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Cadre national de concertation des acteurs de la microfinance : Sous le signe d’une nouvelle dynamique de la microfinance au Burkina Faso

Publié le mercredi 2 novembre 2016 à 22h50min

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Cadre national de concertation des acteurs de la microfinance : Sous le signe d’une nouvelle dynamique de la microfinance au Burkina Faso

Ouagadougou abrite ce jeudi 20 et ce, jusqu’au 21 octobre 2016, la 8e édition du Cadre national de concertation des acteurs de la microfinance (CNCAM). Les travaux de cette tribune d’échanges sont axés sur le thème : « La microfinance au Burkina Faso : Quelle nouvelle dynamique ? ». La cérémonie d’ouverture a été présidée par la représentante du ministre de l’économie, des finances et du développement, Pauline Zouré.

Institué en 2009, le Cadre national de concertation des acteurs de la microfinance (CNCAM) qui est à sa huitième édition se penchera sur le thème « la microfinance au Burkina Faso, quelles nouvelles dynamiques ? ». A en croire la secrétaire d’Etat chargée de l’aménagement du territoire, Pauline Zouré, la microfinance est un important instrument qu’ils utilisent pour permettre le développement et la réalisation d’une inclusion financière au Burkina Faso. Elle en veut pour preuve qu’il y’a une grande marge de la population qui n’a pas accès au système bancaire classique pour faute de garantie. De ce fait, explique-t-elle, « avec la microfinance, nous essayerons de permettre à cette couche de pouvoir avoir accès à des ressources financières pour pouvoir exécuter leurs activités et partant de là, améliorer leur condition de vie ».

L’édition 2016 du CNCAM va s’articuler autour d’un thème introductif portant sur l’ « Etat des lieux du secteur de la microfinance au Burkina Faso » et de deux thématiques dont l’une porte sur les « Perspectives pour une inclusion financière réussie » et l’autre sur la « Pérennité des systèmes financiers décentralisés et protection des clients ». Ces deux sous thèmes feront l’objet d’échanges en commission et d’une restitution en plénière.

Pour Mme Zouré, ce CNCAM se tient à un moment ou le Plan d’actions de la Stratégie nationale de microfinance amorce sa phase pratique. Du coup, il est perçu comme une opportunité pour les acteurs du secteur de faire le bilan de l’évolution du secteur et de formuler des recommandations qui pourraient alimenter la stratégie nationale d’inclusion financière en cours d’élaboration. Par ailleurs, la secrétaire d’Etat chargée de l’aménagement du territoire a fait comprendre que cette édition du CNCAM intervient dans un contexte de mise en œuvre du Plan national de développement économique et social (PNDES) qui est le nouveau référentiel de politique économique du Burkina Faso. « Le PNDES a inscrit dans son axe 3, l’objectif de permettre un élargissement de l’accès à la bancarisation des populations de 30,1% à 35% à l’horizon 2020 », a-t-elle laissé entendre, précisant que cet objectif sera pris en compte dans la nouvelle stratégie d’inclusion financière qui est en cours d’élaboration. Pour y parvenir, la contribution de tous les acteurs y compris les systèmes financiers décentralisés (SFD) s’avère indispensable.

Le président du comité technique d’organisation, Karfa Fayama, quant à lui, a au nom des acteurs du secteur, témoigner sa gratitude au gouvernement pour les efforts consentis au profit du secteur de la microfinance et en particulier par l’inscription dans le budget de l’Etat ces deux dernières années, d’un montant cumulé et sans précédent de 1,5 milliards de francs CFA en soutien au secteur. Dans cette même dynamique, il n’a pas manqué de saluer la disponibilité des Partenaires Techniques et Financiers du secteur de la microfinance qui accompagnent le MEFD dans la promotion du secteur en général et la tenue régulière du CNCAM en particulier.

Tout en s’excusant des éventuelles insuffisances organisationnelles que les participants viendraient à constater, le président du comité technique d’organisation a conclu ses propos sur une note d’espoir. « Je souhaite que les travaux de la 8ème édition se déroulent dans un climat emprunt de sérénité et de succès », a-t-il formulé.

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net

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