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Elections consulaires : 151 postes de délégués en jeu

Publié le lundi 14 novembre 2016 à 23h38min

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Elections consulaires : 151 postes de délégués en jeu

Les acteurs du monde des affaires ont voté ce dimanche 13 novembre 2016. Dans les 45 provinces, 11 545 électeurs avaient en charge d’élire les 151 délégués consulaires qui siègeront à la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina (CCI-B). Pour s’assurer de la bonne tenue de ces élections, le ministre du Commerce, de l’industrie et de l’artisanat, Stéphane Sanou, a fait le tour de quelques bureaux de votes à Ouagadougou.

Ce sont des opérateurs économiques qui évoluent dans les secteurs du commerce, de l’industrie et des services qui composaient le corps électoral. De 6 h à 18 h, les bureaux de votes étaient ouverts aux 11 545 inscrits. Ceux-ci devront élire 151 délégués consulaires, au lieu de 123 pour les précédents mandats, pour une durée de cinq ans. Pour éviter toute tentative pouvant nuire à ce scrutin, un important dispositif sécuritaire a été mis en place.

Et c’est pour s’assurer du bon déroulement des choses que le ministre du Commerce, Stéphane Sanou a décidé de faire un tour dans des bureaux de vote dans la capitale, avant de se diriger vers la région des Hauts-Bassins. A la Maison du peuple, où se trouvaient six bureaux de votes dédiés à la sous-catégorie petit commerce, le ministre a constaté que tout s’y déroulait bien.

Un scrutin apaisé

Pour lui, ce serait une occasion pour les opérateurs économiques de prendre en main leur chambre de commerce, car l’élection serait libre, inclusive. Ce que n’avait jamais connu le Burkina Faso. En ce qui concerne les différentes contestations constatées avant ces élections, le ministre Sanou, a affirmé avoir rencontré beaucoup d’associations afin de prendre en compte les préoccupations de tout un chacun. « L’effervescence pour ces élections c’est quoi ? C’est la première fois qu’on aura affaire à des élections libres, on n’en a jamais connu. Les uns pensant qu’une fois inscrits sur la liste électorale, on est le président et les autres pensant qu’une fois devenu élu consulaire on est le président », laisse-t-il entendre. Pour calmer cela, il a fallu aller sur une base minimum pour la bonne tenue de ces élections.

Raphael Kaboré, Président du bureau de vote N1, à la Maison de l’entreprise, a quant à lui confirmé que tout se déroulait bien sans incident pouvant entacher la crédibilité du scrutin. Ce bureau comptait 476 inscrits.

Même son de cloche du coté de Malika Yugo/Séré, Directrice générale de la Générale de la gastronomie (GECA) et candidate pour les secteurs de l’hôtellerie et restauration. Elle a trouvé que le scrutin se déroulait bien même s’il y avait des files d’attentes. « Après le dépouillement, il faut attendre qu’on élise un président et à partir de ce moment on se mettra au travail pour défendre notre secteur », assure-t-elle.

Certains électeurs comptent beaucoup sur les futurs élus consulaires. Parmi eux Mariam Soré, vendeuse de fruits et légumes. Cette électrice, souhaiterait que ceux qui seront élus au soir des élections, puissent leur venir en aide avec des fonds pour fructifier leurs affaires. « Il y a beaucoup de problème et j’espère que ceux qui seront élus ne vont pas prendre les fonds se partager entre grands opérateurs économiques et nous laisser, nous les petits commerçants », confie-t-elle.

Des candidats de la rupture

Antoine Tapsoba, responsable de Universal service and Equipment, semble avoir entendu cette électrice. Sa candidature au niveau de la sous-catégorie autres services marchands, viserait à marquer « une rupture claire avec cette ancienne tradition qui voulait que la fortune soit le principal caractère pour pouvoir siéger à la chambre de commerce ». Il en appelle donc à l’union de la jeunesse pour rompre avec cette pratique qui ne les honorerait pas. Aussi, le candidat se battra pour qu’il y ait de la place à l’interne pour leur sous-catégorie puisque l’énergie solaire se retrouve dans la même sous-catégorie que les pompes funèbres et les locations de véhicules.

Ce n’est pas Salia Sanou, associé gérant de la société SOTEMA, candidat dans la sous-section BTP qui dira le contraire. Lui qui croit en ses idées et à la capacité de la chambre de commerce d’être un tremplin pour le développement de l’économie et du secteur privé. « Nous espérons qu’à la sortie de ces élections, des hommes d’idée et connaissant les problèmes du secteur privé soient portés à la tête de ces différentes corporations », martèle-t-il.

A ces élections consulaires, quatre candidats se dégagent du lot. Eux se sont les prétendants au poste de président de la Chambre de commerce. Mais avant il faudra se faire élire comme délégué dans son secteur d’activité. Il s’agit de Adama Ouedraogo, Safiatou Lopez/Zongo, Mahamadi Sawadogo et Apollinaire Compaoré.

Pour ce dernier, l’élection se déroulerait bien. Considéré comme l’un des favoris, le PDG de Planor Afrique, a réfuté cela. « Je ne peux pas me considérer comme un favori car c’est Dieu qui connait les favoris et moi je compte sur Dieu », affirme-t-il. Du haut de ses 48 ans dans le milieu des affaires, Apollinaire Compaoré, a confié être le plus expérimenté, donc aurait un savoir-faire inégalable.

Mahamadi Sawadogo dit Kadhafi, PDG de Petrofa, est également un prétendant sérieux, tout comme les trois autres au poste de président. Pour voter, l’homme d’affaire est venu avec une forte délégation d’hommes d’affaires. « Nous avons une alliance qui a essayé de proposer des candidats dans les différentes catégories et nous estimons qu’ils seront capables de défendre leur métier ». Il a invité les uns et les autres à plus de sérénité, de calme et de cohésion et a souhaité que les élus soient accompagnés par tout le monde.

Les résultats définitifs de ces élections seront connus dans les jours à venir. C’est après cela que le Président consulaire sera élu.

Marcus Kouaman
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 14 novembre 2016 à 21:27, par Oeil de caïman dans l’eau En réponse à : Elections consulaires : 151 postes de délégués en jeu

    Toi Appolinaire, tu crois en Dieu et tu donnes de l’argent partout où besoin se fait sentir pour corrompre les juges y compris dans les appels d’offres où tu soumissionnes au Burkina et un peu partout en Afrique ? J’ai honte à ta place...
    Dieu te voit de toutes façons toi et les corrompus et vous serez tous châtiés à la hauteur de vos forfaits par les anges-gardiens de la morale, de l’intégrité et de la droiture. Tu verras très bientôt ta triste fin. Tu ne seras jamais Président de la Chambre de Commerce. Je préfère voter pour un âne que de voter pour toi. Parole d’un fils de Dieu.

  • Le 15 novembre 2016 à 10:06, par wawéi En réponse à : Elections consulaires : 151 postes de délégués en jeu

    Mon cher ami "oeil de caiman dans l’eau", tu sais il faut être sage ; le monsieur dit qu’il espère en Dieu et toi tu t’emportes. Tu aurais peut-être voulu qu’il dise qu’il croit à la puissance de son wack ou bien, comme Safiatou "Lopez", qu’il dise que si lui il ne gagne pas c’est la fraude ? Il faut quand même respecter les gens quand ils ont une telle sagesse et souhaiter que les choses se passent dans le calme et la paix.

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