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Tiémoko Meyliet Koné, Gouverneur de la BCEAO : « Le franc CFA a servi et il peut continuer à servir »

Publié le lundi 21 novembre 2016 à 00h15min

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Tiémoko Meyliet Koné, Gouverneur de la BCEAO : « Le franc CFA a servi et il peut continuer à servir »

Les critiques s’abattent de plus en plus sur le franc CFA, la monnaie commune à 14 pays africains. Certains économistes du continent dénoncent un « système obsolète ». Les plus virulents parlent même de « servitude volontaire » vis-à-vis de la France. Dans une interview accordée au magazine « Afrique Méditerranée Business », le Gouverneur de la BCEAO, Tiémoko Meyliet Koné, bat en brèche ces critiques. Pour lui, la plupart de ces critiques sont liées à la méconnaissance des évolutions institutionnelles, des instruments mis en œuvre et des actions menées. Pire, regrette-t-il, ces critiques ne « s’appuient sur aucune étude scientifique démontrant les méfaits du franc CFA ».

L’espace UEMOA (Union économique et monétaire Ouest-africaine) a affiché un taux de croissance moyen de plus de 6% en 2015. Le plus élevé du continent africain. Pourtant, cette zone utilise le franc CFA, une monnaie sur laquelle, les critiques s’enchainent et se font de plus en plus virulentes ces derniers temps. Des politiques, des économistes, des citoyens lambda, tout le monde s’y mêle.

Dans une interview accordée au magazine « Afrique Méditerranée Business », le Gouverneur de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), Tiémoko Meyliet Koné, bat en brèche ces critiques et défend les avantages du franc CFA ainsi que le partenariat entretenu avec la France. Pour lui, les économies de la zone UEMOA ne seraient pas là où elles sont aujourd’hui sans cette monnaie commune.

« La vision des pères fondateurs était de créer une union fondée sur la solidarité. En partageant la même monnaie, les réserves de change sont mises en commun dans un pool et accessibles à tous les pays sans référence à leur contribution initiale. Cette monnaie devait être convertible et assurer la stabilité nécessaire au développement économique, ce qui constitue le fondement des accords monétaires avec la France. La stabilité et la solidarité qui en ont résulté ont permis aux économies de résister aux diverses crises », explique-t-il.

Plusieurs réformes menées entre 1975 et 2008

Pourtant, certains détracteurs du franc CFA dénoncent un système obsolète qui n’a pas évolué depuis une trentaine d’années. Faux, rétorque le banquier central. « Dans l’UEMOA, il y a eu plusieurs réformes entre 1975 et 2008 : les mécanismes et instruments de la politique monétaire ainsi que la gestion ont évolué pour s’adapter aux besoins des Etats. Ces réformes incluent les dispositions de la convention signée avec la France sur le taux de centralisation du compte d’opérations qui est passé de 65% des réserves à 50% depuis 2005 », précise-t-il.

Mieux, confie Tiémoko M. Koné, des discussions sont en cours avec le trésor français sur l’impact de l’inclusion de la monnaie chinoise dans le panier de devises du DTS (droit de tirages spéciaux). C’est une décision importante dont les répercussions doivent être analysées dans la gestion de nos réserves de change.

« Aucun rapport de soumission » vis-à-vis de la France

Ils sont nombreux, ces critiques qui remettent en cause l’indépendance de la BCEAO. Les adeptes de cette théorie soutiennent que les politiques monétaires du franc CFA sont décidées par Paris, si non avec son aval au meilleur des cas. Là aussi, le patron de la Banque centrale se veut clair, exemple à l’appui. « Dans l’espace UEMOA, c’est la BECEAO et le comité de politique monétaire qui décident des actions appropriées en fonction du contexte. Par exemple, le taux directeur de la BCEAO est fixé par le comité de politique monétaire à 2,5% depuis 2013. C’est l’un des plus bas en Afrique, mais il est supérieur à celui en vigueur dans la zone Euro qui est quasi nul. Nous n’avons pas demandé la permission de la France pour fixer ce taux. Nous avons agi en fonction des exigences de nos économies dont la croissance a besoin d’être soutenue », martèle-t-il. ii

Les avoirs auprès du Trésor français sont rémunérés au meilleur taux

Quant aux théories se focalisant sur la « servitude volontaire », Tiémoko Koné estiment que les tenants de cette idée sont restés dans une logique du passé, en considérant encore la France comme une puissance coloniale. Pourtant, aujourd’hui, au XXI siècle, les rapports entre pays souverains s’inscrivent dans une logique de partenariat et non un registre de domination.

A ceux qui demandent d’arrêter de confier les réserves des pays de l’UEMOA auprès du trésor français, il rappelle que ces avoirs, qui sont par ailleurs rémunérés au meilleur taux, sont la contrepartie d’une garantie assurée par la France, celle de la convertibilité illimitée du CFA. « Là, il n’y a aucun rapport de soumission. Il faut considérer la France comme un partenaire, et pas autre chose », lance-t-il.

Les critiques sur le franc CFA, un fonds de commerce pour certains ?

Selon le Gouverneur de la BCEAO, les critiques contre le franc CFA ont commencé depuis près de 40 ans. Mais, « les arguments avancés sur les inconvénients du franc CFA ne sont pas plus convaincants aujourd’hui qu’ils ne l’étaient à l’époque. Ils présentent les mêmes lacunes liées à la méconnaissance des évolutions institutionnelles, des instruments mis en œuvre et des actions menées », soutient-il. Pire, « les critiques formulées jusqu’ici ne s’appuient sur aucune étude scientifique démontrant les méfaits du franc CFA », ajoute-t-il. Avant d’assurer que les citoyens de notre espace communautaire ne semblent nullement perturbés par ce débat. Mieux, cette « monnaie les rassure et il en est de même au niveau des frontières, avec des pays non membres, où l’on observe une préférence marquée pour la devise comme monnaie de réserve », rassure-t-il.

Regrettant le fait que les critiques sur le franc CFA soient devenues « une sorte de fonds de commerce pour certains », le gouverneur central de la BCEAO persiste et signe que « le franc CFA a servi et il peut continuer à servir », pour peu qu’il y ait « des politiques orientées vers l’assainissement du cadre macroéconomique et la transformation des économies ». Face à ceux qui vont très vite en besogne dans les critiques contre le franc CFA, M. Koné se veut prévenant et invite à la modération et à la prudence : « les schémas retenus pour une monnaie en circulation dans un pays ne sont pas forcément pertinent pour une devise en vigueur dans une union ».

Moussa Diallo
Lefaso.net
Source : Afrique Méditerranée Business

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Vos commentaires

  • Le 20 novembre 2016 à 19:02, par YAMEOGO En réponse à : Tiémoko Meyliet Koné, Gouverneur de la BECEAO : « Le franc CFA a servi et il peut continuer à servir »

    C’est que je souhaiterai pour mon Afrique francophone, c’est être déconnecté de cette France là, surtout avec le pactole que nos pays déposent comme garantie auprès de la France. Quand je vois des pays comme le Ghana, le Nigeria, et tous les autres qui ont leur propre monnaie, je me demande "et pourquoi pas les francophones ?".
    Depuis les indépendances, il est temps que nous nous assumions, en toute indépendance, à nos risques et périls.

    • Le 20 novembre 2016 à 20:40, par MEDAH En réponse à : Tiémoko Meyliet Koné, Gouverneur de la BECEAO : « Le franc CFA a servi et il peut continuer à servir »

      M. YAMEOGO, je pensais un peu comme vous, mais quand j.ai vu le taux d’inflation au Ghana et au Nigeria, je suis devenu plus mesuré. Je suis convaincu que si les prix devaient connaître une telle hausse en zone CFA, ce sera plus des marches contre la vie chère mais des courses. Surtout quand on se rend compte que le FCFA est plus recherché chez les Nigérians et les Ghanéens que leur propre monnaie.

      • Le 21 novembre 2016 à 06:38, par gengnien En réponse à : Tiémoko Meyliet Koné, Gouverneur de la BECEAO : « Le franc CFA a servi et il peut continuer à servir »

        Monsieur Medah, cessons de nous gratter nous même pour rire. L’inflation qui prévaut chez nous est une fausse inflation qui nous fait croire que nous sommes performant. Que Nenni, les économies du Ghana et du Nigéria sont plus solide que cela ne parait et sauront faire face à une chute de l’Europe. Mais nous avons plus à perdre dans cette affaire que les autres. Cet argent gardé en France plombe nos économie et nous empêche d’avoir des prêts conséquents. Réveillons nous.Vaut mieux faire face aux problèmes tout de suite que de s’écrouler totalement après.

        • Le 21 novembre 2016 à 21:00, par MEDAH En réponse à : Tiémoko Meyliet Koné, Gouverneur de la BECEAO : « Le franc CFA a servi et il peut continuer à servir »

          "Monsieur Medah" !!! QUI VOUS A DIT QUE JE SUIS UN HOMME ? Apparemment en plus d’être si connaisseur des questions économiques, vous êtes devin ou charlatan. Retenez tout de même qu’on ne dit pas "cessons de nous gratter nous même pour rire". Il faut avant tout savoir s’exprimer avant de jouer les économistes chevronnés capable de porter la réplique à Gouverneur de banque central. Vrai ou fausse inflation, c’est vous qui le dites. Seulement, je sais que celui qui affirme ceci : "Cet argent gardé en France plombe nos économie et nous empêche d’avoir des prêts " N’A RIEN COMPRIS.

          • Le 21 novembre 2016 à 22:49, par Idriss Kone En réponse à : Tiémoko Meyliet Koné, Gouverneur de la BECEAO : « Le franc CFA a servi et il peut continuer à servir »

            N’ importe quoi. Si tu es si sur d’ etre bien pendu comme un homme, sors de ta cachette et on aura le devoir de te designer par ton genre. Et s’ il t’ avait appele Madame, tu allais trouver encore a redire . Faudrait- il qu’ il t’ appelle Hermaphrodite pour pouvoir enfin te dire la cerite qui te brule tant et que tu ne peux pas contrecarrer ? Il t’a bien eu Mr/Meme l’ Hermaphrodite. Tu penses que les economistes sont la creme des communicateurs ou quoi ? On te pose de vrais problemes ici, tu veux faire danser les gens a ton cavacha mal joue. Tu n’as pas dit que tu es un homme mais est-ce que tu as dit que tu es une femme aussi ? Donc, il a choisi ce qu’ il voulait. Point barre. Faut pas nous distraire. Tu n’es pas plus economiste que quelqu’ un. On n’a pas besoin d’ etre economiste pour savoir tout le danger qu’ il y a a confier son argent a quelqu’ un, surtout a un ancien colon comme la france. Va rejoindre ton Myelet de gouverneur. Vous ne servez pas l’ afrique.

            • Le 22 novembre 2016 à 10:17, par Marius Konkobo En réponse à : Tiémoko Meyliet Koné, Gouverneur de la BECEAO : « Le franc CFA a servi et il peut continuer à servir »

              Mon gars, tu as peut-être un problème mais ce n’est pas là qu’il faut le résoudre et pas de cette manière. On ne voit pas là où tu veux en venir. Prends un tranquillisant s’il le faut. Sans vouloir te fâcher davantage je pense que dit monsieur ou madame Meda est clair.
              Bonne journée

            • Le 22 novembre 2016 à 13:25, par Sonia En réponse à : Tiémoko Meyliet Koné, Gouverneur de la BECEAO : « Le franc CFA a servi et il peut continuer à servir »

              Cher Idriss KONE !

              Jai beaucoup aimé tes posts relatifs au sujet lui même. Mais je voudrais juste demander que tu mettes balle à terre. Pas de guerre des mots même dans ton juste courroux. Merci de me faire ce plaisir. En ce qui concerne le sexe ( ou le genre ) de "MEDAH" , ce n’est pas comme celui des anges (difficile à déterminer). En vous lisant tous les trois, je me dit, c’est quoi cette histoire de genre dans un débat de monnaie ? MEDAH est bien du genre "masculin" et ce sont ses posts qui le laissent croire ; relisez le très bien au niveau des accords de conjugaison. C’est aussi simple que ça.

              Ceci dit, Sonia voudrait savoir : Medha pourquoi tu veux te faire passer pour une dame ? Toi idriss, tu tiens à étaler la "largeur de ta poitrine" ?

              Tous des "machos", MESSIEURS.

              Fin de cette guerre des "sexes". Signez l’armistice immédiatement. Adressez vous mutuellement des posts de volutes de calumet de la paix.

              Sonia.

      • Le 21 novembre 2016 à 09:18, par tasse Le Tché En réponse à : Tiémoko Meyliet Koné, Gouverneur de la BECEAO : « Le franc CFA a servi et il peut continuer à servir »

        M. Medah, je comprends votre réaction, pour quelqu’un qui a été éduqué dans les canons de la françafrique. Je t’informe qu’aujourd’hui le cedis est une monnaie forte sans arrimage avec la Grande-Bretagne, sa métropole.
        Est-ce que nous avons besoin de la france pour nous garantir quoi que ce soit ? encore faut-il que cette france aie sa propre monnaie !
        Sur la base de quelle loi règle la france doit rester toujours paternelle envers ses colonies ?
        Sur quelle base juridique, la france se donne-t-elle le privilège de garder notre agent dans un compte ? quelle est cette loi des finances qui autorise l’Etat français a percevoir de l’argent de ses colonies.
        S’il vous plait donnez-moi une seule année au cours de laquelle l’Assemblée Nationale francaise a autorisé l’Etat a percevoir cet argent ;
        En somme, c’est UNE MAFIA organisée par les tenants du pouvoir en france.
        Savez-vous que la France perçoit également 15% dans la fabrication de notre argent, en plus du fait que cet argent soit fabriquée par une famille, je dis bien une famille, pas une entreprise.
        Chers panafricains, OUVREZ LES YEUX, et surtout les bons.... je m’arrête là espérant avoir une tribune pour m’exprimer amplement sur ce dossier FCFA.
        Ce n’est une question de Docteur ou Pr en monnaie, c’est une question de logique, de bon sens
        Asta la victoria, siempre !
        Tasse Le Tché

        • Le 21 novembre 2016 à 14:45, par Nabiga-01 En réponse à : Tiémoko Meyliet Koné, Gouverneur de la BECEAO : « Le franc CFA a servi et il peut continuer à servir »

          Le Tche, merci pour cette réplique à Mr. Medah !
          Dans un document publié en 2008 par un journal d´économie en Allemagne, il ressort que la France perçoit 440 milliards d´Euros de dettes coloniales de ces 14 pays du franc cfa par an. En comparant les chiffres avec les publications sur Wikipedia pour l´année 2013, on se rend compte que ces transferts de nos pays vers la France constituent 17,7 Pourcent du PIB de la France. Cela veut dire que la France est dépendante (financièrement) de ses "anciennes" colonies. Et c´est justement pour cette raison que des gens comme Mr. Koné, éduqués dans un système français nous font croire que notre indépendance monétaire totale signifierait notre faillite.
          Et pourtant les Ghanéens et les Nigérians n´ont rien à nous envier.
          Depuis 2005, ce sont seulement 50 pourcent de nos réserves qui doivent être déposées en France. Etes - vous vraiment libres et fièrs si
          50 pourcent de vos biens sont garder chez votre voisin ?
          Aussi, posez-vous la question si quelqu´un pouvait quitter la CI ou le BF et aller acheter au Cameroun avec les billets cfa de chez nous ? Le cfa du Burkina n´est convertible qu´en France !
          Essayer d´aller échanger vos billets cfa en Italie ou en Allemagne, vous verrez ce que le banquier va vous dire. Réveillons-nous, la facilité nous tue.

          • Le 21 novembre 2016 à 21:26, par SANOGO En réponse à : Tiémoko Meyliet Koné, Gouverneur de la BECEAO : « Le franc CFA a servi et il peut continuer à servir »

            Trop de bla bla pour ne rien rien dire. Contrairement à ce que déclarez ces pays voisins (Sierra Léone, Ghana, Nigéria) ont leur propres monnaie mais recourent actuellement au franc CFA (valeur refuge). C’est vrai que l’herbe semble toujours plus verte dans le pré voisin.
            En 2016, le taux d’inflation est évalué à 9,7% en Sierra Leone, 15,4% au Ghana et 17% au Nigeria (qui est d’ailleurs rentré en récession). Si cela ne vous rappelle pas pas les marches contre la vie chère, renseignez-vous.
            "Essayer d´aller échanger vos billets cfa en Italie ou en Allemagne, vous verrez ce que le banquier va vous dire". C’est exactement ce que le banquier vous dira si vous lui présentez le rand (monnaie sud africaine).

            • Le 21 novembre 2016 à 22:53, par Konbisira Biiga En réponse à : Tiémoko Meyliet Koné, Gouverneur de la BECEAO : « Le franc CFA a servi et il peut continuer à servir »

              Prouvez- moi que l’ inflation est causee par le fait qu’ ils utilisent leur propre monnaie. La correlation n’ implique pas la causation.N’ y a t- il pas d’ autres facteurs ? Faiytes attention aux conclusions hatives.

              • Le 22 novembre 2016 à 10:28, par SANOGO En réponse à : Tiémoko Meyliet Koné, Gouverneur de la BECEAO : « Le franc CFA a servi et il peut continuer à servir »

                Moi je ne tire aucune conclusion hâtive. Je vous ai présenté une série avec des chiffres vérifiables (et non récoltés sur Wikipédia).
                Ces chiffres concernent des pays que vous avez cités plus haut. A vous d’en conclure et peut-être de nuancer vos déclarations initiales.
                Je ne dis pas que j’ai raison mais je fais juste attention à ne pas être intempestif vis-à-vis d’une question dont je n’ai pas évalué tous les contours. Quelqu’un disait qu’"il n’y a pas plus dangereux que le lecteur d’un seul livre"

        • Le 21 novembre 2016 à 20:46, par MEDAH En réponse à : Tiémoko Meyliet Koné, Gouverneur de la BECEAO : « Le franc CFA a servi et il peut continuer à servir »

          J’ai peut-être été éduqué "dans les canons de ns de la françafrique" mais j’ai été éduqué. J’en doute en ce qui vous concerne.
          Apprenez qu’il s’agit ici d’instruction dans un domaine précis : LA MONNAIE. A parcourir votre littérature communisante on se rend à l’évidence que vous n’en savez absolument rien. Si on observe votre raisonnement, vous avez produit des richesses que la France a confisquées et vous vous en plaignez. Comprenez déjà que les RÉSERVES DE CHANGE sont pas des "stock d’argent" disponibles quelque part que pourrez utiliser pour manger du poulet et "mal-causer". Comme vous le dites si bien, OUVREZ LES YEUX, ARRÊTEZ DE RÊVER. Accuser les autre ne développera jamais nos pays, encore moins l’utopie que vous nourrissez. Si d’aventure, le système actuel est déstabilisé (CE QUI RISQUE D’ARRIVER EN EFFET), sans réflexion sérieuse, vous n’aurez que vos YEUX POUR PLEURER.
          "Ce n’est une question de Docteur ou Pr en monnaie, c’est une question de logique, de bon sens". OUI ! Dites-vous cela et continuez vos lubies et on en reparlera.

      • Le 22 novembre 2016 à 09:09, par Miniroun En réponse à : Tiémoko Meyliet Koné, Gouverneur de la BECEAO : « Le franc CFA a servi et il peut continuer à servir »

        Il faut que UEMOA cesse d’être fierte de cette situation. Qu’est ce qui empêche la BCEAO de déposer les réserves (directement) en Suisse comme la plupart des pays développés.
        Nous voulons une monnaie CDEAO et en même nous maintenons une attitude contraire et non encourageante pour les zones hors CFA.
        Je remercie ceux qui ont souligné la fausseté de l’inflation apparente. Même les yeux fermés nous savons que Nigéria Ghana Maroc Algérie sont des pays émergents dont les réserves ne sont pas sous tutelle. Angola Rwanda sont d’autres exemples suivi par Mauritanie en plein essor.

        Arrêtons de nous gratter et trouvons la monnaie qui convient et le moyen de lui donner une confiance mondiale sans la France

    • Le 21 novembre 2016 à 08:31, par Un penseur En réponse à : Tiémoko Meyliet Koné, Gouverneur de la BECEAO : « Le franc CFA a servi et il peut continuer à servir »

      « les schémas retenus pour une monnaie en circulation dans un pays ne sont pas forcément pertinent pour une devise en vigueur dans une union »...
      Je ne suis pas éconimiste mais je pense qu’il faut éviter les comparaisons faciles entre une monnaie en circulation dans un seul pays er une autre en circulation dans toute une union.
      Le problème avec son analyse c’est qu’il n’a pas fait cas de la situation financière des Etats UEMOA si ils décidaient de quitter le CFA pour créer leur propre monnaie afin que nous puissions faire une comparaison objective entre ces deux situations.
      N’oublions pas qu’entre deux maux il faut savoir choisir le moindre, pourquoi créer sa propre monnaie si cela risque d’affaiblir notre économie déjà vacillante ?

  • Le 20 novembre 2016 à 19:36, par Idriss Kone En réponse à : Tiémoko Meyliet Koné, Gouverneur de la BECEAO : « Le franc CFA a servi et il peut continuer à servir »

    Non, Mr. Le Gouverneur. Le franc cfa a servi mais il a mal servi l’ afrique. Il ne peut pas continuer a servir la france. Personne d’ intelligent ne prend son salaire pour le confier a son spoit disant ami pour qu’ il le garde pour lui. Seuls les africains idiots defendent toujours cette ligne de pensee. Dites nous au fond pourquoi nous on ne peut pas gerer notre monnaie a nous et eviter de deposer 50% de nos gains d’ exportations dans les caisses de la France qui utilise cette somme pour son economie ? On n’a pas besoin de faire les HECs pour copmprendre ca. N’ essayez pas de nous faire dormir debout. Les peuples africains ont l’ loeil ouvert maintenant. Le Ghana a sa monnaie depuis 1957. Il ne se porte pas plus mal.

    • Le 20 novembre 2016 à 20:51, par TOURE En réponse à : Tiémoko Meyliet Koné, Gouverneur de la BECEAO : « Le franc CFA a servi et il peut continuer à servir »

      Je pense honnêtement qu’il faut bien lire ce que dit le Gouverneur. Et contrairement à ce que vous dites les réserves de change seront toujours à l’extérieur ( en France ou ailleurs) et cela est une règle des banques centrales. Et puis acceptez que si votre enfant fait HEC, qu’il puisse parler d’économies et monnaie mieux que vous. Cela dit, vous avez certainement raisons de vous poser des questions.

      • Le 21 novembre 2016 à 00:58, par Idriss Kone En réponse à : Tiémoko Meyliet Koné, Gouverneur de la BECEAO : « Le franc CFA a servi et il peut continuer à servir »

        Vous savez lire mais vous etes un analphabete politique. Si tout le monde depose ses avoirs a l’ etrangers quand il s’ agit des banques centrales, quelle etait la derniere fois quand la Banque de Paris a depose pour elle chez vous ? C’est encore la paresse des africains de ne pas chercher a trouver des solutions difficiles, certes, mais viables , a leurs problemes. Les Nigerians et les Ghaneens recherchent nos cfa mais c’ est nous que la france pille, non ? Et puis, je le repete, l’ economie, c’est aussi une question de bon sens. On ne peut pas cultiver ses ignames pour les deposer chez le voisin sous le pretexte fallacieux qu’ il sait tres bien les conserver. Pas vraiment besoin de faire les HEC pour savoir que la france est en train de sucer notre sang. Basta !

        • Le 21 novembre 2016 à 21:35, par SANOGO En réponse à : Tiémoko Meyliet Koné, Gouverneur de la BECEAO : « Le franc CFA a servi et il peut continuer à servir »

          En voilà encore un qui n’a absolument rien compris. Dans "analphabete" je laisse les deux dernières syllabes pour toi. La France t’a pillé combien ? Arrêtons de gémir pour rien à longueur de journée en accusant les autres et TRAVAILLONS !!! Et puis, où est ce que tu as vu qu’on a parlé de la "Banque de Paris" ???
          "Les Nigerians et les Ghaneens recherchent nos cfa" parce qu’eux au moins ils savent ce que ça vaut et ils en profitent. Si tu attends les réserves de change de la banque centrale pour vivre tu vas moisir !!!

  • Le 20 novembre 2016 à 19:39, par Idriss Kone En réponse à : Tiémoko Meyliet Koné, Gouverneur de la BECEAO : « Le franc CFA a servi et il peut continuer à servir »

    Il y a eu plusieurs reformes mais c’ est plutot des reformettes pour nous blouibander. La vraie reforme, c’est qu’ on se mette ensemble et qu’ on batte monnaie et surtout, que nos 50% d’ exportation ne soient plus posees dans les banques de quelqu’ un d’ autre. On a compris, Mr. Le Gouverneur. Aucun tour de passe passe ne volera assez haut.

  • Le 20 novembre 2016 à 20:40, par ALVIN En réponse à : Tiémoko Meyliet Koné, Gouverneur de la BECEAO : « Le franc CFA a servi et il peut continuer à servir »

    M. LE GOUVERNEUR, NOUS NE VOULONS PLUS DE LEURS CHARITE, NOUS DEMANDONS NOTRE INDEPENDANCE ECONOMIQUE. ICI LE DEBAT N’ES PAS SCIENTIFIQ,C’EST UNE QUESTION DE MORAL, DE DIGNITE. A BAS LES SERVANTS LOCAUX

  • Le 20 novembre 2016 à 20:42, par La Torpille En réponse à : Tiémoko Meyliet Koné, Gouverneur de la BECEAO : « Le franc CFA a servi et il peut continuer à servir »

    Monsieur le gouverneur.Comment expliquez vous qu’un ghana cedi est à 171 franc cfa (1ghana cedi= 171 francs cfa).
    Si nous reculons 10 ans en arrière, le Cedi était loin d’egaler le Cfa.Mais de nos jours les ressortissants de l’Afrique francophone peinent à survivre au Ghana.Cela veut dire que le cfa est dépassé. Svp Monsieur le gouverneur acceptez que le cfa n’est plus conforme aux exigences économiques de l’Afrique francophone.Nous comprenons votre compassion car pour le preciser vous êtes bel et bien le mieux payé de la BCEAO et meilleur élève de la france.Avec nos reserves déposées au tresor français notre dépendance est totale vis à vis de l’Euro.L’aliénation de toute l’Afrique francophone continue avec notre attachement total à l’Euro.La convertibilité du Cfa n’existe nulle part sur le marché monétaire international.Aucun pays du monde n’a jamais pu se développer avec une monnaie dictée par les colons.Des pays les plus puissants du monde aux pays dits émergents, tous se sont développés grâce à leur propre monnaie.
    DONC ASSUMONS NOTRE DEVELOPPEMENT A TRAVERS UNE MONNAIE UNIQUE AFRICAINE JUDICIEUCE ET CONVENABLE POUR TOUS !!!
    TOUS ENSEMBLE BOUTONS LE FRANC CFA HORS D’AFRIQUE FRANCOPHONE !!!

    • Le 22 novembre 2016 à 15:36, par IGNORANT.COM En réponse à : Tiémoko Meyliet Koné, Gouverneur de la BECEAO : « Le franc CFA a servi et il peut continuer à servir »

      EUH ! SI je peux me permettre, le franc CFA n’est pas une monnaie de l’Afrique francophone. Si les enfants lisent cela, ils risquent d’avoir tout faux à leur examen à l’école. (UEMOA + CEMAC + COMORES - La Guinée Bissau et la Guinée équatoriale ne sont pas des pays francophones ) En renvoyant ainsi les fondements de la thèse et de l’argumentaire, je pense que votre CONCLUSION POURRAIT CHANGER. C’est pas grave tout le monde peut se tromper. Et puis l’économie monétaire, c’est trop compliqué. Ils auraient pu faire plus simple pour nous tous. J’aurais fabriqué mon propre franc CFA.
      En attendant, bon courage

  • Le 20 novembre 2016 à 21:00, par vousassi En réponse à : Tiémoko Meyliet Koné, Gouverneur de la BCEAO : « Le franc CFA a servi et il peut continuer à servir »

    Et ou sont les retombes de cette croissance sur les populations vivantes dans cette zone ? Des chiffres rien que des chiffres, nous on ne mange pas des chiffres. Il est temps que ceux qui ont trois repas par jour aient de la compassion pour les autres qui subissent des decisions de l’elite africaine.

  • Le 20 novembre 2016 à 21:00, par YONLI En réponse à : Tiémoko Meyliet Koné, Gouverneur de la BCEAO : « Le franc CFA a servi et il peut continuer à servir »

    J’étais contre le franc CFA mais au regard des explications du patron de la BCEAO, je comprends que les choses ne sont pas si simple. Et puis, on peut balayer le franc CFA, pour les relents néocolonialistes qu’on lui soupçonne. Mais par quoi le remplace t-on ?

    • Le 21 novembre 2016 à 23:01, par Idriss Kone En réponse à : Tiémoko Meyliet Koné, Gouverneur de la BCEAO : « Le franc CFA a servi et il peut continuer à servir »

      Quand le maitre esclabvagiste se leverait lui- meme pour dire a l’ esclave qu’ il est libre, celui- ci va tomber a ses pieds pour le supplier de ne pas le laisser en liberte car il se dit qu’ il ne saura pas vivre. On appelle ca, le syndrome de l’ esclave. Les chaines ont tellement bouffe ses mains qu’ elles ont penetre le cerveau. Nos chaines sont dans nos tetes. Liberons- nous d’ abord de l’ esclavage mental. La france n’a pas colonise tous les pays. la france a colonise beaucoup de pays me=ais meme la- toutes ses anciennes colonies ne vivent pas d’ une monnaie rattachee a la france. Allez au Vietnam, au Laos, a Cambodge, en Nouvelle- Caledonie, etc. Ils ont leur monnaie et ils ne sont pas plus pauvres que les colonies d’ afrique francophones qui se croient libres. D’ ailleurs pourquoi meme "francophones" dans des pays ou les 3/4 de la population ne parlent meme pas francais/ Encore une de ces chaines mentales.

      • Le 22 novembre 2016 à 11:09, par MOUSSOGNOUMA En réponse à : Tiémoko Meyliet Koné, Gouverneur de la BCEAO : « Le franc CFA a servi et il peut continuer à servir »

        Idriss Kone, je ne sais pas qui est votre maître mais j’imagine qu’il vous maltraite sérieusement. Vivre en esclave, dormir en esclave, se reveiller en esclave etc. Je lance une pétition pour vous libérer de ce monstre. Et je propose d’aller vivre par exemple en Gambie. Là bas, vous pourrez oublier la France et le F CFA. Non... pas la Gambie. Laissez-moi chercher un autre pays et je vous recontacte. Parce que les gambiens adorent le FCFA. Le Nigeria est le premier partenaire commercial de la France en Afrique de l’Ouest.

  • Le 20 novembre 2016 à 21:01, par ALVIN En réponse à : Tiémoko Meyliet Koné, Gouverneur de la BCEAO : « Le franc CFA a servi et il peut continuer à servir »

    GOUVERNEUR,NOUS NE VOULONS PAS SAVOIR QUE LE FRUIT DE NOS EFFORT DORME EN FRANCE. LA FRANCE NE PEUT PAS TRAVAILLER POUR QUE NOUS NOUS GAGNONS ET QUE EUX ILS PERDENT. MONSIEUR SACHEZ QU’ON AVAIT LE CHOIX DE DEMEURE DANS LA FRANCE EN ETANT DES TOM-DOM, MAIS ONT ON A PREFERE QUE LES PRESIDENTS SOIT DANS NOS PAYS ET NON A L’ELYSEE. C’ES UNE QUESTION DE POSITION.VOUS AVEZ ETE FORMATES PAR LE SYSTEME,DONC...

  • Le 20 novembre 2016 à 21:04, par aol En réponse à : Tiémoko Meyliet Koné, Gouverneur de la BECEAO : « Le franc CFA a servi et il peut continuer à servir »

    Bon dimanche et bonne retraite Monsieur l’Ex gouverneur de la BCEAO. Pour le service rendu a la France nous vous remercions. Je comprend grandement votre ligne de defence, comme on le dit souvent on peux pas chier la ou on a mange en d’autre terme ont peut pas parle du mal a ceux qui paye votre salaire. je suis hors du pays pour une formation j’ai eu tres honte quand on abordais un sujet sur la monnaie de votre pays et sa signification. A mon tour de dire Francs des Colonies Français d’Afrique (CFA). IL est grand temps de trouve une alternative a cette foutu monnaie qui ralenti notre développement

  • Le 20 novembre 2016 à 21:16, par MYRIAM En réponse à : Tiémoko Meyliet Koné, Gouverneur de la BCEAO : « Le franc CFA a servi et il peut continuer à servir »

    Les Anti FCA me rappellent SEKOU TOURE. Bon courage à eux. Si ça se casse ils devront nous rendre des compte. En toute chose, il faut de la mesure.

    • Le 21 novembre 2016 à 14:24, par moi meme En réponse à : Tiémoko Meyliet Koné, Gouverneur de la BCEAO : « Le franc CFA a servi et il peut continuer à servir »

      c’est triste qu’on des africains des agissent toujours dans le sens de la sujectivité(la pilitique du ventre).sur le plan social depuis quand un enfant adulte,responsable,ayant une famille a géré donne son argent a une autre personne de garder pour lui...........

    • Le 21 novembre 2016 à 22:56, par Sonia En réponse à : Tiémoko Meyliet Koné, Gouverneur de la BCEAO : « Le franc CFA a servi et il peut continuer à servir »

      Bien dit ma sœur. Sékou TOURE n’était pas un saint ; mais il a simplement refuser de jouer le chien de chasse qui rabat le gibier de battue vers ses maîtres et se contenter de ronger des os décharnés que ses maîtres repus lui jettent de temps à autre. Pour un vrai chien de la race canine, c’est normal, mais Sékou TOURE était un être humain, de la race homo sapiens, présidant aux destinées de son peuple qu’il ne voulait pas voir transformé en meute de chiens de battue, au propre et au figuré. C’était ça aussi l’homme Mohamed Asmed Sékou TOURE.

      • Le 22 novembre 2016 à 13:26, par MYRIAM En réponse à : Tiémoko Meyliet Koné, Gouverneur de la BCEAO : « Le franc CFA a servi et il peut continuer à servir »

        SONIA, d’accord pour Sékou TOURE mais je m’adresse surtout à ceux qui visiblement ne comprennent même pas le mécanisme qu’il critiquent. Ils jouent les révolutionnaires qui ne proposent que leur verbiage. On met le système KO et puis après on fait quoi. Si c’est demain on verra, ça ne marche pas avec la monnaie. LE CFA N’EST PAS BLAISE COMPAORE. Si les investisseurs perdent confiance en notre monnaie, adieu PNDS, et autres programmes de développement. Je ne dis que le système est parfait. JE dis que les critiques ne présentent pas d’alternative crédible. Et pour une monnaie C’EST TRÈS GRAVE.

  • Le 20 novembre 2016 à 21:23, par Pandabf En réponse à : Tiémoko Meyliet Koné, Gouverneur de la BCEAO : « Le franc CFA a servi et il peut continuer à servir »

    Je pense que le gouverneur ne repond pas a la vrai question de fond. Les critiques ne mettent pas en cause la necessite d’une banque centrale ou d’une union monetaire comme la zone franc. En effet, comme le gouverneur lui meme le souligne, la zone umoa continue de connaitre une croissance. Mais la parite et le lien solide entre le franc cfa et l’euro a travers le guaranties de la banque de france rendent la zone franc vulnerable a deux niveaux : (1) nous importons l’inflation et la deflation de la zone euro dans la mesure ou lorsque l’inflation ou la deflation monte en zone euro, du meme coup la parite fixe entre nos monnaies fait qu’elle est aussi importee en zone cfa, et cela au mepris des conditions economique de notre zone ; et (2) la parite franc-euro rend difficile la conduite d’une politique monetraire libre et adaptee. Cette parite cfa-euro limite la marge de maneuvre dans la conduite de vraies politiques monetaires ; les lecteurs remarquerons d’ailleurs que la politique monetraire de la bceao est largement basee sur le controle de l’inflation. Je suis de l’avis que notre espace monetraire est suffisamment large pour soutenir une monnaie independente. Donc les critiques ne concernent pas la necessite d’avoir un espace economique et une monnaie unique, mais elles concernent la necessite d’avoir une monnaie independente qui varie avec les flux commerciaux et que la banque centrale peut veritablement controller.

    • Le 22 novembre 2016 à 12:55, par MEDAH En réponse à : Tiémoko Meyliet Koné, Gouverneur de la BCEAO : « Le franc CFA a servi et il peut continuer à servir »

      Votre question est qui me semble être la plus erieuse sur ce forum est des savoir si le régime de change fixe serait-il un régime approprié ?

      La revue de nombreuses études sur la question n’a pas encore permis de trancher le débat sur le choix d’un régime de change approprié.

      Les différents régimes de change peuvent être regroupés, sur la base de la classification standard du FMI, entre les régimes à parité fixe, les régimes de taux de change flottant et les autres arrangements. En 2014, sur la base du Rapport annuel du FMI sur les régimes et restrictions de change[3], les régimes de change de ses Etats membres se répartissaient selon les proportions suivantes : 43,5% avaient opté pour les régimes de change fixe de type « soft », 13,1% pour les régimes de change fixe de type « hard », 34% pour les régimes flottants et 9,4% pour des arrangements spécifiques.

      Les Etats membres de l’UEMOA et de la CEMAC ont opté pour le régime de change fixe « soft », sous la forme de la parité fixe conventionnelle (conventionnal pegged arrangement).

      Ce type de régime de change, le plus usité par les Etats membres du FMI, a enregistré la plus forte progression en points de pourcentage (+3,6) parmi tous les autres régimes entre 2008 et 2014. Quarante-quatre (44) pays ont opté ou exercent de facto le régime de « parité fixe conventionnelle », dont trente-trois (33) par rapport à une seule devise étrangère et cinq (05) par rapport à un panier de devises. Certains pays ayant déclaré de jure un régime « flottant » ont été reclassés de facto par le FMI dans le régime de « parité fixe » en considération de la stabilité du taux de change qui traduit manifestement des interventions des autorités monétaires pour éviter que celui ne s’écarte d’une valeur non déclarée publiquement. A cet égard, il est utile de relever que sur la période 2008-2014, la proportion des pays à régime flottant a baissé de 39,9% à 34%.

      Les régimes de change fixe sont souvent indexés dans la survenance des crises de change et les crises bancaires, au regard des risques d’appréciation du Taux de Change Effectif Réel (TCER) consubstantiels à ce type de régime. Cette stigmatisation est cependant tempérée par certains auteurs [Gosh et Alii (1997)] qui ont relevé que sur une longue période, quel que soit le régime de change adopté, les monnaies des pays émergents et des pays en voie de développement ont tendance à se déprécier en termes réels.

      Dans les cas de l’UEMOA et de la CEMAC, un seul épisode de crise de change aigu a été noté, soit au cours des années 80 et au début de la décennie 90, qui a abouti à la dévaluation du Franc CFA en 1994. La situation actuelle, soit plus de 20 ans après la dévaluation, suffit certainement à recadrer certaines critiques sur le fait que les fondamentaux du Franc CFA ne sont pas aujourd’hui solides. En effet, le rapport de la mission 2016 du FMI sur les politiques communes dans l’UEMOA, disponible sur le site internet du Fonds[4], relève bien que sur la base de 4 méthodologies donnant une appréciation qualitative similaire, le TCER du FCFA apparaît globalement en ligne avec les fondamentaux. Pour la CEMAC, en dépit du choc pétrolier structurel que subissent ses pays membres exportateurs de pétrole, le Rapport 2016 du FMI sur les politiques économiques communes[5] n’a pas noté de mésalignement particulier du TCER.

      La vulnérabilité des régimes de change fixe aux crises bancaires a été également pointée, du fait principalement de l’endettement excessif des agents économiques en devises, sans couverture du risque de change, que favoriserait ce régime. Certains auteurs ont relevé que ce phénomène a également cours dans les régimes de change flottants (Arteta, 2003), sous d’autres formes débouchant sur une exposition des banques à des risques de change si elles ne transfèrent pas à leur tour cette position de change ouverte à leurs correspondants bancaires extérieurs.

      D’autres auteurs (Giavazzi et Pagano, 1988) ont souligné que le risque de dévaluation, dans un régime de change fixe, agit comme un instrument de « discipline pour lier les mains des pouvoirs publics ». Le contexte de la stabilité macroéconomique qui en résulterait serait propice à la stabilité du secteur bancaire.

      Dans les cas de l’UEMOA et de la CEMAC, là aussi, une seule crise bancaire aigue a été notée notamment à la fin des années 80 et résolue de manière particulièrement efficace, ce qui vaut actuellement l’attractivité du marché bancaire en particulier dans l’UEMOA.

      En définitive, face notamment aux phénomènes de la « peur du flottement »[6], du « péché originel »[7] et de « intolérance à la dette »[8], les régimes à parité fixe ajustable comme celui adopté par les Etats membres de l’UEMOA et de la CEMAC apparaissent, en dépit de leur caractère jugé non viable à long terme, comme une sorte de « refuge de transit » pour les pays émergents ou en voie de développement dans l’attente que les politiques de stabilisation qu’ils mènent gagnent en crédibilité à un point de non-retour.

      Sous ce regard, il est tout à fait compréhensible que contrairement aux Etats membres de l’UEMOA et de la CEMAC qui assument de façon transparente leur régime de change, de jure et de facto, beaucoup d’autres pays ayant déclaré un régime de change flottant pratiquent de facto un régime de change à parité fixe ajustable.
      Comprenez donc le Gouverneur.

  • Le 20 novembre 2016 à 21:23, par ah_bon En réponse à : Tiémoko Meyliet Koné, Gouverneur de la BCEAO : « Le franc CFA a servi et il peut continuer à servir »

    Je pense que le Franc CFA est obsolète. Et je ne suis pas le seul. Il faut le deconnecter de la banque de France M. le Gouverneur. On compte sur vous pour que, en bonne intelligence, vous mettiez en place cette grande reforme.
    Merci.

    • Le 22 novembre 2016 à 15:48, par IGNORANT.COM En réponse à : Tiémoko Meyliet Koné, Gouverneur de la BCEAO : « Le franc CFA a servi et il peut continuer à servir »

      Comme vous n’êtes pas le seul, vous avez certainement raison. Mais je voulais juste préciser qu’il ne s’agit pas de la Banque de France mais Du TRÉSOR FRANÇAIS. A ce qui m’a été dit, c’est compte est mieux rémunéré au Trésor Français qu’à la Banque de France. Un peu comme si les pays de l’UEMOA avaient un compte d’épargne. Maintenant on peut décider de placer ces resserves ailleurs avec toujours des avantages et des inconvénients à analyser. Sans passion et sans mettre nos émotions en avant.

  • Le 20 novembre 2016 à 21:27, par Le fils digne du Sud-Ouest En réponse à : Tiémoko Meyliet Koné, Gouverneur de la BCEAO : « Le franc CFA a servi et il peut continuer à servir »

    M. Le Gouverneur, le cas du Ghana est un bel exemple. Vos arguments ne sont pas convaincants, et c’est purement juste pour défendre votre poste et votre position que vous defendez la France. Et je suis convaincu, que la génération montante de ces pays membres de l’UEMOA va opérer le changement. Depuis quand La France a aidé un pays si ce n’est que pour le retarder et le contrôler. Et comme l’a dit quelqu’un, La France finira par être une colonie de ses anciens pays colonisés, car aucun pays colonisé ne va se laisser faire maintenant. Wait and see M. Le Gouverneur et le future nous dira la suite.

  • Le 20 novembre 2016 à 21:28, par NGUEMA En réponse à : Tiémoko Meyliet Koné, Gouverneur de la BCEAO : « Le franc CFA a servi et il peut continuer à servir »

    « les schémas retenus pour une monnaie en circulation dans un pays ne sont pas forcément pertinent pour une devise en vigueur dans une union »
    C’est vrai que la plus part des critiques contre le FCFA oublient ou ignore que leurs théories ne fonctionnent pas en union monétaire.

  • Le 20 novembre 2016 à 21:40, par Ben En réponse à : Tiémoko Meyliet Koné, Gouverneur de la BCEAO : « Le franc CFA a servi et il peut continuer à servir »

    Je ne comprends vraiment pas Mr Koné, comment le CFA sert il les pays francophones ?
    Les arguments qu’il donne pour cet arrimage, je voudrais juste savoir si c’était bon pourquoi d’autres pays ne le font pas ? N’étant pas un spécialiste je procède juste par comparaison. Il n’y a que les pays francophones qui fonctionnent ainsi et le résultat est pitoyable. On est traité comme des mendiants, aucun respect et comment d’ailleurs respecter des peuples qui ne s’assume pas ?
    La France a subit ce système de la part de l’Allemagne lors de l’occupation. Si cela était si bon, pourquoi la France s’en est débarrassé ???
    Il faut une véritable indépendance économique pour le développement de nos économies. Pensons un peu à nos PEUPLES.

  • Le 20 novembre 2016 à 21:58, par sanpawende En réponse à : Tiémoko Meyliet Koné, Gouverneur de la BCEAO : « Le franc CFA a servi et il peut continuer à servir »

    Mr Tiemoko, sans aller lion, vous ne savez pas que l’afrique doit chercher a s’autogerer sur nombre de plans ? Pourquoi la France ne decide t-elle pas de liberer la zone CFA malgré les critiques sur cette meme monnaie depuis le lendemain des independances ? C’est parce qu’elle en tire grandement profit.
    C’est vous autres qui empechez a l’Afrique de prendre son envol d’independance veritable.
    Je suis decu de vous.

  • Le 20 novembre 2016 à 22:15, par José Carlos Mendoza En réponse à : Tiémoko Meyliet Koné, Gouverneur de la BCEAO : « Le franc CFA a servi et il peut continuer à servir »

    Si vous en tant que Directeur de la BCEAO vous aviez dit quelque chose d’autre d’opposé à ce que vous venez de dire,cela m’aurait surpris. Vous êtes dans votre rôle de dire ce que vous venez de dire !!! Le Ghana a sa monnaie, sa devise. Vous êtes au CFA arrimé à l’EURO est ce que pris individuellement vous pouvez concurrencer économiquement le Ghana ? NON. Chaque peuple mérite "ses dirigeants et aussi sa monnaie".

  • Le 20 novembre 2016 à 22:41, par sorbone En réponse à : Tiémoko Meyliet Koné, Gouverneur de la BCEAO : « Le franc CFA a servi et il peut continuer à servir »

    LES AFRICAINS ENCORE LES AFRICAINS ! NOUS VOYONS L ESCROQUERIE PARTOUT. LE SPÉCIALISTE VOUS EXPLIQUE MAIS COUROU COUROU VOUS CONTESTEZ QU IL MENT.J AVAIS LA MÊME RÉACTION QUE VOUS JUSQU’AU JOUR OÙ UN SPÉCIALISTE DE LA MONNAIE M A EXPLIQUÉ LE DEAL.J AVOUE QUE VU NOTRE ÉCONOMIE FRAGILE C EST PAS ÉVIDENT. CEUX QUI CRIENT EN PRENANT L EXEMPLE DU GHANA ET LE NAIRA DU NIGERIA, EST CE QUE VOUS AVEZ SÉJOURNÉ LÀ-BAS ET DISCUTER AVEC EUX. EH LE NÈGRE !

    • Le 21 novembre 2016 à 01:07, par Idriss Kone En réponse à : Tiémoko Meyliet Koné, Gouverneur de la BCEAO : « Le franc CFA a servi et il peut continuer à servir »

      Heureusement que vous avez ecrit Sorbonne avec une erreur, ce qui denote votre niveau bas d’ etudes. La Chine n’ a pas eu son yuan arrime au franc cfa ni au dollar mais elle se developpe et fait meme peur a la france en afrique. Les africains doivent savoir qu’ avoir une monnaie faible n’ est pas une mauvaise chose en soi quand on a beaucoup a exporter. Les autres seront fiers et contents d ’ acheter chez nous. Et si on achete moins chez eux, on devient riche plus vite. C’est pkoi je disais que l’ economie, on n’ a pas besoin de faire les HEC pour comprendre ca. J’ achete un tubercule d’ igname a 100f, je le transporte a Abidjan et je paie 50 f par tubercule au commercant et je depense 1000 pour manger et 4000f pour le transport. Je dise toutes mes depenses par le nombre de tubercule et j’ ajoute 50 f par tubercule pour ne pas faire mon commerce en pure perte. Ona besoin d’ un diplome de HEC pour comprendre ca ? La france et nos dirigeants ont forme un gang pour piller les pays africians mais le reveil va etyre terrible.

  • Le 20 novembre 2016 à 23:05, par Etienne Arthur Kafando En réponse à : Tiémoko Meyliet Koné, Gouverneur de la BCEAO : « Le franc CFA a servi et il peut continuer à servir »

    C’est pas étonnant d’un Gouverneur de Banque Centrale qui ne vit pas forcement les réalités des peuples Africains. Il a ses raisons puisqu’il est à l’aise et traite directement avec le colon avec tout ce qu’on sait d’avantages. Il ne sait pas que le paysan de Kwèrè voudrait beaucoup vivre de son coton. Que les Africains continuent de servir la france cela lui est égal. Il peut continuer, lui à servir l’impérialisme en prenant sa retraite.

  • Le 20 novembre 2016 à 23:18, par Sonia En réponse à : Tiémoko Meyliet Koné, Gouverneur de la BCEAO : « Le franc CFA a servi et il peut continuer à servir »

    Donnez moi votre montre, je vous dirai l’heure.

    Le principe 4 est le plus technique. D’abord, il faut préciser que la banque de France ouvre d’une part un compte pour chaque banque centrale (Un pour la BCEAO et un pour la BEAC), d’autre part un compte pour chacun des états membres des zones.

    Voila comment cela fonctionne : lorsqu’un pays de la zone CFA exporte vers un autre pays que la France, il récolte des devises qui alimentent la Banque Centrale considérée. Et cette banque Centrale a alors obligation de transférer sur son compte ouvert à la Banque de France au moins50 % de ses rentrées de devises. (A la création des zones CFA, la règle était 100 %, puis une première réforme en 1973 a ramené l’obligation à 65 %, puis 50 % depuis 2005).

    A ce jour donc, c’est la Banque de France qui gère 50 % des devises des pays des zones franc. Si par exemple, vous exportez des vêtements vers les USA à partir du Cameroun, pour un montant de 50000 USD, 25000 USD devront être transférés par la BEAC à la Banque de France.

    En pratique, la Banque de France place les devises présentent sur les comptes principalement en obligations d’état émises par la France et d’autre part ces devises sont utilisées pour racheter du CFA qui en vertu du principe de libre transférabilité vu plus haut a tendance à revenir vers la France … On voit alors les banques centrales africaines, racheter leur propre monnaie avec leurs propres devises afin de maintenir le taux de parité vis-à-vis de l’Euro …

    Enfin, il faut préciser que les instances de gouvernance et d’exécution de tout ce système (Conseil d’Administration, de surveillance, …) incluent des représentants de l’état français qui possèdent un droit de veto et qui sont payés pour préserver les intérêts de leur pays (Ce qu’on ne saurait leur reprocher par ailleurs).

    Le président du parti les Républicain, l’ancien président de la république Française Nicolas Sarkozy s’est à nouveau illustré dans des propos choquants pour des nombreux Africain ce mardi.

    • Le 21 novembre 2016 à 10:52, par Un penseur En réponse à : Tiémoko Meyliet Koné, Gouverneur de la BCEAO : « Le franc CFA a servi et il peut continuer à servir »

      Vous semblez être une experte en la matière. Vous pensez qu’il serait plus avantageux pour nous de mettre un terme à ce parténariat ? quelles en seraient les conséquences sur notre économie ?

      • Le 21 novembre 2016 à 21:12, par Sonia En réponse à : Tiémoko Meyliet Koné, Gouverneur de la BCEAO : « Le franc CFA a servi et il peut continuer à servir »

        Un penseur !

        Kā nā né bagua bagua. C’est trop d’honneur ; Sonia n’est pas experte en monnaie, en dehors de la gestion de la maigre monnaie de la popote. Je souhaiterais pas une suppression du CFA et vous l’avez compris. Cest ce niais et irrationnel attelage qui est mis en cause. Notons ensemble quelques réalités :

        - la France a intégré l’UE et utilise à présent l’euro depuis le traité de Maastricht, souverainement ;
        - l’euro n’est pas une monnaie à parité fixe par rapport à une autre monnaie ( jetez svp un coup d’œil au coin supérieur droit de la page d’accueil de fasonet, vous verrez sa valeur du jour ainsi que celle du dollar par rapport au CFA. Sources BRVM) ;
        - cet arrimage lie les zones CFA aux soubresauts de l’économie européenne qui nous exposent aux dommages collatéraux ( inflations, pertes de vitesses économiques et autres) alors qu’en retour nous ne profitons pas des bons côtés de bonne santé financière de l’euro ( bons taux de croissance par exemple parce que que nos pays ne sont pas membres de l’UE).
        - en cas de coup dur, la France utilise nos réserves qui sont sont maintenant à elles pour se sortir, une espèce de parachute ; ce que la Grèce, l’Italie et l’Espagne n’ont pas eu ; mais eux vivent réellement avec un niveau économique qui reflète leur performance réelle ;
        - on parle de parité, de fixité et de convertibilité illimitée. Faites juste un tour en Autriche, CFA en poche, vous risqueriez fort de mendier votre bidon d’eau minérale à fosteriori avoir quelque à manger ; CFA ? Connaît pas, dans la même zone UE. Où est donc la convertibilité illimitée ?
        - que pensez vous que la France fait de cette manne qu’elle reçoit sous le trompeux nom de "garantie" ? Elle le reinjecte dans son économie dans la zone...euro tout simplement. Pas en zone CFA. Et de temps à autres, nous infantilise avec de maigres dons et prêts par l’AFD.

        Si ici l’euro est si solide pour nous, pourquoi ne pas négocier cette garantie directement avec la banque centrale européenne au lieu de passer par un Trésor d’un pays ? On pourrait aussi se garantir auprès des trésors allemand, norvégien, danois etc. Ils utilisent tous l’euro non ? On pourra avoir des taux plus avantageux ? N’est-ce pas ?
        - si cette pratique est si porteuse, pourquoi elle nā pas susciter jusqu’alors des exemples ?
        - la France s’est affranchie de la tutelle du deutsche mark (qui était plus fort que le franc français) pourquoi ?
        Lles zones CFA doivent s’émanciper de cette tutelle intéressée ( et cest bien le cas) de la france. Elle dresse son couvert chaque jour, depuis, avant les indépendances et jusqu’alors sur le fruit des labeurs des pauvres populations asservies et "zonardées".

        On garde notre espace économique, on garde notre monnaie et on se démarque de tutelle et de garanties " hemosuccion" et "liposuccion".
        Les conséquences du dételage seront ce qu’elles seront, nos économies vont retomber sur la réalité de nos richesses ainsi que procèdent tous les pays du monde. Nos comptabilités nationales seront mises à niveau réel et chaque pays verra la valeur réelle de ses performances. En fédérant nos politiques économique, financière et sociale, en développant le potentiel de chaque pays, en vitalisant les échanges intra zone, en établissant la passerelle inter zone ( CEMAC, Afrique australe) le CFA peut mieux servir les africains.

        Cordialement.

        Sonia.

  • Le 21 novembre 2016 à 07:04, par LA FORTUNE En réponse à : Tiémoko Meyliet Koné, Gouverneur de la BCEAO : « Le franc CFA a servi et il peut continuer à servir »

    ON VEUT NOTRE INDÉPENDANCE, C’EST TOUT. SANS CONTRÔLE DE NOTRE MONNAIE PAR NOUS MÉME, RIEN QUE PAR NOUS MÉME, TOUT EST WOBA WOBA, INDÉPENDANCE DE FAÇADE.

    LA FIN DE CE CFA EST ENCLENCHÉE, M. LE GOUVERNEUR ET TOUS LES CADRES QUI PENSENT COMME LUI N’ONT QU’A NOUS PERMETTRE DE GAGNER DU TEMPS.

    MAIS VOTRE POSTURE ME RAPPELLE KONAN BANI QUAND IL DÉFENDAIT LA SUPPRESSION DU BILLET DE 500 F. ET LE BILLET MOURUT ET RESSUSCITA APRES SA MORT. VOUS NE CONNAISSEZ PAS LA VRAIE MISÈRE DES POPULATIONS.

    CONTRAIREMENT A BEAUCOUP DE GENS, JE PENSE QUE SANS VOS POSTES A LA BECEAO VOUS RESTEZ DES COMPÉTENCES PARFOIS INCONTOURNABLES. ENSEMBLE, NOUS RÉUSSIRONS LA NOUVELLE AVENTURE.

  • Le 21 novembre 2016 à 07:19, par Nik En réponse à : Tiémoko Meyliet Koné, Gouverneur de la BCEAO : « Le franc CFA a servi et il peut continuer à servir »

    Tiémoko Meyliet Koné (ami proche de Alassane Ouattara) actuellement gouverneur de la BCEAO et proposé par ADO le chouchou de la France. Qu’attendons de lui, si ce n’est que défendre les intérêts de la France. Ses propos sont pas fondés. Peu import ce qu’ils nous dirons ! Mais en conclusion les pays les plus pauvres, sont ceux de la zone FCFA. Mais pourquoi ? Manquent-ils de ressources naturelles ? d’intellectuels ? Non rien de tout ça. C’est que le système les contrait à rester en arrière. Et les différences entres les pays africaines zones francophone et anglophone est la langue anglaise et la monnaie (et la langue joue très peu dans un développement ex : Brésil, Chine, Inde). En résumé c’est le système monétaire notre problème. Et 14 pays "Unie" sont incapable de produire leur propre monnaie chez eux. Pourquoi ? Manque t-il de moyen ? non. S’ils produisent ça chez eux ils auront le Control. Tiémoko Meyliet Koné, tu es à là BCEAO par nomination et non pas par mérite. Tu es obligé de satisfait ceux qui t’ont nommé. Plus déterminé que jamais " vive la nouvelle génération africaine" les traites seront démasqués.

  • Le 21 novembre 2016 à 07:31, par biiga En réponse à : Tiémoko Meyliet Koné, Gouverneur de la BCEAO : « Le franc CFA a servi et il peut continuer à servir »

    Ce gouverneur doit démissionner parce qu’il défend la France. Certainement qu’il est soudoyé par les Gaulois pour aller à l’encontre de la monnaie commune de la CEDEAO en perpective d’ici 2020. M. KONE, vous devez démissionner de la BCEAO...

  • Le 21 novembre 2016 à 07:42, par OUEDRAOGO S. E. Kirsi En réponse à : Tiémoko Meyliet Koné, Gouverneur de la BCEAO : « Le franc CFA a servi et il peut continuer à servir »

    Un adage mossé dit ceci "le ver du Caïlcédrat ignore qu’il y a une autre espèce plus douce". Je pense que les africains ont de rentrer dans l’histoire. Ils ont peur d’innover, de se libérer en un mot ou en mille.

  • Le 21 novembre 2016 à 07:44, par Nik En réponse à : Tiémoko Meyliet Koné, Gouverneur de la BCEAO : « Le franc CFA a servi et il peut continuer à servir »

    je dis OUI pour un débat face to face entre le Pr. Agbohou Nicolas et Tiémoko Meyliet Koné, Gouverneur de la BCEAO sur le FCFA

  • Le 21 novembre 2016 à 08:31, par Afrique Consciente En réponse à : Tiémoko Meyliet Koné, Gouverneur de la BCEAO : « Le franc CFA a servi et il peut continuer à servir »

    S’il y a des valets de l’impérialisme, c’est bien cette catégorie de dits gouverneurs comme ce tiemoko kone et le genre alassane dramane ouattara, les lionel zinsou etc. Ce sont les agents de l’imperialisme francais et d’une maniere generale de l’occident pour maintenir les peuples noirs sous le joug colonial, l’asservissement, cette servitude si vile.
    Mais la conscience africaine, la conscience noire travaille à briser ce carcan. Et Dieu soit loué, ce n’est plus qu’une question de temps, de patience, la NUIT A BEAU ETRE LONGUE, LE JOUR FINIT PAR SE LEVER

  • Le 21 novembre 2016 à 09:40, par CP1 En réponse à : Tiémoko Meyliet Koné, Gouverneur de la BCEAO : « Le franc CFA a servi et il peut continuer à servir »

    Le Franc CFA a servi mais ne peut plus continuer à servir. Les pays de la CEDEAO qui comprend les 8 pays de l’UEMOA travaille à avoir un Tarif Externe Commun (TEC), et cela implique un paiement des taxes de douane aux entrées de l’espace et donc si on prend par voie maritime, certaines entrées seront dans des pays qui ne possèdent pas le CFA comme monnaie d’échanges. Alors Monsieur le Gouverneur voyez - vous le problème de pas avoir une monnaie commune à nous par exemple, les taxes payées en Ghana Cedi ou Naiara devront être reconverties en FCFA avant d’être reversées aux pays de destination. Simple question dans quel monnaie devront se faire les cotations aux entrées : si c’est en euro ou dollars ça n’arrangera pas les pays hinterland comme le Burkina Faso, tout simplement par exemple parce qu’il faudra payer en Cedi au port de Tema ou Takoradi et ensuite le Ghana (douane ghanéenne) versera la contre - partie du Burkina Faso en F CFA. De ces transactions la parité entre l’euro et FCFA ne sera pas fonctionnel puisqu’il faudra passer par le Cedi ghanéen qui n’a pas une parité fixe avec l’euro et de fait avec le F CFA. Cette perte en devise n’est - elle pas dommageable pour le pays ayant le F CFA ?

  • Le 21 novembre 2016 à 09:47, par Mantou En réponse à : Tiémoko Meyliet Koné, Gouverneur de la BCEAO : « Le franc CFA a servi et il peut continuer à servir »

    Ce gouverneur est à prendre en pitié. il emploie toute son intelligence pour aider la l’impitoyable France à continuer l’exploitation de l’Afrique. Quelle honte ! Il a tout perdu de son africanité.

  • Le 21 novembre 2016 à 09:54, par Mathias BAZIE En réponse à : Tiémoko Meyliet Koné, Gouverneur de la BCEAO : « Le franc CFA a servi et il peut continuer à servir »

    On tourne, on tourne, et on y revient :
    il n’y a que dans la zone franche africaine qu’il est exigé de subordonner l’émission monétaire à l’existence préalable de réserves extérieures en garantie. Cette pratique rappelle celle de l’étalon-or dont l’austérité ne permettait pas d’exploiter au mieux les capacités de l’économie, et d’améliorer le bien-être général des citoyens.

    Comment toute une communauté peut-elle laisser à un seul pays la responsabilité de fixer et de contrôler sa masse monétaire en fonction du niveau des réserves déposées au « compte d’opérations », plutôt qu’en fonction des besoins des populations ?

    La réalité est le franc CFA (CFA = Colonies Françaises d’Afrique) demeure une monnaie coloniale, un euro par procuration et que nos économies resteront extraverties en tant qu’appendices de celle de la France, de l’Europe.

    La nourrisse n’est pas immortelle ; plutôt que de pleurnicher, nous devons enfin avoir l’audace d’accepter de nous sevrer nous-mêmes au plus vite, pour nous affranchir de notre état d’éternel nourrisson pour éviter la surprise des lendemains plus douloureux.

  • Le 21 novembre 2016 à 10:00, par Allright En réponse à : Tiémoko Meyliet Koné, Gouverneur de la BCEAO : « Le franc CFA a servi et il peut continuer à servir »

    le débat est de grande importance vu les réactions sur le F CFA a chaque publication sur le sujet. et 98% des internautes sont contre ce F CFA. pourquoi pas ne pas prendre notre responsabilité ? pourquoi attendre que nos élites et nos gouvernants face le pas. a nous la société civil, initions des pétitions, des marches. vous verrez que les gens vont adhéré à la cause. On en a marre

  • Le 21 novembre 2016 à 10:34, par Salif En réponse à : Tiémoko Meyliet Koné, Gouverneur de la BCEAO : « Le franc CFA a servi et il peut continuer à servir »

    A mon humble avis il est important ke l’afrik francophone vole de ses propres ailes mais force est de reconnaitr kon doit d’abord consolider nos economies qui mank de dynamisme(nous tronsformons tres peu nos matieres premieres) et ossi gangrener par la corruption, nous somm responsables du rtard observe aujourd’hui face aux autres continents car dpuis on n’a pa travailler a etr independants. Vive une afrik francophone independante.

    • Le 21 novembre 2016 à 13:28, par MAKEKE En réponse à : Tiémoko Meyliet Koné, Gouverneur de la BCEAO : « Le franc CFA a servi et il peut continuer à servir »

      On ne peux pas travailler par ce qu’on est comme paralysés par le CFA, qui nous encourage à importer plus tot qu’ trouver des solutions sur place pour les problèmes locaux. Pour construire le moindre mur, il faut attendre d’avoir les financements ou les dons des autres pays. L’épargne du pays n’est pas mobilisable puisqu’il faut l’exporter au tresor français. Eh bien mon cher, avec ça on est pas sortis de l’auberge.... eh eh

  • Le 21 novembre 2016 à 10:36, par lumière En réponse à : Tiémoko Meyliet Koné, Gouverneur de la BCEAO : « Le franc CFA a servi et il peut continuer à servir »

    Qu’est ce qui prouve que nous ne pouvons pas mettre en place notre propre monnaie et faire en sorte que les avantages soient plus importantes que les avantages du fcfa que le gouverneur est entraint de citer. On veut notre indépendance économique point barre.

  • Le 21 novembre 2016 à 10:50, par GOMSIDA En réponse à : Tiémoko Meyliet Koné, Gouverneur de la BCEAO : « Le franc CFA a servi et il peut continuer à servir »

    Si tout ce que ce Mr dit est vrai, pourquoi la zone CFA -UEMOA compte les pays les plus pauvres du monde. Nous ne mangeons pas le taux de croissance. Le fait même de continuer à utiliser du CFA est honteux pour nous. VITE UNE MONNAIE AFRICAINE AVEC UN NOM AFRICAIN. NOUS DEVONS NOUS ASSUMER MEME JUSQU’A MORT ET ESPERER QUE NOS PETITS ENFANTS VIVRONT MIEUX DANS LE RESPECT ET LHONNEUR.

  • Le 21 novembre 2016 à 10:54, par Berto En réponse à : Tiémoko Meyliet Koné, Gouverneur de la BCEAO : « Le franc CFA a servi et il peut continuer à servir »

    Pour moi le débat est intéressant, les uns et les autres ont raison, mais je constate qu’il ne se mène pas sur le même terrain.
    Mme Sonia, je suis d’accord avec ce que vous avancez sauf que vous avez oublié le fait que notre institution la BCEAO a du mal dans la gestion des devises notamment elle ne sait pas comment les faire plus fructifier. Donc, pour moi, elle a difficulté de rentabiliser nos devises c’est pourquoi elle voit que les placés au trésor francais est plus rentable.

    Aussi quand le Gouverneur affirme : « les schémas retenus pour une monnaie en circulation dans un pays ne sont pas forcément pertinent pour une devise en vigueur dans une union ».
    Que veut-il dire au juste ?

    Pour moi, il veut dire que l’UMOA tiens grâce à l’existence de cette monnaie qu’est le FCFA si non chaque pays va créer sa propre monnaie. par exemple le BF pourrait son franc qu’il appellé Cauris, la CI avec le Baus, le Benin avec......

    En conclusion, l’UEMOA souffre présentation d’un problème de gestion de sa monnaie et l’Union a du pas a se concrétisé réellement. Et pour arriver à la création de notre propre monnaie communautaire, qui souhaitable pour tous, chaque pays de l’UNION doit accepter céder une partie de son pouvoir pour le bien être des citoyens car la monnaie est l’expression de la puissance, notre puissance, que nous ne devons pas confier à quelqu’un.

  • Le 21 novembre 2016 à 11:23, par la vision En réponse à : Tiémoko Meyliet Koné, Gouverneur de la BCEAO : « Le franc CFA a servi et il peut continuer à servir »

    Monsieur le gouverneur, la france se moque de ses anciennes colonies en Afrique et les nargue ouvertement et vous oser sortir publiquement pour ainsi blasphémer ? Quelle honte !!!!!!
    Le président du parti les Républicain, l’ancien président de la république Française Nicolas Sarkozy s’est à nouveau illustré dans des propos choquants pour des nombreux Africain ce mardi.
    Lors d’une interview à BFMTV, il a expliqué que le meilleur moyen de préserver la bonne sante de l’économie française, c’était de maintenir le FCFA comme la seul monnaie utilisable dans nos ancienne colonie en Afrique.
    "La France ne peut pas permettre que ces ancien colonies crée leur propre monnaie pour avoir le control total sur leur Bank central. Si cela se produise, ca sera une catastrophe pour le trésor public qui pourra entrainer la France au rang de 20ème puissance économique mondial. Pas question de laisser les colonies française d’Afrique avoir leur propre monnaie "

  • Le 21 novembre 2016 à 11:25, par Alexio En réponse à : Tiémoko Meyliet Koné, Gouverneur de la BCEAO : « Le franc CFA a servi et il peut continuer à servir »

    Mr Moussa Diallo, mon commentaire a ete sensurer et dites moi la cause. Le paragraphe 100 de la liberte d Expression me donne cette liberte de m exprimer.

    Voila une institution malhonete qui a son monopole sur le developpement des pays membres apres notre independance a nos jours. Et maintennat comme notre capacite intellectuelle nous a eclairer sur les mefaits nefastes sur cette emprise monetaire par le colonisateur francais d antan, jusqu a nos jours.

    Dans une societe de droit et avec ses regles republicaines le dernier mot de ce esclavage devait etre departager par les urnes comme la lancee de l EURO aux pays membres de l EU, dont la Grande Bretagne se declina de cet ofre monetaire en gardant sa livre sterling. Voire son independance monetaire vis avis des pays europeens dont il etait membre a part entiere.

    Apres ce refus d adhesion et en demissionant de l Union Europeene, cette donne n a pas l atout ajouer par ce pays en Europe, pas moins dans le monde entier de par sa monnaie. Elle est maitre aujourdhui maitresse dans sa maison, car c est elle qui decide les grandes politiques monetaire en fonction des flux l inflationelles. Bruxelles ne pas instruire ce pays pour qu elle prenne des mesures d austerite comme les autres pays membres qui n ont pas les memes libertes sous son controle.

    Revenons a notre CFA ou la BCEAO des pays membres doivent deposes 50% de leur reserve au tresor francais depuis 50ans. Et tous les coupures se font en France sans notre adhesion. Seulemet des Marches d ordres a comsummer, selon la fantaisie acrobatique financiere du coupeur de billett.

    Donc quelque soit les bailleurs de fonds de d autres horizons et les les fruits qui en decoulerons de ces rapports commerciaux excedentaires verser a la banque centrale, lui a son tour doit toujours veuiller au grain des 50% au tresor francais. En fait tous nos avoirs de la Balance exterieur ont deux co-priortiaires.

    La france et nous membres de LUMOA. A signaler aussi que la BCEAC a les memes regimes avec la France. Et les deux entites ont des devises differentes sans convertiblite entre elles. Pourquoi ce jeu de dupes, sil y avait anguille sous Roche ?

    Notre indempendance politique est lie a notre independance monetaire. Sans que les deux ne sont pas reunis ps d independance dans son ensemble.

    Nous sommes les seuls dans ce monde adapter ce regime ou les rapports de force sont en France. C est elle qui tire les ficelels dans les coulisses.

  • Le 21 novembre 2016 à 13:51, par Sonia En réponse à : Tiémoko Meyliet Koné, Gouverneur de la BCEAO : « Le franc CFA a servi et il peut continuer à servir »

    "Le franc CFA est une monnaie africaine gérée par les africains" dixit Tiemoko Meyliet KONE, gouverneur de la BCEAO.
    C’est ça hein ? Et que pense monsieur le gouverneur de ceci :

    Lors d’une interview à BFMTV, il a expliqué que le meilleur moyen de préserver la bonne sante de l’économie française, c’était de maintenir le FCFA comme la seule monnaie utilisable dans nos anciennes colonies en Afrique.

    Le président du parti les Républicain, l’ancien président de la république Française Nicolas Sarkozy s’est à nouveau illustré dans des propos choquants pour des nombreux Africains ce mardi.

    "La France ne peut pas permettre que ces anciennes colonies créent leur propre monnaie pour avoir le Controle total sur leur Bank central. Si cela se produise, ça sera une catastrophe pour le trésor public qui pourra entraîner la France au rang de 20ème puissance économique mondial. Pas question de laisser les colonies française d’Afrique avoir leur propre monnaie ”

    Les hommes politiques africains n’ont pas encore réagi à ces nouveaux propos polémiques. Nous attendons de voir ce que les chefs d’Etat des pays concerne diront a ce sujet.

    Sonia.

  • Le 21 novembre 2016 à 16:35, par Soyons prudents En réponse à : Tiémoko Meyliet Koné, Gouverneur de la BCEAO : « Le franc CFA a servi et il peut continuer à servir »

    Beaucoup comme moi pense qu’il faut avoir notre propre monnaie pour l’Afrique.

    Supposons que nous africains avons notre monnaie et libéré de la France. Cette monnaie sera confectionnée où, et les lingots d’or déposés où ?
    Avec des présidents comme Paul BIYA, avec des gens comme le BLAISO, etc. qui sera le protecteur de cette monnaie ?

    Voici que le sucre augmente, voici qu’on privatise ce qu’on ne doit pas privatiser.
    Notre démocratie n’est pas mure. Attendons d’avoir des institutions fortes, avant d’envisager quoique ce soit.
    En France, Chirac devenu président et à la fin de son mandat, est reparti prendre sa vieille voiture. Pour dire que les institutions en France sont fortes.

    Ceux qui disent de prendre notre propre monnaie, croyez vous que le trio RSS va s’en sortir ?.
    Ce qui va devenir la vache laitière de nos ministres et députés .
    Laissons notre monnaie en France pour le bien de tous

    • Le 21 novembre 2016 à 17:29, par RAWA En réponse à : Tiémoko Meyliet Koné, Gouverneur de la BCEAO : « Le franc CFA a servi et il peut continuer à servir »

      "soyons prudents", il est dit que l’esclave qui refuse lui même se libérer de ses chaines n’est pas à pleindre. il faut se libérer quelque soit ce que cela va nous coûter. On tombera peut être mais on se relèvera. Il faut que nous cessions d’aimer les situations de facilité. Il y’a autant d’intellectuels en fance qu’en afrique.

    • Le 21 novembre 2016 à 23:18, par Idriss Kone En réponse à : Tiémoko Meyliet Koné, Gouverneur de la BCEAO : « Le franc CFA a servi et il peut continuer à servir »

      Je comprends votre inquietude mais les Presidents comme le Blaiso, Bia l’ absenteiste qui se moque des camerounais eux memes qui ne disent pas grand chose et qui jouent aux intellectuels quand il s’ agit des autres pays africains, ces presidents polichinelles existent a cause des choses comme notre monnaie qui est frappee par la france et dont 50% des reserves est deposee a Paris. Si on demantele ce faux attelage, il n’ y aura plus de Biya ou de Blaise car la france ne pourra plus ou n’ aura plus interet a se m,eler a nos affaires interieurs. Qui maintient Biya qui fait 9 mois en suisse et vient en vacances au Palais d’ Etouindi ? Comment un Blaise a fait pour regner 30 ans et tuer et bruwer ses concitoyens pendant que la france terre des libertes, ferme les yeux ? J’ oubliais que la staue de la liberte a ete concedee a l’ amerique. La france ne croit plus a la Liberte universelle.

  • Le 21 novembre 2016 à 17:34, par I Watt En réponse à : Tiémoko Meyliet Koné, Gouverneur de la BCEAO : « Le franc CFA a servi et il peut continuer à servir »

    Nul ne peut scier la branche sur laquelle il est assis. No comment !!!

  • Le 21 novembre 2016 à 18:47, par guire ali En réponse à : Tiémoko Meyliet Koné, Gouverneur de la BCEAO : « Le franc CFA a servi et il peut continuer à servir »

    mr les africains il cesser de vous lamenter personne je dis personne ne viendra suer pour votre bien étre vite pour notre monnaie vite vite vite si vous possédez toutes les matiéres premiéres et vous laissez mourrir que les autres peuples viennent occuper le continent un point trois traits

  • Le 21 novembre 2016 à 19:50, par Fasoforce En réponse à : Tiémoko Meyliet Koné, Gouverneur de la BCEAO : « Le franc CFA a servi et il peut continuer à servir »

    Courage à vous internautes.
    Il a bien dit : « Le franc CFA a servi et il peut continuer à servir » A qui ? Bien sur,la france toujours la belle france. C’est tout.

  • Le 29 novembre 2016 à 10:51, par Hamado OUEDRAOGO En réponse à : Tiémoko Meyliet Koné, Gouverneur de la BCEAO : « Le franc CFA a servi et il peut continuer à servir »

    Je fais mien les propos de GOMSIDA que je cite intégralement !

  • Le 16 mars 2017 à 15:38, par Nelson En réponse à : Tiémoko Meyliet Koné, Gouverneur de la BCEAO : « Le franc CFA a servi et il peut continuer à servir »

    J’apprécie particulièrement les interventions de sonia. Même les français vous demandent de décrocher votre monnaie et vous, vous voulez accrochez parce que messieurs et mesdames ne savent pas quoi faire si on décroche....Mais j’espère qu’à la bceao-umoa et beac-cemac il y au moins des cellules qui travaillent sur l’hypothèse de décrochage ? quel singulier destin des dirigeants africains de la zone franc qui en sont réduits à internaliser systématiquement la contrainte externe, celle des experts ou gardiens de la France coloniale.
    NB Rechercher et lire le "rapport du Haut conseil de la coopération internationale de la république française, propositions françaises pour favoriser le développement des pme africaines" de Mars 2008, pp30-33.

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