« Si les populations savaient réellement ce qui se passe avec les taxis à gaz … », dévoile le Secrétaire général du SYNTAB, Souleymane Ouédraogo
Le 30 octobre 2016. C’est la date butoir accordée aux taxis à gaz pour mettre fin à cette pratique qui a pris une portion considérable et dont les conséquences peuvent aller au-delà de ce que l’opinion perçoit à première vue. Passé le moratoire de huit mois demandé par les taximen et acquiescé par le gouvernement, le ministre d’Etat, ministre de l’administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité intérieure, Simon Compaoré a, au cours d’une conférence de presse le 3 novembre dernier, annoncé la fin de la récréation. Du côté des taximen, et jusqu’à ce jour, tous ne sont pas sur une longueur d’onde, selon le premier responsable du Syndicat national des Taximen du Burkina (SYNTAB), Souleymane Ouédraogo.
Dans cet entretien qu’il nous a accordé dans la journée de samedi, 5 novembre, le responsable syndical explique entre autres, les raisons pour lesquelles certains traînent le pas et dévoile les dangers des taxis à gaz pour les populations, surtout en ces moments de menaces terrorismes.
Lefaso.net : Le délai pour les taxis à gaz pour revenir dans l’ordre normal est épuisé en fin octobre, en êtes-vous informé ?
Souleymane Ouédraogo : Nous sommes informés parce qu’on avait demandé un sursis de huit mois à l’autorité et ce délai est arrivé. Nous sommes donc au courant …
Lefaso.net : Quel est le point à votre niveau à ce jour ; est-ce que vos membres ont commencé à rétablir leur moteur en quittant le gaz ?
Souleymane Ouédraogo : Beaucoup ont changé leur moteur à gaz en revenant au moteur normal. Mais, d’autres aussi attendent de voir ce qu’on va faire … Au fait, c’est un petit groupe qui refuse à ce jour d’abandonner le gaz.
Lefaso.net : … et pourquoi refusent-ils ?
Souleymane Ouédraogo : Je ne sais pas d’où ce groupe de taximen tire sa force ; peut-être qu’ils (ces taximen) ont leur force ailleurs. Au niveau du syndicat, nous ne sommes pas des hors-la-loi. Si le gouvernement interdit quelque chose, il faut accepter quitte à négocier après, s’il y a lieu. Mais, on ne peut pas refuser catégoriquement. A partir du moment où un taxi ne peut pas circuler sans visite technique et sans assurance, on ne peut pas admettre les taxis à gaz. Les taxis qui circulent à gaz ne peuvent pas avoir de visite technique. Or, si tu ne peux pas avoir la visite technique, tu ne peux pas avoir l’assurance. En cas d’accident, les conséquences sont énormes. Les taxis à gaz sont donc des dangers ambulants. C’est compte tenu de la vie chère que nous aussi, on se débrouillait avec le gaz. Mais à partir du moment où on a dit d’arrêter, on doit arrêter.
Lefaso.net : Mais, quel est le problème réel de ceux qui ne veulent pas abandonner le gaz ?
Souleymane Ouédraogo : D’abord, c’est plus bénéfique de circuler avec le gaz. Par exemple, pour aller à Bobo-Dioulasso (distant de 389 km), deux bouteilles de gaz à 10 000 francs peuvent t’y conduire. Donc, avec 20 000 francs, tu fais aller-retour. Pourtant en carburant, il te faut au moins 40 000 francs l’aller-retour. Et ça aussi, si ton véhicule est en bon état sinon, tu dépenseras plus de 50 000 francs de carburant. Ce sont tous ces calculs qui font que les gens traînent les pas. Sinon, ce n’est pas aujourd’hui que le problème de la circulation avec le gaz s’est posé ; depuis 2012, on nous a réunis à Jean-Pierre Guingané (Palais de la jeunesse et de la Culture) pour nous dire de ne plus circuler avec le gaz. Mais comme le gouvernement aussi n’a pas fait son travail, il nous a appelés pour nous dire verbalement, il n’y a pas eu d’opérations contre les taxis à gaz, le nombre à commencer à augmenter.
Lefaso.net : …Donc il fallait taper le poing sur la table dès le début !
Souleymane Ouédraogo : Oui, il fallait dès le début passer à l’action directement. Il fallait faire des opérations de contrôle et de répression. Mais cette fois-ci, je pense qu’ils (les dirigeants) n’ont pas le choix parce qu’avec l’insécurité grandissante, les taxis à gaz sont un risque. Avec le terrorisme, les taxis à gaz sont très dangereux pour nous (il démontre comment à l’aide d’un simple téléphone portable, et à l’insu de son conducteur, le taxi à gaz peut être utilisé à des fins de destructions massives, ndlr). Donc, c’est un véritable danger pour le taximan, pour les clients et pour l’ensemble des populations. Nos camarades taximen doivent comprendre pourquoi depuis 2012 on nous a laissés faire et que c’est maintenant qu’on veut subitement faire arrêter la pratique. C’est une question de sécurité et les taximen doivent comprendre cela. Avec ces nombreuses attaques ces temps-ci, il est temps de quitter les taxis à gaz pour ne pas servir d’ingrédients à de mauvaises intentions …
Lefaso.net : Combien de taxis, à peu près, circulaient à gaz à Ouagadougou ?
Souleymane Ouédraogo : C’était autour de 600 à 800 taxis.
Lefaso.net : Mais à ce jour, il reste environ combien ?
Souleymane Ouédraogo : A ce jour, il ne reste pas beaucoup ; c’est une poignée de taximen qui refuse de se conformer. En réalité, tout le monde pouvait quitter le gaz mais, il y a un syndicat (le Syndicat national des taximen et transport urbain du Burkina, SNTTUB) qui soutient ceux qui ne veulent pas quitter le gaz. Le premier responsable de ce syndicat (Oumarou Kiéma) était le vice-président du SYNTAB où il a fait 33 ans. Nous lui avons demandé l’alternance, il a refusé et est allé créer son syndicat (SNTTUB). Et comme il n’avait personne derrière lui, il s’est mis à soutenir les taxis à gaz pour attirer les taximen qui sont dans la pratique. Donc, ses membres sont constitués de la plupart de ceux qui circulent à gaz. Il dit aux taximen qu’il va les défendre en faisant tout son possible pour que les taxis à gaz circulent. Mais nous, nous disons que s’il n’y a pas d’autorités, s’il n’y a pas de gouvernement, tant pis ! Qu’on le laisse faire et circuler. Ce syndicat-là n’est plus un syndicat de taximen, c’est un groupe de terroristes. Je dis ça mille fois ; parce que le gouvernement nous a réunis pour expliquer les dangers des taxis à gaz en ce moment (il fait le lien avec le terrorisme). Mais si quelqu’un entend ça et s’organise pour mieux s’adonner à ce qui est un danger pour tout le monde, c’est que lui-même il fait partie des terroristes ! Ce syndicat a fait son sit-in le 20 octobre passé.
Lefaso.net : Est-ce qu’on peut dire que tous les taximen qui ne sont pas revenus au moteur normal sont ceux qui sont du SNTTUB ?
Souleymane Ouédraogo : Oui, c’est le président de ce syndicat, Oumarou Kiéma, qui leur a dit de ne pas changer, de ne pas accepter. Ce n’est pas les taximen-là même qui refusent, c’est lui qui leur dit de ne pas changer.
Lefaso.net : Mais est-ce que ceux qui sont avec lui sont nombreux ?
Souleymane Ouédraogo : Ils ne sont pas nombreux. Mais parmi ses membres, il y en a aussi qui circulent avec le moteur normal (gasoil, essence). Mais ceux qui circulent avec le gaz sont les plus nombreux.
Lefaso.net : De votre côté, certainement qu’il y en a qui circulent toujours avec le gaz !
Souleymane Ouédraogo : Oui, c’est vrai, dans nos rangs, il y en a qui circulent toujours avec le gaz. Mais, nous les sensibilisons de tout faire pour quitter le gaz ; nous ne pouvons pas les encourager dans la pratique.
Lefaso.net : Mais pourquoi les gens persistent dans la pratique ; certains avaient clairement dit qu’il faut un soutien de l’Etat pour pouvoir revenir au moteur normal (parlant du coût de la restauration du moteur), est-ce une des raisons ?
Souleymane Ouédraogo : Oui, nous avons posé ça comme préoccupation. Mais le gouvernement a dit qu’il n’y a pas d’argent pour ça mais qu’il va nous trouver des véhicules (taxis) neufs. On a parlé, on a discuté. Mais, on comprend le gouvernement qui pouvait même ne pas nous accorder le moratoire de huit mois. Donc, il y a un effort à faire par les taximen à partir du moment où il s’agit de questions de sécurité. C’est vrai que le manque d’appui bloque aussi des gens, parce que le gouvernement a dit que les opérations vont commencer en 2017. Ce qui va permettre aux chauffeurs de taxi d’être eux-mêmes propriétaires de ces taxis. Tu prends le véhicule neuf, tu travailles et tu rembourses. Donc, le gouvernement a promis une opération taxis pour que d’ici à 2020, tous les taxis du Burkina soient des taxis neufs. Les taximen ne sont pas les seuls, il y a même des fonctionnaires (des particuliers) qui circulent à gaz et on doit tous arrêter pour la sécurité nationale. Notre syndicat est respectueux de la loi. Nous pouvons revendiquer quand il y a par exemple augmentation du prix du carburant, augmentation de certaines taxes telles celles de stationnement, mais pour l’utilisation du gaz, on ne peut rien dire là-dessus. On s’est livré à cette pratique parce que le carburant était cher et la vie était chère. Maintenant que le prix du carburant a baissé (même si on demande qu’on en fasse encore plus ; pourquoi pas le litre d’essence à 500 francs et le gasoil à 450 francs), les taximen peuvent aussi faire des efforts.
Lefaso.net : Le délai est arrivé, on constate que tous les taximen n’ont pas la possibilité d’être dans les rangs, qu’est-ce que vous, en tant que syndicat, proposez comme palliatif ?
Souleymane Ouédraogo : Nous disons aux gens de venir se signaler, on a une fiche, ils font une demande de nouveau véhicule. Mais, en attendant, et dès qu’ils se présentent à nous, on leur propose de déposer leur taxi à gaz pour prendre un taxi à recettes pour travailler en attendant. On ne peut plus encourager ce genre de choses. Ceux qui circulent avec le gaz n’ont pas de visite technique, ils n’ont pas d‘assurance. Si les populations savaient réellement ce qui se passe avec les taxis à gaz, elles n’allaient pas les admettre. Si un taxi à gaz cogne quelqu’un à mort ou le rend handicapé à vie, il n’y a pas d’assurance pour le prendre à charge. Le seul document d’un taxi à gaz, c’est la carte grise. Est-ce que cela est normal ? Ce sont vraiment des dangers ambulants. De toute façon, ceux qui sont en train d’organiser la résistance, si le gouvernement les laisse, tant pis pour lui. S’il n’y a pas d’autorité au Burkina, tant pis ! Nous, trois des quatre syndicats de Ouagadougou, réunis au sein de la Fédération des syndicats de taximen, avons fait notre conférence de presse pour dire « non » à l’utilisation du gaz.
Lefaso.net : Donc le quatrième syndicat de taximen ne fait pas partie de la Fédération ... ?
Souleymane Ouédraogo : Il (le président du SNTTUB, Oumarou Kiéma) ne peut pas rentrer dans la Fédération parce que quand on a voulu renouveler les instances, il a refusé, il a voulu toujours rester président ; il se prend pour l’homme fort. C’est ce genre de situation qui a chassé Blaise Compaoré du pouvoir et il est refusé en Côte d’Ivoire. Lui aussi il s’est refusé à la Bourse du travail, c’est là-bas qu’il est basé. Nous, pour ce qui nous concerne, nous avons sensibilisé nos membres et nous leur disons, à ceux qui ne peuvent pas changé, qu’ils peuvent venir s’inscrire et prendre des taxis à recettes pour le moment, en attendant l’opération des nouveaux véhicules annoncés par le gouvernement.
Lefaso.net : Les taxis à recettes, c’est quoi au juste ?
Souleymane Ouédraogo : Ce sont des véhicules que des propriétaires mettent à la disposition des taximen ; les chauffeurs peuvent prendre pour circuler et ils versent une somme journalière. Tu peux prendre par exemple le véhicule et tu verses 7000 mille par jour au propriétaire et à la fin du mois, il te paie 30 000 francs. Si dans la journée tu gagnes plus de 7 000 francs, tu gardes le surplus. Ce sont de bons véhicules. Si quelqu’un te dit de venir prendre un véhicule neuf et que tu refuses, je ne sais pas ce que cette personne recherche.
Lefaso.net : A ce jour, est-ce que ceux qui circulent toujours à gaz passent chez vous pour se signaler et s’inscrire ?
Souleymane Ouédraogo : Oui, nos membres qui circulent à gaz viennent se signaler et s’inscrire. Mais, malheureusement, il y a certains de nos membres que l’autre camp (le SNTTUB) arrive à influencer, en leur disant de ne pas laisser le gaz.
Lefaso.net : Quelle est votre principale préoccupation en ce moment ?
Souleymane Ouédraogo : Notre préoccupation, c’est que le gouvernement respecte les promesses afin que nous puissions honorer nos promesses envers nos membres. Nous avons déjà mené des investigations auprès des taximen sur l’utilisation qui sera faite de ces véhicules, entretien, etc. Tout est fini et nous attendons l’arrivée des véhicules. Chacun part faire sa demande au sein de son syndicat d’origine. Vraiment, on n’a pas besoin de mettre en péril la sécurité de notre pays en voulant nourrir notre famille. Le gouvernement n’a pas dit seulement d’abandonner le gaz ; il a dit d’abandonner le gaz et qu’il va renouveler le parc des taxis. Avant, il n’y avait pas de porte de sortie parce que le gouvernement nous avait dit seulement d’abandonner le gaz. Mais à partir du moment où il a dit qu’il va nous donner de nouveaux véhicules, on peut faire l’effort d’abandonner et d’attendre. Surtout qu’il s’agit de sécurité de notre pays.
Lefaso.net : Un appel ?
Souleymane Ouédraogo : Que ceux qui sont toujours dans cette pratique fasse tout pour l’abandonner. Il faut changer le moteur de son taxi et venir faire une demande pour attendre le véhicule neuf promis par le gouvernement. Mais en attendant ces véhicules promis, qu’ils viennent au niveau du syndicat pour prendre un véhicule de recettes.
Entretien réalisé par Oumar L. OUEDRAOGO
Lefaso.net
Vos commentaires
1. Le 7 novembre 2016 à 12:37, par Kôrô Yamyélé En réponse à : « Si les populations savaient réellement ce qui se passe avec les taxis à gaz … », dévoile le Secrétaire général du SYNTAB, Souleymane Ouédraogo
’’Je ne sais pas d’où ce groupe de taximen tire sa force ; peut-être qu’ils (ces taximen) ont leur force ailleurs’’.
Biensûr qu’ils croient aux faux charlatans qu’ils sont consultés et aux faux gris-gris auxquels ils sont allés donner un pauvre poulet maigres payé au marché et ayant fait 5 jours en cage sans picorer le grain !
Sinon pourquoi ils vont persister ?
Par Kôrô Yamyélé
2. Le 7 novembre 2016 à 12:43, par AB En réponse à : « Si les populations savaient réellement ce qui se passe avec les taxis à gaz … », dévoile le Secrétaire général du SYNTAB, Souleymane Ouédraogo
Le gaz est subventionné par l’état pour usage domestique. L’utiliser comme carburant est un détournement de destination de denier public.
3. Le 7 novembre 2016 à 13:02, par OUEDRAOGO En réponse à : « Si les populations savaient réellement ce qui se passe avec les taxis à gaz … », dévoile le Secrétaire général du SYNTAB, Souleymane Ouédraogo
Avec l’insécurité grandissante les taxis à gaz sont à bannir avec force et répression.En plus avec le terrorisme ,cela est très grave.
4. Le 7 novembre 2016 à 13:34, par Ka En réponse à : « Si les populations savaient réellement ce qui se passe avec les taxis à gaz … », dévoile le Secrétaire général du SYNTAB, Souleymane Ouédraogo
Comme je l’ai toujours dis, ces taxis avec une bonbonne de gaz qui se trouve dans le coffre, sont des taxis à tombeaux ouverts pour le peuple. Taxis au gaz oui, mais avec des nouveaux véhicules avec consommation de gaz construites par le constructeurs avec licence, mais pas avec des véhicules bricolés qui risquent d’explosés dans tous les coins. Un taxis qui charge dans son coffre des bidons d’essence des clients, et d’autres produits dangereux avec une bouteille de gaz a côté, est un taxi à tombeau ouvert. La loi est une loi, et les taximen doivent obéir. Je demande à Simon de persister pour protéger la vie de la population.
Le 7 novembre 2016 à 15:49, par Zangoté En réponse à : « Si les populations savaient réellement ce qui se passe avec les taxis à gaz … », dévoile le Secrétaire général du SYNTAB, Souleymane Ouédraogo
Mon frère, tu ne sembles pas avoir compris. En plus des risques évoqués il y a que le gaz est subventionné au Burkina Faso pour permettre aux ménages de pouvoir s’en procurer et aussi et surtout pour lutter contre la coupe abusive du bois. Permettre à des Taxis de fonctionner à gaz c’est surcharger la facture de la subvention et comme ça que la SONABY se retrouve endettée parce qu’à un moment donné, l’Etat coincé refuse de payer et ça bloque tout. Donc il faut courageusement interdire l’usage du gaz par les taxis et même les véhicules de particuliers.
5. Le 7 novembre 2016 à 13:44, par Moussa En réponse à : « Si les populations savaient réellement ce qui se passe avec les taxis à gaz … », dévoile le Secrétaire général du SYNTAB, Souleymane Ouédraogo
Merci oumar pour ton réflexe, c’est intéressant ce qui est dit ici et cela montre jusqu’à quel point on est exposé. Maintenant que cela est connu, surtout les risques liés aux dangers, on fait comment, nous populations ? I
Le 8 novembre 2016 à 08:26, par Wendinda En réponse à : « Si les populations savaient réellement ce qui se passe avec les taxis à gaz … », dévoile le Secrétaire général du SYNTAB, Souleymane Ouédraogo
M.Moussa il faut aller rentrer dans taxi à gaz. Un minimum de refl*** quand même. On te dit que c’est dangereux, et tu es là à attendre qu’on te dise aussi ce que tu as à faire. Merde à la fin là
6. Le 7 novembre 2016 à 13:56, par Tunwende En réponse à : « Si les populations savaient réellement ce qui se passe avec les taxis à gaz … », dévoile le Secrétaire général du SYNTAB, Souleymane Ouédraogo
Salut
Je pense qu’il existe des personnes qui pensent que le monde a la mémoire courte.
Les mêmes taximen qui crient ont déjà des crédits qua la mairie centrale à avaliser à l’époque. jusqu’à présent ils sont redevables à l’Etat. Et c’est encore eux qui crient et veulent mettre en danger la vie des populations sous prétexte que c’est pour garantir leur pitance.
L’Etat doit se réveiller et prendre ses responsabilités maintenant ou bien il signe forfait et laisse la place à d’autres personnes dignes
7. Le 7 novembre 2016 à 14:28, par Mme COULIBALY En réponse à : « Si les populations savaient réellement ce qui se passe avec les taxis à gaz … », dévoile le Secrétaire général du SYNTAB, Souleymane Ouédraogo
L’heure grave donc. Populations burkinabè, voilà l’affaire !
8. Le 7 novembre 2016 à 14:36, par A’SALFO En réponse à : « Si les populations savaient réellement ce qui se passe avec les taxis à gaz … », dévoile le Secrétaire général du SYNTAB, Souleymane Ouédraogo
Ça fait froid dans le dos de savoir que des taxis circulent à Ouaga sans visite technique, sans assurance par ce que les propriétaires refusent de laisser tomber le gaz. Mais que fait la police stationnée au carrefours en plein soleil tous les jours ? Peut être qu’ils veulent se bronzer.
Corruption si tu nous tient. Allons seulement.
9. Le 7 novembre 2016 à 14:38, par oueder En réponse à : « Si les populations savaient réellement ce qui se passe avec les taxis à gaz … », dévoile le Secrétaire général du SYNTAB, Souleymane Ouédraogo
Vous savez le problème au burkina est qu’on pense pas aux utilisateurs/consommateurs.
Le fait de brandir le gaz comme ménage lorsqu’il est utilisé comme énergie pour les taxis, c’est ridicule ! Savez vous qu’au Ghana, plus de 50% (plus je veux pas exagérer) de taximen utilisent le gaz au lieu des fossiles ? Les véhicules sont prédisposés à utiliser le gaz, sans tripatouillage. Savez vous depuis quand ? depuis plus d’une quinzaine d’années. Avez vous déjà entendu une explosion dans ce sens. SVP, arrêtez, lorsque nous utilisons de l’énergie plus propre et que des citoyens gagnent mieux, surtout les taximen.
L’état doit rendre le cout de la vie plus accessible aux burkinabe. Le taxi a gaz doit être intégré pour réduire les coûts et la pollution.
Soyons moins hypocrites !
Savez vous combien coûte la tonne de ciment de Diamond cement au Sénégal et au Mali ? Presque la moitié pour des pays voisins.
il n’y a aucun mal, aucun danger à utiliser le taxi à gaz, sauf des bénéfices !
Le 7 novembre 2016 à 16:47, par ok En réponse à : « Si les populations savaient réellement ce qui se passe avec les taxis à gaz … », dévoile le Secrétaire général du SYNTAB, Souleymane Ouédraogo
Mr oueder, le bénéfice dont tu parles est pour qui ??? Nous sommes au BF et le gaz est subventionné pour les ménages point bar. Ne compare pas moutons et poulets. Nous ne sommes pas dans un débat sur le niveau de vies des populations. Les pays que tu cites ne vivent pas les mêmes réalités que nous.
Arrêtez vos calcules bidons et obéissez à la loi.
Le 7 novembre 2016 à 18:20, par oued En réponse à : « Si les populations savaient réellement ce qui se passe avec les taxis à gaz … », dévoile le Secrétaire général du SYNTAB, Souleymane Ouédraogo
tu es vraiment illettré. comment peux tu comparer le ghana et le Burkina dans ça. le ghana produit du pétrole, y’a jamais eu attaque terroriste labà et en attendant c’est de la sécurité des burkinabè dont il est question ici. va au ghana utiliser ton gaz pour ton taxi sans visite technique ni assurance là.
Le 9 novembre 2016 à 09:00, par Kôrô Yamyélé En réponse à : « Si les populations savaient réellement ce qui se passe avec les taxis à gaz … », dévoile le Secrétaire général du SYNTAB, Souleymane Ouédraogo
Oueder, dit-nous la vérité et on te comprendra ! Je sais que tu as des taxis que tu fais conduire par des gens que tu payes très mal. Tu as fait modifier tes moteurs pour utiliser du gaz, et donc tu es directement concerné par cette mesure, voila pourquoi dans une ultime tentative tu essais de mobiliser des gens pour le gaz. Mais tu ne réussiras pas et tu devras changer tes moteurs ou arrêter de chercher l’argent avec les taxis en plus de payer très mal tes chauffeurs. Tu utilises du gaz subventionné par l’Etat pour faire des recettes. On devrait te coffrer car tu détournes, et tes chauffeurs devraient te traîner devant l’inspection du travail car je suis sûr que tu ne les a même pas déclaré à la CNSS en plus de vociférer et de tempêter chaque jour sur eux ! Escroc !
Par Kôrô Yamyélé.
10. Le 7 novembre 2016 à 15:12, par HAMA En réponse à : « Si les populations savaient réellement ce qui se passe avec les taxis à gaz … », dévoile le Secrétaire général du SYNTAB, Souleymane Ouédraogo
Il faut que tous les taximen quittent dans ça sinon si la population se lève......A bon entendeur, salut !
11. Le 7 novembre 2016 à 15:32, par Alexio En réponse à : « Si les populations savaient réellement ce qui se passe avec les taxis à gaz … », dévoile le Secrétaire général du SYNTAB, Souleymane Ouédraogo
Le grand defi de notre temps n est pas le gaz mais le gazoil qui est befaste pour notre environnement. Beaucoup de pays Europpeens signataires sde la COP21 sont entrain de mettre en oeuvre les voitures electriques, Les voitures hybrides bio-diesel, les tram-ways a gaz naturel, les bateaux. Meme l avion solaire est en experimentation dernierement qui afait le tour de antlantique.
La liste est longue pour l economie verte pour sauver notre planete qui est la seule habitable pour le moment. Je crois que nos dirigeants poltiques doivent apportes une solution plus fiable, s ils veulent reellement supprimer les voitures a gaz qui a mon avis est l avenir pour les pays sous- developpes.
En meme temps la protection de notre environnement qui est pollue par ces energies fossiles non-renouvelables. La falsification de la haute teneur en souffre dans l essence par les compagnies petrolieres sans fous pas mal du Standard europeen en Afrique.
Compte tenu de la marge beneficiaire astronomiquement eleve. La corruption des malsains dirigeants ferme yeux sur cette effraction suicidale avec sa horde de maladie cancerogene.
Une techologies Circuit ferme de l emploi des voitures a gaz non sous tension atmospherique est possible via une ingenerie appliquee. Au lieu de couper la Source des revenus des taximen qui s accimondent pour joindrent les deux bouts.
12. Le 7 novembre 2016 à 17:54, par le belge En réponse à : « Si les populations savaient réellement ce qui se passe avec les taxis à gaz … », dévoile le Secrétaire général du SYNTAB, Souleymane Ouédraogo
Je valide l’internaute 11. Vous êtes plus inspires que ces dirigeants qui ne pensent qu’à protéger leurs intérêts. En quoi le gaz est plus dangereux que l’essence ou le gasoil ? Ils doivent avoir l’intelligence de révolutionner. Voulez vous que la masse continue à vivre sous votre joug ? Quant à Mr Ouedreaogo dit SG des transporteurs. ....Tu es une personne corrompue. On le sait bien qu’après la réunion des pétroliers. ..on ne pouvait s’attendre qu’ à une telle décision de la part de nos dirigeants qui tous des actions.
Le 8 novembre 2016 à 12:16, par Christopheur En réponse à : « Si les populations savaient réellement ce qui se passe avec les taxis à gaz … », dévoile le Secrétaire général du SYNTAB, Souleymane Ouédraogo
Donc pour vous, c’est normal que les taximen bricolent leur véhicule pour le gaz ? ces véhicules étaient -ils conçus pour l’utilisation du gaz ? pensez y.Est ce normal qu’ils circulent sans visite technique ni assurance ? réfléchissez un peu et ne soyez pas si égoïste.La vie est chère pour tout le monde mais on ne doit pas se foutre de la vie d’autrui pour gagner sa pitance...
13. Le 7 novembre 2016 à 18:19, par Chan En réponse à : « Si les populations savaient réellement ce qui se passe avec les taxis à gaz … », dévoile le Secrétaire général du SYNTAB, Souleymane Ouédraogo
Lefaso.net : Mais pourquoi les gens persistent dans la pratique ; certains avaient clairement dit qu’il faut un soutien de l’Etat pour pouvoir revenir au moteur normal (parlant du coût de la restauration du moteur), est-ce une des raisons ?
Souleymane Ouédraogo : Oui, nous avons posé ça comme préoccupation. Mais le gouvernement a dit qu’il n’y a pas d’argent pour ça mais qu’il va nous trouver des véhicules (taxis) neufs. ....
Est-ce que quand vous changiez vos moteur en moteurs à gaz, est-ce que c’est l’état qui vous avait subventionné pour ça ???? NON. Alors pourkoi voulez-vous qu’il vous aide pour revenir aux moteurs conventionnels ??
C’est parce qu’on est dans un état faiblard sinon, vous n’osiez meme pas voir ça en rêve mais vous alliez abandonner le gaz, vite fait...
Le 9 novembre 2016 à 06:21, par WELGO En réponse à : « Si les populations savaient réellement ce qui se passe avec les taxis à gaz … », dévoile le Secrétaire général du SYNTAB, Souleymane Ouédraogo
A qui la faute si le Gouvernement refuse de prendre ses responsabilites.Il(Gouvernement) prefere mettre en peril la vie de tous les Burkinabe au profit d un Groupuscul comme il la toujour ete depuis 29 ANS
14. Le 8 novembre 2016 à 09:24, par Adama .sawadogo En réponse à : « Si les populations savaient réellement ce qui se passe avec les taxis à gaz … », dévoile le Secrétaire général du SYNTAB, Souleymane Ouédraogo
il faut étendre les controles aux vehicules personnels aussi,y’en a qui utilisent le gaz.