponse à : Grève des agents de santé : « il faut que les uns et les autres puissent mettre de l’eau dans leur vin », dixit Smaïla Ouédraogo

    Qu’est ce que le président RMCK attend pour débarquer cet incompétent manipulateur à la tête du ministère. Personne ne lui fait confiance pour un dialogue social. De ses nominations contreversées à l’affaire Cameg en passant par la mise en oeuvre chaotique de la gratuité des soins, Smaila a usé de methodes déloyales indignes d’un responsable de son rang. Il n’est plus l’homme de la situation !

  • Le 23 novembre 2016 à 07:17, par yalé En réponse à : Grève des agents de santé : « il faut que les uns et les autres puissent mettre de l’eau dans leur vin », dixit Smaïla Ouédraogo

    Trop de grève des travailleurs maintenant. chacun cherche concours et ne save même pas combien ils auront comme salaire, et après c’est pour mettre la vie des gens en danger. Vous aussi cher travailleur. Y a pas longtemps ils ont vu les salaires des agents de la santé et vous étiez content non ?

  • Le 23 novembre 2016 à 07:43, par WALAY En réponse à : Grève des agents de santé : « il faut que les uns et les autres puissent mettre de l’eau dans leur vin », dixit Smaïla Ouédraogo

    Le seul moyen de résoudre ce problème de grève à répétition serait de revenir sur le traitement salarial des juges que je trouve exagéré pour notre pays et sert de repère pour les autres revendications. Cette maladresse gouvernementale crée un précédent dangereux pour la république. C’est une décision qui a manqué de réalisme mais tous ceux qui aiment ce pays doivent dire la vérité. Revenir sur le traitement exagéré des juges et améliorer un peu la situation des autres salariés (y compris le privé). Je suis sûr que le burkinabé n’est pas méchant mais veut surtout la justice après avoir subi tant d’injustice.

  • Le 23 novembre 2016 à 07:50, par Pierre En réponse à : Grève des agents de santé : « il faut que les uns et les autres puissent mettre de l’eau dans leur vin », dixit Smaïla Ouédraogo

    Si le domaine de la santé est si sensible comme vous le dites, améliorez leur situation et vous verrez.
    C’est pas la peine d’attendre des grèves avant de réfléchir je pense. Pitié pour les malades qui vont périr car en complet personnel c’est déjà pas mieux.

    • Le 23 novembre 2016 à 10:19, par Siya Dja En réponse à : Grève des agents de santé : « il faut que les uns et les autres puissent mettre de l’eau dans leur vin », dixit Smaïla Ouédraogo

      Il faut aussi le rappeler que c’est l’argent du contribuable Burkinabè qui a servi à la formation de ces agents de santé. Si irresponsabilité yen a, je le met sur le do de la SYNTSHA qui nous montre ici ouvertement que leur intérêt personnel passe devant l’intérêt général du peuple Burkinabè. Même pas un service minimum ! Où allons nous ? Le pauvre paysans couché à Yalgado, Souro Sanou ect.. peut-il se rendre dans une de leurs cliniques pour avoir des soins ? Non. Je vous rappel que malgré leur mouvement, leurs Cliniques restent ouvert et d’ailleurs, ça leur permet d’augmenter leur chiffre d’affaire.Le pêché du SYNTSHA, de n’avoir pas pris des dispositions nécessaires pour qu’il y ai un service minimum comme on le voit ailleurs.

  • Le 23 novembre 2016 à 07:54, par ZOUEKRISTA En réponse à : Grève des agents de santé : « il faut que les uns et les autres puissent mettre de l’eau dans leur vin », dixit Smaïla Ouédraogo

    MES CHERS AMIS DU SYNTSHA, JE NE DOUTE PAS DE LA LÉGITIMITÉ DE VOS REVENDICATIONS MAIS SACHEZ QUE VOTRE GRÉVE N’AFFECTE NI LE GOUVERNEMENT NI LES MEMBRES DE LEURS FAMILLES QUI NE SE SOIGNENT PAS DANS LES STRUCTURES SANITAIRES PRIVÉES ! QUELQUE SOIT CE QUE VOUS RÉCLAMEZ, CELA NE VAUT PAS LA VIE DES PATIENTS QUE VOUS LAISSEZ MOURIR !

    VOUS SEREZ RESPONSABLES DES FEMMES ENCEINTES ET DE LEURS BÉBÉS QUI MOURRONT FAUTE DE NE PAS POUVOIR BÉNÉFICIER DE LA CÉSARIENNE QUI AURAIT PU LES SAUVER !

    VOUS SEREZ RESPONSABLES DES MALADES DE LA DENGUE QUI MOURRONT FAUTE DE SOIN !

    VOUS SEREZ RESPONSABLES DE TOUS SES PATIENTS INNOCENTS QUI NE SAVENT RIEN DE VOS REVENDICATIONS ET QUI MOURRONT FAUTE DE SOINS !

    SI VOUS ÊTES DES CROYANTS ET QUE AVEZ VRAIMENT PRÊTER SERMENT POUR SAUVER DES VIES , MÊME SI VOUS NE RÉPONDEZ PAS DE TOUS CES MORTS DEVANT LA JUSTICE HUMAINE, VOUS N’ÉCHAPPEREZ PAS A LA JUSTICE DIVINE !

    QUE LE BON DIEU SAUVE LES MALADES INNOCENTS ET BÉNISSE LE BURKINA FASO !

    • Le 23 novembre 2016 à 10:31, par tingui biiga En réponse à : Grève des agents de santé : « il faut que les uns et les autres puissent mettre de l’eau dans leur vin », dixit Smaïla Ouédraogo

      le seul responsble c’est le gourvernement de merdre des SSR. les medecins sont en droit de grever meme au risque de la vie des patients. on a risque nos vies lors des 30 et 31 et le pusct manqué pour une amelioration totale et complete de nos conditions de vie et voila les SSR une fois elu se permettent d’ameliorer les conditions de vies des magistrats comme si au burkina il n’y a que des magistrats et ce metier est plus important et indispensable que tous les autres. comme le SSR veut avoir la main mise sur la justice c’est pour cela qu’ils se sont empresses de regler leur plateforme revendicative. LA SANTE JE VOUS SOUTIEN MEME EN ETANT MALADE JE SUIS AVEC VOUS. LE PEUPLE DOIT SAVOIR QUE LE GOURVERNEMENT NE SE SOUCI DE LUI

      • Le 23 novembre 2016 à 13:05, par LE GUERISSEUR En réponse à : Grève des agents de santé : « il faut que les uns et les autres puissent mettre de l’eau dans leur vin », dixit Smaïla Ouédraogo

        Le personnel de la Santé n’a pas affaire aux autorités mais aux contribuables qui assurent leur rémunération (après avoir contribué à leur formation et à la mise en place des infrastructures de santé). Aller en grêve est un droit inaliénable. Mais dans le secteur de la Santé, on ne peut se passer du minimum !!!! Même sur la route, PORTER ASSISTANCE A UNE PERSONNE EN DANGER EST UNE OBLIGATION. Cette obligation est morale avant d’être sociale ou juridique. Surtout quand on a prêter serment. Vous pouvez écrire comme vous le faites parce que vous n’êtes pas sur une civière et que vous n’avez un proche entre la vie et la mort. DANS LA VIE TOUT NE DOIT PAS SE MONNAYER.

    • Le 23 novembre 2016 à 12:11, par Juste En réponse à : Grève des agents de santé : « il faut que les uns et les autres puissent mettre de l’eau dans leur vin », dixit Smaïla Ouédraogo

      Mon ami, est-ce que tu es déjà aller à Yalgado, à la pédiatrie ou au CMA du 30 en période de non grève ? Beaucoup de gens y mourraient déjà par la seule faute du Gouvernement. Soit il n’y a pas de lit, soit les produits sont finis, soit c’est un politicien qui est responsable là-bas et qui se moque des travailleurs et de leurs problèmes. Tu as bien dit que le ministre et sa famille ne se soigne pas dans les hôpitaux publics. Mais pourquoi un c’est comme ça ? Au lieu de critiquer le Gouvernement pour qu’il améliore le visage de mort de nos centre de santé, c’est les grévistes que tu attaques. Des gens qui cotoient la mort tous les jours et qui travaillent les nuits sont payés trois fois moins que d’autres qui sont assis dans une salle climatisée avec un document qu’on appelle code ou recueil de lois ! Et toi tu ne dit rien au Gouvernement par rapport à ça. Quand même. J’exige de vous du respect pour les agents de la santé !

    • Le 23 novembre 2016 à 14:35, par Boubacar En réponse à : Grève des agents de santé : « il faut que les uns et les autres puissent mettre de l’eau dans leur vin », dixit Smaïla Ouédraogo

      "VOTRE GRÉVE N’AFFECTE NI LE GOUVERNEMENT NI LES MEMBRES DE LEURS FAMILLES"
      Monsieur Zouekrista (Écrivez en minuscule s’il vous plait). Vous avez une courte vue de l’esprit. Qui a élu Rock ? Crois-tu que c’est lui-même et sa famille ? Crois-tu que la grève n’a aucune conséquence sur le programme de Rock ? Crois-tu que Rock et son gouvernement peut survivre pendant 2 mois à une paralysie du secteur de la santé sans service minimum ? C’est sans doute des gens comme vous qui avez conseiller Blaise Compaoré pour foncer droit dans le mur ? Peut-être même que tu crois que Rock peut licencier tous ces travailleurs. Il n’a qu’à aller, on va voir s’il ne va pas rejoindre sa belle famille avant midi.

  • Le 23 novembre 2016 à 08:00, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Grève des agents de santé : « il faut que les uns et les autres puissent mettre de l’eau dans leur vin », dixit Smaïla Ouédraogo

    - Monsieur Smaïla Ouédraogo, le vrai problème dans ce ministère de la santé c’est bel et bien toi et uniquement toi !

    Par Kôrô Yamyélé

    • Le 23 novembre 2016 à 10:05, par SIDNOOMA En réponse à : Grève des agents de santé : « il faut que les uns et les autres puissent mettre de l’eau dans leur vin », dixit Smaïla Ouédraogo

      Yamyélé, un kôrô ne parle pas au hasard, il ne faut pas imiter les enfants. la médecine est avant tout une vocation avant d’être un problème d’argent, d’utilité publique, combien d’infirmiers sont dérangés dans les villages tard la nuit pour soigner sans s’être de garde, combien de médecins sont dérangés par leur parents, amis et voisins pour recevoir des soins sans 1franc. Nous ne voulons pas des morts à cause d’une gréve sauvage sans un service minimum point barre, la lutte syndicale est intelligente.

    • Le 23 novembre 2016 à 13:52, par Patinda En réponse à : Grève des agents de santé : « il faut que les uns et les autres puissent mettre de l’eau dans leur vin », dixit Smaïla Ouédraogo

      Oh là là, Koro, je ne te reconnais pas aujourd’hui. A moins que tu ne t’expliques davantage. En quoi un ministre peut être responsable d’un manque de service minimum lors d’une grève ? En quoi un ministre peut être responsable d’un manque de ressources pour satisfaire à toutes les revendications d’une corporation. Tout le monde se compare à la justice. Et oublie que la justice est un pouvoir comme l’est l’exécutif et le législatif. C’est la constitution qui le prévoit. Même si je trouve exorbitant leur traitement au regard du niveau de développement de notre pays, je pense que le traitement de la magistrature est fondé et doit être au delà de celui du commun des fonctionnaires. L’enseignant d’université ou de l’ENAM qui a encadré le magistrat peut ne pas avoir son traitement. C’est une question de statut.
      Le SYNTSHA avec à sa tête un va - t - en guerre, pourtant assez âgé donc supposé sage (il m’a enseigné en méthodologie à l’ENSP en 1994 alors qu’il était déjà très mur) risque de s’isoler à cause de cette grève. Faites un sondage auprès de toutes les organisations syndicales affiliées à la CGTB ; la grande majorité est contre cette forme d’action sauvage qui ne fait pas directement mal à Smaila et au gouvernement mais plutôt aux pauvres. Alors que la CCVC milite pour les pauvres. Quelle gâchis !
      Yamyélé, reviens à tes posts impartiaux et éclairés si tu veux continuer à jouir de l’audience des internautes.
      Salut !!!!!!!!!

      • Le 24 novembre 2016 à 09:56, par Le débat se poursuit En réponse à : Grève des agents de santé : « il faut que les uns et les autres puissent mettre de l’eau dans leur vin », dixit Smaïla Ouédraogo

        On ne fait pas un concours pour devenir membre du Gouvernement (Exécutif). C’est une nomination de personnes ayant généralement une longue carrière par le Président du Faso qui a reçu l’onction du peuple. Ensuite, il n’y a pas de mandat garanti pour un ministre qui peut être demis de ses fonctions à tout moment. C’est la raison pour laquelle on peut comprendre son traitement salarial élevé surtout au regard de ses lourdes responsabilités.
        Il en est de même pour le député qui occupe son poste qu’après une périlleuse campagne électorale pour une période de 5 ans.
        Pour le magistrat, il en est rien. Pour intégrer son corps qu’il appelle "pouvoir judiciaire", il passe un concours de magistrature avec sa maîtrise en droit. il y fait carrière toute sa vie. Pour incarner un pouvoir, les modes de recrutement doivent changer. J’aurais préféré qu’ils soient élus parmi la communauté de juristes. A ce titre seront magistrats des gens expérimentés et matures et non des adolescents comme on le voit aujourd’hui. C’est en ce moment seulement que les autres fonctionnaires ne vont plus se comparer aux magistrats.

      • Le 24 novembre 2016 à 11:10, par temps de l’action En réponse à : Grève des agents de santé : « il faut que les uns et les autres puissent mettre de l’eau dans leur vin », dixit Smaïla Ouédraogo

        Personne ne se compare à la justice. ils disent simplement s’il y a l’argent pour les uns il y en a pour les autres. la justice c’est un pouvoir ? c’est une question de choix. nous pouvons modifier les textes pour les retirer de cette catégorie ; c’est ce qu’on devrait faire parce qu’on ne peut pas continuer à mettre dans cette catégorie des gens sur qui le peuple n’a aucun moyen de contrôle directe. tout pouvoir doit découler du peuple et il y a en France (ils ne cessent de se référer à la France) des débats sur les prérogatives de la magistrature

  • Le 23 novembre 2016 à 08:20, par koh En réponse à : Grève des agents de santé : « il faut que les uns et les autres puissent mettre de l’eau dans leur vin », dixit Smaïla Ouédraogo

    je pense que c’est maintenant ou cette société civil doit jouer son rôle.
    Voilà des gents qui veulent que le gouvernement prennent en charge toutes leur famille (eux même, épouses, enfants, père et mère, toute la belle famille, les oncles et les tantes etc.) dans ce cas mieux déclarer la gratuité de tous les soins et examens.pour tout le monde.
    Après eux les agents des impôts vont demander exonération des taxes pour leurs ascendants et descendants. Les douaniers vont demander la gratuité des importations et exportations pour leurs ascendants et descendants. Les enseignants ( primaires, secondaires, universitaires...) vont demander la gratuité pour leur ascendants et descendants. ETC....
    le pauvre paysan dans tout cela gagne quoi ?
    soyons moins égoïste et pensons aux autres. L’économie nationales ne doit pas servir à payer seulement et uniquement les salaires des fonctionnaires. Et ceux qui n’ont pas cette chance de travailler à la fonction publique.
    On se plaint que tout le monde veut la fonction publique au vue de tout cela qui est fou POUR NE PAS VOULOIR LA FONCTION PUBLIQUE

  • Le 23 novembre 2016 à 08:29, par lhomme En réponse à : Grève des agents de santé : « il faut que les uns et les autres puissent mettre de l’eau dans leur vin », dixit Smaïla Ouédraogo

    Salut à tous !
    Je crois savoir que le ministre est lui-même médecin.
    Au lieu de passer sa journée à se promener de centre de santé en centre de santé,
    il aurait pu mettre sa blouse pour commencer à soigner.
    Au moins quelques malades auraient reçu des soins.
    Pareil pour Sangaré Robert.
    Il faut prêcher par l’exemple.

  • Le 23 novembre 2016 à 08:29, par Le DTN En réponse à : Grève des agents de santé : « il faut que les uns et les autres puissent mettre de l’eau dans leur vin », dixit Smaïla Ouédraogo

    Ce qui est désolant dans cette histoire de grèves au Burkina, c’est qu’elles prennent des allures de chantage. L’on s’imagine ce que les magistrats ont pu dire au Président pour que leur plate forme revendicative soit exaucée à 100%. Aujourd’hui nos frères de la santé sont prêts à laisser mourir des pauvres frères burkinabè pour voir leur revendication exaucée. Dans quel monde sommes-nous où la vie d’un être humain ne vaut même plus l’intérêt d’un simple fonctionnaire. Ce qui est sûr quand on se couche sur son dos et qu’on crache en l’air, c’est sur ta poitrine que le crachat va tomber dixit un adage mossi.

  • Le 23 novembre 2016 à 08:33, par ngoonga En réponse à : Grève des agents de santé : « il faut que les uns et les autres puissent mettre de l’eau dans leur vin », dixit Smaïla Ouédraogo

    Il faut certes des revendications surtout quand il s’agit des problèmes de santé. Cependant il faut aller avec tact pour éviter de faire payer le prix à ceux qui ne sont pas responsables, à savoir le citoyen pauvre. Nous venons de loin et tous ses problèmes étaient là avec l’ancien régime. Si vs persistez trop on peut penser que vs êtes régler sur orbite. Suivez mon regard. En effet la question de la santé n’est pas une histoire seulement du Ministre dont certains réclament sa destitution. Car il se peut que çà soient les mêmes qui perdus leurs paradis qui s’activent derrière le syndicats pour demander sa destitution.

  • Le 23 novembre 2016 à 08:33, par le panafricain En réponse à : Grève des agents de santé : « il faut que les uns et les autres puissent mettre de l’eau dans leur vin », dixit Smaïla Ouédraogo

    Vraiment rien ne m’étonne quand ce bandit de ministre dit qu’il n’était pas au courant
    si vous interroger son mentor Salif Diallo ça sera le même refrain . Cette équipe du MPP a toujour refuser d’assumer c’est toujour les autres . mais l’atterrissage est pour bientot car ayez le courage de nous donner les vrais chiffres des morts car ces morts sont aussi des martyres du peuple

    SI vous ne pouvez pas nous faire la situation des morts je demande a l’Assemblée de Salif Diallo et tous les deputés de se prononcer avant que cela ne soit trop tard

  • Le 23 novembre 2016 à 08:38, par sidnooma En réponse à : Grève des agents de santé : « il faut que les uns et les autres puissent mettre de l’eau dans leur vin », dixit Smaïla Ouédraogo

    Les grèves pour revendiquer de meilleures conditions de travail et de vie sont légitimes et légales. Cependant il ya des secteurs où la grève est très sensible et présente des inconvénients visibles. Parlant de la grève des syndicats de la santé, je pense que leur grève peut être menée autrement. Parce que le protagoniste n’est forcement celui qui recevoir les pots cassés. Il faudrait peut être faire comme il ya deux ou trois ans déjà ou au cours de cette grève, les soins se faisaient gratuitement. Alors comme cela les responsables vont sentir directement les dégâts de la grève et vous inviteront à la négociation. Si non abandonner les malades dans les centres de santé s’apparente à une grève contre la population et rien d’autre. Et si cela perdure le peuple pourrait se révolter et je ne sais si le personnel de la santé sera épargné.

  • Le 23 novembre 2016 à 08:39, par tit En réponse à : Grève des agents de santé : « il faut que les uns et les autres puissent mettre de l’eau dans leur vin », dixit Smaïla Ouédraogo

    arretez de passer le temps a insulté le ministre car il n’est pas responsable de cette situation. il a herité d’une situation pourrie depuis des années. si c’est le cas de la cameg c’est les meme qui ont passé le temps à raconté tout sur le ministre qui tournent dans les couloirs du ministre pour lui demandé de retirer sa plainte et ils ont meme envoyé des autorités coutumières et religieuses demander pardon afin que le ministre retire sa plaine mais c’est mal le connaitre car le probleme sera jugé et les interressés repondront leurs actes.

  • Le 23 novembre 2016 à 08:39, par le meme En réponse à : Grève des agents de santé : « il faut que les uns et les autres puissent mettre de l’eau dans leur vin », dixit Smaïla Ouédraogo

    l’heure n’est plus aux débats stériles.
    soit c’est réalisable on accepte leurs revendications , soit c’est pratiquement impossible et vous dites en quoi cela est impossible au peuple et on en reparlera plus...les gens meurent et il faut y mettre fin.c’est quand on a du vin qu’on y met de l’eau....je passais...

  • Le 23 novembre 2016 à 08:41, par Ira En réponse à : Grève des agents de santé : « il faut que les uns et les autres puissent mettre de l’eau dans leur vin », dixit Smaïla Ouédraogo

    Cela doit aussi attirer l’attention de nos politiciens à dire un peu de vérités lors des campagnes. On sort et on promet tout pourtant rien n’est vrais. C’est cette même pression que la transition en un ans. Vous leur avez aujourd’hui peint en noir.

  • Le 23 novembre 2016 à 08:43, par Sincerement En réponse à : Grève des agents de santé : « il faut que les uns et les autres puissent mettre de l’eau dans leur vin », dixit Smaïla Ouédraogo

    j’avoue que depuis l’indépendance on n’a jamais vu une telle situation : pour des revendications on refuse d’assurer le service minimum ! c’est une question de vie ou de mort mes frères médecins, c’est difficile de tolérer un tel comportement. On n’est pas contre l’amélioration de votre situation, mais ce pauvre fonctionnaire qui contribue tous les jours aux impôts et autres taxes a aujourd’hui besoin de vous parce qu’il vient de faire un accident grave et vous n’êtes pas dispo ! SVP un peu de pitié entre nous frères burkinabé, mais ne priorisez pas l’argent au détriment de toute une vie.

  • Le 23 novembre 2016 à 08:48, par leregard En réponse à : Grève des agents de santé : « il faut que les uns et les autres puissent mettre de l’eau dans leur vin », dixit Smaïla Ouédraogo

    Il y a dans tous les secteurs des grèves de plus en plus violentes en terme d’impact direct sur la vie des populations. On ne peut pas nier qu’il y a un malaise grandissant au Faso. Que voyons-nous ? Le gouvernement (le Premier ministre et le Président du Faso en tête) semble avoir opté pour un traitement au cas le cas, en laissant à chaque ministre de se débrouiller avec ses syndicats. Cette façon de faire, à l’évidence, n’est pas la bonne solution car aucun ministère n’a réussi à taire la furie des syndicats. A mon avis, le gouvernement gagnerait à organiser un cadre de dialogue unique avec tous le syndicats et autres partenaires sociaux et de développement afin d’identifier ensemble les attentes des travailleurs et de la population (car il ne s’agit seulement de questions salariales mais aussi de l’accès aux services sociaux de base (santé, éducation, justice, alimentation en eau et nourriture, etc.)). Sur la base des attentes, en toute franchise et dans une transparence totale (le Gouvernement n’a pas intérêt à jouer au chat et à la souri avec les syndicats et la population car ce sont eux qui élaborent les budgets et autres programme set projets au sein des ministères, le Gouvernement devra montrer ce dont il dispose en matière de ressources financières (ressources endogènes et appuis des partenaires). Tous ensemble, le gouvernement, les syndicats et autres partenaires nationaux de développement pourront alors s’accorder sur une planification et une hiérarchisation de la résolution des problèmes que rencontrent les travailleurs et les populations. car le Gouvernement a une seule mission,celle de satisfaire les besoins des populations (besoins matériels et sécuritaires, besoins sociaux, tout simplement naturel pour tout individu). La balle est donc dans le camp du Gouvernement.

  • Le 23 novembre 2016 à 08:52, par kabore En réponse à : Grève des agents de santé : « il faut que les uns et les autres puissent mettre de l’eau dans leur vin », dixit Smaïla Ouédraogo

    Les mots me manquent pour dire quelque chose.dans quel état voyou sommes-nous ? Des intellectuels qui pensent que l’insurrection est venue pour que chacun foute la merde quand il veut.quand d’autres disent que si les gens meurent,le gouvernement sera responsable,je ne les comprend pas du tout.s’il y a des morts,c’est bien la faute à ces irresponsables intellectuels (médecins).vous avez choisi ce métier par passion ou pour devenir des criminels ?
    Vous connaissez bien le Burkina,vous avez fait de grandes études pour ne pas dire longues,vous connaissez bien la situation économique du pays et vous savez bien que vous êtes au paradis par rapport à ceux qui dans ce pays n’arrivent même pas à manger une ou 2 fois par jour.est ce que vous avez un coeur ?est ce que vous avez une seule fois pensez à ceux là ?alors que vous mangez,vous vous habillez comme vous voulez,vous faites manger et vous habillez vos familles comme vous voulez.tous les travailleurs ne demandent aujourd’hui qu’augmentation de salaire et avec quel argent ?avec les prêts que les autres pays nous donnent pour se débrouiller là ?ces prêts qui seront remboursés avec de gros intérêts là ?et que pensez-vous de l’avenir de ce pays ? De l’avenir de la génération future ?vous voulez avoir des salaires comme en côte d’ivoire,au Gabon,au Sénégal etc,est ce qu’on a les mêmes ressources ? Posez vous la question.vous ne voulez même pas que les gars travaillent ,vous êtes vraiment égoïstes et méchants.Après l’insurrection ,on était bien fier de dire aux autres qu’on est burkinabé mais avec toutes ces conneries de grèves de syndicats,de travailleurs,de fonctionnaires,on a honte de parler du Burkina devant les autres.

    • Le 23 novembre 2016 à 11:20, par Balladin En réponse à : Grève des agents de santé : « il faut que les uns et les autres puissent mettre de l’eau dans leur vin », dixit Smaïla Ouédraogo

      Mon frère . Tu oublies en plus que la plupart de ces intellectuels ont étudié aux frais de l’Etat. Nous sommes au bord de l’abîme parce que nous avons oublié le Burkina . Reste l’étincelle qui va tout embraser. Bienvenue.

    • Le 23 novembre 2016 à 13:18, par L’Autre Africain En réponse à : Grève des agents de santé : « il faut que les uns et les autres puissent mettre de l’eau dans leur vin », dixit Smaïla Ouédraogo

      Monsieur Kabore, arrêtes tes inepties !
      Ce que tu dis, il fallait le dire au Président Rock avant qu’il ne concède aux magistrats, qui étaient d’ailleurs les mieux payés de la Fonction Publique, des traitements de ministres.
      Vous pensez que les autres fonctionnaires doivent travailler pour entretenir les magistrats ? Foutaise !!!!
      La cause profonde de l’insurrection, que vous accusez à tort, reste et demeure l’injustice dans ce pays (injustice qui n’est pas pas étrangère à nos magistrats).
      Et Rock en venant, au lieu de chercher à résoudre cette injustice, vient en rajouter : en donnant au mieux payés et en refusant aux moins payés !
      Je précise que je ne suis pas de la santé, et nous aussi nous nous apprêtons à entrer dans la danse. Personne, je dis bien personne ne va travailler dans ce pays pour qu’on redistribue les retombées à une seule couche de travailleurs, fusse t-elle la magistrature.

  • Le 23 novembre 2016 à 08:52, par pire encore En réponse à : Grève des agents de santé : « il faut que les uns et les autres puissent mettre de l’eau dans leur vin », dixit Smaïla Ouédraogo

    Et pire encore, dans sa tournée, Supersoum fait comme s’il était surpris et tendent par moments d’intimider les pauvres agents qui sont sur les lieux.

  • Le 23 novembre 2016 à 08:55, par Peuple En réponse à : Grève des agents de santé : « il faut que les uns et les autres puissent mettre de l’eau dans leur vin », dixit Smaïla Ouédraogo

    A mon avis le ministre joue avec le feu et compte sur l’opunion publique pour diaboliser les agents de santé qui revendiquent des meilleures conditions de travail qui sont entre autre une bonne prise en charge des malades.
    S il y’a morts c’est bien le ministre qui sera responsable.

    • Le 23 novembre 2016 à 11:29, par Silence En réponse à : Grève des agents de santé : « il faut que les uns et les autres puissent mettre de l’eau dans leur vin », dixit Smaïla Ouédraogo

      Mr Peuple, s’il y a mort, qui va rendre le ministre responsable ? Les parents des victimes ou bien un tribunal ??? vous risquez de vous tromper de stratégie de déstabilisation. S’il y a mort, c’est chez vous les médecins que les descentes vont s’organisez dans les quartiers périphériques où vous avez construit vos villas. La majorité des victimes sont vos voisins que vous narguez tous les jours, mais vous ne les voyez pas. Vous ferez mieux de demander au consultant Tapsoba Achille de vous donner une formation sur comment fuir vers le sud car comme vous le savez, le nord est fermé !

  • Le 23 novembre 2016 à 08:59, par diane En réponse à : Grève des agents de santé : « il faut que les uns et les autres puissent mettre de l’eau dans leur vin », dixit Smaïla Ouédraogo

    Depuis l’affaire de la CAMEG, ce ministre me donne envie de vomir. Au lieu de se soucier des problèmes de son département, c’est là où ça va qu’il part créer des problèmes. C’est lui encore qui quitte affaire de cameg pour parachuter dans affaire de MABUCIG qu’il menace de faire fermer. comme si sans la mabucig, il y’aurait moins de fumeur au Burkina. A moins que ce ne soit une stratégie pour caporaliser l’homme d’affaire pour son mentor. La lutte contre le tabac par une législation rigoureuse a l’encontre des société de tabac n’a jamais donner de résultat positif. Même si ont venait par déclarer illicite la fabrication de cigarette dans le monde, il y’aura toujours des fumeurs comme pour la drogue. Ce type de mesure fait plutôt l’affaire des narcotrafiquants. Ce ministre est un vrai amateur et il ne sait que créer des problèmes là ou il n’y a pas. Je l’aime pas. Suis desolée

  • Le 23 novembre 2016 à 09:00, par citoyen lambda En réponse à : Grève des agents de santé : « il faut que les uns et les autres puissent mettre de l’eau dans leur vin », dixit Smaïla Ouédraogo

    C’est dommage !!! on se souvient entre autre que grand nombre de bébés n’a pas survécu faute de couveuses dans le plus grand centre hospitalier du pays ;
    On sait aussi maintenant, grâce au don de Mr Ouedraogo Abdoul de 2 couveuses 20 matelas et d’autres matériels le tout pour une valeur de 15 000 000 FCFA.
    Cela prouve le désintérêt du gouvernement face à la santé publique au Faso. Comment peut on juger cette grêve maintenant ? Si par exemple, pour un matériel de 5 000 000 on laisse périr tous les enfants prématurés d’un pays.

  • Le 23 novembre 2016 à 09:06, par Rouamba En réponse à : Grève des agents de santé : « il faut que les uns et les autres puissent mettre de l’eau dans leur vin », dixit Smaïla Ouédraogo

    Pauvre citoyen lambda burkinabè, c’est toi qui subira les conséquences néfaste de cette gréve, car Monsieur Smaila OUEDRAOGO ou son excellence Roch M.C. KABORE pour un simple rhume ira se soigner dans un des pays ou la médecine est avancée. On reconnait le bien fondé de votre gréve, mais n’avez vous pas prestez sermon de ne laisser un frère mourir a vos yeux sans rien faire ?
    Pour un système sanitaire performant je croit qu’il faut que notre FUTURE CONSTITUTION oblige le président a jurer sur la terre de ses ancestres que dieu a crée de ne jamais se soigner dans un pays étranger ou de faire appel a des médecins étrangers pour le soigner au pays.Il doit être soigner au BURKINA FASO et par des médecins BURKINABE. Idem pour l’EDUCATION aussi.

  • Le 23 novembre 2016 à 09:14, par darimda En réponse à : Grève des agents de santé : « il faut que les uns et les autres puissent mettre de l’eau dans leur vin », dixit Smaïla Ouédraogo

    Vous ministre de la santé, vous auriez dû donner l’exemple à la CAMEG en mettant d’abord l’eau dans votre vin. Vous n’avez aucune leçon de pardon â donner à quiquonque.

  • Le 23 novembre 2016 à 09:15, par ACTIONNAIRE En réponse à : Grève des agents de santé : « il faut que les uns et les autres puissent mettre de l’eau dans leur vin », dixit Smaïla Ouédraogo

    Ces conditions de vie sont déplorables. j’imagine que les conditions de travail ne sont pas réunies pour un exercice serein du métier de soignant au Burkina. Mais voyez-vous, nous sommes bien au Burkina. Et nulle part ailleurs. Il me semble que bon nombre de nos compatriotes oublient ce côté. J’ai toujours eu de la considération pour les soignants et les éducateurs (enseignements) et à mon avis s’il y a des corps de métiers qui mouillent le maillot et qui se défoncent quotidiennement pour nous sortir de nos conditions de pays sous développés c’est bien ceux-là. Mais en même temps, il n’est pas décent, humain, je ne sais quel autre qualificatif, d’aller à une grève sans service minimum dans un domaine aussi crucial. C’est tout simplement manquer d’humanisme. Et pendant ce temps, nos cliniques ne désempliront pas de blouses blanches. Quelle cruauté ! Et pourquoi toujours vouloir faire la comparaison avec les magistrats. Cet acharnement ressemble fort à une sorte de jalousie et d’aigreur comme en sont champions une bonne partie des Burkinabè. En clair, parce qu’on a augmenté démesurément le traitement des magistrats, il le faut pour tous ! En oubliant que c’est le peuple qui a lui même réclamé cette indépendance des magistrats sous la Transition et les moyens qui vont avec. Même s’il faut reconnaître que Rock a fait l’erreur de tout leur donner, sans "barka". C’est juste les montants accordés qui peuvent heurter, pas le principe. Autre chose, pendant que je vois ces images de matelas éventrés, faites un tour dans le domicile de nombreux infirmiers pour constater ces mêmes matelas détournés au profit de leurs familles. Je ne parle pas de cette partie de plus en plus importante du personnel soignant qui n’a rien compris du serment d’Hippocrate dans nos hôpitaux par des comportements qui tuent moralement les patients. Pendant qu’on y est, je crains fort le jour où les salaires existants ne seront même plus payés ne parlons pas d’indemnités ou de statuts particuliers à considérer. Et ça, aucun régime, aucun parti politique ne pourra nous l’éviter si nous continuons tous à croire que c’est dans ces débrayages intempestifs que tout sera réglé une bonne fois. Je le dis et le répète, si on continue comme ça, c’est la salaire initial qui risque de ne plus être payé. Regardez le Tchad avec son pétrole ! J’ai l’impression que bon nombre de Burkinabè n’ont toujours pas compris la maigreur de nos ressources. Ko les travailleurs des impôts aussi disent que comme ce sont eux qui collectent l’argent ils ont droit à tout. Ou étiez vous depuis ? De grâce, BALLE A TERRE ! PAUVRE DE NOUS !

  • Le 23 novembre 2016 à 09:22, par Moumouni En réponse à : Grève des agents de santé : « il faut que les uns et les autres puissent mettre de l’eau dans leur vin », dixit Smaïla Ouédraogo

    J’espère seulement qu’il a repris son périple d’hier parce qu’aujourd’hui encore il n’y aura pas d’agents.

  • Le 23 novembre 2016 à 09:22, par fiction En réponse à : Grève des agents de santé : « il faut que les uns et les autres puissent mettre de l’eau dans leur vin », dixit Smaïla Ouédraogo

    le Ministre dit que le gouvernement assumera sa responsabilite ? parle t’il de quelle responsabilite ? certes de la mort de quelques patients alors. Ecoutez M. le Ministre, il n’y a rien de plus sage que d’aller dans le sens de la plate revendicative, en temoigne votre constat tres amer des premiers jours de greve. La sante est prioritaire. si vous avez pu satisfaire au judiciaire, prenez vos dispositions pour satisfaire la sante egalement au grand bonheur de la population et vous en premier.

  • Le 23 novembre 2016 à 09:23, par paysannoir En réponse à : Grève des agents de santé : « il faut que les uns et les autres puissent mettre de l’eau dans leur vin », dixit Smaïla Ouédraogo

    Vous donnez beurre et épinards aux juges corrompus et vous refuser du pain sec aux personnels hospitaliers. Où Vous avez eu l’argent pour augmenter de manière frustrante les salaires des juges qui ne foutent rien ? Si les juges vont en grève combien d’enfants vont en mourir ? voila que les toubibs sont en grève et vous comptez les morts. RMCK a cherché et il a trouvé. Comble de malheur, le ministre de la santé et le plus impopulaire de tout le gouvernement. Les toubibs ne veulent même pas voir sa photo, et RMCK est froid comme si de rien n’était. Il faut balancer ce parvenu dans les calandres grecques.

  • Le 23 novembre 2016 à 09:43, par David En réponse à : Grève des agents de santé : « il faut que les uns et les autres puissent mettre de l’eau dans leur vin », dixit Smaïla Ouédraogo

    Ecoutez ! Le ministre Smaila Ouédraogo est passé maître dans la stratégie du dilatoire. La solution aux revendications du SYNTSHA ne consiste pas pour lui de se pavaner dans les centres de santé pour constater l’ampleur du mot d’ordre de grève. Les directions, l’administration des services de santé et les structures ministérielles de contrôle sont habilitées à faire l’état des lieux de la grève et rendre compte au ministre. Sachant qu’il est en difficulté dans la gestion du département de la santé, le ministre veut passer par tous les moyens, surtout médiatiques, pour redorer son blason terni par le scandale de la CAMEG. C’est peine perdue .Il ne fait qu’amplifier la colère des populations par sa politique de l’autruche et son entêtement à gérer la santé comme un patrimoine personnel et régionaliste. Ceux qui l’ont nommé devrait avoir la sagesse à défaut de le démettre carrément du gouvernement, de lui retirer le ministère de la santé qu’il ne pourra plus diriger sereinement en raison de la crise de confiance et des querelles de personnes qu’il a créées un peu partout.

  • Le 23 novembre 2016 à 10:03, par honte au medecin En réponse à : Grève des agents de santé : « il faut que les uns et les autres puissent mettre de l’eau dans leur vin », dixit Smaïla Ouédraogo

    LA HONTE AUX MEDECINS. BANDE DE VOLEURS : ILS SONT AU PUBLIC SEULEMENT POUR GARANTIR LE SALAIRE . ILS N’Y TRAVAILLENT MEME PAS, CE SONT EUX QUI RENTRENT DANS LES CLINIQUES POUR PROFITER DU MAXIMUM DE SOUS AUSSI DE CE COTE. ON EN MARRE DE CE SYSTEME, CELA DOIT CESSER. JE PROPOSE QU ON AUGMENTE LES SALAIRES DE CEUX QUI VEULENT ETRE DANS LE PUBLIC ET QU ON S ASSURE QU ILS Y SONT POUR DE VRAIS ET ILS Y TRAVAILLENT. SI ON ATTRAPE UN DANS UNE CLINIQUE C EST DIRECT LA MACO. UN PEU DE QUAND MEME, ON EST OU LA ????

  • Le 23 novembre 2016 à 10:06, par CUCU En réponse à : Grève des agents de santé : « il faut que les uns et les autres puissent mettre de l’eau dans leur vin », dixit Smaïla Ouédraogo

    Le problème dans ce pays c "est que y a trop d inégalité au niveau des salaires et le vrai responsable c’est le Gouvernement. Les magistrats, les prof d’université ont vu leur situation améliorée pensez aux autres fonctionnaires, même la loi 081 ne prend pas en compte les EPE et les collectivités territoriales. En conclusion à niveau égal salaire égal vous verrez s’il aura des manifestations. Les revendications sont la marque de frustration de certains agents publics qui se voient oubliés et marginalisés c’est cela les vrais problèmes Messieurs les Gouvernants.

  • Le 23 novembre 2016 à 10:10, par Sabari kagni En réponse à : Grève des agents de santé : « il faut que les uns et les autres puissent mettre de l’eau dans leur vin », dixit Smaïla Ouédraogo

    Chers amis,n’en veut pas au infirmiers,attaquer le mal par sa racine. C’est ce ministre qui est responsable et le vrai fautifs de tout. Pour bien accomplir son devoir il faut que tous tes droits soient accompli

  • Le 23 novembre 2016 à 10:11, par Filsdupays En réponse à : Grève des agents de santé : « il faut que les uns et les autres puissent mettre de l’eau dans leur vin », dixit Smaïla Ouédraogo

    Ecoutez, si le Président Rock a pu contenter les magistrats c’est qu’il aura les moyens pour les autres corps. Le pauvre ministre n’a rien à voir. On a toujours parlé d’équité dans ce pays mais on fait semblant de rien savoir. L’argent du contribuable doit profiter à tous, pas une certaine couche soi-disant magistrats ou autres. L’injustice crée l’insubordination Monsieur le Président. Sinon dites- moi, pourquoi à niveau égal, expérience égale, tu touches plus que moi ? Foutaise !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

  • Le 23 novembre 2016 à 10:25, par il faut aussi penser aux malades En réponse à : Grève des agents de santé : « il faut que les uns et les autres puissent mettre de l’eau dans leur vin », dixit Smaïla Ouédraogo

    Nous espérons que la paix viendra au Faso, si le pays brule tout le monde en fera les frais. A nom de l ’intéret commun que chacun mette de l’ eau dans son vin

  • Le 23 novembre 2016 à 10:28, par L’Autre Africain En réponse à : Grève des agents de santé : « il faut que les uns et les autres puissent mettre de l’eau dans leur vin », dixit Smaïla Ouédraogo

    Monsieur le Président RMCK, ayez le courage de faire les états généraux de la Fonction Publique !
    Vous êtes entièrement responsable de la situation que vit actuellement le front social. Et vous serez co-responsable avec les agents du SYNTSHA, de chaque vie fauchée du fait de cette grève.
    Vous êtes devenu carrément le contraire de votre slogan de campagne : "Rock la solution". En effet depuis votre erreur d’accorder des avantages de ministres au magistrats, vous êtes devenu "Rock le problème" pour ce pays ! C’est tout comme vous dites à tous les autres fonctionnaires de travailler pour entretenir les magistrats.

    Et contrairement aux autres qui s’acharnent sur le pauvre Ministre de la santé, moi je m’apitoie sur son sort. Car Rock en outre-passant la volonté du Ministre de la justice , du Ministre de l’économie et de son Premier Ministre, pour recevoir les magistrats, a ouvert un précédent qui fait que personne n’accorde de l’importance à un ministre.

  • Le 23 novembre 2016 à 10:37, par MOREBALLA En réponse à : Grève des agents de santé : « il faut que les uns et les autres puissent mettre de l’eau dans leur vin », dixit Smaïla Ouédraogo

    Monsieur le Ministre rendez le tablier : démission ! Vous venez de bénéficier la grâce de votre corporation, certes, mais les médecins seuls ne font pas le système sanitaire. Allez circulez !

  • Le 23 novembre 2016 à 10:48, par on vous connait En réponse à : Grève des agents de santé : « il faut que les uns et les autres puissent mettre de l’eau dans leur vin », dixit Smaïla Ouédraogo

    LES JEUNES MEDECINS D’AUJOURD’HUI NE TRAVAILLENT PLUS PAR AMOUR OOH MAIS POUR L’ARGENT ; ILS ONT TRICHES TRICHES A L’ECOLE POUR VITE FINIR EN PENSANT QU’ILS SE FERAIENT DES SOU VITE VITE DANS LA PROFESSION, MAIS MAUVAIS CALCUL CAR CE MÉTIER EST NOBLE ET SE FAIT PAR AMOUR

  • Le 23 novembre 2016 à 10:53, par Anta En réponse à : Grève des agents de santé : « il faut que les uns et les autres puissent mettre de l’eau dans leur vin », dixit Smaïla Ouédraogo

    Messieurs les personnels soignants, si jamais on touche à un seul de vos cheveux, au lieu de 3jours de grève il faut faire un mois de grève sans service minimum. Celui qui veut il n’a qu’à mourir. Même avec la relecture de la loi 081, un docteur spécialiste ,n’a pas la moitié du salaire d’un des demi-juristes nouvellement sortis de l’ENAM par coup de chance et qu’on appelle juges. Pour faire le concours de la magistrature nos demi juristes font "le petit jésus a dit que c’est celui-ci là". Le médecin doit "crapayouter" pendant une dizaine d’années pour se retrouver avec des broutilles. Je recommande qu’on classe les médecins hors catégorie et les attachés de santé en A1.

  • Le 23 novembre 2016 à 10:54, par AJC En réponse à : Grève des agents de santé : « il faut que les uns et les autres puissent mettre de l’eau dans leur vin », dixit Smaïla Ouédraogo

    C’est tellement facile de compter sur le sacrifice et la sueur des autres ; recevoir des félicitations marcher sur les tapis rouges, apprenons plutôt à renforcer le banc sur lequel nous sommes assis.
    la justice doit interpeller le gouvernement sur ce qui se passe actuellement ; situer les responsabilités et taper sur la table s’il le faut.
    Chacun (chaque maillon de la chaîne) doit jouer son rôle pour que la chaine fonctionne.

  • Le 23 novembre 2016 à 10:55, par M’Banguin En réponse à : Grève des agents de santé : « il faut que les uns et les autres puissent mettre de l’eau dans leur vin », dixit Smaïla Ouédraogo

    Ces agents de santé en grève sans service minimum sont tout simplement des assassins, des terroristes. A cause de vos intérêts égoïstes vous oubliez que vous avez prêté serment. C’est ignoble, l’argent a fait disparaître l’humanisme. Des gens vont mourir parce que vous voulez beaucoup d’argent. vos mains sont tachetées de sang. Demandez l’amélioration des conditions de vie et de travail en tenant compte des réalités du pays, quoi de plus normale mais aller jus qu’à cet extrême c’est criminel. Mais où sont nos OSC dans tout ça ? Vous allez abandonner le peuple à son triste sort ? C’est dommage. Il faut un régime d’exception au Burkina pour remettre de l’ordre dans ce pays. Même les agents des impôts qui ont un fond commun à se partager sont en grève et demandent 25% d’augmentation de leur salaire. Des politiciens sont derrière tout ça et il faut que le président Roch Kaboré prenne ses responsabilités.

  • Le 23 novembre 2016 à 11:17, par lecitoyen3 En réponse à : Grève des agents de santé : « il faut que les uns et les autres puissent mettre de l’eau dans leur vin », dixit Smaïla Ouédraogo

    Salut à tous. Je partage entièrement le point de vue de l’internaute 22. Il faut nécessairement un cadre de concertation qui va permettre au gouvernement et aux partenaires sociaux de s’accorder sur ce qui faisable pour l’ensemble des couches sociales du pays en toute transparence. Le fait de vouloir régler les problèmes des agents publics au cas par cas ne fera que créer des frustrations chez ceux qui n’auront rien eu.

  • Le 23 novembre 2016 à 11:19, par Solution En réponse à : Grève des agents de santé : « il faut que les uns et les autres puissent mettre de l’eau dans leur vin », dixit Smaïla Ouédraogo

    Il faut organiser un forum national des emplois et des salaires, tout mettre à plat et repartir sur de nouvelles bases ; sinon, je ne vois pas comment le calme reviendra.

  • Le 23 novembre 2016 à 11:24, par sidako En réponse à : Grève des agents de santé : « il faut que les uns et les autres puissent mettre de l’eau dans leur vin », dixit Smaïla Ouédraogo

    acte irresponsable et criminel de la part du syndicat c est une grève contre le peuple sinon dans quel pays la santé grève sans service minimum

  • Le 23 novembre 2016 à 11:39, par JO En réponse à : Grève des agents de santé : « il faut que les uns et les autres puissent mettre de l’eau dans leur vin », dixit Smaïla Ouédraogo

    "Tuer des humaines pour satisfaire leurs revendications" on doit maintenant avoir peur de ces gens de SANTE .

  • Le 23 novembre 2016 à 11:49, par COPA En réponse à : Grève des agents de santé : « il faut que les uns et les autres puissent mettre de l’eau dans leur vin », dixit Smaïla Ouédraogo

    Ad ministre yonyan ya perogo : il faut que les uns et les autres puissent mettre de l’eau dans leur quoi ? En quoi un magistrat est mieux qu’un agent de la santé. Je ne suis pas un agent de la santé mais le constat je le vois devant moi. Dans un pays au la misère est à une situation inimaginable on se permet qu’un magistrat (<= à 5 ans d’études supérieur) puisse toucher un salaire supérieur à 500 000 f CFA assis à longueur de journées avec des théories à la con dont le citoyen de la rue n’y peut rien comprendre. Agent de santé > à 7 années d’études supérieur et dont le salaire est inférieur à 300 000 f CFA assis à longueur de journée essayant de redonner le sourire au citoyen de la rue. Prenez nous un peu sérieux. Vas dire à tes collègues qu’un ministre pour un pays pauvre comme le nôtre par respect pour la misère que les populations vivent ne doit pas circuler avec un véhicule à plus de 80 000 000 f CFA. Vous risquez de fuir plus tôt que prévu. C’est très dangereux d’être déconnecté des réalités du pays

    • Le 23 novembre 2016 à 13:25, par No En réponse à : Grève des agents de santé : « il faut que les uns et les autres puissent mettre de l’eau dans leur vin », dixit Smaïla Ouédraogo

      Ce sont ces mêmes théories a la con qui soutendent tous les corps de métier et réglementent le vivre ensemble en général. Un peu de respect pour vous même.

      • Le 23 novembre 2016 à 16:44, par COPA En réponse à : Grève des agents de santé : « il faut que les uns et les autres puissent mettre de l’eau dans leur vin », dixit Smaïla Ouédraogo

        Je m’excuse si mes propos vous ont déplus. Pour tout le respect que je vous dois, la vérité est la seul base sur laquelle il faut toujours se fier. S’il y’avais un sondage national vous saurez ce que les gens pense du système judiciaire au Burkina. Pour ma part tant que blaise Compaoré, son frère et tous ces malades mentaux qui ont mis notre pays en retard pas de 27 ans mais de 54 ans ne seront pas ramenés et jugés j’aurais dû mal à faire confiance à cette justice. J’ai horreur de la justice sélective. Je le redis sur la base de la misère que nos populations vivent nos autorités doivent faire attentions aux actes qu’ils posent. Un magistrat n’est pas mieux qu’un agent de la santé comme un douanier ne saurait être mieux qu’un gendarme… Quand on dit qu’on dirigeant on doit être équitable dans ses actes. Merci pour la compréhension

  • Le 23 novembre 2016 à 11:50, par le Regard En réponse à : Grève des agents de santé : « il faut que les uns et les autres puissent mettre de l’eau dans leur vin », dixit Smaïla Ouédraogo

    Tout le personnel de la santé qui a accepté obéir aveuglement et bêtement au mot d’ordre du SYNTSHA doit se culpabiliser car refuser d’observer le strict service minimum est très très grave pour des gens qui ont prêtés le serment d’hypocrâte.
    C’est le signe que la morale a foutu le camp voire même agonise au Burkina Faso même dans le domaine humain/ humanitaire ; avec cette attitude de ce syndicat irresponsable qui entraine le personnel à poser des actes mercantiles on se rend compte que les intérêts et les avantages priment sur les nombreuses vies humaines perdues ces derniers jours.
    Cela s’apparente ni plus ni moins qu’une non assistance à personne en danger et normalement passible de poursuites judiciaires.
    Des gens sans vergogne qui passe maître dans l’art de détourner les produits des patients, de transformer les CSPS, les CMA, les hôpitaux en lieux de commerce(en tout cas ce n’est pas eux tous mais c’est le gros du lot).
    Pour ma part , j’aimerais savoir si des retenues de salaire sont opérées oui ou non sur les grévistes ? si les retenues ne sont pas effectives il faudra le faire avec des ordres de recettes pour les séances précédentes sinon on peut dire que le gouvernement fait preuve de laxisme..
    A bon entendeur, salut ! ! !

  • Le 23 novembre 2016 à 11:52, par JOSE En réponse à : Grève des agents de santé : « il faut que les uns et les autres puissent mettre de l’eau dans leur vin », dixit Smaïla Ouédraogo

    C’EST AUSSI SIMPLE MR LE PRESI LORS DE SA CAMPAGNE POUR LA PRESIDENTIEL A PROMIS CIEL ET TERRE( AUGMENTATION DE Salaire) ou en est on....

  • Le 23 novembre 2016 à 11:52, par patrie En réponse à : Grève des agents de santé : « il faut que les uns et les autres puissent mettre de l’eau dans leur vin », dixit Smaïla Ouédraogo

    Le ministre dans sa tournée ! dès lors qu’un accompagnant de malade a su que c’est lui, il a commencé à insulter les autorités, mais le ministre etait deja loin pour entendre ses invectives

  • Le 23 novembre 2016 à 11:54, par le Regard En réponse à : Grève des agents de santé : « il faut que les uns et les autres puissent mettre de l’eau dans leur vin », dixit Smaïla Ouédraogo

    Tout le personnel de la santé qui a accepté obéir aveuglement et bêtement au mot d’ordre du SYNTSHA doit se culpabiliser car refuser d’observer le strict service minimum est très très grave pour des gens qui ont prêtés le serment d’hypocrâte.
    C’est le signe que la morale a foutu le camp voire même agonise au Burkina Faso même dans le domaine humain/ humanitaire ; avec cette attitude de ce syndicat irresponsable qui entraine le personnel à poser des actes mercantiles on se rend compte que les intérêts et les avantages priment sur les nombreuses vies humaines perdues ces derniers jours.
    Cela s’apparente ni plus ni moins qu’une non assistance à personne en danger et normalement passible de poursuites judiciaires.
    Des gens sans vergogne qui passe maître dans l’art de détourner les produits des patients, de transformer les CSPS, les CMA, les hôpitaux en lieux de commerce(en tout cas ce n’est pas eux tous mais c’est le gros du lot).
    Pour ma part , j’aimerais savoir si des retenues de salaire sont opérées oui ou non sur les grévistes ? si les retenues ne sont pas effectives il faudra le faire avec des ordres de recettes pour les séances précédentes sinon on peut dire que le gouvernement fait preuve de laxisme..
    A bon entendeur, salut ! !

  • Le 23 novembre 2016 à 12:04, par tout dire En réponse à : Grève des agents de santé : « il faut que les uns et les autres puissent mettre de l’eau dans leur vin », dixit Smaïla Ouédraogo

    Quand un jeune magistrat de 26 ans va prendre son salaire en septembre avec rappelle et gagne 9 millions, vous voulez que le médecin continue de trimer avec 300.000F ? même les élèves magistrats à l’ ENAM ont 300.000F comme pécule. quand ils sortent de l’école on leur fait un rappel de salaire de deux ans cadeau. mais nous ne sommes pas contre les magistrats, ils ont eu des acquis c’est bon !
    on demande de nous donner un peu seulement, et le ministre il parle mal aux gens.

  • Le 23 novembre 2016 à 12:10, par alfa En réponse à : Grève des agents de santé : « il faut que les uns et les autres puissent mettre de l’eau dans leur vin », dixit Smaïla Ouédraogo

    les medecins allaient etre bien applaudit s’ils avaient fait 72h de caisse vide au lieu de grever sans service minimum car en 2013 si j’ai bonne memoire c’etait par cette voit qu’ils avaient entendre raison au ministre de la santé d’alord

  • Le 23 novembre 2016 à 12:14, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Grève des agents de santé : « il faut que les uns et les autres puissent mettre de l’eau dans leur vin », dixit Smaïla Ouédraogo

    - SIDNOMA, soit un peu plus intelligent dans tes propos même si tu es un soutient indéfectible de ce ministre hypocrite et menteur. Question de vocation ! C’est qui va nourrir les familles de ces agents à leurs places ? Parlez sérieusement en interrogeant les mobiles qui les ont poussé à la grève. Il n’y a pas que d’argent qui est à la base de cette grève ! Dans ton premier post tu fais cas des médecins payés par les contribuables. Est-ce que tu peux jurer la main sur le Coeur que tu es à jour de toutes tes taxes et tes impôts ? Si toi qui les paye à la fin du mois, tu peux arrêter de le faire. Toi tu payes même moins de taxes et d’impôts que moi. En une seule commánde d’engrais et de pesticides, moi je paye plus de TVA que toi pensant une année. Laisse les gens tranquilles et tu peux avaler ton ministre et là il sera à l’abris dans ton gaster acidulé.

    Par Kôrô Yamyélé

  • Le 23 novembre 2016 à 12:28, par Ka En réponse à : Grève des agents de santé : « il faut que les uns et les autres puissent mettre de l’eau dans leur vin », dixit Smaïla Ouédraogo

    Le problème qui mine nos gouvernants en arrivant au pouvoir, ‘’’c’est de placer neveu, fils, filleul, amis, filles, femmes, dans les postes clés de l’état en croyant relever le défi :’’’ Erreur ! Ces personnes comme ce ministre placer par son parent, est là pour retarder la bonne marche de son ministère en foutant toute la merde sans peur, par ce qu’il est protégé. Un ministère comme celui de la santé ne mérite pas un rigolo enfant gâté par celui qui se croit intouchable. Ayant presque vu les régimes du Burkina depuis son indépendance, c’est la première fois que je vois un ministre de la santé aussi prétentieux et incompétent. Nous avons eu des ministres de santé responsables comme un certain Ludovic Tou, sociologue et ayant un dernier mot à dire dans le parti majoritaire de l’époque, il était vraiment un homme responsable qui sait mener sa baraque, sans prétention ni se mêler des affaires d’un organisme vital pour le peuple afin d’en profiter : Surtout on n’a jamais vu des grèves des agents de santé de cet ampleur. En Afrique, on confond tout : Un pharmacien ou professeur de médecine, ne fait pas forcément un bon ministre de la santé. D’ailleurs, la plupart des médecins ont été de piètres directeurs de nos hôpitaux, ne parlons pas d’un ministre de la santé protéger par son parent qui se croit dieu du Burkina. Espérons que le président Roch Kaboré se réveillera un jour en mettant des personnes capables à la place qu’il faut ?

  • Le 23 novembre 2016 à 12:46, par le facilitateur En réponse à : Grève des agents de santé : « il faut que les uns et les autres puissent mettre de l’eau dans leur vin », dixit Smaïla Ouédraogo

    Je crois qu’il est temps pour les commentateurs de parler en toute objectivité plutôt que de vouloir blâmer les agents de santé pour leurs comportements citoyens. Je poursuis en exhortant aux uns et aux autres de prendre le soins de lire la plate forme du SYNTSHA et de suivre le cours des événements avant de proposer des commentaires puisqu’ils sont lus et suivis par bon nombre de personnes. Quand vous parler de la population, je pense sans me tromper que les agents de santé en font partir et pendant cette période eux-même, leurs femmes, leurs enfants, ... peuvent aussi tomber malades et ne pas bénéficier des soins comme toute autre personne parce qu’ils ne sont pas immunisés durant la période de la manifestation. Je vous pris de vous mettre dans la peau d’un agent de santé et vous comprendrez aisément qu’ils ont raison puisque pour administrer des soins de qualité à un patient, il faut être dans de bonne conditions de vie et de travail. Par ailleurs, pour ceux qui pensent que les agents de santé ne doivent pas revendiquer des soins gratuits pour leurs femmes et leurs enfants, je crois qu’elles doivent s’informer davantage parce que dans l’éducation, un certain nombre de place est réservé à chaque professeurs pour leurs enfants. Quant aux autres corps ils ont leurs avantages liés que je m’en voudrais d’évoquer. Pensez y même si vous n’êtes pas un agent de santé. Bonne compréhension à toutes et à tous.

    • Le 23 novembre 2016 à 16:23, par Daissa Olmouta En réponse à : Grève des agents de santé : « il faut que les uns et les autres puissent mettre de l’eau dans leur vin », dixit Smaïla Ouédraogo

      Je crois que vu la cherete de la sante, on ne peut pas donner l’ assurance universelle et integrale comme ca aux agents de la sante et leurs familles/ Il faudrait des balises. par exemple , pas plus de 3 membres par famille et un seuil de 200.000f par an a ne pas depasser. Sinon, ya Ghana la ? Vous parlez des enseignants qui ont des places guaranties dans le public. Dans le public a place coute 30 mille francs. Les enseignants n’ ont pas droit a 30 places, je vous assure. Fautes attention aux comparaisons qui vont vous bouffer. Et les enseignants ne volent pas les medicaments pour les revendre aux malades. ils ne prennent pas les sous de leurs "clients/partients non plus.

  • Le 23 novembre 2016 à 12:53, par L’oeil de l’observateur En réponse à : Grève des agents de santé : « il faut que les uns et les autres puissent mettre de l’eau dans leur vin », dixit Smaïla Ouédraogo

    Ce n’est pas le moment de pleurnicher devant les médiats. le préavis de la grève était claire je suppose. C’était effectivement l’occasion qu’il fallait saisir pour analyser les conséquences de la grève. Cette grève, sans service minimum ne peut pas se dérouler sans qu’il n’y ait de décès et j’en tiens pour responsables les autorités. Les frustrations des fonctionnaires sont les même quand aux discriminations qui leurs sont faites de la part de nos autorités. Il est inadmissible que certains soient mieux traités que d’autres ; leurs traitements doit tenir compte de la spécificité non seulement de leurs fonction mais aussi de leur importance. L’importance de la santé n’est plus à démontrer. La solution se trouve dans les racines (causes) du problème.

  • Le 23 novembre 2016 à 12:56, par Hermann En réponse à : Grève des agents de santé : « il faut que les uns et les autres puissent mettre de l’eau dans leur vin », dixit Smaïla Ouédraogo

    Cette grève justement. A cette allure on peut légitimement se demander ou est-ce qu’on va ? Dans toute cette foulée personne ne prend le soin de donner une communication sur la philosophie qui gouverne les traitements dans la fonction publique. Le traitement des agents publics suit un régime statutaire prédéfini et préétabli. En choisissant tel ou tel corps vous faites également le choix du traitement y afférent. Quant aux disparités dans les traitements, elles relèvent d’une vision nécessaire au bon fonctionnement de la fonction publique. De là une remarque : la valeur que les gens peuvent donner à une fonction particulière ne justifie pas forcement l’importance du traitement affecté par l’État. Dans la philosophie de la fonction publique il existe d’autres considérations. C’est la raison pour laquelle par exemple certaines personnes peuvent travailler durement pour un maigre traitement et d’autres de travailler peu pour un gros salaire. C’est le cas des agents de terrain ( de niveau inférieur) et leur supérieurs hiérarchiques. Ces inégalités apparentes existent diversement au sein de la fonction publique. Toutefois les syndicats sont libres de négocier de meilleurs traitements avec l’État mais c’est mal venu pour un fonctionnaire ou un corps de fonctionnaire de baser sa revendication sur le traitement d’un autre comme le c’est le cas des fréquentes allusions aux magistrats. Tous les agents publics méritent un bon traitement mais jamais ils n’auront le même traitement.....

  • Le 23 novembre 2016 à 13:13, par pau En réponse à : Grève des agents de santé : « il faut que les uns et les autres puissent mettre de l’eau dans leur vin », dixit Smaïla Ouédraogo

    Dans csps de province là, c’est l’ eau des marre que nous on bois, y ’ a même pas vin pour y mettre eau boueuse. vous êtes assis dans vos fauteuils moelleux et climatiseurs vous refusez de voir les problèmes des gens.

  • Le 23 novembre 2016 à 13:25, par cogito En réponse à : Grève des agents de santé : « il faut que les uns et les autres puissent mettre de l’eau dans leur vin », dixit Smaïla Ouédraogo

    dans toute action il faut une dose de morale, d’éthique et de conscience. malheureusement dans mon pays l’argent a pris le dessus sur toute autre forme de considération.
    imaginons un temps soit peu que les agents de l’ONEA ou de la SONABEL partent en greve 3 jours sans assurer un service minimum ? je n’ose pas imaginer.
    pouvons nous ramener à la vie une personne décédée ?
    heureusement notre secours est en Dieu qui récompense chacun à la hauteur et à la noblesse des missions à nous confier

  • Le 23 novembre 2016 à 13:46, par PACO En réponse à : Grève des agents de santé : « il faut que les uns et les autres puissent mettre de l’eau dans leur vin », dixit Smaïla Ouédraogo

    Il se frotte à ses amis d’autrefois, d’autre fois. Veulent-il sa peau ?

  • Le 23 novembre 2016 à 13:48, par sidgoam En réponse à : Grève des agents de santé : « il faut que les uns et les autres puissent mettre de l’eau dans leur vin », dixit Smaïla Ouédraogo

    la boite de pandore a été ouverte depuis la situation des magistrats, les seuls et vrais responsables c’est ROCH et sa suite

  • Le 23 novembre 2016 à 13:52, par KGB En réponse à : Grève des agents de santé : « il faut que les uns et les autres puissent mettre de l’eau dans leur vin », dixit Smaïla Ouédraogo

    Les uns c’est qui et les autres c’est qui ? Le ministre se situe où ? S’il n’est pas UN il est au moins AUTRE ? Il a déjà fini de mettre l’eau dans son vin ?

  • Le 23 novembre 2016 à 14:04, par Guesbeogo En réponse à : Grève des agents de santé : « il faut que les uns et les autres puissent mettre de l’eau dans leur vin », dixit Smaïla Ouédraogo

    Je ne suis pas d’accord avec cette grève sans service minimum et surtout pendant une période critique qu’est le dengue, mais le Président RMCK est responsable de tout avec le problème des magistrats. qu’il gère ça aussi en attendant d’autres.

  • Le 23 novembre 2016 à 14:17, par LE PENSEUR En réponse à : Grève des agents de santé : « il faut que les uns et les autres puissent mettre de l’eau dans leur vin », dixit Smaïla Ouédraogo

    L’ETAT DIT MODERNE OFFRE LES CITOYENS EN PÂTURE AUX PROFESSIONNELS DE TOUT BORD. J’AI RAISON OU JE PENSE AVOIR RAISON SUFFIT POUR METTRE TOUT LE MONDE DANS LA MERDE. JE REGRETTE CETTE SOCIÉTÉ OU LE GUÉRISSEUR NE GRÉVE JAMAIS, CETTE VIE OU LE PAYSAN NE DESSERTE JAMAIS SON LIEU DE JOB, CETTE CITÉ OU LES PROFESSIONS SONT AU SERVICE DE LA COMMUNAUTÉ AVANT D’ÊTRE DES FONDS DE COMMERCE OU DES GAGNE PAIN. CHACUN A LE DROIT DE BIEN VIVRE DU FRUIT DE SON BOULOT. ON REVENDIQUERA TOUJOURS MIEUX S’IL LE FAUT MAIS ROCK FINIRA SON MANDAT, LE BURKINA FASO DEMEURA. PENSONS AU BIEN ETRE DE TOUS : LES NON SALARIES DE L’ETAT ET ’’ LES AUTRES’’. LE SYNSHA A PEUT ETRE RAISON MAIS CETTE FOIS CI ’’ON’’ EST ALLÉ TRÈS LOIN. VITE UNE SOLUTION D’ENSEMBLE POUR QUE D’AUTRES N’IMAGINENT PAS PIRE.

  • Le 23 novembre 2016 à 14:29, par MANONGA En réponse à : Grève des agents de santé : « il faut que les uns et les autres puissent mettre de l’eau dans leur vin », dixit Smaïla Ouédraogo

    j’ai lu tout vos commentaires moi personnellement je sais que l’agent de santé,l’enseignant, sont nettement important que ceux portent des robes noires.

  • Le 23 novembre 2016 à 14:33, par god is the winner En réponse à : Grève des agents de santé : « il faut que les uns et les autres puissent mettre de l’eau dans leur vin », dixit Smaïla Ouédraogo

    Intervenant numéro 23. Juste vous dire que le coup de sifflet a été donné par les magistrats et vu tout ce qu’ils ont comme avantages, nul ne peut oser dire qu’il n’y a pas d’argent dans ce pays.
    En tout cas pas pour celui qui n’est pas dans le maillons du Ministère des finances. Donc, il y a erreur de la part de notre gouvernement et il ne faut pas le nier.God Bless BURKINA FASO

  • Le 23 novembre 2016 à 14:42, par VERITOS En réponse à : Grève des agents de santé : « il faut que les uns et les autres puissent mettre de l’eau dans leur vin », dixit Smaïla Ouédraogo

    En réponse à : Grève des agents de santé : « il faut que les uns et les autres puissent mettre de l’eau dans leur vin », dixit Smaïla Ouédraogo
    EN VERITE CHERS INTERNAUTES VOUS AVIEZ TOUS RAISON ET LE MINISTRE SAIT CE QU’IL DIT SACHEZ QUELQU’EN SOIT LA PROFESSION IL FAUT UN MINIMUM DE CONFORT POUR ACCOMPLIR SA MISSION : l’une des promotion de sortie des élèves de la santé était baptisé : SAUVER LA VIE SANS PERDRE LA VIE.POURQUOI CELA ;car le personnel de santé vie dans un inconfort compromettant la qualité des soins d’une part des patients et d’autres part du personnel soignants cette revendication permettra donc au gouvernement de diagnostiquer et de prendre des mesures idoines pour améliorer les conditions de vie et travail des agent et l’offre de soins a la population .

    • Le 23 novembre 2016 à 18:20, par La Reine En réponse à : Grève des agents de santé : « il faut que les uns et les autres puissent mettre de l’eau dans leur vin », dixit Smaïla Ouédraogo

      Nous ne cherchons pas à avoir raison de quelque manière que ce soit ! Nous attirons votre attention sur le rôle que jouent les agents de santé dans la vie des populations. Si vous y tenez tant, pourquoi ne pas soigner gratuitement les malades pendant cette fameuse grève !
      C’est la forme de grève la plus noble que votre corps de métier puisse faire. Car même le service minimum est criminel parce qu’à coup sûr des gens perdront la vie pour insuffisance de médecins !

      Que Le Seigneur vous illumine !

      La Reine

  • Le 23 novembre 2016 à 15:00, par Lucky Luke En réponse à : Grève des agents de santé : « il faut que les uns et les autres puissent mettre de l’eau dans leur vin », dixit Smaïla Ouédraogo

    ALLEZ EN GREVE EST UN DROIT. SANS UN SERVICE MINIMUM EST CRIMINEL. WEBMAST LAISSE PASSER.....

  • Le 23 novembre 2016 à 15:03, par Zas En réponse à : Grève des agents de santé : « il faut que les uns et les autres puissent mettre de l’eau dans leur vin », dixit Smaïla Ouédraogo

    Si les gens faisait un peu plus preuve d’honnêteté, on vivrait mieux. Le sentiment d’appartenance à une nation serait plus fort et chacun penserait à ce qu’il peut faire pour sa nation et à ce que la nation doit lui donner. En tous cas dans cette histoire, chacun porte sa croix.

  • Le 23 novembre 2016 à 15:20, par Petit En réponse à : Grève des agents de santé : « il faut que les uns et les autres puissent mettre de l’eau dans leur vin », dixit Smaïla Ouédraogo

    Je suis vraiment désolé pour ce grève. Même pas un minimum de soin pour les malades main vous pensez avec quel coeur ? Quelques soient le problème on devra o moins pensé le contraire de ce grève. Pardon pardon vous n’avez pa pitié de la population o moment ou ils ont vraiment besoin d vous ? ? Attention attention attention attention svp.

    • Le 23 novembre 2016 à 17:21, par celeste En réponse à : Grève des agents de santé : « il faut que les uns et les autres puissent mettre de l’eau dans leur vin », dixit Smaïla Ouédraogo

      Tout ce désordre est la suite logique de la maladresse du gouvernement quant au traitement incompréhensible et discriminatoire en faveurs des magistrats. Le traitement accordé aux magistrats ne serait pas vécu comme un scandale ou une injustice si le pays était dans situation économique reluisante et que tous les autres cadres de la fonction publique bénéficiaient de faveurs et d’égards similaires. ce problème de grèves avec pour fonds des revendications salariales ne fait que commencé à moins que le gouvernement ne trouve une solution soit pour ramener les magistrats au même niveau que les autres soit pour des augmentation de salaires au bénéfice de tous les agents publics. Au regard du sentiment d’injustice, il est logique que les médecins fassent des revendications. Mais cette présente grève est beaucoup contre les pauvres habitants du Burkina Faso que contre le gouvernement. Et si nous ne faisons pas attention avec ces genres de grèves sauvages ni risquons de précipiter notre pays dans l’œil du cyclone. Toutes nos institutions sont fragilisées et j’ai bien peur pour notre pays.

  • Le 23 novembre 2016 à 16:40, par SAPO En réponse à : Grève des agents de santé : « il faut que les uns et les autres puissent mettre de l’eau dans leur vin », dixit Smaïla Ouédraogo

    C’est l’arrogance des dirigeants et le fait que c’est les mêmes qui ont pillé les richesses de ce pays là qui sont toujours qui fait que les syndicats sont de plus en plus exigeant et durs dans leurs luttes. Seuls un nettoyage au sommet de l’état peut apaiser les cœurs et rendre les gens tolérants.

  • Le 23 novembre 2016 à 16:53, par DAO En réponse à : Grève des agents de santé : « il faut que les uns et les autres puissent mettre de l’eau dans leur vin », dixit Smaïla Ouédraogo

    relisez le serment d’hypolite : indiquer moi une seule phrase dedans qui interdit la grève au medecins ! pendant qu’on y est les magistrats ne prêtent-ils pas serment à la prise de fonction ? et pourtant ils ne cessent de revendiquer !
    je pense qu’il faut faire attention avec ce problême des medecins et essayer de le regler le mieux possible !
    le pays pourrait assister impuissant à la fuite de ses jeunes medecins qui sont beaucoup mieux payés sous d’autres cieux ! comparé à un medecin le magistrat ne vaut essentiellement que sur le plan national1

  • Le 23 novembre 2016 à 16:53, par Revolutionnaire En réponse à : Grève des agents de santé : « il faut que les uns et les autres puissent mettre de l’eau dans leur vin », dixit Smaïla Ouédraogo

    Monsieur le président, prenez l,exemple de Thomas sankara en licenciant tous les grevistes et lés remplacer par des étudiants car même en enfer cette grève n,est pas cautionnée.

  • Le 23 novembre 2016 à 17:24, par JC En réponse à : Grève des agents de santé : « il faut que les uns et les autres puissent mettre de l’eau dans leur vin », dixit Smaïla Ouédraogo

    Ces dernières années, le Burkina Faso a traversé de multiples crises parce que certains citoyens avaient des intérêts égoïstes à défendre. Le vaillant peuple du Faso a dit non, et d’honnêtes et vaillant citoyens ont payé de leur vie pour plus d’équité et de bien-être de leur compatriotes. Aujourd’hui, parce que certains veulent vivre mieux (les agents de la santé humaine et animale), d’autres vont perdre (certainement) la vie ! Certains me diront tout de suite que ce parallélisme ne tient pas ; ils ont peut-être raison ! Mais aller en grève sans service minimum me paraît démesuré et les intérêts que vous prétendez défendre devient de ce fait égoïstes.
    Aussi légitimes que soient vos revendications, chers agents de santé, refuser d’assurer un service minimum signifie que vous avez décidez de laisser mourir vos frères burkinabès pour gagner plus ! C’est tout simplement inacceptable et RIEN ne peut justifier votre " non assistance de personne en danger de mort". Que chacun écoute la voix de sa conscience qui lui parle et suive cette voix car elle est certainement de la voix de Dieu. Mon cher agent de santé en grève, si ta conscience t’invite à aller sauver tes frères en danger de morts, vas-y et ne te préoccupe pas du regard ou du jugement des autres ! Le suivisme ne t’amènera nul part. Sois toi-même, et aie compassion de ceux qui sont mourants et que tu peux sauver.Je ne connais pas le contenu de votre plate-forme revendicative, mais le fait de refuser d’assurer le service minimum vous condamne et croyez-moi, le vaillant peuple du Faso en général et ceux qui perdront des parents (je ne le souhaite pas) du fait de votre grève sans service minimum ne vous pardonnera pas si aisément. Votre grève est moralement inacceptable parce qu’elle peut coûter la vie d’autrui ; or la vie faut-il le rappeler, est sacré.

  • Le 23 novembre 2016 à 17:27, par T En réponse à : Grève des agents de santé : « il faut que les uns et les autres puissent mettre de l’eau dans leur vin », dixit Smaïla Ouédraogo

    je sens venir une nouvelle insurrection. tout augmente du jour au lendemain et les soins aussi deviennent une préoccupation (grève et CAMEG). Allons seulement.....

  • Le 23 novembre 2016 à 17:33, par Sidpawalemdé Sebgo En réponse à : Grève des agents de santé : « il faut que les uns et les autres puissent mettre de l’eau dans leur vin », dixit Smaïla Ouédraogo

    Le problème qui se pose aujourd’hui, c’est celui des pratiques de l’ancien régime qui se perpétuent encore aujourd’hui, en particulier chez certains ministres :

    1°) En situation de revendication, l’autorité se hérisse, commence à brandir le manque de moyens et la menace, sans même écouter ni voir la pertinence et la faisabilité.
    2°) A l’étape suivante, c’est le mensonge, la manipulation de l’opinion et des chiffres pour parler de "grève peu suivie", de "peu de représentativité de ce syndicat" et de demandes exagérés", sinon de plateforme satisfaite à 90% (même quand ce n’est pas vrai).

    Ces mauvaises habitudes ont conduit à la radicalisation de certains acteurs, qui entendent que leurs mouvements sociaux aient une visibilité réelle et ne soient pas "négligés". D’où le recours à des méthodes "musclées" comme le refus du service minimum, voir le blocage du fonctionnement de certains services ou outils de travail, à la limite de la légalité. Sachant que c’est ainsi que les magistrats ont obtenu la satisfaction de leurs demandes, c’est faire un mauvais procès aux autres corps que de leur reprocher de faire la même chose.

    Dans le passé, c’est le service minimum et les réquisitions qui ont fondé certaines autorités à refuser le dialogue, voir à s’exprimer de façon orgueilleuse et méprisante car estimant comme l’un d’entre eux l’a dit "que vous pouvez grever jusqu’à l’année prochaine" ou "marcher jusqu’à la lune". L’actuel ministre a semble-t-il non seulement compté sur les réquisitions, mais sur la désolidarisation de "son" syndicat des médecins pour lancer un bras de fer qu’il croyait gagner haut la main. Et comme pour la CAMEG, les dégâts collatéraux de ses "bagarres" d’orgueil et de préséance ne semblent pas l’intéresser. Pourquoi les agents de santé devraient-ils donc être plus royalistes que le roi et se soucier plus de la santé de la population que les "premiers responsables de la santé" du pays qui eux visiblement s’en foutent ? Violente question...

    Quand à la supposée "importance" de chaque corps de métier, c’est justement le non fonctionnement de ce corps de métier qui permets de savoir son importance. De ce point de vue, je ne sais pas pour les autres mais moi j’estime la santé plus importante que la justice, car il faut vivre pour demander justice. A quand une refondation du système de rémunération des agents publics pour plus de justice au Burkina Faso ?

  • Le 23 novembre 2016 à 18:07, par La Reine En réponse à : Grève des agents de santé : « il faut que les uns et les autres puissent mettre de l’eau dans leur vin », dixit Smaïla Ouédraogo

    A ceux qui s’attaquent au Ministre de la santé ou qui soutiennent cette grève sans service minimum, je dis ceci :
    Les agents de santé ont choisi et prêter serment pour SAUVER DES VIES !
    Quelques soient la légitimité de leurs revendications la vie étant sacrée et ne s’achetant pas au marché, ils ont obligation de soigner les malades.
    S’ils ne sont pas venus dans le métier par vocation de sauver des vies, mais pour des intérêts égoïstes, alors qu’ils aillent faire autre chose.
    Mais s’ils y sont par vocation, alors ils devraient plutôt choisir de soigner les malades gratuitement, et cela ne sera que plus de bénédictions pour eux et en ce moment, ils diront que c’est l’état qu’ils visent. Mais si non, laisser les malades mourir est ce qu’on appelle "NON ASSISTANCE A PERSONNE EN DANGER" ; et cela étant CRIMINEL, les priverait des bénédictions divines liées à leur mission de secours.
    Seraient-ils prêts à laisser aussi mourir leurs camarades ou un membre de leur famille ?
    Et puis, vous qui les défendez, imaginez-vous que demain matin vous vous réveillez avec un mal sérieux qui exige une intervention urgente, aurez-vous la gentillesse de dire aux médecins de vous laisser mourir et aller dormir ?
    Alors soyons réaliste. Les agents de santé ne doivent pas s’amuser avec la vie des populations sous prétexte de pression quelconque. C’EST CRIMINEL !
    Que Dieu protège et donne la santé à tous les malades.
    Surtout qu’Il permette que nous soyons tous en bonne santé !
    La Reine

  • Le 23 novembre 2016 à 18:19, par scientifique En réponse à : Grève des agents de santé : « il faut que les uns et les autres puissent mettre de l’eau dans leur vin », dixit Smaïla Ouédraogo

    Ceux qui critiquent les agents de sante,Il faut vous en prendre au gouvernement,je comprend ceux qui veulent le service minimum mais sachez que le service minimun n’a pas d’effets sur ces politiciens.Plus le Ministere de la sante va negocier rapidement, plus ca sera la meilleure solution pour soulager la population.Le plate forme des magistrats,des GSP,des agents des collectivites territoriales ont ete resolu et maintenant pour les agents de sante vous trouver que le pays est pauvre,que le president n’a pas encore 1an,qu’ils doivent vous soigner dans des conditions difficiles et dans la misere,es que c’est serieux.Pourtant c’est vous qui avez mis la pression au president pour satisfaire les magistrats et voila qu’aucun dossier n’a bouger depuis 30ans malgre leur salaire d’ 1million par mois.Par contre vous ne mettez pas la pression au gouvernement pour qu’il voit le cas des agents de sante alors que eux leur travail est concret : tous les jours ils accouchent les femmes,ils sauvent les enfants,ils operent a longueur de journee,et ca c’est du concret.Je cautionne leur lutte jusqu’a demain.La balle est dans le camp du gouvernement.

  • Le 23 novembre 2016 à 18:39, par info En réponse à : Grève des agents de santé : « il faut que les uns et les autres puissent mettre de l’eau dans leur vin », dixit Smaïla Ouédraogo

    Moi je pris Dieu seulement qu’un jeune capitaine intègre comme Tom Sank balaie cette racaille de RSS et remette de l’ordre dans ce pays. C’est triste à dire, mais moi je suis pour un coup d’état salvateur.
    Webmaster laisse passer même si tu n’es pas d’accord. C’est une opinion qui se répand rapidement en ce moment. Ecoutes ce qui se dit dans les quartiers populaires et tu sauras que j’ai raison.

  • Le 23 novembre 2016 à 19:00, par Kato En réponse à : Grève des agents de santé : « il faut que les uns et les autres puissent mettre de l’eau dans leur vin », dixit Smaïla Ouédraogo

    Au nom des BAC-13 (ceux qui n’ont pas eu la chance de faire : "on tend", "fixe"...), je dis :
    - Oui, le gouvernement a satisfait aux revendications des magistrats,
    - Oui, le Ministre n’a peut-être pas été courtois à l’endroit du SYNTSHA,
    - Oui, les conditions de travail des agents de santé ne sont pas enviables,
    - Oui, les médecins ont BAC + 8,
    - Oui, le Ministre ne veut plus de l’ancienne direction de la CAMEG,
    - Oui, ...
    Mais bonnes gens, de tout ce qui précède, où se trouve le crime des pauvres patients pour subir cette fatwa de la blouse blanche ?
    En tous les cas, chacun portera sa croix !

  • Le 23 novembre 2016 à 19:24, par Bouba En réponse à : Grève des agents de santé : « il faut que les uns et les autres puissent mettre de l’eau dans leur vin », dixit Smaïla Ouédraogo

    Monsieur Zouekrista,
    Vous dîtes "SACHEZ QUE VOTRE GRÉVE N’AFFECTE NI LE GOUVERNEMENT NI LES MEMBRES DE LEURS FAMILLES QUI SE SOIGNENT DANS LES STRUCTURES SANITAIRES PRIVÉES !"

    Selon toi, Est-ce que avant et même pendant les 30 et 31 octobre 2014, Blaise Compaoré et les membres de son gouvernement et leurs familles ne pouvaient pas se soigner dans les structures sanitaire privées et faire plein d’autres choses dans le privé. Est-ce que l’insurrection les a affectés ou non ? Vous avez vraiment une courte vue de l’esprit pour analyser le problème.

  • Le 23 novembre 2016 à 19:24, par Mousso En réponse à : Grève des agents de santé : « il faut que les uns et les autres puissent mettre de l’eau dans leur vin », dixit Smaïla Ouédraogo

    Depuis que le PCRV dicte sa loi à la CGT-B, les revendications ne peuvent qu’être radicales et inhumaines.
    Un parti fantôme et clandestin ne commandera pas ce pays...
    Le Président sera jugé aux résultats, il est donc libre de choisir l’équipe qui va lui permettre d’exécuter convenablement son programme. Il faut savoir raison garder.

  • Le 23 novembre 2016 à 20:20, par ptit En réponse à : Grève des agents de santé : « il faut que les uns et les autres puissent mettre de l’eau dans leur vin », dixit Smaïla Ouédraogo

    que chacun mette un peu d’au dans son vin.soyons compatissant les uns envers les autres et esseyons de comprendre tout un chacun. les medecins ont conscience mais comprener que 10ans au campus pour de longs boileau n’est pas choses aiser

  • Le 23 novembre 2016 à 21:18, par Valea En réponse à : Grève des agents de santé : « il faut que les uns et les autres puissent mettre de l’eau dans leur vin », dixit Smaïla Ouédraogo

    J’avais décidé de ne pas intervenir dans ce débat sur la grève du SYNTSHA mais je me rends compte que mes deux amis Kôrô Yamyélé et Ka ont été induits en erreur et se sont fourvoyés dans un anachronisme désuet en critiquant le jeune ministre, eux qui ne connaissent rien du ministère de la santé.
    1) La raison de la grève du syndicat est pour de meilleures conditions de vie mais surtout dénoncer une injustice sans précèdent créer pas le président Rock dans son octroi d’un salaire faramineux aux magistrats. Dites-moi Kôrô Yamyélé et Ka avez-vous vu le ministre de la santé un jeune ministre intelligent, courageux et perspicace dont je constate malheureusement que vous en êtes jaloux, assisté le président RMCK pendant sa prise de décision inique.
    2) Le ministère de la santé est le ministère le plus pourri et le plus corrompu depuis le régime Compaoré, c’est vous dire que le jeune ministre a hérité d’un ministère dont la réaction burkinabé est la plus puissante au Faso d’un côté et de l’autre côté un anarchosyndicalisme très développé.
    Personnellement sans être d’accord avec la manière de faire cette grève je suis d’accord avec le SYNTSHA qui combat une injustice sans précèdent au Faso. Un professeur hospitalo-universitaire passe 12 ans sur les bancs d’étude contre 4 ans pour un magistrat. Je propose au président Rock de ne pas avoir honte de revenir sur le salaire des magistrats. Parce qu’il est obligé de satisfaire le syndicat et dans ce cas il va mettre tout le pays à genou financièrement parlant.

  • Le 23 novembre 2016 à 22:23, par konfe En réponse à : Grève des agents de santé : « il faut que les uns et les autres puissent mettre de l’eau dans leur vin », dixit Smaïla Ouédraogo

    la CAMEG est passée par là. une mafia très très très puissante

  • Le 23 novembre 2016 à 23:29, par Ka En réponse à : Grève des agents de santé : « il faut que les uns et les autres puissent mettre de l’eau dans leur vin », dixit Smaïla Ouédraogo

    Ma chère Valea comme je l’ai toujours dit, la critique doit être fondée sur l’argumentation solide et non sur le dénigrement, les injures et les railleries. Ka a toujours été pour l’alternance politique du Burkina avec sa jeunesse. Si tu lisais les messages au début du gouvernement Kaba, je fus le premier a félicité les trois plus jeunes des ministres, en premier Smaïla dont je connais et surtout son parcourt en Europe suivi de son master. Malheureusement comme tu l’as remarqué, ses coups de force commencent a dépassés les bornes pour tous les agents confondus : Pourtant 80% des agents dont il vient de trouver comme dans tous les agents des ministères, font ce qu’ils peuvent malgré le contexte que nous connaissons. Il a eu à travailler dans un milieu Européen certes, mais cela ne lui permette pas de dépasser les bornes pour tous les agents et d’autres associés qui collaborent avec son ministère. Si le président Roch Kaboré s’est permis d’honoré les revendications d’une institution plus pourrie que toutes les institutions du Faso, mon jeune Smaïla avec Salif Diallo comme protégé, il avait tout le pouvoir, et ne pouvait pas se permettre aucune grève des agents de la santé qui ont sur le dos la vie des 17 millions du peuple Burkinabé. Pourquoi je l’en veux ? S’il était compètent comme tu le dis, et que je pense aussi, la première chose en arrivant dans ce ministère, c’est de prendre soins de son personnel qui ont un rôle sensible, en augmentant les salaires comme a fait un ex-feu ministre de ce ministère. Mais la faute de ce jeune ministre, c’est de s’occuper du CAMEG pour les intérêts de celui qui lui a donné la place, en oubliant ses agents qui attendent de lui sa compétence de gérer un ministère aussi vital pour une population très maladive à cause de la pauvreté. Valea je te comprends, mais la diplomatie et la rigueur manque a Smaïla pour gérer ce ministère, et sa prétention lui freine dans tous les domaines.

  • Le 24 novembre 2016 à 09:00, par Zeghe Traore En réponse à : Grève des agents de santé : « il faut que les uns et les autres puissent mettre de l’eau dans leur vin », dixit Smaïla Ouédraogo

    bonjour à tout le monde j’ai lu les commentaires et certains me font rires tandis que d’autres sont très objectif. pour ceux qui suivent l’actualité je pense que tout ce qui commente ici suivent l’actualité, les actions syndicales du SYNTSHA nont pas commencé par cette greve là. Il y a eu une premiere greve avec service minimum il ya un mois. Mais ca n’a fait ni chaud ni froid a personne. Ni au ministere, ni a la population. Et lorsquils ont deposé leur pre-avis de greve sans service minimum, rien n’a ete fais pour eviter. Tous le monde etait au courant mais personne n’a rien fait se disant que cest du bluff parcequil ya toujours un service minimum. Apres les avoir poussé a bout, nous leur jetons la pierre.Que les gens se reveillent et ecoutent ces gars là parce que apres 72h ca sera 96h puis 120h et ensuite illimité.

  • Le 24 novembre 2016 à 11:40, par temps de l’action En réponse à : Grève des agents de santé : « il faut que les uns et les autres puissent mettre de l’eau dans leur vin », dixit Smaïla Ouédraogo

    Que le ministre arrête de parler de réquisition. Quand LAT a réquisitionné les FDS pour protéger les honnêtes citoyens et les institutions, eux qui sont censés être le summum de la discipline et du respect de l’exécution des ordres, ont-ils empêché les insurgés d’incinérer les gens ? Qu’il fasse attention pour ne pas se retrouver en prison pour avoir dit de réquisitionner

  • Le 24 novembre 2016 à 11:56, par pierre En réponse à : Grève des agents de santé : « il faut que les uns et les autres puissent mettre de l’eau dans leur vin », dixit Smaïla Ouédraogo

    je suit d’accord avec vs 12 ans d’étude souvent mm plus tout ça c’est vrai.Mais pensez a votre sergent la vie d’un humain vient avant tout ce vs revendiquez.les quelqu points qui restent sur la platform qui n’ont eu de reponse favorable peuvent tjrs etre l’objet de négociation.bon courage que Dieu bénisse le BURKINA FASO

  • Le 24 novembre 2016 à 12:39, par temps de l’action En réponse à : Grève des agents de santé : « il faut que les uns et les autres puissent mettre de l’eau dans leur vin », dixit Smaïla Ouédraogo

    Que le ministre arrête de parler de réquisition. Quand LAT a réquisitionné les FDS pour protéger les honnêtes citoyens et les institutions, eux qui sont censés être le summum de la discipline et du respect de l’exécution des ordres, ont-ils empêché les insurgés d’incinérer les gens ? Qu’il fasse attention pour ne pas se retrouver en prison pour avoir dit de réquisitionner

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