Explosion des grèves au Burkina : Le mémoire en défense des organisations syndicales
Pour parler revendications sociales, les centrales syndicales et les syndicats autonomes du Burkina Faso ont été reçu par le Premier ministre Paul Kaba Thièba mardi 18 octobre 2016 dernier. Au cours de cette séance d’explications sur ce que d’aucuns ont appelé revendications salariales tous azimuts des syndicalistes, les organisations syndicales ont présenté le mémoire en défense ci- après.
Justification de l’explosion des luttes sectorielles
Remarques importantes :
Cet exposé n’est pas un point sur les revendications sectorielles ;
Ce n’est pas non plus une substitution aux acteurs directement concernés par ces questions ;
C’est juste quelques exemples pour étayer un propos.
1. La désinformation et exposition des travailleurs à la vindicte populaire en arguant que les revendications sont toutes salariales or ressources limitées : voilà quelques exemples de revendications qui n’ont rien à voir avec des augmentations salariales.
N° |
Institutions |
revendications |
1 |
Ministère
de la Fonction Publique, du Travail et de la Protection Sociale (Institution chargée de la Promotion du Dialogue Social) |
Le
statut des contrôleurs et inspecteurs du travail, repentants légaux de
l’Etat, conformément aux Convention 150 sur l’administration du travail de
1978 (rat 3 avril 1980) et C129 sur l’inspection du travail de 1969 (rat le 21
mai 1974) (ils sont agressés dans leur mission par
des patrons privés, et l’Etat reste aphone et laxiste) Implication
du Syndicat des Secrétaires dans les instances et activités les concernant conformément
aux textes en vigueur (trois correspondances de
demande de rencontre avec le Ministre de la Fonction Publique, jusque-là sans
suite) Revendication pas d’ordre salarial |
2 |
Ministère
de l’Education Nationale Et
Ministère des Enseignements Supérieurs, de la Recherche et de l’Innovation |
Cas
des affectations nominations forcées dans la Région des Cascades d’agents
sans numéros matricule, en s’appuyant sur des correspondances administratives
superposées et contradictoires. Cas
du continuum à notre rencontre du 13 octobre 2012 à l’INA à ZOGONA réitérant
notre position ferme de reculer à temps pour réunir les conditions avant son
application ; mais refus catégorique des dirigeants (conséquences : au moins 3000 écoles sous paillotes ;
des lycées privés en voie de refuser les élèves ayant réussi à leur entrée en
6ème et affectés par l’Etat pour non-respect de ses engagements;
ou imposer aux parents d’élèves de payer car l’Etat ne l’a pas fait) Publicité
sur gratuité, alors que le lundi 18 avril 2016, Barro Soumaïla
meurt à l’hôpital Souro Sanou,
à la suite du poison bu pour avoir été chassé de l’école parce que ses
parents n’ont pu verser la cotisation de 2 750 FCFA à l’APE. Evacué
d’abord au CSPS de son village Mangorotou, ensuite au
CMA de DANDE et enfin à l’hôpital SANOU SOUROU où il a rendu l’âme. (Jusque-là, quelle décision prise par le gouvernement sur
les différentes revendications portant sur la mauvaise gestion de ces APE ?) En
2000 quand la décision politique était en vue d’invalider l’année universitaire,
l’actuel Ministre FILIGA, alors Recteur leur avait dit suite à un Conseil
Scientifique que l’année était rattrapable et les conséquences de l’invalidation
seraient ingérables. La décision politique a été imposée par le régime
COMPAORE, avec les dirigeants actuels comme acteurs principaux, qui ont créé
des termes Intramuros, extramuros et ensuite le
LMD : les conséquences sont le cafouillage des années universitaires et
autres crises Revendication pas d’ordre salarial |
3 |
Ministère
des Infrastructures |
Des
ouvrages mal exécutés, qui en moins d’un an de leur réception rentrent dans
un état de délabrement avancé (Cas de la Bourse du Travail
actuelle de Ouagadougou avec des dalles déjà défoncées, or réception faite en
mars 2016 et occupation des locaux en juillet 2016). Revendication pas d’ordre salarial |
4 |
Ministère
du Tourisme Ministère
de l’environnement Ministère
de l’eau Ministère
des ressources animales Ministère
de la santé Ministère
de l’Industrie |
Cas
des cimenteries dans la Région des Hauts-Bassins. Malgré les correspondances
des différents Directeurs Régionaux, des acteurs sociaux, des services techniques
de l’Etat, voire du Gouverneur de la Région des Hauts-Bassins démontrant que
les sites occupés sont sensibles, le Gouvernement y a imposé l’implantation
des cimenteries sur la nappe phréatique combien importante pour le Burkina.
Si la ville de Dakar au Sénégal est alimentée avec de l’eau venant de plus de
300 km, c’est une preuve que cette eau en temps venu pourrait aussi être
sollicitée pour alimenter les autres localités du Burkina Revendication pas d’ordre salarial |
5 |
Ministère
de l’Agriculture |
Les
paysans dans le cadre de certaines cultures, prennent des crédits d’intrants.
Quand la saison pluvieuse est mauvaise donc mauvaise récolte, ces
agriculteurs sont tout de même sommés de rembourser, même s’ils vont vendre
leurs outils de travail (charrues, bœufs de labour etc.). Le Gouvernement a
été invité par le Gouvernement d’y voir clair et bien accompagner les paysans
en contrôle et assurance.Parce que cela plombe leur
épanouissement et ce sont leurs parents fonctionnaires qui sont souvent
contraints d’intervenir pour rembourser avec leur salaire. Revendication pas d’ordre salarial |
6 |
Ministère
de l’Industrie et du Commerce |
Cas
des boulangeries:Le poids normal de la baguette du pain doit être à 200 g ; à défaut, ce
poids ne doit pas être en dessous de 185 g. Or dans la réalité ce poids est
de nos jours à 150 g. Cela est une forme de fraude ; puisque c’est le
citoyen qu’on pille. Le syndicat exige que le Gouvernement fasse appliquer
les textes en la matière. Revendication pas d’ordre salarial |
7 |
Ministère
de l’Habitat |
Le
syndicat revendique un audit des lotissements et le dressage d’un fichier
informatique unique sur le foncier. Les travaux de la
commission parlementaire sur 16 communes seulement indiquent au moins
105 000 parcelles attribuées frauduleusement. Revendication pas d’ordre salarial |
8 |
Ministère
de l’Economie et du Développement |
Le
syndicat exige l’abrogation des textes engageant la privatisation des péages ;
textes pris sous le régime COMPAORE, pourtant les péages ne sont pas
déficitaires car ceux-ci dépassent en entrée d’argent les prévisions annuelles. Par
ailleurs, les privatisations engagées depuis les années 91 ont fait perdre au
moins 5180 emplois ; et jusque-là, aucun gouvernement n’accepte
satisfaire la revendication syndicale qui est de faire des audits et un bilan
sur ces privatisations. Et pire l’actuel gouvernement veut faire un passage
en force pour privatiser les péages ; et paradoxalement, le gouvernement
crie en même temps que les caisses sont vides Revendication pas d’ordre salarial |
9 |
Ministère
de l’Administration Territoriale (MATDSI) |
Des
agents territoriaux à la retraite depuis le mois de février 2016, sont
jusque-là sans pension. Le syndicat exige à ce que ceux-ci soient mis dans
leurs droits d’autant qu’ils ont normalement cotisé pour cela. Aussi le syndicat revendique de clarifier
leur situation à ce qu’une seule institution perçoive leurs cotisations, car
de nos jours, ils sont dispersés incompréhensiblement entre la CNSS, la CARFO, et le Trésor Le
syndicat revendique l’implication de l’UNAPOL dans les prises de décisions
administratives conformément aux textes en vigueur. Le
Respect de la liberté syndicale, car il y a violation
de la Convention 87 portant liberté syndicale et la protection du droit
syndical de 1948 (rat 21 nov 1960 par la Haute-Volta),
en prenant des textes qui interdisent le droit de grève à certains syndicats Revendication pas d’ordre salarial |
10 |
Ministère
de la Santé |
Le
statut et la survie de la CAMEG afin de mettre les populations et les travailleurs
à l’abri respectivement d’une pénurie de médicaments mais aussi de leur outil
de travail. Revendication pas d’ordre salarial |
11 |
Premier
Ministère et Présidence du Faso |
Des
agents ont été licenciés et d’autres ont subi des coupures de salaires pour
avoir suivi le mot d’ordre de grève générale contre le putsch du 16 septembre
2015. Malgré l’engagement du gouvernement de la Transition de régler cette
question suite à un rapport qui lui a été transmis, et cela a été rappelé au
gouvernement actuel, rien n’a été fait Le
syndicat revendique le respect scrupuleux des textes régissant la Chambre du
Commerce dans le cadre des élections consulaires en vue, faire un audit de la
gestion précédente et éviter que des délinquants à col blanc s’infiltrent
dans les structures de direction de notre économie nationale ; car cela
maintiendra l’environnement de la fraude, de la corruption et de
malversations diverses. Dans
ce sens des commerçants ont eu des rencontres et/ou adressé des
correspondances au MICA et du Premier Ministère, mais jusque-là sans suite. Revendication pas d’ordre salarial |
2. Le refus d’appliquer des lois de la république votées par une institution de la république en toute connaissance de causes ou relecture infernale
N° |
INSTITUTIONS |
LOIS |
1 |
Ministère de la fonction Publique |
Loi 028 portant Code du Travail
(renouvellement infini du contrat, plafonnement de licenciement, réduction du
temps d’allaitement, licenciements à souhait etc.). Le 25 février 2016, Gouvernement a dit à
l’UAS que le Patronat est d’accord pour cette relecture. Le 8 août le
Patronat dit à l’UAS que le Gouvernement ne l’a jamais rencontré sur cette
question encore moins parler d’une réaction de leur part. |
2 |
Ministère de la Communication |
Lois
057, 058,059 CNT Portant respectivement régime juridique de la presse écrite,
de la presse en ligne, de la Radiodiffusion sonore et télévisuelle au BF |
3 |
Ministère de l’Action Sociale |
Cas
de la reconstitution des carrières du personnel des ex garderies populaires
sur la base des textes déjà adoptés. Du personnel, qui a servi le pays et qui
est abandonné à lui-même |
4 |
Ministère de l’Industrie, du Commerce et
de l’Artisanat |
Convention
sur les Boulangeries déposée au MICA et qui jusque-là n’est pas signée. Un
milieu où il n’y a généralement pas de grille salariale, où le travail avance
en fonction des humeurs du Patron |
5 |
Ministère des Mines et de l’Energie |
Convention
sur les mines jusque-là pas signée et dans le camp du Gouvernement qui doit
assumer son rôle régalien Code
Minier adopté sous la Transition qui connait des lenteurs dans la mise en
œuvre |
6 |
Ministère de la Justice |
Loi
n°016-2014/AN du 15 mai 2014 portant statut du personnel de la garde de
sécurité pénitentiaire |
3. Des Fonds n’émanant pas des caisses de l’Etat
N° |
INSTITUTIONS |
SITUATIONS |
1 |
Ministère
de l’Industrie et du Commerce |
Décision
de justice en faveur de MILLOGO Bakary, abusivement licencié depuis
1994 ; 176
travailleurs licenciés et poursuite de dénigrements et pression dans les
autres Boulangeries afin qu’ils ne soient plus recrutés. Délégués
syndicaux sont à leur 4ème mise à pied attendant décision du
Ministère pour licenciements à Four Mixtes. |
2 |
Ministère
des Mines (BISSA GOLD, INATA, Société IRAM du Groupe CORAM/Koudougou, Société
BanlawAfrica Sarl devenue AMOFAN) etc. |
Des
Travailleurs ayant des décisions de justice en main ou ont eu confiance au
Dialogue Social et donc ont accepté un règlement à l’amiable |
4. Attitudes du Gouvernement vis-à-vis des acteurs sociaux et sur cette question de « les Caisses sont vides »
N° |
Actions des autorités |
Répercussions |
1 |
Méconnaissance,
Négligence, intimidation, dénigrement, répression des acteurs sociaux |
Malgré
les remarques de l’UAS sur le respect du minimum de délai à respecter dans
l’envoi des Correspondances l’invitant à des rencontres, jusque-là il n’y a
pas de changement ; car pour des raisons d’efficacité et d’efficience,
il faut se pencher sur l’ordre du jour de ces rencontres et l’UAS compte 23
composantes (6 centrales Syndicales et 17 Syndicats Autonomes) à réunir pour
toujours dégager des décisions consensuelles. Conséquence :
une rencontre non préparée débouche généralement sur
des décisions inappropriées. Après
une rencontre avec les autorités, les décisions et autres engagements sont
communiqués aux différentes bases. Conséquence : la remise en cause de ceux-ci par le Gouvernement de façon
répétitive met en difficulté les dirigeants syndicaux qui perdent en
crédibilité vis-à-vis des bases qui les ont mandatés, et pire cela pourrait
même les mettre en insécurité pour complicité supposée. A la longue, il
serait difficile d’avoir un interlocuteur fiable en temps de tension sociale. Par
ailleurs, les syndicalistes sont présentés aux yeux des travailleurs et la
société par nos dirigeants comme des gens qui ont raté leur vie, des
misérables donc des gens qui ne mangent pas à leur faim etc. Or le
syndicalisme est un idéal de vie et de combat pour le progrès social, la
défense de valeurs morales etc. et non des aigris sociaux. Donc s’habiller
même décemment parait suspicieux pour certains. Les
syndicalistes intrépides sont traités de tous les noms, ils sont intimidés,
dénigrés, ou insécurisés sur tous les plans etc. Conséquence : c’est la démobilisation syndicale |
2 |
Mauvaise
communication du Gouvernement |
C’est
pendant la sortie du Premier Ministre sur le PNDES dans la Zone de Gaoua qu’il a senti l’intensité des coupures d’eau pour
avoir été contrait à se doucher avec un seau d’eau. C’est
aussi pendant aussi sa sortie sur le PNDES dans la zone de Koudougou qu’il a
aussi senti la gravité des coupures de courant parce que son exposé n’a pas
pu se démarrer dans les conditions souhaitées. Au
cours de sa mission sur Taiwan, 25 millions de f cfa
se seraient volatilisés. Au retour, il dit à la presse que les textes
indiquent que c’est celui qui a touché l’argent qui doit répondre. Une
déclaration de biens dans laquelle une parcelle aurait été oubliée ou
confondue avec des espaces Conséquence : ces faits pourraient conduire à
l’amoindrissement de la confiance du citoyen envers les dirigeants et
conduire à des situations explosives. |
3 |
Fraude
fiscale Prêts
dus Train
de vie de l’Etat Privatisation
forcée en vue des péages Mise
en œuvre « moutamouta » du nouveau Code
du travail adopté sous la Transition Revendications
par les syndicats de la mise en œuvre efficace des textes en répression de la
Fraude fiscale, de la Corruption ; et dotations en moyens convenables
pour le recouvrement convenable ; revendications presqu’ignorées par nos
dirigeants Etc. |
Au
moment où le Gouvernement crie que les Caisses sont vides : Le
RENLAC indique dans une conférence de presse un cas de fraude fiscale au
niveau de l’ONATEL où seulement 100 millions ont été perçus sur plus de 11 milliards dus à l’Etat ; Des
anciens ministres, députés, anciens présidents d’institutions et
personnalités morales doivent plus de 49 milliards en prêts à l’Etat et rien
ne bouge pour une clarification et recouvrement éventuel. Combien
nous coûtent nos dirigeants
post-insurrection et post-résistance ? Malgré
le bilan socio-économique amer des privatisations sur lesquelles aucun
Gouvernement ne veut revenir, l’actuel Gouvernement fonce dans la
privatisation des péages qui ne sont aucunement déficitaires etc. Conclusion : il y a les moyens dans ce pays.
C’est seulement une équation de gouvernance vertueuse qui se pose. |
4 |
Les
renvois inappropriés des revendications sectorielles à la rencontre
Gouvernement/syndicats |
Des
responsables institutionnels dupent les acteurs sociaux en leur disant que
leurs questions seront évoquées à la rencontre Gouvernement/syndicats or à
cette rencontre, ces derniers savent très bien que c’est le cahier de
doléance du premier mai contenant les préoccupations globales qui est traité. Conclusion : ces contrevérités ne renforcent ni
la confiance entre acteurs encore moins un dialogue social tant chanté par
nos dirigeants. |
Vos commentaires
1. Le 20 octobre 2016 à 19:05, par Kouma En réponse à : Explosion des grèves au Burkina : Le mémoire en défense des organisations syndicales
Mettre l’homme qu’il faut à la place qu’il faut par cessation des nominations claniques complaisantes à dont l’objectif est de "guirotiser".
Revendication non salariale
2. Le 20 octobre 2016 à 19:30, par Cheikh En réponse à : Explosion des grèves au Burkina : Le mémoire en défense des organisations syndicales
C’est la lutte qui paie dit-on. Mais lorsque vous brandissez spontanément un cumul de doléances, relatif à des faits dont certains datent de Mathusalem, que le gouvernement précédent a été incapable de résoudre durant des années, et pour lesquels celui-ci n’a d’ailleurs pas été tant emmerdé, aux seules fins de vouloir contraindre des autorités qui viennent de s"installer à les résoudre intempestivement, moi j’appelle cela du forcing, de l’intimidation, de l’irrespect et de l’indiscipline.C’est à peine si vous ne cherchez pas à nous donner l’impression, qu’entre les autorités et vous, c’est plutôt vous qui gouvernez. Mais sachez qu’un gouvernement responsable, ne saurait fonctionner au rythme des satisfactions de ces genres de doléances populaires.Comme quelqu’un l’a dit," la chaleur, l’agitation et l’empressement tiennent du démon et sont circonstanciels", alors qu’actuellement, c’est cela qui est propre au comportement populaire qui est aussi le vôtre. Il n’y a que" le froid, le calme, la tranquillité qui tiennent de Dieu, et sont permanents".C’est cela l’attitude normale que devra toujours adopter un gouvernement normal face à la vôtre, , pour ne pas tendre vers le chaos souhaité par certains, et c’est ce que font nos autorités actuelles. Honneur à nos braves dirigeants ! Et qu’il en soit toujours ainsi, jusqu’à ce que le peuple honnête soit satisfait en temps approprié. N’en déplaise à sa frange d’hypocrites et de trouble-fêtes.
Le 21 octobre 2016 à 09:18, par egouembi En réponse à : Explosion des grèves au Burkina : Le mémoire en défense des organisations syndicales
l’état c’est la continuité donc il est normal que ce qui n’a pas été résolu par les autres le soit maintenant car ils partiront aussi et d’autres viendront résoudre. tu es un mauvais militant mppiste
Le 21 octobre 2016 à 11:56, par Figo En réponse à : Explosion des grèves au Burkina : Le mémoire en défense des organisations syndicales
C’est à cause des snipers de votre genre là que le pays ne bouge pas. Un gouvernant a juré de travailler pour le bien de tous dans la probité et l’honnêteté. Quand nos gouvernants sont en même temps les plus gros actionnaires dans les sociétés privatisées, comment voulez-vous que ça marche ? Et vous, au lieu de réfléchir aux intérêts des générations futures (vos enfants et petits enfants), vous préférez jouer à la p... contre certaines subsides. Quelle honte ?
3. Le 20 octobre 2016 à 22:09, par ngoonga En réponse à : Explosion des grèves au Burkina : Le mémoire en défense des organisations syndicales
Nous pensons que la CNSS et la CARFO doivent coordonner leurs actions pour éviter aux travailleurs le calvaire de la retraite. Il y a un agent qui pour cette situation n’a pas pu bénéficier de l’intégralité de ses indemnités de départ à la retraite et mieux depuis 4 ans il souffre sans pouvoir disposer de sa pension à cause du ping pong en question.
Pitié, Pitié, Pitié...
4. Le 21 octobre 2016 à 00:05, par la bâtardise ne gagnera pas En réponse à : Explosion des grèves au Burkina : Le mémoire en défense des organisations syndicales
C’est propre Messieurs du site lefaso.net. Où sont les perroquets du régime qui sont outrés par les différents grèves ? il faut vous cultiver avant de venir jaser ici.
5. Le 21 octobre 2016 à 10:25, par Naboho Lassina En réponse à : Explosion des grèves au Burkina : Le mémoire en défense des organisations syndicales
Je crois aussi que le Ministre en charge du travail et de la fonction publique ainsi que le patronat et la centrale syndicale U.A.S. doivent proposer une nouvelle grille salariale du secteur privé.La grille actuelle est en déphasage avec le cout de la vie, les travailleurs du secteur privé sont dans une situation de misère qui ne dit pas son nom.on doit travailler pour s épanouir et non avoir des soucis permanents à cause de la vie chère.Merci
6. Le 21 octobre 2016 à 10:29, par sacre En réponse à : Explosion des grèves au Burkina : Le mémoire en défense des organisations syndicales
Soyons sérieux même les questions pécunières,il a rien de mal en cela.
Quand le magistrat assis au palais entrain de causer sale aux justiciables touche des millions à la fin alors que le Docteur en service à Tin Akoff ou intagom n’a pas la moitié.
Quelle est la bonne gouvernance en cela ?
Allez demander à l’armée combien elle payait les Hommes à Intagom ? que dalle
Il faut une refonte totale du système de paie sinon on va pas s’en sortir dans ce Pays.
Revendiquons tous azimut et nous aurons la satisfaction de nos revendications.
Quand on est pas capable on prend pas le naam.
7. Le 21 octobre 2016 à 10:37, par Ka En réponse à : Explosion des grèves au Burkina : Le mémoire en défense des organisations syndicales
Monsieur P. Kaba Thieba, avec le respect que je vous dois, c’était mieux de laisser cette rencontre aux vrais premiers ministres qui sont le PAN et le ministre de la santé. Vous n’êtes pas l’homme a la place qu’il faut, par rapport aux deux que j’ai cité : Vous n’êtes qu’un premier ministre a manipuler avec cette affaire du CAMEG dont un ministre vous défie sans se soucier de sa place : En un mot ’’’le peuple se sent trahi.’’’ Vous n’êtes pas l’homme de la situation actuelle, car un Burkina en quête de développement, c’est de rassembler toutes les capacités du Faso a la réalisation d’un seul objectif. Pour cela il faut utiliser toutes les compétences, et au-dessus de ces compétences, un compètent a la trempe du feu Norbert Zongo que vous n’aviez pas, pour dire la vérité aux ministres Rambo, en mettant les hommes qu’il faut à la place qu’il faut au moment où il faut.
8. Le 21 octobre 2016 à 11:51, par Walaka En réponse à : Explosion des grèves au Burkina : Le mémoire en défense des organisations syndicales
Les syndicats sont avant tout des partenaires sociaux du gouvernement. Si au lieu de gouverner, c’est plutôt gouverne-et-ment, il va de soit qu’il aura du rififi entre les deux. Les relations entre les deux devraient être empruntent de sincérité, d’honnêteté et surtout d’un désir de construire ensemble ce pays, chacun jouant son rôle.
Le gouvernement doit tout faire pour instaurer les valeurs de la vertu dans la gouvernance, et les syndicats poursuivre au mieux leur rôle de conscientisation et de formation.
9. Le 21 octobre 2016 à 12:43, par Alexio En réponse à : Explosion des grèves au Burkina : Le mémoire en défense des organisations syndicales
C est connu que l arm ela plus efficace pour se revendiquer ses droits legitimes sont les greves qui touchent les tierces qui nont rien avoir cette revendication.
La greve est devenue chez nous comme Karl Marx accusait la religion l opium du peuple. Dans notre contexte les greves sont devenus notre opium. Un pays pauvre qui n arrivera jamais a decoller, si nos syndicats se laissent manipules politiquement par l opposition. Ou les races des Toure Soumane.
Qui ont lutte que pour leur interts egoistes depuis la chute de Maurice Yameogo par le soulevement populaire, ce pays pauvre et ses politicards dans les coulisses de la destabilisation n ont rien apporte de concret de durable pour notre developpement.
Notre modele de societe confuse sans feuille route claire et reelle, depuis des soit disant luttes syndicales. Ce tatonnement politique s est deboucher sur la revolution. Et ces memes politicards syndicaux de coulisses ont discredit ce mouvement populaire qui avait fait ses fruits sur le terrain.
Quest-ce que notre syndicalisme veut aujourdhui ? Une consertation constructive pour notre developpement, comme les pays scandinaves ? Ou bien les greves vides de sens realistes. Un pays pauvre comme le notre ou les jeunes de 17a..... n ont pas de travail apres leurs etudes n ont ni assurance chomage en attendant leur integration voient toujours les memes fonctionnaires salaries de l Etat dont la revendication est devenue leur religion.
Comme Kennedy l avait dit. Au lieu de reclames ceux que tom Etat n apas pas pu te fournir, arrete toi, et se demander qu est ce que je peux faire pour mon Etat. Le Patriotisme et la solidarite qui pourrons boostes notre developpement. Et non les greves revendicatives. Le Patrimoine de l Etat burkinabe appartient a tous.
Le 21 octobre 2016 à 14:53, par SOS En réponse à : Explosion des grèves au Burkina : Le mémoire en défense des organisations syndicales
on sent en toi un chômeur qui parle, si quelqu’un revendique sait que ça ne va pas et on ne grève pas avec la joie aux lèvres, rappelle toi que c’est le laxisme qui fait qu’on pense le pays n’a rien, sinon il y a les moyens dans ce pays.qu’est ce le gouvernement a fait jusqu’à présent pour rapatrier les fonds volés depuis plus de 27 ans ? si on gagnait même le quart de ces fonds ça pouvait résoudre bien de problèmes. Rabat ta colère sur le gouvernement et non sur les travailleurs.
Le 21 octobre 2016 à 15:33, par ceneco En réponse à : Explosion des grèves au Burkina : Le mémoire en défense des organisations syndicales
Le problème ici c’est on ne peut pas accorder des avantages colossaux à certains (les magistrats) et dire aux autres d’être patriotes et ne pas réclamer.
10. Le 21 octobre 2016 à 13:28, par BILI-BILI En réponse à : Explosion des grèves au Burkina : Le mémoire en défense des organisations syndicales
Les gars, il faut dire la vérité. Les solutions à ses preocupations sont à 80% indirectement dordre pecunier :
Ministère de la Justice :
Loi n°016-2014/AN du 15 mai 2014 portant statut du personnel de la garde de sécurité pénitentiaire.
Monsieurs du Syndicat ; pourquoi bon nombre de travailleurs reclament les statuts particuliers ??