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SIAO 2016 : Des participants ont apprécié

Publié le dimanche 6 novembre 2016 à 18h49min

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 SIAO 2016 : Des participants ont apprécié

Nous avons donné la parole à quelques participants à cette édition qui s’est refermée, afin qu’ils nous donnent leurs appréciations de la manifestation.

Mathias Tiemtoré, gérant de bar restaurant  : « Nous vendons les boissons et la nourriture comme les frites, l’attiékè, le poulet, les brochettes. Cette année et comparée à 2012, nous ne vendons pas beaucoup. Nous n’allons pas rentrer dans les fonds que nous avons dépensés comme le stand loué à 5OO 000F CFA pour les dix jours.

La rentrée à l’intérieur était trop compliquée pour les clients qui pouvaient faire une heure avant de rentrer. Parce qu’il y a eu trop de surveillance à la porte. D’autres clients par peur des djihadistes ne sont simplement pas venus.

C’est vrai que la sécurité est bonne, mais si on peut augmenter le nombre des entrées, ça sera vraiment bien pour les prochaines fois ».

Baudelaire d’Europe, d’origine béninoise : « On m’appelle Baudelaire d’Europe. J’ai exposé des bijoux en argent à cette édition. Pour le chiffre d’affaires on ne peut pas dire que cela a marché comme les fois passées. On a eu des visiteurs et pas de payeurs.

Cela est dû aux mesures de sécurité dont beaucoup de visiteurs se sont plaint. C’est très bien la sécurité pour nous surtout qui sommes des étrangers. Mais ce n’est pas facile pour nos clients dont certains sont restés dehors de 13 heures à 19 heures.
Ils n’ont qu’à voir comment alléger la sécurité pour les prochaines fois, pour ne pas pénaliser nos clients.

Il y a aussi le prix des tickets. On peut laisser les prix à 500 FCFA pour l’accès à tous les pavillons. Il n’y a pas l’argent au pays et c’est partout. Si un chef de famille vient avec 6 personnes et paie 500 FCFA pour chacun à l’entrée et doit encore payer 1000FCFA pour les pavillons climatisés ce n’est pas facile. Il faut aussi voir pour réduire les coûts des stands car ce n’est pas du tout facile ».

Mme Conrart Églantine : « Je suis agent de développement et de soutien pour tout ce qui est partie commerciale, communication pour l’ONG le Relais basée à Koudougou. Nous accompagnons tout ce qui est initiatives locales dans le développement de nouveaux produits. Nous accompagnons des femmes que vous avez vues ici qui sont en autonomie entière et qui font dans les pagnes de teinture artisanale pour les aider à trouver des marchés nouveaux.

Cette édition n’a pas été facile contrairement aux autres éditions passées et est pleine de péripéties. Mais nous avons réussi à exposer nos produits. C’est sûr que dans les caisses ont ne va pas réussir à financer toutes les dépenses. Ce n’est pas évident d’un point de vue purement commercial et on comprend cela parce qu’il y a des raisons de sécurité. Mais pour le reste, c’est sûr qu’on ne s’en sort pas bredouille. Heureusement qu’il n’y a pas que les ventes. On noue des relations clients-fournisseurs et visiteurs-exposants très riches pour les uns et les autres. C’est aussi des relations pour l’avenir et on en sort de toutes les façons avec ce côté positif.

Salam Kinogo, exposant du Mali : « J’ai proposé des chaussures en cuir pour femmes et hommes et vraiment je ne me plains pas. Vraiment j’ai fait de très bonnes affaires depuis le deuxième jour. J’ai vendu en gros et en détail. Mes chaussures allaient de 2500FCFA et 7500FCFA.
Je suis vraiment content parce que c’a a beaucoup marché pour moi. Je voulais même retourner au Mali pour envoyer d’autres chaussures. Mais comme nous sommes venus en délégation, j’étais obligé d’attendre les autres. Je dis merci à Dieu et je serais là pour la prochaine édition s’il plait à Dieu ».

Propos recueillis par Angelin Dabiré

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