29 octobre 2014 : Il y a deux ans, le dernier conseil des ministres de Blaise Compaoré
Nous sommes le mercredi 29 octobre 2014. C’est le conseil des ministres. Très attendu par les Burkinabè qui espéraient « une importante décision » après la marche historique de la veille. Ce fut plutôt un conseil des ministres « normal ». C’était également le dernier d’une pléiade de conseils de ministres présidés par le futur ancien président du Faso, Blaise Compaoré.
« Le Conseil des ministres s’est tenu le mercredi 29 octobre 2014,
en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 13 H 00 mn,
sous la présidence de Son Excellence Monsieur Blaise COMPAORE,
Président du Faso, Président du Conseil des ministres.
Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour… ». Le moins que l’on puisse dire c’est que la délibération du Conseil de ministre du jour, n’a pas répondu à la préoccupation de l’heure.
La veille, le 28 octobre 2014, c’était du jamais vu dans les rues de la capitale. Toutes les marches organisées par l’opposition politique étaient jusque-là qualifiées d’historiques. Mais c’est bien celle du 28 qui méritait le qualificatif. Plus d’un million de personnes dans la rue, selon les organisateurs. Les commerces sont fermés, les services « paralysés », c’est « déjà un succès », avait noté le premier responsable de l’opposition politique, Zéphirin Diabré dans son allocution.
Espérant donc que la manifestation « historique » du 28 ferait reculer le gouvernement, les Burkinabè attendaient « une grande décision » à l’issue du conseil des ministres du 29. Le gouvernement a plutôt choisi de fermer les yeux. Comme si le pays se trouvait dans un contexte normal, le gouvernement s’est réuni a « délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger ».
Pourtant la clameur de la rue était à son paroxysme. C’était le cas sur toute l’étendue du territoire. Dans la soirée du 28 octobre 2014, le ministre de la communication, porte-parole du gouvernement dans un communiqué se contentait de dire que ces manifestations illustraient sans aucun doute la vitalité de notre démocratie, sans oublier de condamner les dérapages constatés à Ouagadougou et appelant à la « responsabilité et à la retenue ».
Le conseil des ministres « creux » publié sur lefaso.net, a inspiré un lecteur qui, réagissant en premier, a parié que c’était le dernier conseil des ministres de Blaise Compaoré. S’il avait misé, il aurait gagné gros. Puisque c’était effectivement le dernier conseil des ministres de Blaise Compaoré après 27 ans de pouvoir. Pour Luc Adolphe Tiao et son gouvernement également, c’en était la fin.
Le jour du conseil des ministres, et après les partis politiques, ce sont les syndicats qui montaient au créneau pour exiger « une école démocratique et populaire accessible aux enfants du peuple ». Mais en filigrane, l’ombre de l’actualité a plané sur le meeting. En toile de fond, la mobilisation moins importante que la veille visait aussi à lancer un avertissement à Blaise Compaoré.
Le conseil des ministres du 29, comme un entêtement, restait aphone aux cris du 28. Le lendemain du conseil des ministres, c’était le début d’une fin en 48h.
Tiga Cheick Sawadogo
Lefaso.net
Vos commentaires
1. Le 29 octobre 2016 à 09:47, par AS En réponse à : 29 octobre 2014 : Il y a deux ans, le dernier conseil des ministres de Blaise Compaoré
Bonjour,
En lisant les commentaires du dernier conseil des ministres. Je constate qu’au BF, il y a des illuminés qui disent exactement ce qui va arriver avec la date. Dommage que nos gouvernants ne nous écoutent pas.
Au fait, pourquoi on ne met plus la photo des membres du gouvernement comme photo du CR du CM ? comme ça si ce nouveau gouvernement déconne, on saura qui était là.
Merci
2. Le 29 octobre 2016 à 10:28, par ngoonga En réponse à : 29 octobre 2014 : Il y a deux ans, le dernier conseil des ministres de Blaise Compaoré
Ah oui l’Homme fort et ses ....... .Seul ALLAH est fort
3. Le 29 octobre 2016 à 11:24, par Nabiiga En réponse à : 29 octobre 2014 : Il y a deux ans, le dernier conseil des ministres de Blaise Compaoré
Hmm, ils voulaient rester comme cela, chapi ! pour toujours.
Dieu a vu juste en nous donnant la force de les chassser, et nous les avons chassés ; même si ce n’était qu’une partie que nous avons chassé en attendant finir la mission par chasser l’autre partie qui reste, nous sommes contents tout au moins. Pour une fois, ils se cherchent. Comme si gouverner le Burkina était une mission divine ; eux et eux seuls. Bande de voleurs !
Le 29 octobre 2016 à 12:37, par Poko En réponse à : 29 octobre 2014 : Il y a deux ans, le dernier conseil des ministres de Blaise Compaoré
En te lisant, je vois poindre seulement ta jalousie et ton ingratitude contre les membres du dernier gouvernement. C’est de la diffamation que tu fais en les traitant tous de bande de voleurs sans aucune preuve. Ils t’ont volé quoi au juste ? Va convoquer ceux contre lesquels tu dispose de preuves. Pour des voleurs, ils ont été gentils en te laissant l’unique ordinateur que tu utilises pour les insulter et les accuser depuis 3 ans. Depuis ce temps, tu pollue Lefaso.net avec tes injures.
Ces gens sur la photo étaient-ils à la rue quand ils ont été nommés ministres ? Etaient-ils des pauvres types qui n’avaient pas de quoi s’habiller ou manger ? En quoi tu fais mieux que ces gens qui ont accepté de sacrifier leurs carrières et servir le pays après les mutineries, à un moment où il était très dangereux d’être au gouvernement ? Et tu te réjouis en pensant qu’ils se cherchent actuellement et que vous êtes maintenant même chose. On appelle cela le nivellement par le bas et c’est une attitude typiquement burkinabè. Personne ne doit dépasser personne. Même les cinq doigts de la main ne sont pas pareille. Dieu nous a créés différents, avec grands et des petits, des riches et des pauvres. Il n’y aura jamais une égalité parfaite entre les individus dans la société.
Si je comprends bien ton scenario et ta mentalité, aucune personne ne pourra plus gouverner ce pays, si ce n’est toi et peut-être tes parents. Or, vous serrez aussi chassés comme les autres avant vous par d’autres. A cette allure, le pays ne sera plus jamais construit et le développement n’aura pas lieu. Je te donne un conseil gratuit. Si ton confonds cette équipe de Blaise à celle actuelle du MPP de Salif, je te promets que tu laisseras plus que tes plumes sur le goudron de Ouaga. Je t’aurai prévenu. Avec le MPP, il n’y aura pas de "retenue". Demande aux étudiants qui sont sortis manifester la semaine passée.
Le 29 octobre 2016 à 13:48, par Gnandekaye Djely Malobali En réponse à : 29 octobre 2014 : Il y a deux ans, le dernier conseil des ministres de Blaise Compaoré
Nabiiga n’a pas dit qu’ ils etaient des pauvres types avant d’ entrer dans le gouvernement. Mais une fois dedans, ils ont tellement vole qu’ ils ont assure la survie materielle de leurs marmailles jusqu’a la 3 eme generation. Du moins, dans l’ absolu mais comme tout bien vole ne profite pas, leurs petits morveux vont aller dans le monde claquer cette richesse mal acquise en un clin d’ oeil car ils ne peuvent pas savoir la valeur de l’ argent. C’est la qu’ intervient la justice divine. Ils ne mourront pas de faim, certes, mais maintenant ils mourront plus d’ aigreur et de pauvrete mentale que de tout. La pauvrete, pour beaucoup de gouvernants africains est reellement mentale. Tu vois le gars, il a deja des milliards et plus de 60 villas mais il court toujours apres des deals de 100 mille, au meme de souiller son ame. Ca, c’et pas la pauvrete mentale, ca ?
Le 29 octobre 2016 à 17:16, par Poko En réponse à : 29 octobre 2014 : Il y a deux ans, le dernier conseil des ministres de Blaise Compaoré
La vraie pauvreté mentale et la méchanceté humaine dans leur version la plus crasse et hideuse sont celles que tu portes pour ces personnes et leurs descendants. D’abord tu affirmes sans avoir fait des enquêtes individuelles sur la gestion de tous ces ministres que " ils ont tellement volé qu’ ils ont assuré la survie matérielle de leurs marmailles jusqu’à la 3 eme generation". Et que dire de ta fabulation et l’exagération des faits : "il a deja des milliards et plus de 60 villas". Cites des noms si tu es certain de ce que tu avance et tu aidera la justice. Il faut nommer de vrais coupables avec des preuves palpables. Sinon c’est de la diffamation. Au niveau pénal, on ne dit pas "un seul âne bouffe la farine et les bouches des autres ânes blanchissent".
Loin de moi l’idée de défendre des éventuels fautifs. Mais, je dénonce cette tendance maladive à la généralisation abusive et à la stigmatisation d’hommes et de femmes dont le seul tord est d’avoir accepté servir leur pays à un moment critique de son histoire. Ensuite, tu oses maudire leurs enfants innocents par ces termes "Ils ne mourront pas de faim, certes, mais maintenant ils mourront plus d’ aigreur et de pauvreté mentale que de tout". Puisque ces enfants ne t’ont rien fait et ne paient pas les fautes de leurs pères et mères, la malédiction que tu as prononcée à leur encontre retombera sur toi. Puisse Dieu te pardonner et te libérer de ta haine aveugle.
Le 29 octobre 2016 à 20:25, par Citoyen LAMDA En réponse à : 29 octobre 2014 : Il y a deux ans, le dernier conseil des ministres de Blaise Compaoré
POKO, pourquoi continuer de regretter des gens qui ne reviendront pas de si tôt ? C’est comme la mort. Mais toi tu es encore en vie, donc il faut regarder vers l’avenir sinon tes tontons chouchou ne reviendront jamais au Burkina, si ce n’est après le retour de Jesus sur terre. Ce qui semble improbable Poko, n’est-ce pas ?
Le 29 octobre 2016 à 22:53, par Sonia En réponse à : 29 octobre 2014 : Il y a deux ans, le dernier conseil des ministres de Blaise Compaoré
Poko, Poko ! I sabary, sabary Allah kamma. Wend nã konfo sougri.
Laisse , s’il te plaît, laisse comme ça, nous ont veux tenter une autre expérience sans Blaise et sa tribu. Tout ce que tu t’évertue à expliquer, c’est bien, mais regarde la réalité en face ; les faits concrets, c’est que on a épongé 27 ans de médiocrité. Au fait tu dirigeais quelle institution sous BLaise ? Nous n’en sommes plus à savoir qui était nanti ou démuni ou en guenilles quand il était ministre, leurs enfants sont burkinabé comme les enfants des autres burkinabé. Fais nous profiter de ton expérience vertueuse de gestion du pouvoir ? Si tu as de meilleures idées, constructives, fais le savoir au président ? Il a bien un service courrier en sus des audiences qu’il accorde ? Va tranquille lui proposer ta contribution ?
Le 30 octobre 2016 à 13:23, par Poko En réponse à : 29 octobre 2014 : Il y a deux ans, le dernier conseil des ministres de Blaise Compaoré
Dame Sonia, on t’a fait croire qu’on a épongé 27 ans de médiocrité et tu en es convaincue ? Regarde la réalité en face et tu verras qu’on est plus médiocres qu’en 2014 et avant. Jamais, la politisation de l’administration publique, les nominations de complaisance, le clientélisme et le favoritisme (entre insurgés et contre les autres citoyens), les malversations et le pillage des ressources publiques n’ont atteint un seuil si élevé et tout cela dans l’impunité totale et la non dénonciation. Voici la nouvelle réalité dans laquelle nous vivons. Pourquoi tu fermes les yeux sur cette réalité présente ? J’espère qu’il y aura des poursuites judiciaires après contres les rapaces du MPP.
Ecrire sur Lefaso.net est ma façon de contribuer. Je n’arrêterai pas de le faire. Si mes avis sont divergents par rapport aux tiens et Nabiiga, c’est normal. La diversité des opinions est un principe de la démocratie. Si tu ne veux plus me lire, je t’en voudrai pas, c’est ton droit.
PS : J’essaierai d’être plus concise dans mes écrits pour que tu me lises.
Le 31 octobre 2016 à 00:32, par Sonia En réponse à : 29 octobre 2014 : Il y a deux ans, le dernier conseil des ministres de Blaise Compaoré
Cher Poko !
Je demeure convaincue que tu as un potentiel, c’est manifeste. Cet espace est le nôtre, à tous les burkinabé qui veulent se prononcer sur la marche de la nation. Sois en sûr, ce serait toujours avec plaisir que je te lirais, à l’instar des autres internautes. Mon propos en ce qui te concerne, est que je trouve que tu dépeins systématiquement les choses en noir. Voilà ce que je pense ( sous réserve de ton droit naturel à mise au point ou clarification publique dans ce forum) :
tu n’aimes pas les RSS (avec certainement tes motifs qui te sont propres) Mais là c’est une discussion qui pourrait trouver un autre cadre d’expression surtout qui ne doit pas déteindre sur ton appréciation de l’action gouvernementale qui s’impose à tous les burkinabé.
tu es (peut être) une ancienne cacique ( tu as dis : je serais CONCISE, ce qui me permet de conjecturer que tu es du genre féminin ? Je peux me tromper aussi) de l’ère Compaoré qui a toujours de la peine à assimiler ce qui est arrivé les 30 et 31 octobre 2015. D’accord, mais on doit aller de l’avant à présent ? Le retour en arrière est inconcevable.
quand je te propose la presse écrite ou les émissions radio, ne crois que je te prive du présent forum, je ne le peux et ne le pense. C’est juste pour que tu puisses exprimer plus en détail et en longueur ton point de vue.
audience présidentielle : c’est l’occasion de faire d’autres proposition au président, ton apport au développement du pays. Il ne peut pas ne pas en tenir compte si c’est pertinent. Tout burkinabé devra voir les choses dans le sens d’aider à corriger pour le meilleur, dans nos famille , au travail et pour toute la nation. On doit reconnais que les maux que tu égrènes sont justes, mais ce régime a combien d’années déjà ? Même pas 1 an. Les choses vont se résorber avec le temps. N’est-ce as d’accord ?
Enfin pour faire brève, je te rappelle que je te lirais tant que tu écriras, Nabiiga aussi sûrement, surtout si c’est digeste comme tu l’as promis. Dans l’attente de te relire, mes salutations distinguées. Bien à toi.
Le 29 octobre 2016 à 23:00, par Sonia En réponse à : 29 octobre 2014 : Il y a deux ans, le dernier conseil des ministres de Blaise Compaoré
Poko, au lieu de crier sur Nabiiga, inspiré toi de son style : bref, précis, concis et direct, en français facile. Toi tu parles trop. Cet espace devient manifestement trop étroit pour toi. Faut songer à faire des publications dans la presse écrite ou des émissions radio.
4. Le 29 octobre 2016 à 12:48, par MOUTA MOUTA En réponse à : 29 octobre 2014 : Il y a deux ans, le dernier conseil des ministres de Blaise Compaoré
La plupart de nos dirigeants sont à l’exercice du pouvoir : mécréants - méchants-mauvais-malades-minables. ils oublient leur origine. ils renient leur source. ils oublient leur mission. Ils oublient leur fonctions. Ils ignorent leur environnement. Ils sont aveuglés par les désirs éphémères (femme, boissons,territoire,luxes) de la terre. et c’est dans leur aveuglement qu’arrive la dernière manifestation du peuple .
Blaise et sa bande sans conviction se pensait indispensable au burkina faso. Cela n’est qu’une répétition en miniature de ce qui est arrivé à ADOLPHE HITLER.
Nous devrions inscrire dans notre constitution que le président du Faso ait au moins un certificat ou master en histoire .Cela nous eviterais ce nous avons eu !
Paix et salue à l’âme de ceux dont le sang est versé pour fortifié notre peuple !
Gloire et honneur au Président THOMAS SANKARA !
Un leader incontestable que chaque famille, tribu, groupe, communauté, entreprise,association doit avoir comme modèle.
Seule la lutte libère,seul le travail fait un homme !
5. Le 29 octobre 2016 à 12:51, par un patriote révolutionnaire En réponse à : 29 octobre 2014 : Il y a deux ans, le dernier conseil des ministres de Blaise Compaoré
En réalité, le clap de fin de fin octobre 2014 est à rechercher 10 ans auparavant avec la question de la non rétroactivité pour les 2 mandats de 5 ans donnant le feu vert à Blaise pour 2 mandats de 5 ans de plus. Les burkinabè étaient résignés en laissant Blaise faire peinard les élections de 2005 et 2010 avec une faible participation et des candidats alibis. A cette époque, j’avais dit que si Blaise voulait répéter le même stratagème en 2015, les burkinabè allaient refuser et le chasser. Revenons à aujourd’hui, Roch est au pouvoir qui a accompagner Blaise depuis l’époque de Sankara. C’est une transition que le Burkina se doit de gagner pour qu’en 2020, une nouvelle génération plus jeune monte aux affaires et ne soit pas impliqué de près ou de loin aux 3 dernières décennies liés à Compaoré. C’est un défi majeur car si on le rate, le chaos pourrait subvenir. La transition par Roch doit remettre à flot le navire Burkina miné de tout côté : pillage minier, corruption, caisse de l’état vide, économie en berne, insécurité, terroriste, etc. régler les dossiers pendant en justice, et arriver à faire entre tous les burkinabè un processus où on se dit la vérité, la justice et que l’on puisse se pardonner pour une réconciliation. Il reste 4 ans ! c’est beaucoup et très peu à la fois !
6. Le 29 octobre 2016 à 14:33, par Poko En réponse à : 29 octobre 2014 : Il y a deux ans, le dernier conseil des ministres de Blaise Compaoré
Au patriote révolutionnaire. Mes respects. Je suis entièrement d’accord avec toi sur le fait que la transition politique continue au Burkina Faso. J’espère que le MPP va le comprendre et l’accepter pour travailler autrement. Par contre, il ne faut pas que tu te leurre pour croire que la nouvelle génération de jeunes qui doit monter aux affaires en 2020 sera plus vertueuse et compétente par rapport aux ainés. Prenez juste l’exemple des jeunes qui ont animé la transition et analysez comment ils ont géré individuellement les ministères et institutions dont ils avaient la charge. En quoi ont-ils fait la différence par rapport aux anciens pour mériter qu’on fasse plus confiance à des jeunes dans l’avenir ?
A mon avis, une rupture intergénérationnelle n’est pas réaliste et efficace dans la gestion d’un Etat. Si ce n’est sous la révolution burkinabè, je n’ai vu cela nulle part, et dans aucun pays démocratique. Les jeunes ont besoin de l’expérience positive des plus âgés (qui sont leurs propres parents) et tous les anciens ne sont pas mauvais. Sans culture politique et amour réel de la patrie, ajoutés à des compétences techniques irréfutables, nous n’avancerons pas avec les jeunes en 2020. Pas d’illusions. Les jeunes ont été initiés aux mauvaises pratiques de gouvernance et semblent plus exceller en la matière par rapport aux anciens. Aussi, il faut rompre avec la culture du favoritisme, le clientélisme politique, l’impunité et l’acceptation de la médiocrité dans la gestion de l’Etat. La fin de ces tares dominantes n’est pas pour demain si ce qui compte en politique est juste la conquête du pouvoir par tous les moyens (corruption électorale) et compromissions sans critères idéologiques.
Analysez le comportement des groupuscules de jeunes qui ont été créés entre 2013-2016 au Burkina. Ils ont tous des parrains politiques qui les financent et les téléguident. Actuellement dans les différents ministères, au sein des partis politiques et au niveau de la société civile les jeunes cherchent seulement "à dealer et manger". Plusieurs jeunes ne sont donc pas motivés par des idéaux patriotiques mais par la lutte pour la survie et la réussite personnelle. Les jeunes sont surtout trop pressés de s’enrichir et de paraître (4x4, duplex, jolies femmes, fric et frime) et cèdent facilement à la corruption sous toutes ses formes. Arrêtons donc avec le mythe de la jeunesse vertueuse et plus performante.
Mon dernier point est qu’il faut que l’Etat lui-même prépare une relève de gouvernants de qualité parmi les jeunes technocrates. Mais, il n’a jamais investi dans ce domaine et l’accès aux postes clés est plus facile pour les ainés qui sont plus réseautés et avec un plus grand poids financier et politique. Les partis existants peuvent y contribuer à former la relève, mais les vieux leaders n’accepteront pas de renoncer à leurs propres ambitions pour former des jeunes pour prendre leurs places. Ex : Feuilleton dissuasif entre Tahirou Barry et Pr Bado. Il ne reste plus aux futurs jeunes gouvernants que de créer leurs propres partis afin de compétir contre les vieux professionnels de la politique pour s’imposer afin d’accéder aux postes de gouvernants. Il faudra révolutionner l’actuelle classe politique pour l’amener à travailler pour l’émergence de jeunes leaders compétents et vertueux pour prendre la relève, tot ou tard pour une alternance inter-générationnelle.
Le 30 octobre 2016 à 08:03, par un patriote révolutionnaire En réponse à : 29 octobre 2014 : Il y a deux ans, le dernier conseil des ministres de Blaise Compaoré
Merci Poko pour votre réaction qui complète ce que j’avais à l’esprit et que j’ai oublié de préciser. il s’agit bel et bien de relever le défi d’une transition inter-générationnelle d’ici 2020/2025 et non d’une rupture. Maintenant, il faudra bien s’appuyer sur des jeunes responsables et non sur des mange-mils que vous évoquez.
7. Le 29 octobre 2016 à 17:51, par roger rouxel En réponse à : 29 octobre 2014 : Il y a deux ans, le dernier conseil des ministres de Blaise Compaoré
Il faut faire confiance en la jeunesse et développer le pays des hommes intégrés comme le voulais MONSIEUR le PRESiDENT THOMAS SANKARA moi petit français je suis toujours avec vous tous et suis avec grand intérêt toute l actualités sur notre pays que j’aime très fort et j’espère revenir vous voir bientôt nei zaabre biffou ROGER
8. Le 29 octobre 2016 à 18:34, par BENBA En réponse à : 29 octobre 2014 : Il y a deux ans, le dernier conseil des ministres de Blaise Compaoré
POKO, je ne te comprend pas .A te lire tu ressemble à un des privilégiée du système COMPAORE tapis dans l’ombre obscur des ténèbres. Tu ne veux pas qu’on juge les anciens incapables et lâches du dictateur BLAISE COMPAORE et tu veux t’en prendre au jeune ayant servi la transition. Ou tu a servi ce dictateur ou bénéficié par d’une autre manière des avantages de sa dictature.
Le MPP qui a moins de 1ans et tu plus sévère à leur égard.
Il faut que les jeunes se dégagent par le travail . Il faut que les jeunes s’engagent d’abord dans la vie active. Et s’il réussissent il viendrons servir le pays. Notre seul drame ,c’est toujours laisser la chose politique à des incapables n’ayant rien fait de leur vie. même pas un bon rapport de gestion de son champ de mais. Il viennent tout peinard nous envoyer des programmes vides et irréalistes . Montrez moi maintenant le jeune virtuel que vous pensez qu’il peut vous sauver en 2020 ???
Regardez aux états UNIS, d’un coté un expérimenté de l’administration ayant servi toute sa vie pour la défense de l’intérêt général et aussi de l’autre coté quelqu’un qui par son génie a bâti un empire. Dans tous les cas ils méritent respect.
Le 30 octobre 2016 à 12:23, par Poko En réponse à : 29 octobre 2014 : Il y a deux ans, le dernier conseil des ministres de Blaise Compaoré
BENBA, je veux qu’on juge vite tous les anciens collaborateurs de Blaise COMPAORE des 27 ans passés (surtout de nombreux MPPistes) car ils sont aussi, à des degrés divers, responsables des mauvais résultats qu’on critique. Or, les RSS, les plus vieux collaborateurs de Blaise, ne sont pas inculpés et font comme si cela ne les concerne pas. Ils appellent à juger seulement ses derniers collaborateurs. Personne n’a plus profité du Système que ces trois qui ont passé toutes leurs vies professionnelles au pouvoir et à accumuler d’immenses fortunes. Ce sont eux que tu dois considérer "incapables, lâches et dictateurs" car ils étaient les maîtres à penser, les ténors, les caciques et les gourous de l’ancien Système.
Qu’on juge vite les membres du dernier gouvernement et ils vont pouvoir enfin s’exprimer librement, se défendre et donner les dessous de ce coup d’Etat maquillé en insurrection. Ils sont réduits au silence depuis 2 ans. Plusieurs sont des technocrates et connaissent tout autant Blaise que les RSS et leurs compagnons du MPP. Ils connaissent les dossiers compromettants pour les RSS. La vérité que tout le monde attend viendra certainement éclairer l’opinion nationale sur qui a fait quoi pour conduire ce pays où il est actuellement. Vivement le procès pour qu’on soit enfin situé.
Je suis sévère contre le MPP au pouvoir parce qu’ils se sont faits élire en prétendant avoir l’expérience de la gestion du pouvoir plus que tous les autres candidats. Comment peuvent-ils refuser d’assumer les résultats négatifs de leurs mauvaises expériences passées de gestion du pouvoir sous Blaise tout en invoquant cette expérience pour se faire élire ? C’est très méchant et lâche de faire ça. Mais comme Dieu ne dort pas, les voilà maintenant qui pataugent démontrant que malgré 30 ans aux affaires, ils ne savent pas gouverner. On doit attendre 2020 pour voir le désastre ?
Le 30 octobre 2016 à 16:44, par BENBA En réponse à : 29 octobre 2014 : Il y a deux ans, le dernier conseil des ministres de Blaise Compaoré
POKO, ainsi je te comprend . Mais tu ne dois pas etre plus pressé que le temps lui meme .
Toute chose se conjuguant par lui (Espace-Temps) nous avons toute la situation pour faire prevaloir.
Aujourdh’ui MPP au pouvoir ,demain ils seront aussi sur le banc des accusés ainsi sont faites les démocraties.N’oubliez jamais que même en france ,SARKO etait toujours poursuivi par la justice et il n’a jamais crié au scandale c’est le pouvoir public qui est en place la principale cause de poursuite.
Ainsi , c’est comme ça notre justice. on poursuit d’abord les ministres mouton de blaise on les enferme et on les juge. Après on verra le cas de blaise lui meme. Il en sera de meme si jamais le MPP n’est plus au pouvoir , les ministres (pétits ministres souvent très exités seront d’abord à prendre facilement ,après on va s’en prendre au gros bras (RSS).
Le seul defaut actuelle, nous c’est que nous ne connaissons pas le temps de notre justice voila pourquoi nous sommes pressés. Nous prions pour eux aussi de faire la toillette dans leur case et après nous allons les feliciters. Chacun à son tour, en tout tant que tu va gerer les affaires, publiques, tu doit savoir que tu rendra compte même au cimetière.
Nous devrions pas vouloir une chose et son contraire ! dire au MPP de bosser pour trouver les solutions aux burkinbè et aussi demander à la justice de poursuivre les gros bras du MPP(RSS). Nous allons faire un choix. nous attendons qu’ils Resolves les problèmes d’abord.
Après quand il ne seront plus aux affaires ,ils vont aussi rendre compte de leur gestion.
Unissons nos forces pour un burkina de prosperité en priant pour nos hommes en ROBE !
Nous demandons à chaque burkinabè de changer son plat et attendre en attendant d’être bien servi par le MPP ! A defaut, nous reserverons nos plats pour 2020 !
9. Le 29 octobre 2016 à 19:09, par charles En réponse à : 29 octobre 2014 : Il y a deux ans, le dernier conseil des ministres de Blaise Compaoré
Ah oui c est ca on appelle gouvernement. Tous gens avec la tete bien plein avec les multiples experiences qu ils ont en etant tous des foncyionnaires qui ont gravi les echelons. Ca se voit a travers la photo. ce sont tres poses et ont confiants d eus. Ce qui faisait que l bf sur la scene international dominait les autres pays de la region. C est pas comme maintenant ou ces des gens qui n ont aucune vision ni aucune carrure et qui font la honte de notre pays. Des malades mentaux qui vont ramener notre pays 50 en arriere. C est une punition divine.