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Energies renouvelables : La solution par l’Agence nationale des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique (ANEREE)

Publié le samedi 29 octobre 2016 à 04h08min

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Energies renouvelables : La solution par l’Agence nationale des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique (ANEREE)

Le ministre de l’énergie, des mines et des carrières a présenté la vision énergétique de son département aux partenaires techniques et financiers. C’était au cours d’une rencontre d’informations tenu ce vendredi 28 octobre 2016 à Ouagadougou.

L’énergie est indispensable au développement d’un pays. Cependant, force est de constater que sur le plan énergétique, le Burkina Faso est à la traine avec un taux d’électrification national de 18, 83% en 2015, avec des disparités selon que l’on soit en zone urbaine ou en zone rurale. Le taux d’électrification urbain est de 59,88%, tandis que celui en zone rurale est de 3,06%. Les énergies renouvelables, elles occupent une infime part dans la production d’électricité, soit 6,4%.

Pour donc inverser la tendance et atteindre un taux d’électrification satisfaisant, le gouvernement burkinabè a opté pour une transition énergétique vers les énergies renouvelables, notamment le solaire, en y associant les énergies conventionnelles. Un mix énergétique qui devrait permettre de passer à l’horizon 2020 à un taux d’électrification de 80% et un doublement du nombre d’abonnés. Ce mix énergétique permettra également de passer de 325 MW produit actuellement à 1000 MW en 2020.

Pour mener à bien cette transition énergétique déclinée dans la lettre de politique sectorielle de l’énergie, il a été créée l’Agence nationale des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique (ANEREE) le 5 octobre 2016 en Conseil des ministres. Une agence qui a pour but de

• contrôler, encadrer et favoriser le marché des énergies renouvelables
• établir une stratégie nationale de promotion de l’efficacité énergétique
• accompagner, valoriser et piloter les projets d’envergure nationale
• fédérer le privé, les ONG et les partenaires techniques et financiers
• exécuter des prestations commerciales et toutes autres missions de service public dans le domaine des énergies renouvelables
• et enfin soutenir la recherche, l’innovation et la formation dans le domaine des énergies renouvelables.

Cette nouvelle structure a aussi été présentée aux partenaires techniques et financiers au cours de la rencontre d’information. Selon le ministre de l’énergie, le Pr Alfa Omar Dissa « Les partenaires techniques et financiers jouent un rôle clé dans la mobilisation des fonds pour l’atteinte des objectifs visés d’ici 2020, aussi bien en terme de couverture en électricité qu’en terme de proportion de chaque forme d’énergie utilisée. » Il était donc important à en croire le ministre, que la politique sectorielle de l’énergie leur soit présentée.

Les partenaires ont pour leur part salué la mise en place de cette agence et ont renouvelé leur soutien au secteur de l’énergie burkinabè pour l’atteinte des objectifs qu’il s’est fixé.

Justine Bonkoungou (Stagiaire)
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 29 octobre 2016 à 10:35, par lagitateur En réponse à : Energies renouvelables : La solution par l’Agence nationale des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique (ANEREE)

    En tout cas, l’option du solaire est une bonne chose. L’homme doit toujours exploiter ce que la nature lui offre pour assurer sa survie. On ne peut pas vouloir brûler du pétrole pour polluer et produire du courant, à perte, alors que nous ne sommes pas producteur d’or noir ou alors construire des barrages hydro-électrique quant on sait que l’eau n’est pas disponible en toutes saisons chez nous. L’option la plus stupide est cette véléité de produire de l’énergie nucléaire quand on connait les contraintes et risque liés à cette activité. Alors que nous pouvons, affirmer sans risque de se tromper, q’au Burkina, Dieu nous a donné le soleil. Cette énergie nous coûte moins cher et est facile à installer et à produire. De plus, nous ne risquons pas de coupures à certains moments de l’année si nous adoptons une bonne politique de distribution et mettons en places des installations solides. Ainsi, dans quelques années, l’interconnexion nous servira plutôt à vendre de l’électricité à la Côte d’Ivoire et au Ghana. Du courage Monsieur le Ministre. Vous êtes sur la bonne voie.

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