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Lutte syndicale au Burkina : Le serment est-il pris au piège des intérêts ?

Publié le mardi 22 novembre 2016 à 23h20min

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Lutte syndicale au Burkina : Le serment est-il pris au piège des intérêts ?

Il est connu de tous, que toute évolution dans une société est le fruit de la lutte des classes. Il n’est pas opportun dans le cadre de cette analyse d’en faire l’histoire de par le monde. Au Burkina Faso, cette lutte des classes a été portée au fil des temps par plusieurs formes d’organisations, quelques fois sous forme d’association (appelée aujourd’hui par abus de langage organisation de la société civile), quelque fois par des partis politiques, mais bien plus, dans l’air contemporain, par les syndicats.

Une définition simple du Petit Larousse (sans être simpliste) fait du syndicat « un mouvement qui a pour objectif de grouper des personnes exerçant une même profession en vue de la défense de leur intérêt ». Il faut d’emblée préciser que les intérêts peuvent prendre plusieurs formes (matérielle et/ou morale, …) et la défense peut, elle aussi, peut avoir divers postulats (socioéconomiques ou prise de position idéologique…). Dans tous les cas, au Burkina Faso, une simple rétrospective permet de reconnaitre à toutes ces luttes des avancées certaines voire substantielles (pour ne pas écrire révolutionnaires).

Aujourd’hui, plus que jamais, comparaison faite de tous les régimes de droits établis par des élections en Haute-Volta comme au Faso (les événements de 1966 et les soubresauts sous le CMRPN ayant été conjoncturels), on n’a enregistré un tel dynamisme des mouvements sociaux, sinon des revendications syndicales. Qu’est-ce qui explique une telle explosion de ces mouvements ? Les conditions des travailleurs au Burkina ont-elles empiré ? La production de ceux-ci a-t-elle doublé alors que leur rémunération n’a pas évolué ? Les gouvernants sont-ils plus regardant vis-à-vis des revendications ou le sont-ils de moins en moins ? Tout observateur de la scène sociopolitique nationale a certainement son opinion face à chacune de ces interrogations.

Cependant, l’évolution des choses est de nature à inquiéter le simple citoyen que nous sommes. Quoiqu’adepte des luttes voire de la rue, certaines attitudes interpellent. Sans même faire référence au contenu de la plateforme du Syndicat des travailleurs de la santé humaine et animale (Syntsha) ni faire référence aux explications du Ministre de la santé passé à la télévision nationale, il nous semble qu’il y a un profond malaise dans ce corps qui se traduit par l’attitude de son syndicat. Au-delà de toute question d’intérêt matériel, ou de disposition favorable gouvernementale à mener le dialogue sociale, il nous semble difficile d’admettre la négation collective du serment d’un corps face à une nation. Oui, il faut revendiquer mais il faut savoir aussi que c’est parce que l’on est du corps que l’on revendique en tant que tel. Si l’on refuse de respecter son serment (qui en la matière est de se dévouer au péril de sa vie à la cause des patients), on dénonce par là-même le fait son appartenance à ce corps ; à quel titre alors revendique-t-on (puisque l’organisation incongrue de cette grève semble vider les centres de santé de tout le personnel soignant) ?

Ce bras de fer entre ses groupes « constitués » et l’autorité étatique « établie » n’arrange personne dans ce pays. Le personnel de la santé ne saurait sous aucun prétexte imposer au peuple des conditions aussi désastreuses (aucun service minimum). Cette attitude, nous semble condamnable mais bien plus celle du gouvernement à laisser faire. Force reste à la loi et l’autorité étatique est investie pour faire respecter la loi. Nul ne saurait nier ses obligations contractuelles et exiger du co-contractant de s’acquitter des siennes à son égard. C’est un principe simple et l’État doit le faire appliquer à tous. Oui pour les revendications, oui pour la lutte syndicale (si elle n’est manipulée), mais non aux excès. On aurait pu imaginer tout, mais pas une situation de grève totale sans un service minimum dans les centres de santé. Le peuple tiendra chacun pour responsable à la hauteur du contrat social conclu. L’histoire condamne quiconque tente de la nier.

D’ailleurs, les dernières évolutions du débat sur le syndicalisme dans le monde devraient nous interpeller tous au Burkina. Les syndicats ne sont-ils pas en train de muer en tyrannie contre le peuple ? La question qui a soutenu leur existence était de savoir qui contrôlera les abus de l’employeur cupide sur les travailleurs ? Ce paradigme est-il encore d’actualité ?

Au demeurant, il nous semble que nous devrons nous ressaisir et mener des luttes justes qui reflètent les aspirations du peuple : vivre ensemble des différences constructives de chacun de ses fils dans la cohésion.

Célestin Badolo
Activiste de démocratie et de la bonne gouvernance

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Vos commentaires

  • Le 22 novembre 2016 à 19:07, par Bissongo En réponse à : Lutte syndicale au Burkina : Le serment est-il pris au piège des intérêts ?

    M. BADOLO, Dieu continue de vous bénir pour votre compassion à l’égard des pauvres masses populaires.
    Savez-vous que beaucoup d’entre eux ont cependant travaillé aujourd’hui dans des cliniques privées !
    J’espère qu’à l’heure du bilan, ils auront aussi la conscience de compter les morts !
    Dieu sauve le Burkina de Thomas Isidore SANKARA.

    • Le 22 novembre 2016 à 20:35, par ID En réponse à : Lutte syndicale au Burkina : Le serment est-il pris au piège des intérêts ?

      Souvenons-nous de la grève( avec service minimum) du mois passé,les agents de santé avaient manifesté et n’avaient pas été écouté.cette grève ne vise pas l’amélioration des conditions pécunieres qu’en dernier point.cependant l’amélioration des conditions de travail,plateau technique ( le stérilisateur du service des urgences traumatologiques était en panne pendant au moins 2 semaines),disponibilité des médicaments (confère affaire CAMEG et gratuité).cette lutte devait mobiliser l’ensemble de la population dès son annonce qui dénote de la gravité de la situation.

  • Le 22 novembre 2016 à 19:22, par Ira En réponse à : Lutte syndicale au Burkina : Le serment est-il pris au piège des intérêts ?

    Il fallait accepter la solution global que la transition avait proposé et ce gouvernement allait être tranquille pour travailler. Même si Blaise restait au pouvoir, c’était des situations qui allait venir. Dans peut de temps, vous allez voir les problèmes des lotissements aussi sur la table. Cela va aussi amener nos politiciens à ne pas mentir à la population lors des campagnes.

  • Le 22 novembre 2016 à 20:02, par nebie En réponse à : Lutte syndicale au Burkina : Le serment est-il pris au piège des intérêts ?

    Une erreur de céder à certaines revendications à limite absurde. l’ incompétence du pouvoir en place ne devrait pas une raison de faire des grèves azimutes et radicaux.

  • Le 22 novembre 2016 à 20:30, par le revolté En réponse à : Lutte syndicale au Burkina : Le serment est-il pris au piège des intérêts ?

    Merci Badolo
    Ces damnés de grevistes payeront pour leurs actes ignobles
    Que les ames de ceux qui sont morts par votre faute vous tourmente jusqu’a votre dernier soupir. Vous n’aurez jamais la paix.
    Avant de postuler à un emploi poser vous la question suivante : je veux m’enrichir ou est ce ma vocation ? Chercher egalement à comprendre le mot sacerdoce.

  • Le 22 novembre 2016 à 20:45, par Le Belge En réponse à : Lutte syndicale au Burkina : Le serment est-il pris au piège des intérêts ?

    Merci pour votre analyse. Moi, je vous invite à occulter avec bienveillance les problémes sociaux de l’heure ; vous comprendrez le pourquoi des révendications à tout azimut.
    Les causes sont profondes et ne datent pas d’aujourd’hui. Le fait d’avoir créé une injuste sociale dans le pays pour mieux gouverner sous l’ère Compaoré, sont entre autre la résultante de ces mouvements. Le RSS ne diront pas le contraire. Eux qui ont longtemps travailler dans le système.

  • Le 22 novembre 2016 à 20:47, par JZD En réponse à : Lutte syndicale au Burkina : Le serment est-il pris au piège des intérêts ?

    .
    "La question qui a soutenu leur existence était de savoir qui contrôlera les abus de l’employeur cupide sur les travailleurs ?"
    Vous faites erreur, monsieur Badolo, vous semblez ignorer que les syndycats sont nés au Royaume-Uni, à l’initiative des patrons, pour contrôler les ouvriers !

  • Le 22 novembre 2016 à 20:51, par atta En réponse à : Lutte syndicale au Burkina : Le serment est-il pris au piège des intérêts ?

    Ils ont travaillé dans les cliniques pour sauver les enfants des riches pauvre de nous.

  • Le 22 novembre 2016 à 21:22, par lona En réponse à : Lutte syndicale au Burkina : Le serment est-il pris au piège des intérêts ?

    Il faut que l’agent de sante soit en bonne sante pour soigner les autres. Sais tu que quand ns sommes malade que c’est avec notre pauvre salaire qu’on se soigne.?? Garde ta lecon de morale pour toi.

  • Le 22 novembre 2016 à 21:24, par Germain En réponse à : Lutte syndicale au Burkina : Le serment est-il pris au piège des intérêts ?

    Le ministre de la santé a suffisamment démontré à l’opinion publique qu’il n’a pas la carrure d’un homme d’Etat. Son tempérament belliqueux, son manque de courtoisie et son caractère hautain le rendent hostile au dialogue. C’est la première fois que le Syndicat National des Travailleurs de la Santé Humaine et animale(SYNTSHA) durcit autant une grève par le refus d’assurer le service minimum. Le ministre manque de cohérence en prétendant sur les antennes de la RTB télé le 21 novembre 2016 qu’il n’a pas été informé du refus du service minimum par les grévistes. Paradoxalement, il déclare avoir téléphoné au SG du SYNTSHA à propos de la grève. Une attitude cavalière et de manque de considération pour le personnel syndical car, des préoccupations aussi importantes ne se discutent pas au téléphone pour espérer une levée du mot d’ordre de grève. Il fallait que le ministre accepte de dialoguer directement et profondément avec le SYNTSHA. A son arrivée au département de la santé en début 2016, le ministre tentait d’instrumentaliser le SYNTSHA contre des DG d’hôpitaux comme ceux de Tenkodogo et Koudougou qu’ils voulaient éjecter par tous les moyens pour les remplacer par ses partisans. Maintenant, le SYNTSHA qui s’est rendu compte que le ministre n’est préoccupé que par ses intérêts personnels au détriment des agents de santé et des malades, s’est démarqué de lui pour faire aboutir ses revendications légitimes. L’opinion publique n’arrive toujours pas à comprendre pourquoi le Président du Faso et le Premier ministre laissent ce seul ministre décrié nuire à la politique sanitaire nationale à travers ses frasques à la CAMEG et sa gestion contraire aux normes administratives et juridiques.

  • Le 22 novembre 2016 à 21:25, par Et alors En réponse à : Lutte syndicale au Burkina : Le serment est-il pris au piège des intérêts ?

    Il faut etablir un etat urgence et balayer tous ces raccoons de grevistes a tout azimut

  • Le 22 novembre 2016 à 21:32, par fraoco En réponse à : Lutte syndicale au Burkina : Le serment est-il pris au piège des intérêts ?

    Merci Monsieur Badolo pour la qualité de votre texte. Je crois qu’il est temps pour le gouvernement de prendre ça responsabilité car on pourrait qualifier cette grève de crime contre l’humanité. Sous prétexte des revendications soient t elles justes rien mais absolument rien ne permet à un être humain d’abandonner ses semblables en souffrances sous prétexte de vouloir améliorer les conditions de vie. Ils seront responsable du malheur du peuple en souffrance. Si le gouvernement ne prend pas ces responsabilité le contre se lèvera contre cette nouvelle espèce de syndicalisme. car la nation n’appartient pas seulement aux fonctionnaires. Imaginer le sort des paysans et commerçants. Franchement je. ...

    • Le 23 novembre 2016 à 10:21, par Minute En réponse à : Lutte syndicale au Burkina : Le serment est-il pris au piège des intérêts ?

      Si le droit de grève est reconnu à tout burkinabé organisé dans un regroupement syndical, il convient de rappeler aussi que seuls ceux qui sont syndiqués et justifiés par une carte d’adhésion, ont le droit de faire la grève. Il faut que les uns et les autres comprennent que la grève est une rupture momentanée du contrat de travail. ce qui veut dire que le nombre de jours observé, doit être pris en compte dans la rémunération mensuel. ce manque à gagner est généralement comblé par les cotisation des membres du syndicat. Or, beaucoup observe la grève sans être affilié, donc sans cotisation. S’il y a coupure de salaire du fait de grève, ce sera les membres touchés qui seront pris en charge par leur syndicat. Les autres resteront face à leur propre sort. Vraiment, nous avons du chemin. beaucoup sont dans l’illégalité.

      • Le 3 décembre 2016 à 02:23, par Franklen Nyamke En réponse à : Lutte syndicale au Burkina : Le serment est-il pris au piège des intérêts ?

        La greve n’ est qu’ un rapport de force et aucun papier ne pourra remplacer le rapport de force. Si quelqu’ un n’est pas affilie et on coupe son salaire et il n’a rien de son syndicat, est-ce que c’est meme ton probleme ? Je supporte la greve mais je refuse la greve sans le service minimum. C’est inhumain et c’est tres sauvage.

    • Le 23 novembre 2016 à 14:39, par FGH En réponse à : Lutte syndicale au Burkina : Le serment est-il pris au piège des intérêts ?

      La nation n’appartient pas aux seuls fonctionnaires... Je suis d’accord avec vous sur ce point. Hier, à Dano, le CMA était totalement fermé et ma cousine qui a été conduite en ces lieux dans le coma a dû être retournée à la maison où elle va mourir sans aucun doute. Et après, on va me demander de comprendre cette fameuse lutte, implacable, sans service minimum, pour des gens qui ont prêté serment ? Dans les grands centres, ils sont allés officier dans les cliniques privées, sans remords ; Avez-vous lu les propos du SG/SYNTSHA (Pissyamba OUEDRAOGO) dans Le Pays de ce mercredi ? Ce Monsieur ne connait que ses intérêts et se torche le cul de ce que le peuple meurt par milliers...mais Dieu lui fera voir un peu sur cette terre. Le Gouvernement ne peut pas laisser faire.... Le PF est absent et alors ? Il ne faut pas oublier... le peuple se révoltera tout seul contre ces fonctionnaires qui croient qu’ils sont le nombril de la terre : "pourvu qu’ils soient bien payés, tant pis si le reste du peuple meurt...". Je demande à tous les parents des victimes de cette grève sauvage de porter plainte contre les personnels des formations sanitaires pour non assistance à personne en danger...Ça suffit !

      • Le 23 novembre 2016 à 18:08, par Gannin Dooho En réponse à : Lutte syndicale au Burkina : Le serment est-il pris au piège des intérêts ?

        Je suis d’ accord, Grand- frere. Les grevistes aussi bien que l’ Etat sont coupables de non - assistance a personne en danger ici. Les grevistes, pour avoir declenche une greve sans service minimum, donc une greve sauvage. C’ est immoral au moins et criminel au finish. Le gouvernment est aussi co- responsable parce qu’ il a bien recu l’ avis de greve ou il etait bien mentionne qu’ il n’ y aurait pas de service minimum. Qu’a t- il fait en amont pour eviter que des gens ne meurent a la suite de cette greve qui sera toujours une greve sauvage, car ne respectant pas la dignite humaine minimum ? Vraiment, les puissants dans les pays en voie de developpement sont bien, quoi ! Chacun fait ce qu’ il veut et il n’ y a rien. Ce sont les pauvres populations qui vont enterrer leurs morts et a la fin, il n’ y aura aucune sanction ni pour les travailleurs qui vont laisser mourir des malades et pour le ministre qui aura montre un pietre leadership dans cette situation. Gouverner, c’est aussi prevoir.

  • Le 22 novembre 2016 à 21:43, par fraoco En réponse à : Lutte syndicale au Burkina : Le serment est-il pris au piège des intérêts ?

    Plus de 95% de la population burkinabe ne sont pas de fonctionnaires. Je crois qu’il est temps pour que nous disons a ces syndicats qui veulent saccaparer de toute la richesse du pays qu’ils nous trouveront sur leur route

  • Le 22 novembre 2016 à 22:10, par fraoco En réponse à : Lutte syndicale au Burkina : Le serment est-il pris au piège des intérêts ?

    En mémoire de l’insurrection populaire, nul part on ne voit la lutte syndicale durant cette période. Et maintenant vous voulez récupérer seul le bénéfice du résultat. le gouvernement a intérêt à ouvrir l’oeil car les forces rétrogrades on peut être trouvé là une occasion de travailler avec les syndicats pour foudre la merde

    • Le 23 novembre 2016 à 14:45, par FGH En réponse à : Lutte syndicale au Burkina : Le serment est-il pris au piège des intérêts ?

      Très bien dit fraoco. n’ayons pas la mémoire courte ! Ces syndicats on les a vus pendant la bataille contre la modification de l’article 37 et l’insurrection. Et nous avions prévenu, car on sait qui a toujours été derrière... Aujourd’hui, ils veulent rendre le pays ingouvernable, pour espérer quoi ? Une révolution nationale démocratique et populaire... ils auront le peuple en face d’eux

  • Le 22 novembre 2016 à 22:11, par Madi En réponse à : Lutte syndicale au Burkina : Le serment est-il pris au piège des intérêts ?

    Je me rend compte que Mr Badolo est de très mauvaise foi !le palais de justice était inaccessible pendant plusieurs semaine sans que vous n’en trouviez d’inconvénient quand bien ils ont aussi prêté serment.
    Pour finir retenez que Serment n’est pas égal à voeu de pauvrété .Apprenez à avoir des analyses équitables plutôt que des analyses de cabarets

  • Le 23 novembre 2016 à 05:16, par 10sur10 En réponse à : Lutte syndicale au Burkina : Le serment est-il pris au piège des intérêts ?

    Je ne soutiens pas le principe d’une grève sèche mais cela dénote d’une rupture totale de confiance entre le syndicat et les responsables du ministère. C’est la réalisation de nos prédictions quand Smaila a commencé ses manoeuvres dès sa nomination. Ce monsieur sera un désastre pour toute la nation mais on ira chercher les coupables ailleurs.

    • Le 23 novembre 2016 à 18:12, par Karim Falick En réponse à : Lutte syndicale au Burkina : Le serment est-il pris au piège des intérêts ?

      Mr. Le President Salif, tout le monde dit que c’est vous qui proteger le Ministre Smaila. Il n’est pas bon. Il n’ est pas un homme de dialogue, il n’ est pas un rassembleur et on dit de lui qu’ il est tres arrogant. Si vous voulez mon avis, enlevez- le vcar il n’ est pas a la hauteur de sa tache. C’est un conseil. Si vous voulez. Mais vous pouvez aussi le laisser a vos risques et perils parce que les vagues contre lui gonflent, gonflent.Si ton pied gauche t’ amene a pecher, coupe-le.

  • Le 23 novembre 2016 à 06:02, par pisa En réponse à : Lutte syndicale au Burkina : Le serment est-il pris au piège des intérêts ?

    Au lieu de t’en prendre aux agents de santé dit au gouvernement de respecter d’abord le serment que tu n’as pas prêté et tu comptes tellement maîtriser. Je déplore ces points de vus infondés

    • Le 23 novembre 2016 à 09:01, par bourzang-biiga En réponse à : Lutte syndicale au Burkina : Le serment est-il pris au piège des intérêts ?

      BJR A TOUS LES INTERNAUTE QUI SONT INTERVENUS SUR CETTE AFFAIRE. MR BADOLO, TOUS CEUX QUI EMARGENT AU BUDGET DE CET ETAT ONT PRETE SERMENT . A COMMENCER PAR LES DIRIGEANTS EUX-MEMES. MAIS QUELS EXEMPLES NOUS DONNENT-ILS ? TOUS LES MAGISTRATS ONT PRETE SERMENT. NOS ENFANTS ONT ETE PRIVES DE LEUR DROIT D’AVOIR LEURS CASIERS JUDICIAIRES ET AUTRES CERTIFICATS DE NATIONALITE BURKINABE. AH HAN !! PARLE ! LA TELE NATIONALE NOUS A PRIVE D’INFORMATION PENDANT DES JOURS. AH HAN !! PARLE ! MAIS TOUS AVAIENT RAISON CAR AUCUN N’A PRETE SERMENT POUR FAIRE ALLEGEANCE AUX MAUVAISES CONDITIONS DE VIE DANS SA CARRIERE. JE TE DONNE UN EXEMPLE : DANS UNE MATERNITE, UNE ACCOMPAGNANTE D’UNE FEMME POUR ACCOUCHER TENAIT UNE TORCHE QU’ELLE BRAQUAIT ENTRE LES CUISSES D’UNE PATIENTE QUI VOULAIT ACCOUCHER PENDANT QUE L’ACCOUCHEUSE TRIPOTAIT...VOUS ME DIREZ QUE DANS LE TEMPS LES FEMMES ACCOUCHAIENT DANS L’OSBCURITE OU BIEN QU’ON ALLUMAIT UN FEU DE PAILLE. MAIS ON EST A MAINTENANT. J’AI AUSSI VU UN MAGISTRAT QUI N’AVAIT PAS D’IMPRIMANTE POUR TIRER DES CERTIFICATS ET AUTRES. J’AI AUSSI VU UN JOURNALISTE QUI N’AVAIT PAS UNE CAMERA CAPABLE DE ZOOMER AFIN D’AVOIR DES BONNES IMAGES. J’AI AUSSI VU UN CONSEILLER PEDAGOGIQUE TITULAIRE D’UNE LICENCE ET QUI EST RECLASSE EN CATEGORIE A2 APRES 2 ANS DE FORMATION DANS UNE UNIVERSITE ALORS QUE QUAND IL Y ENTRAIT IL ETAIT EN CATEGORIE B1. J’AI AUSSI VU UN AUTRE FONCTIONNAIRE TITULAIRE D’ UN BEPC EN CATEGORIE B1 ET QUI, APRES AVOIR PASSE AUSSI 2 ANS DANS LA MEME UNIVERSITE EST RECLASSE EN CATEGORIE A1 A SA SORTIE. J’AI VU BEAUCOUP D’INCONGRUITES QUI NE PEUVENT QUE CONTRIBUER A ROMPRE LES SERMENTS. L’INJUSTICE DANS LE TRAITEMENT DES FILS D’UNE MEME NATION EST UN TERREAU FERTILE AUX RUPTURES DES CONTRATS SOCIAUX. AUCUN TRAVAILLEUR N’EST FIER DE GREVER. C’EST MEME UNE HONTE QU’ON SACHE QUE VOUS N’ETES PAS HEURUEX DE VOTRE TRAVAIL. MAIS SEUL UN TRAVAILLEUR INCONSCIENT ACCEPTERAIT LA MISERE. COMMENT VOULEZ-VOUS QU’ON ACCEPTE DE L’ARBITRAIRE TOUTE SA CARRIERE ? MR BADOLO TU N’ANALYSES QUE LES CONSEQUENCES D’UN PROBLEME.

  • Le 23 novembre 2016 à 07:42, par Badinos En réponse à : Lutte syndicale au Burkina : Le serment est-il pris au piège des intérêts ?

    Le serment est prêté publiquement, on a pas besoin de prendre en otage le peuple pour vos intérêts. c’est un crime je le répète ici encore même Diendéré et son RSP n’ont pas fait autant de victime, vous méritez un traitement à la hauteur. Si vous tertiarisez le peuple innocent même cette lutte abouti ça ne va jamais vous profiter.

  • Le 23 novembre 2016 à 08:12, par WALAY En réponse à : Lutte syndicale au Burkina : Le serment est-il pris au piège des intérêts ?

    La grève sans service minimum dans un service de santé est simplement illégal. Je comprend que les uns et les autres aient soif de justice mais de là à perdre raison n’est pas raisonnable. L’injustice est venu de la justice. Voilà des gens à qui on accède facilement à leurs revendications et la suite nous la connaissons et vous voulez que les autres se taisent ? Tant que l’Etat aura les moyens pour payer les juges et leur agents de maison et laisser les autres fonctionnaires dans leur situation d’avant insurrection il n’y aura pas de pais dans ce pays. On est où là ?

  • Le 23 novembre 2016 à 08:34, par WALAY En réponse à : Lutte syndicale au Burkina : Le serment est-il pris au piège des intérêts ?

    La grève sans service minimum dans un service de santé est simplement illégal. Je comprend que les uns et les autres aient soif de justice mais de là à perdre raison n’est pas raisonnable. L’injustice est venu de la justice. Voilà des gens à qui on accède facilement à leurs revendications et la suite nous la connaissons et vous voulez que les autres se taisent ? Tant que l’Etat aura les moyens pour payer les juges et leur agents de maison et laisser les autres fonctionnaires dans leur situation d’avant insurrection il n’y aura pas de paix dans ce pays. On est où là ?

  • Le 23 novembre 2016 à 08:35, par Le bougre En réponse à : Lutte syndicale au Burkina : Le serment est-il pris au piège des intérêts ?

    Le droit de grève est reconnu par la constitution ! Cependant dans les secteurs sociaux, il est impératif d’avoir un service minimum ! Pour le cas de la santé c’est une question de bon sens. Si le service publique ferme et libère les malades où iront ils là où le privé n’existe pas (cas des zones rurales) ? Soyons Burkinabé et évitons de faire pire qu’avant l’insurrection. Les luttes sont légitimes mais rien n’est plus important que la vie humaine ! Courage

  • Le 23 novembre 2016 à 08:52, par sida En réponse à : Lutte syndicale au Burkina : Le serment est-il pris au piège des intérêts ?

    c est un crime contre l humanité il faut que le gouvernement tape tu point sur la table .

  • Le 23 novembre 2016 à 09:00, par ahoo En réponse à : Lutte syndicale au Burkina : Le serment est-il pris au piège des intérêts ?

    C’est l’incompétence du ministre qui génère toute cette bagarre, quand on n’ pas l’ argent( Gouvernement) on ne parle pas mal aux syndicats. bien au contraire, il fallait qu’il soit courtois pour descendre de son piédestal pour négocier sincerement les syndicats.m

    • Le 23 novembre 2016 à 10:49, par BY En réponse à : Lutte syndicale au Burkina : Le serment est-il pris au piège des intérêts ?

      a mon avis il est inadmissible qu’un humain mette la vie de ses semblables en pérille pour une greve où les autorités sont ouvertes au dialogue.nous sommes des frères et chacun aura toujours besoin de l’autre.ceux qui vont morir a cause de cette greve sont aussi des citoyen de ce pays comme vous.au moins un minimum de service pour montrer à la population que vous êtes avec elle.sinon a cette allure vous êtes contre la population pauvre et rurale.

  • Le 23 novembre 2016 à 09:10, par des bandits oui En réponse à : Lutte syndicale au Burkina : Le serment est-il pris au piège des intérêts ?

    je promets et je jure d’être fidèle aux lois de l’honneur et de la probité.

    Mon premier souci sera de rétablir, de préserver ou de promouvoir la santé dans tous ses éléments, physiques et mentaux, individuels et sociaux.

    Je respecterai toutes les personnes, leur autonomie et leur volonté, sans aucune discrimination selon leur état ou leurs convictions. J’interviendrai pour les protéger si elles sont affaiblies, vulnérables ou menacées dans leur intégrité ou leur dignité. Même sous la contrainte, je ne ferai pas usage de mes connaissances contre les lois de l’humanité.

    J’informerai les patients des décisions envisagées, de leurs raisons et de leurs conséquences.
    Je ne tromperai jamais leur confiance et n’exploiterai pas le pouvoir hérité des circonstances pour forcer les consciences.

    Je donnerai mes soins à l’indigent et à quiconque me les demandera. Je ne me laisserai pas influencer par la soif du gain ou la recherche de la gloire.

    Admis(e) dans l’intimité des personnes, je tairai les secrets qui me seront confiés. Reçu(e) à l’intérieur des maisons, je respecterai les secrets des foyers et ma conduite ne servira pas à corrompre les moeurs.
    Je ferai tout pour soulager les souffrances. Je ne prolongerai pas abusivement les agonies. Je ne provoquerai jamais la mort délibérément.

    Je préserverai l’indépendance nécessaire à l’accomplissement de ma mission. Je n’entreprendrai rien qui dépasse mes compétences. Je les entretiendrai et les perfectionnerai pour assurer au mieux les services qui me seront demandés.

    J’apporterai mon aide à mes confrères ainsi qu’à leurs familles dans l’adversité.

    Que les hommes et mes confrères m’accordent leur estime si je suis fidèle à mes promesses ; que je sois déshonoré(e) et méprisé(e) si j’y manque.

  • Le 23 novembre 2016 à 09:16, par ANA En réponse à : Lutte syndicale au Burkina : Le serment est-il pris au piège des intérêts ?

    Allez voir dans les cliniques privées. Ce sont ces mêmes grévistes qui y vont travailler alors qu’ils sont en grève sans service minimum. Même si c’est avec un service minimum il faut reconnaître qu’il n’y a plus au Burkina du vrai syndicalisme. La plus part c’est des agitateurs. Si non quand on est grève on ne doit plus faire un travail rémunérateur. Alors syndicats du Burkina, formez- vous car vous pouvez constituer un danger pour la société.

  • Le 23 novembre 2016 à 09:23, par ACTIONNAIRE En réponse à : Lutte syndicale au Burkina : Le serment est-il pris au piège des intérêts ?

    Ces conditions de vie sont déplorables. j’imagine que les conditions de travail ne sont pas réunies pour un exercice serein du métier de soignant au Burkina. Mais voyez-vous, nous sommes bien au Burkina. Et nulle part ailleurs. Il me semble que bon nombre de nos compatriotes oublient ce côté. J’ai toujours eu de la considération pour les soignants et les éducateurs (enseignements) et à mon avis s’il y a des corps de métiers qui mouillent le maillot et qui se défoncent quotidiennement pour nous sortir de nos conditions de pays sous développés c’est bien ceux-là. Mais en même temps, il n’est pas décent, humain, je ne sais quel autre qualificatif, d’aller à une grève sans service minimum dans un domaine aussi crucial. C’est tout simplement manquer d’humanisme. Et pendant ce temps, nos cliniques ne désempliront pas de blouses blanches. Quelle cruauté ! Et pourquoi toujours vouloir faire la comparaison avec les magistrats. Cet acharnement ressemble fort à une sorte de jalousie et d’aigreur comme en sont champions une bonne partie des Burkinabè. En clair, parce qu’on a augmenté démesurément le traitement des magistrats, il le faut pour tous ! En oubliant que c’est le peuple qui a lui même réclamé cette indépendance des magistrats sous la Transition et les moyens qui vont avec. Même s’il faut reconnaître que Rock a fait l’erreur de tout leur donner, sans "barka". C’est juste les montants accordés qui peuvent heurter, pas le principe. Autre chose, pendant que je vois ces images de matelas éventrés, faites un tour dans le domicile de nombreux infirmiers pour constater ces mêmes matelas détournés au profit de leurs familles. Je ne parle pas de cette partie de plus en plus importante du personnel soignant qui n’a rien compris du serment d’Hippocrate dans nos hôpitaux par des comportements qui tuent moralement les patients. Pendant qu’on y est, je crains fort le jour où les salaires existants ne seront même plus payés ne parlons pas d’indemnités ou de statuts particuliers à considérer. Et ça, aucun régime, aucun parti politique ne pourra nous l’éviter si nous continuons tous à croire que c’est dans ces débrayages intempestifs que tout sera réglé une bonne fois. Je le dis et le répète, si on continue comme ça, c’est la salaire initial qui risque de ne plus être payé. Regardez le Tchad avec son pétrole ! J’ai l’impression que bon nombre de Burkinabè n’ont toujours pas compris la maigreur de nos ressources. Ko les travailleurs des impôts aussi disent que comme ce sont eux qui collectent l’argent ils ont droit à tout. Ou étiez vous depuis ? De grâce, BALLE A TERRE ! PAUVRE DE NOUS !

  • Le 23 novembre 2016 à 10:05, par David En réponse à : Lutte syndicale au Burkina : Le serment est-il pris au piège des intérêts ?

    Ecoutez ! Le ministre Smaila Ouédraogo est passé maître dans la stratégie du dilatoire. La solution aux revendications du SYNTSHA ne consiste pas pour lui de se pavaner dans les centres de santé pour constater l’ampleur du mot d’ordre de grève. Les directions, l’administration des services de santé et les structures ministérielles de contrôle sont habilitées à faire l’état des lieux de la grève et rendre compte au ministre. Sachant qu’il est en difficulté dans la gestion du département de la santé, le ministre veut passer par tous les moyens, surtout médiatiques, pour redorer son blason terni par le scandale de la CAMEG. C’est peine perdue .Il ne fait qu’amplifier la colère des populations par sa politique de l’autruche et son entêtement à gérer la santé comme un patrimoine personnel et régionaliste. Ceux qui l’ont nommé devrait avoir la sagesse à défaut de le démettre carrément du gouvernement, de lui retirer le ministère de la santé qu’il ne pourra plus diriger sereinement en raison de la crise de confiance et des querelles de personnes qu’il a créées un peu partout.

  • Le 23 novembre 2016 à 10:42, par Figo En réponse à : Lutte syndicale au Burkina : Le serment est-il pris au piège des intérêts ?

    Bonjour,
    La grève du personnel de la santé est à mon sens justifié eu égards aux errements du gouvernement. Maintenant, il y a deux choses à faire :
    - faire à l’opinion publique la situation des points d’accord et de non accord (on pourra ainsi se faire une opinion claire du caractère légitime et d’intérêt publique de la grève actuelle) ;
    - recenser tous les agents qui ont participé à la grève et sont allé néanmoins au privé pour travailler, et procéder à leur licenciement pur et simple. D’ailleurs, le syndicat devrait les exclure de leur rang.
    Pour terminer, je pense que la situation actuelle est de la responsabilité entière du gouvernement. Le gouvernement a tout donné à certains (qui empestent d’ailleurs de fortes odeurs de corruption, sans que l’autorité ne s’en émeuve), et ils refusent tout à ceux qui se défoncent nuit et jour dans le travail. Maintenant, que faire : reculer ou continuer de s’enfoncer dans les méandres des lendemains d’insolvabilité ?

  • Le 23 novembre 2016 à 11:49, par HUM En réponse à : Lutte syndicale au Burkina : Le serment est-il pris au piège des intérêts ?

    GREVE SANS SERVICE MINIMUM DANS LA SANTE EST UN CRIME CONTRE L’HUMANITÉ ! VOUS GREVEZ CONTRE QUI PENDANT QUE VOUS ETES DANS LES CLINIQUES POUR SOIGNER LES RICHES ??... VOTRE PLATEFORME A ETE SATISFAITE A PRES DE 80% ET VOUS CONTINUER A SACRIFIER DES INNOCENTS.....???!!
    SI CHAQUE CORPS DOIT DEMANDER LA GRATUITE POUR LEURS ASCENDANTS ET DESCENDANTS, QUI AU FINISH DEVRA PAYER CETTE GRATUITE ???
    SOYEZ RESPONSABLE.
    VOUS UTILISEZ LES PAUVRES MALADES COMME BOUCLIER HUMAIN POUR SATISFAIRE VOTRE EGOISME ET CUPIDITE....

    VOTRE "ACQUIS" (SALAIRE) DE LUTTE SERA TACHE DE SANG....

  • Le 23 novembre 2016 à 12:02, par Minute En réponse à : Lutte syndicale au Burkina : Le serment est-il pris au piège des intérêts ?

    Ce qui est curieux, le syndicat a demandé qu’à partir de minuit, même ceux qui sont de garde, décrochent leur blouse, fermer boutique et laisser les malades à leur corps défendant parce que la grève commençait à minuit. pourtant. Est-ce que la situation est si alarmante, le dialogue rompu qu’on ne puisse même pas laisser un service minimum ? Non ! le syndicalisme de maintenant là, vraiment, ça frise l’irresponsabilité. ça frise la manœuvre politique. de revanchards qui sordides qui se camouflent derrière de honnêtes travailleurs pour assouvir leurs intérêts égoïstes et lugubres. Chaque gréviste, de près ou de loin est lié à un malade qui demande assistance au cours de cette grève. On dirait que c’est une course effrénée du gain quand on apprend que les plus malins en profitent pour servir dans des cliniques privées. Ce n’est pas du syndicalisme, ça ! Que dieu sauve le BF

  • Le 23 novembre 2016 à 12:12, par Elcommandanté En réponse à : Lutte syndicale au Burkina : Le serment est-il pris au piège des intérêts ?

    Bonjour chers forumistes !
    La situation de notre système sanitaire est très précaire et va de mal en pire.
    Cela peut s’expliquer par plusieurs raisons dont certaines nous semble pertinentes à traiter pour le cas actuel qui concerne le personnel de Synsha notamment les grèves incessantes qui interpellent toutes les parties sur leurs responsabilités :
    - L’Etat a failli sur toute la ligne en voulant traiter des revendications legitimes des travailleurs de manière sectorielle et inequitable voir même injuste ;En effet la première derive qui a été sans doute l’élément declencheur a été de satisfaire spontanement aux revendications legitimes des magistrats sans une vision systemique de la fonction publique qui comprend plusieurs corps ayant des plateformes minimales de revendications pertinentes et qui d’ailleurs si nous devrions recourir à une échelle de comparaison basée sur le merite et sur l’utilité,le corps de magistrat sera sans doute parmi les derniers du peloton.Ceci est facilement lisible lorsque vous comparer les niveaux de classement des différents diplômes ;Professeurs d’universités Bac+7+n ;Medecins spécialistes Bac +10 au minimun ;medecin generaliste Bac +7 ;Magistrat Bac+5 ;Conseillers Amenagement Territoire Bac + 5 ;Conseillers aff eco Bac +5 ;adm civ Bac +5 ;Inspecteurs impots,douane,tresors,ingenieurs idem......
    Chaque corps est important dans le système et a ces spécificités ;mais le niveau de competences est objectif et s’applique à tous ;la remuneration salariale doit donc etre fonction de ce niveau.Et une justice sincère ne dira pas le contraire ;les avantages liés aux corps sont subjectifs et variables mais doivent s’incrire la juste mesure.
    Il est donc inadmissible que les agents de la fonction publique soient traités de manière discriminatoire et inéquitable.C’est en ce sens que le Gouvernement doit se ressaisir et appliquer la reforme globale de l’administration publique tout en assurant une équité entre les differentes composantes (militaire,magistrat,et les differentes fonctions publiques).
    Je compatis donc auprès des confrères de la Santé qui sont victimes d’un système pernicieux et injuste qui ne les offre pas la remuneration et les conditions idoines de travail.
    Toutefois je comdamne sans reserve l’attitude des acteurs du Synsha et en premier les responsables syndicaux qui ont choisi de ne pas assurer le service minimum.La grève bien qu’etant un droit doit se mener dans le respect des dispositions en vigueur.
    Imaginez-vous un instant que les travailleurs du ministère de l’economie et des finances refusent de payer les salaires,que surviendra-til comme conséquences dans les 72heures ?imaginez-vous que les GSP decident de relacher les prisonniers dans la nature parce qu’ils ne vont pas assurer les services minimum ?Imaginez-vous que les agents de la SONABEL refusent d’assurer le service minimum en coupant l’electricité ?et des exemples à n’en pas finir ?Ce sont des actes qui sont contraires au bon sens et à la morale.
    Je vous prie alors de ne pas perdre la raison bien que vos revendications soient legitimes.
    J’appelle le personnel de la santé qui s’est distingué par leur sens du devoir et du service à la nation de ne pas ceder aux excès et de porter leurs blouses dans les secondes qui suivent pour alleger la souffrance des pauvres malades ;
    Parce que sincèrement votre lutte est une lutte qui nuit beaucoup plus aux vaillantes masses dignes mais qui par le système defaillant et corrompu de notre Etat se sont retrouvées dans la pauvrété ou l’extréme pauvreté ;je vous rappelle Mrs les dirigeants du Synsha que se sont près de 40% de la population qui est pauvre.Et malheureusement se sont eux pour la plupart qui recourre aux services publics qui donnent la nausée.
    Au Ministre de la santé de présenter ses excuses auprès de ses collaborateurs et de veiller rapidement à resoudre les doléances resolvables !
    Vive le BF !in contribution à la crise du Synsha !

  • Le 23 novembre 2016 à 12:28, par SEBEGO En réponse à : Lutte syndicale au Burkina : Le serment est-il pris au piège des intérêts ?

    Mes chers amis, les agents ont une arme plus tranchante que celle ci. Faire des opérations caisse vide.

  • Le 23 novembre 2016 à 12:38, par Zas En réponse à : Lutte syndicale au Burkina : Le serment est-il pris au piège des intérêts ?

    Il s’agit ici de vies humaines qui sont en jeu. Il faut donc se départir de vos considérations socio-politiques et être réalistes. Cette grève sans service minimum est un crime. Et tous ceux qui se sont rendus complices de cette grève répondront devant l’histoire. Chacun porte sa croix.

  • Le 23 novembre 2016 à 12:44, par Soborsso En réponse à : Lutte syndicale au Burkina : Le serment est-il pris au piège des intérêts ?

    Toutes ces histoires et si le syntsha avait monté un coup avec les fossoyeurs de la CAMEG dans but de nuire au ministre qui ne leur a pas facilité les choses ? Le ministre bien sur n’est pas un ange au même titre que ces soit disant syndiqués. Wait and see

    • Le 23 novembre 2016 à 18:22, par Karim Falick En réponse à : Lutte syndicale au Burkina : Le serment est-il pris au piège des intérêts ?

      Arretons d’ etre metaphysiciens ou simplement grimacien. On sait que le service minimum qui na pas ete respecte est une grave erreur tactique de lutte. Maintenant, on ne va pas entrer dans des schemas conspirationnistes de ce genre. Si vous avez des preuves, avancez - les pour nous aider. Sinon votre sortie est ratee.

  • Le 23 novembre 2016 à 13:59, par Zas En réponse à : Lutte syndicale au Burkina : Le serment est-il pris au piège des intérêts ?

    Il s’agit ici de vies humaines qui sont en jeu. Il faut donc se départir de vos considérations socio-politiques et être réalistes. Cette grève sans service minimum est un crime. Et tous ceux qui se sont rendus complices de cette grève répondront devant l’histoire. Chacun porte sa croix.

  • Le 23 novembre 2016 à 14:31, par kuuda En réponse à : Lutte syndicale au Burkina : Le serment est-il pris au piège des intérêts ?

    Étude de texte : Le serment d’Hippocrate
    << En présence des Maîtres de cette école, de mes chers condisciples, je promets et jure d’être fidèle aux lois de l’honneur et de la probité dans l’exercice de la médecine.
    Je donnerai mes soins gratuits à l’indigent et je n’exigerai jamais de salaire au-dessus de mon travail.
    Admis dans l’intérieur des maisons, mes yeux ne verront pas ce qui s’y passe ; ma langue taira les secrets qui me sont confiés, et mon état ne servira pas à corrompre les mœurs, ni favoriser les crimes.
    Respectueux et reconnaissant envers mes Maîtres, je rendrai à leur enfant l’instruction que j’ai reçue de leur père.
    Que les hommes m’accordent leur estime si je suis fidèle à mes promesses.
    Que je sois couvert d’opprobre et méprisé de mes confrères si j’y manque>>

    Question 1 : De quoi parle le texte ?
    Question 2 : Le médecin est-il obligé de dispenser des soins médicaux ou à exercer la médecine ?
    Question 3 : Le médecin a-t-il fait un vœux de pauvreté ?
    Question 4 : Qui est l’indigent dans le contexte du Burkina ?
    Question 4 : Le présent serment rend-t-il le médecin esclave de son art ?
    Question......

  • Le 23 novembre 2016 à 15:02, par Zas En réponse à : Lutte syndicale au Burkina : Le serment est-il pris au piège des intérêts ?

    Il s’agit ici de vies humaines qui sont en jeu. Il faut donc se départir de vos considérations socio-politiques et être réalistes. Cette grève sans service minimum est un crime. Et tous ceux qui se sont rendus complices de cette grève répondront devant l’histoire. Chacun porte sa croix.

  • Le 23 novembre 2016 à 15:05, par Kato En réponse à : Lutte syndicale au Burkina : Le serment est-il pris au piège des intérêts ?

    Au nom des BAC-13 (ceux qui n’ont pas eu la chance de faire : "on tend", "fixe"...), je dis :
    - Oui, le gouvernement a satisfait les magistrats,
    - Oui, le Ministre n’a peut-être pas été courtois avec le SYNTSHA,
    - Oui, les conditions de travail des agents de santé ne sont pas enviables,
    - Oui, les médecins ont BAC + 8,
    - Oui, le Ministre ne veut plus de l’ancienne direction de la CAMEG,
    - Oui, ...
    Mais bonnes gens, de tout ce qui précède, où se trouve le crime des pauvres patients pour subir cette fatwa de la blouse blanche ?
    En tous les cas, chacun portera sa croix !

  • Le 23 novembre 2016 à 15:19, par Hamed En réponse à : Lutte syndicale au Burkina : Le serment est-il pris au piège des intérêts ?

    Sincerement c’est decevant de constater que l’utilisation de la greve comme arme ultime de revendication par les syndicats a été denaturée et a perdu de tout son sens au Burkina. Bientot plus personne n’écoutera les grevistes car la greve aura été banalisée, vilipendée sans valeur par les syndicats multiples et successifs. La CGTB qui a toujours été une centrale forte se doit d’agir pour faire de la sensibilisation, de l’education syndicale car la situation decredilise de beaucoup nous les syndicalistes.

  • Le 23 novembre 2016 à 17:29, par Mousso En réponse à : Lutte syndicale au Burkina : Le serment est-il pris au piège des intérêts ?

    Depuis que le PCRV a englouti la CGT-B, on ne pouvait s’ attendre qu’a des revendications maximalistes.
    Mais qu’a cela ne tienne ! Un parti poltron et sans visage ne viendra a bout du peuple determine !

  • Le 23 novembre 2016 à 18:18, par Libre penseur En réponse à : Lutte syndicale au Burkina : Le serment est-il pris au piège des intérêts ?

    Merci Badolo, votre analyse est tellement plate. Combien de corps sont soumis au serment au Burkina Faso ? Ne vont-elles pas en grève ? Combien de gens seront soignés par leurs voisins, parents, amis., dans les cliniques. Peu seront les agents de santé qui ne vont pas soigner quelqu’un (un ami, un proche, ou dans une clinique) ; ils continuent donc de rendre d’exercer leur profession, mais pas pour le compte de l’Etat.
    Ils ont refusé de travaillé un moment pour leur employeur la fonction publique pour réclamer de meilleurs conditions de travail. Les citoyens doivent réclamer les soins à l’Etat qui est tenu de les soigner puisqu’elle perçoit des taxes, exploite les ressources du pays et s’endette au dos de tous.
    Il ne faut donc pas faire de confusion. Les agents de santé ont refusé de travailler pour leur employeur (l’Etat) ; ils ne refusent pas des soins à la population, encore moins renié à leur serment

    • Le 24 novembre 2016 à 19:02, par simplicité En réponse à : Lutte syndicale au Burkina : Le serment est-il pris au piège des intérêts ?

      Votre pensée est vraiment libre. Libre au point où elle erre sans orientation. Vous reprochez (à tort) à quelqu’un d’avoir une plate analyse et vous-même vous en faites pire. Ce n’est pas le problème du serment qui est remis en cause ici. L’auteur est assez claire et si vous ne lisez pas bien, évitez de perturber le débat par vos injures. Ce qu’il remet en cause c’est bien la renonciation au serment (en abondonnant litteralement les malades à leur sort qui pose le problème et non le serment en soit-même. Si vous voulez savoir, le fait qu’un juge refuse de juger, c’est une forme de renonciation à son serment et la loi le condamne de ’’deni de justice". Alors, l’autre me paraît plutôt cohérent quand il dit que les agents de santé denonce le contrat auquel ils sont partie avec l’Etat.

  • Le 23 novembre 2016 à 20:23, par Amadoum En réponse à : Lutte syndicale au Burkina : Le serment est-il pris au piège des intérêts ?

    D’aucuns suggerent un autre moment plus "indique" pour une telle action et ma question est la suivante : Quand ? Il n’y a jamais de moment propice pour des actions aux consequences aussi catastrophiques que nous sommes en train de vivre. Cependant, les hommes de la sante n’y sont pour rien. C’est nos dirigeants.
    Le president Kabore a herite d’une patate chaude de la transition. Cela Il peut cependant faire appel au pratriotisme des magistrats pour calmer les tensions sociales.
    Pour resoudre le problem, il suffit que le president Kabore et son gouvernement prennent leur responsabilite : reconsider les avantages accordes aux magistrats.

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