LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Soyez un repère de qualité. Certaines personnes ne sont pas habituées à un environnement où on s’attend à l’excellence.” Steve jobs

Transfert d’armes : Un atelier pour freiner la circulation illicite

Publié le jeudi 10 novembre 2016 à 17h00min

PARTAGER :                          
Transfert d’armes : Un atelier  pour freiner la circulation illicite

Le premier atelier portant sur le contrôle des transferts et le détournement d’armes s’est tenu ce jeudi 10 novembre 2016 à Ouagadougou. Organisé par l’Union européenne, en partenariat avec l’Office allemand fédéral du commerce et des exportations (BAFA), cette conférence internationale rassemble des experts de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et d’Europe.

Accroître la sensibilisation relative à l’évaluation des risques de détournement d’armes et à leur atténuation concernant les exportations et les importations, tel est l’objectif du présent atelier.

En effet, selon Guido Carrara, le représentant de la Délégation de l’Union européenne au Burkina Faso, la question des armes et celle des munitions explosives constitue de nos jours, une énorme menace à la sécurité collective. « Au-delà de la problématique des personnes qui utilisent ces armes, au-delà du contrôle du commerce des armes à l’échelle internationale, il y a celui des flux illicites et des transferts et détournements frauduleux des armes » a-t-il noté. De ces flux illicites, M. Carrara déplore les énormes dégâts qui en résultent. D’où cette prise de conscience de la communauté internationale par le biais du Traité sur le commerce des armes (TAC), en vue d’établir des normes et obligations dans le commerce international des armes conventionnelles.

Adopté en juin 2013 par les Nations-unies, le Traité sur le commerce des armes (TAC) est entré en vigueur depuis le 24 décembre 2014.

Représentant le Premier ministre, président de la Haute autorité de contrôle des importations d’armes et de leur utilisation (HACIAU), le professeur Magloire Somé, a signifié que cette rencontre internationale est une opportunité de partage d’expériences des acteurs des pays participants dans le combat inlassable sur les transferts d’armes. Par ailleurs, le conseiller du Premier ministre a exprimé sa reconnaissance à l’Union européenne et à la République fédérale d’Allemagne. Remerciant les deux institutions pour leur accompagnement, Magloire Somé a indiqué que le Burkina, après avoir ratifié le TAC, s’est engagé à sa mise en œuvre et cela, à travers plusieurs activités. Il s’agit notamment de l’internationalisation dudit traité dans la législation nationale, la relecture du certificat de Destinale finale et l’institution d’un certificat d’utilisation finale. « Le Burkina n’aurait sans doute pas réussi sans l’accompagnement de l’Union européenne par son assistance, pilotée par l’Office allemand fédéral du commerce et des exportations » a confié Magloire Somé, conseiller du Premier ministre. Et Magloire Somé de renchérir que le Burkina va assurer un encadrement juridique conséquent et plus contraignant en matière de dispositifs de contrôle de transferts d’armes.

De cette rencontre internationale, le conseiller du Premier ministre a émis le souhait que les différents participants repartent outillés sur les questions de détournements d’armes en vue de venir à bout du phénomène.

Nicole Ouédraogo
Lefaso.net

Portfolio

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 11 novembre 2016 à 10:22, par Yeri-youblo En réponse à : Transfert d’armes : Un atelier pour freiner la circulation illicite

    Certains acteurs dans le domaine des armes , les armuriers, n ’ont pas été cette fois ci conviés à la rencontre bien que concernés . En dehors de l’armée , ce sont les armuriers qui sont concernés dans tout ce qui est transfert licite ou illicite des armes . Pourquoi les avoir écartés cette fois ci alors que toutes les autres fois les armuriers, ont été associés aux débats ??

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique
Gaoua : L’ONG MERCY CORPS dresse le bilan de son projet PILAND