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Crise à la CAMEG : Un génocide sanitaire en perspective, prévient le Dr Issaka Sondé

Publié le jeudi 20 octobre 2016 à 23h49min

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Crise à la CAMEG : Un génocide sanitaire en perspective, prévient le Dr Issaka Sondé

"Un moment arrive où le silence est une trahison" disait à juste titre Martin Luther King. Une fois de plus, le devoir nous incombe d’apporter notre contribution citoyenne sur la malheureuse situation qui prévaut à la CAMEG depuis des mois et qui continue de faire des gorges chaudes. Sur cette crise, le point d’orgue a été atteint le vendredi 14 Octobre 2016 avec le passage du ministre de la santé à l’assemblée nationale.

Notre contribution s’articulera essentiellement autour des faits suivants ayant marqué le dossier CAMEG ces derniers jours :
- L’intervention du ministre de la santé du 14 Octobre 2016 à l’assemblée nationale sur la situation à la CAMEG où il a dit que « la CAMEG est une association voyou » (1)
- La prise de position du Président de l’assemblée nationale le 14 Octobre 2016 qui a affirmé que « La CAMEG est une nébuleuse mafieuse », « et avait comme fournisseurs en médicaments, des vendeurs de meubles et de tomates »(2).
- Le point de presse de la Direction générale de la pharmacie, du médicament et des laboratoires (DGPML) du vendredi 7 octobre 2016, à Ouagadougou (3)
- La position des PTF : « Crise à la CAMEG : Les partenaires techniques et financiers s’inquiètent » (4)

De l’analyse sur l’ensemble de ces 4 éléments, que pouvons-nous retenir ?

Des interventions du ministre de la santé du 14 Octobre 2016 à l’assemblée nationale sur la situation à la CAMEG : « la CAMEG est une association voyou ».

L’une des prérogatives des députés est le contrôle de l’action gouvernementale. A ce titre nous avons fortement apprécié le passage du ministre de la Santé devant les députés pour les éclairer et nous éclairer sur la situation qui prévaut à la CAMEG. En soi, le principe est fort louable mais nous avons déploré et déplorons certains propos tenus par Ministre. Il était malencontreux et inopportun de traiter la CAMEG d’association voyou. Quand on atteint un certain rang, les mots doivent être pesés et soupesés avant d’être prononcés. Traiter la CMAEG de voyou sous-entend qu’indirectement, c’est ce que sont tous ceux qui la composent ou qui l’animent en occurrence le gouvernement, les PTF et tous les employés. Cela n’est ni honorable ni respectueux d’autant plus que des comités et des négociations sont en cours pour une issue favorable de sortie de crise. Quand on est Ministre, on ne s’appartient plus soi-même, on parle au nom de toute une nation, on devient une icône et on doit être un modèle, une référence. Espérons qu’avec le temps toutes ces insuffisances se corrigeront.

La prise de position du Président de l’assemblée nationale le 14 Octobre 2016, son soutien ferme et ouvert au Ministre de la santé n’étaient pas non plus exempts de toute critique. Pendant que des plus hautes autorités, notamment le président du Faso, esquivent la question sous prétexte que le dossier est en justice, d’autres acteurs et pas des moindres ont jeté bas les masques et avancent désormais à visage découvert. Déclarer tout de go que : « La CAMEG est une nébuleuse mafieuse », « et avait comme fournisseurs en médicaments, des vendeurs de meubles et de tomates », franchement ce n’était pas digne de son rang. On sent le même langage chez les deux acteurs ou entre l’élève prodigieux et son maitre.

Nous pouvons comprendre et accepter qu’un vendeur de meuble et/ou de tomates tienne ces propos en tant que citoyen lambda, mais de la part de tout un président de l’Assemblée nationale, cela semble très déplacé. Si ces propos avaient été tenus dans un salon feutré ou dans tout autre lieu quelconque, cela n’aurait indigné personne. Mais à l’hémicycle, en directe sur les ondes nationales et à l’international !

Nous cherchons toujours à comprendre le comment et le pourquoi de ces propos. N’est-ce pas là une manière habile d’influencer l’issue judiciaire de dossier ? N’est-ce pas un parti pris en contradiction flagrante avec le rôle et le devoir de réserve sur ces genres de dossiers en telle situation ? Il sied mal en telle circonstance de transformer notre ministre de la santé en simple chasseur de petit lièvre qui se révèle plus gros et qu’il finit par abandonner pour des meilleures proies : une meute d’hyènes comme cela a été rapporté ! « Vous avez levé le lièvre, mais il semble plus gros que vous ne le pensiez… Monsieur le ministre, votre erreur a été de croire que vous poursuivez un petit lièvre. C’est plutôt une meute d’hyènes que vous poursuivez ».

En outre, le Président de l’Assemblée nationale dit soutenir la lutte du SYNTSHA en ce qui concerne l’érection de la CAMEG en société d’Etat tout en invitant le ministre à aller dans ce sens. Pour lui « cette nébuleuse a des tentacules là où le ministre n’imagine même pas et même dans la presse ». Par ailleurs, il a invité le ministre de la santé à communiquer et à prendre des décisions fermes afin que cette crise qui a été transformée en crise nationale, alors qu’elle n’en est pas une, prenne fin le plus rapidement possible pour le bonheur des citoyens.

Et voilà !!! En un tour deux mouvements, faisant fi du principe sacré de séparation des pouvoirs, sans doute agacé par la tournure et le prolongement de la crise, le Président de l’assemblée a fini avec l’affaire CAMEG. Les juges peuvent déchirer leurs robes noires s’ils le veulent mais l’issue judiciaire du dossier CAMEG ne fait plus l’objet d’aucun doute. Le message est clair. Il a été décrété que la CAMEG sera une société d’Etat, point barre ! Le gros lièvre et les hyènes seront capturés et mangés. Tout le reste n’est que de la comédie, une misérable fiction.

De la position des PTF

Le ministre de la santé, dans son intervention, a affirmé que tous les PTF ont désigné leur représentant dans le « nouveau conseil d’administration ». Admettons cela. Mais nous voulons comprendre comment les PTF peuvent à la fois soutenir l’initiative et s’inquiéter comme l’atteste leur déclaration du 14 Octobre 2016 « Crise à la CAMEG : Les partenaires techniques et financiers s’inquiètent » (4). Le contenu de cette déclaration est la suivante :
« La France, l’OMS, l’UNICEF et l’Union européenne en tant que membres fondateurs de la Centrale d’Achat des Médicaments Essentiels Génériques et Consommables Médicaux (CAMEG), avec les Etats-Unis d’Amérique, chef de file des partenaires techniques et financiers du secteur de la santé au Burkina Faso :
- Expriment leur grande préoccupation au regard de la crise qui perdure à la CAMEG ;
- S’inquiètent des conséquences que cette crise pourrait avoir sur l’approvisionnement en médicaments au Burkina Faso ;
- S’engagent à chercher avec l’Etat burkinabè une solution rapide, et ceci en concertation avec les différentes parties prenantes ;
- Prendront part aux travaux de la commission de réflexion sur les statuts de la CAMEG, afin de contribuer à la continuité et à la performance du système d’approvisionnement en médicaments essentiels au Burkina Faso ».

Contrairement aux déclarations du Ministre, on ne peut pas à la fois soutenir et s’inquiéter à moins d’être hypocrite. Du reste dans leur déclaration, le PTF n’ont point fait cas de leur soutien à l’initiative de ce passage en force pour transformer la CAMEG société d’Etat. Ne perdons pas de vue que la plupart de ces PTF sont des diplomates, des ambassadeurs. Et les diplomates sont toujours dans l’art de l’ambiguïté. Henri Louis Mencken le disait si bien : « Quand un diplomate dit oui, cela signifie peut-être ; quand il dit peut-être, cela veut dire non ; et quand il dit non, ce n’est pas un diplomate ».

Dans sa déclaration, le Ministre a listé les PTF et la contribution financière de chacun à la création de la CAMEG. Et bien voyons voir conformément à ce qui a été dit !
En tant que projet, les contributions financières des parties ont été les suivantes :
Le gouvernement du Burkina Faso 120 101 399 FCFA ;
La banque mondiale 561 623 370 FCFA ;
La communauté économique européenne 1 263 893 000 FCFA ;
Les Pays bas 779 714 689 FCFA ;
Le Fonds d’aide et de coopération 600 000 000 FCFA ;
Divers bailleurs 2 395 000 FCFA.
Soit un total de 3 611 071 533 FCFA.

Sur la base de ses éléments, le total cumulé des partenaires est de 3 327 727 458 FCFA et non 3 611 071 533 FCFA comme énoncé par le Ministre. Nous partirons donc du postulat que la contribution d’un partenaire a été omise pour un montant de 283 344 075 FCFA (3 611 071 533 - 3 327 727 458). Appelons ce partenaire X. Voyons en proportion, la contribution de chaque partenaire.

Par rapport aux données brutes énoncées par le Ministre, le tableau I donne une meilleure visibilité de la contribution de chaque partenaire de la CAMEG. En réalité notre gouvernement n’avait contribué qu’à la hauteur de 3,3%. Voilà la réalité. La vérité est que la CAMEG pourrait se passer de la contribution de notre gouvernement. Les autres partenaires ont contribué pour 96,7% de la cagnotte.

Dites-moi, bonnes gens, que serait la CAMEG sans les PTF ? Notre gouvernement a beau ergoté qu’il injecte des milliards dans la CAMEG, la vérité est que ces milliards représentent moins du dixième de la cagnotte globale. Les PTF auront donc toujours leur petit mot à dire dans cette affaire car ce sont eux qui détiennent et qui délient en réalité les cordons de la bourse.

Quand la CMAEG sera transformée en société d’Etat et que les PTF se seront retirés avec leurs feuilles, on verra ce qu’on verra. Les uns et les autres comprendront que cette histoire n’est point un jeu d’enfants d’autant plus que la moindre gaffe se paiera cash en souffrances financières, physiques, psychologiques et in fine en nombre de vies perdues inutilement sans aucune possibilité de bénéficier du statut de martyr, tout simplement par la seule faute de seigneurs et princes entêtés.

De l’alternative d’approvisionnement en médicaments en cas d’incapacité de la CAMEG

Il ressort des contradictions flagrantes entre le point de presse de la DGPML du 07 Octobre 2016 et les propos du ministre de la Santé à l’Assemblée nationale. Confrontons donc les deux arguments à travers les verbatim suivants. Pour ce qui est des ruptures en médicaments dans les centres de santé, le ministre affirme : « Ces ruptures existaient bien avant cette crise, donc cela n’a rien à avoir avec ce qui se passe à la CAMEG. Même si la CAMEG ne fournit plus de médicaments, la direction de la pharmacie est à mesure de le faire ».

Une semaine auparavant voilà ce que la DGPML avait déclaré :
-  « La DGPML, s’appuyant sur les dispositions règlementaires de l’arrêté N°2001-0250/MS/CAB du 21 novembre 2001, envisage, dans les jours prochains, un recours aux fournisseurs privés pour faire face à la situation de crise qui perturbe le système d’approvisionnement national en produits de santé ».
-  « Des mesures alternatives d’approvisionnement en médicaments de qualité seront accordées aux formations sanitaires éprouvant le besoin ».
-  « Des informations récemment collectées, il est ressorti qu’’il n’existe aucun risque actuel de rupture concernant les intrants des programmes prioritaires de santé, à savoir la lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme. Le risque est significatif pour la mise en œuvre de la gratuité dans les formations sanitaires du public qui s’approvisionnent essentiellement à la CAMEG ».
-  « La plupart des molécules faisant défaut dans certaines formations sanitaires, existent sur le territoire national ».
-  « Au regard des difficultés de la CAMEG, la main sera tendue au privé, autre circuit à côté de celui public, représenté par la CAMEG. C’est « une passerelle temporaire pour permettre au privé d’approvisionner le public ».
-  « Même si la crise s’enlise à la CAMEG, s’il y a un problème de médicaments, les fournisseurs privés pourront aider à limiter les désagréments au niveau du secteur public ».
-  « Ce sont des mécanismes que nous avons mis en place et que nous prévoyons maintenir pour que les médicaments soient là où il le faut et quand il le faut ».
-  « Nous sommes en train de négocier les prix avec les grossistes pour nous aligner sur les prix de la CAMEG et de faire en sorte que le patient bénéficiaire ne soit pas mis en péril. Au niveau de la DGPML nous travaillons à limiter ces éléments pour éviter une quelconque inflation des prix au niveau des patients ».

Que retenir de ces déclarations ?

Primo, le ministre affirme que même si la CAMEG ne fournit plus de médicaments, la direction de la pharmacie est à mesure de le faire. Cela sous-entend qu’on peut même, à la limite, se passer de la CAMEG. Il est bienséant de rappeler au ministre que dans la politique pharmaceutique nationale, la DGPML n’est pas une structure d’approvisionnement ; ce n’est ni son rôle, encore moins ses attributions. La DGPML est une structure de réglementation. A cet titre, elle définit la politique pharmaceutique, les orientations, les axes stratégiques, fixe les normes pharmaceutiques, contrôle et veille à leur application par l’ensemble des acteurs. Vouloir qu’elle fasse aussi l’approvisionnement, c’est lui assigner à la fois les rôles de juge et partie. Elle n’en a ni les moyens, ni les compétences nécessaires.

Secundo, il est bienséant de rappeler à la DGPML que ses propositions alternatives sont certes louables mais ce sont des fausses solutions pour un vrai problème complexe. Le privé, c’est le privé et ce qui compte le plus, c’est l’intérêt. Aucun privé ne s’hasardera dans ce scénario kamikaze casse-cou où il faut attendre des années sans espoir d’être payé. Le privé ne va pas approvisionner les services de santé publics à crédit pendant longtemps et s’exposer à la faillite.

Le privé ne peut pas approvisionner le public sans une quelconque inflation des prix au niveau des patients ! Négocier les prix avec les grossistes privés pour s’aligner sur les prix de la CAMEG ! Hum, qui va avaler ces couleuvres ! La DGPML même sait que ce n’est pas possible.

Créer une passerelle temporaire pour permettre au privé d’approvisionner le public ? C’est simplement suicidaire. Tous les pays qui se sont hasardés sur cette voie l’ont appris à leurs dépens. Les médicaments, ce ne sont pas des tomates. En définitive, les fausses solutions proposées au vrai problème ne sont ni réalistes, ni alternatives par rapport au bien faire et le mieux faire en orthodoxie pharmaceutique. Le bien-être du patient bénéficiant du bon médicament, au bon endroit, au bon prix, à la bonne dose sera vite une arlésienne.

Nous sommes simplement sur une voie suicidaire, un génocide programmé pour notre système de santé. C’est surtout un recule de 23 ans sur notre chevauchée fantastique en matière de bonne politique pharmaceutique d’approvisionnement cohérent, conséquent et efficient. C’est ce que les Bobo après quelques litres du liquide rouge, disent vulgairement « fuir le caca et tomber dans l’anus » (parole d’un Peul !).
Sachons raison gardée. Il n’est pas encore trop tard pour bien faire et l’homme responsable prend les bonnes décisions à temps ; il ne se contente pas d’assumer les conséquences de ses actes insensés.

Comme chacun dit maintenant son point de vue sans tenir compte de l’issue judiciaire, j’en ferai de même ! Au regard du passé et des expériences d’ailleurs, je ne suis pas pour une CAMEG société d’Etat ! Je suis pour le maintien d’une CAMEG à statut d’association qui, "par reflexe et sans complexe" met et mettra à la disposition des populations des médicaments sûrs, efficaces et accessibles !

Que Dieu bénisse le Burkina et que la sagesse et l’intérêt supérieur de la nation et du peuple prévalent en toute circonstance. Sinon, la nostalgie sera bientôt à nos portes car le présent ne sera pas à la hauteur du passé. On se demandera alors à quoi bon avoir triomphé des 27 ans de la « compaorose », si c’est pour que tout redevienne comme avant et même pire qu’avant.
Que Dieu nous épargne ce désastre !

La Pharmacie citoyenne
Dr Issaka SONDE
Pharmacien
Email : issaksonde@hotmail.com

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Vos commentaires

  • Le 20 octobre 2016 à 13:12, par Sirha En réponse à : Crise à la CAMEG : Un génocide sanitaire en perspective, prévient le Dr Issaka Sondé

    Monsieur le Dr, êtes vous sûr aujourd’hui que les PTF soutiennent encore la CAMEG aujourd’hui en injectant de l’argent. Renseignez vous bien. La réponse est non ! Ils l’avaient fait à une époque et depuis lors, la CAMEG ne reçoit aucune subvention si ce n’est que de la part de l’Etat seulement à travers une exhonération sur les taxes. Donc la CAMEG de nos jours ne bénéficie d’aucune subvention de la part des PTF. Le seul soutien que ces PTF apporte c’est le fait qui soit client à la CAMEG.

    • Le 20 octobre 2016 à 16:05, par Lexys En réponse à : Crise à la CAMEG : Un génocide sanitaire en perspective, prévient le Dr Issaka Sondé

      Mon ami, révisez vos fondamentaux. Les PTF ne sont pas clients de la CAMEG.
      Ils sont membres et leur caution seule suffit à la CAMEG pour avoir la confiance des fournisseurs de la CAMEG. Car n’oubliez pas, la CAMEG prend livraison des commandes à crédit et rembourse après vente, les fournisseurs. Quand la CAMEG est en défaut de paiement, les PTF apportent leur aide la CAMEG pour régler ses dettes. C’est ce qui fait que les fournisseurs, sachant qu’ils ne risquent pas trop pour le règlement de leurs notes, acceptent la vente à credit de leurs produits.
      Si les PTF se retirent de l’association, quels fournisseurs accepteront de livrer à credit à l’Etat sachant que ce dernier est mauvais payeur ? Même, si par Bonheur ils acceptaient de le faire, ils ne le feront qu’à des tarifs élevés comme le font les opérateurs économiques dans le cadre des marchés publics. Faites la comparaison entre le prix d’un ordinateur acheté sur commande publique et le même ordinateur acheté cash dans une boutique et vous comprendrez ce qui risque d’arriver sur les prix des medicaments dans ce cas.

    • Le 20 octobre 2016 à 17:15, par Adolfo En réponse à : Crise à la CAMEG : Un génocide sanitaire en perspective, prévient le Dr Issaka Sondé

      Monsieur Sirha, vous le dite bien le fait qu’ils soient clients de la CAMEG, ce ne sont pas n’importe quels clients ce sont des gros clients de la CAMEG et ce sont des millions de commande de produits. Imaginons qu’ils (OMS, UNICEF, UNFPA...) n’achètent plus les produits pharmaceutiques avec la CAMEG pour la prise en charge de certains groupes vulnérables, selon vous, qui perd ?

      • Le 20 octobre 2016 à 23:47, par Le sage En réponse à : Crise à la CAMEG : Un génocide sanitaire en perspective, prévient le Dr Issaka Sondé

        Je suis très écœuré de voir ce débat de chiffonnier se dérouler sur Faso.net. Subitement, on a une race d’experts de la CAMEG. Des mots creux pour créer le sensationnel et l’émotionnel (Génocide). Des gens qui ont des solutions à tout. SVP, arrêtez le désastre, arrêtez de désinformer le peuple et contribuez à trouver une solution. Posez vous les questions utiles :
        - qui sont les clients de la CAMEG ? (Que la CAMEG publie la liste de ces clients avec les chiffres de vente par clients)
        - pourquoi la CAMEG a bénéficié du monopole de l’approvisionnement des services de santé depuis sa création ? (en fonction des chiffres de vente par clients vous verrez qui fait réellement la croissance de CAMEG)
        - l’Etat a t’il le droit (oui ou non) d’avoir un droit de regard sur la CAMEG ? Est il moins responsable que les individus qui prétendent travailler pour et avec le peuple ? (Si oui, pourquoi le peuple à accorder sa confiance au président du Faso et à son gouvernement) ?
        - comment l’approvisionnement en médicaments se passent dans les autres pays (surtout les pays développés, particulièrement ceux des membres fondateurs PTF de la CAMEG) ? Quelle comparaison faisons nous de notre système actuel d’approvisionnement ?
        - le destin de la CAMEG est-il lié à celui de Kadeba ou du ministre de la santé ? (sinon, pourquoi prendre position pour l’un ou l’autre ?)

        Les intellectuels de haut rang (comme le prétend le sieur SONDE) doivent contribuer à un Burkina Faso de paix et de pardon. Vous devez éclairez l’opinion et non le conduire dans l’obscurantisme. Vous qui connaissez très bien le secteur pharmaceutique du Burkina Faso, j’aurais aimé que vous nous fassiez une analyse technique et critique de la crise qui prévaut à la CAMEG. De proposer ensuite une feuille de route de sortie de crise au lieu de nous servir un discours politique creux. A vous lire, j’ai bien l’impression que vous rejoignez ceux que vous critiquez.

        • Le 21 octobre 2016 à 09:27, par Adolfo En réponse à : Crise à la CAMEG : Un génocide sanitaire en perspective, prévient le Dr Issaka Sondé

          Mr le sage, ce n’est pas parce que les districts et les hôpitaux publiques sont les gros clients de la cameg que l’état doit prendre forcément le contrôle de la cameg. Le problème se pose au niveau de l’approvisionnement, puisque tous les laboratoires pharmaceutiques et les grandes maisons de distribution sont purement privés, et aucun de ces groupes privés ne prendra le risque de vendre à crédit à une structure étatique avec des procédure administratives longue. Je pense que la cameg ne peut aller commandé au comptant. C’est pour cette raison que le syndicat des pharmaciens attire l’attention du ministre

  • Le 20 octobre 2016 à 13:20, par boris En réponse à : Crise à la CAMEG : Un génocide sanitaire en perspective, prévient le Dr Issaka Sondé

    Merci pour cet enieme mise en garde. Vos explications sont claires et limpides On ne peut pas reveiller quelqu’un qui ne dors pas. Sinon Salif DIALLO et son mentor savent très bien que le passage a la societé d’Etat va tuer la CAMEG. Ayaaaa !!!!! les snipers du M...P qui sillonnent les forums, an ka taa !!!!, insultez M. SONDE, traitez le, de tout les noms Mais au moins, expliquez nous comment le statut de société d’etat pourra etre plus benefique pour les populations.

  • Le 20 octobre 2016 à 13:33, par Curieux En réponse à : Crise à la CAMEG : Un génocide sanitaire en perspective, prévient le Dr Issaka Sondé

    Article 10 de la loi n°004-2015/CNT portant prévention et répression de la corruption"les déclarations(des biens) des personnalités relevant du pouvoir exécutif et du parlement font l’objet de publication.La publication des déclarations desdites personnalités est faite par les soins de l’ASCE-LC au J.O".
    Cela fait dix mois que le parlement fonctionne et on attend toujours.Chers journalistes,posez la question au PAN

  • Le 20 octobre 2016 à 13:43, par AYO En réponse à : Crise à la CAMEG : Un génocide sanitaire en perspective, prévient le Dr Issaka Sondé

    Très bonne réflexion ! Transformer la CAMEG en une société d’état sera une vraie catastrophe. Soit le ministre de la santé fait de la politique politicienne soit il manque vraiment d’expérience pour conduire notre système de santé. Je souhaite que les gens de bonne foi et d’expérience qui connaissent bien notre système de santé (et il en existe à l’intérieur comme à l’extérieur du pays) sortent de leur silence -à l’instar de Dr SONDE- pour éclairer l’opinion et le ministre de la santé afin que nous ne soyons pas victimes de règlements de compte et d’amateurisme dans la gestion du système.

  • Le 20 octobre 2016 à 13:50, par DIPOKO En réponse à : Crise à la CAMEG : Un génocide sanitaire en perspective, prévient le Dr Issaka Sondé

    GÉNOCIDE ! haaaa.......... J’AI PEUR...............TU N’AS PAS DE MOT PLUS DUR QUE GÉNOCIDE ? TU PEUX UTILISER FIN DU MONDE PAR EXEMPLE. ARRÊTER DE NOUS POMPER L’AIR. LE VOL EST FINI.

    • Le 20 octobre 2016 à 16:43, par ZWang En réponse à : Crise à la CAMEG : Un génocide sanitaire en perspective, prévient le Dr Issaka Sondé

      Il ne faut pas croire que tous ceux qui sont d’un avis différent de celui du ministre sont des voleurs ! Vous, vous pouvez dans tous les cas payer les médicaments quelque soit leur prix ; mais l’immense majorité de la population n’a pas ce privilège ! Dans chaque domaine je pense qu’il faut écouter les spécialistes !!! Pour la majorité des burkinabè et mêmes pour certains agents de santé(de tous les niveaux), transformer la CAMEG en société d’Etat est très salutaire, mais c’est simplement parce qu’ils ne comprennent pas(pas pour dire qu’ils sont ignorants mais pour dire qu’ils ne sont pas spécialistes) ! Autrement, la sincérité en soit soi n’est pas gage de vérité !!! Etant un peu du domaine, je parie qu’en transformant la CAMEG en société d’Etat, non seulement l’Etat n’aura pas de bénéfices issus de la ventes des médicaments, mais il y aura plus de ruptures de médicaments essentiels que actuellement. De toute façon le processus est apparemment irréversible mais les mois et années à venir nous édifierons ! Le remord ne tardera pas !!! Quant on dit que la CAMEG est un exemple, il faut être du domaine pour s’en apercevoir !!!
      Que DIEU nous aide à choisir la bonne formule !!!!

  • Le 20 octobre 2016 à 13:56, par Adolfo En réponse à : Crise à la CAMEG : Un génocide sanitaire en perspective, prévient le Dr Issaka Sondé

    Docteur Sondo, pour ma part laissons transformer la CAMEG en société d’État, puisqu’on accuse les pharmaciens de ne pas vouloir le bien de la population. On verra la suite

  • Le 20 octobre 2016 à 13:58, par Dlveiste En réponse à : Crise à la CAMEG : Un génocide sanitaire en perspective, prévient le Dr Issaka Sondé

    Mon frere, je pense que si Rock aime son peuple, il doit eviter de laisser faire aveuglément les choses à sa place par Salif.
    Dans tous les cas, s’il laisse faire, le peuple saura réagir en temps opportun.
    Que les dirigeants se rappelent les recents propos des syndicats : il n’y aura pas d’issue pour eux au cas où... Tant pis s’ils prennent ces paroles à la legère.
    Merci, frere SONDE !

  • Le 20 octobre 2016 à 14:04, par LUSTRE En réponse à : Crise à la CAMEG : Un génocide sanitaire en perspective, prévient le Dr Issaka Sondé

    Si cela venait à se produire, je porterai plainte (ou du moins, je prendrai attache avec des Homes de droit) contre Son Excellence le Président du Faso devant la Haute cours de justice ou encore le conseil constitutionnel. Car il sera le premier responsable.

  • Le 20 octobre 2016 à 14:05, par Gaël En réponse à : Crise à la CAMEG : Un génocide sanitaire en perspective, prévient le Dr Issaka Sondé

    Sans commentaire. Des privés sont actuellement en difficulté à cause des retards de payement des marchés exécutés au profit de l’Etat. Non compte de résorber ce problème, on veux en créer dans un secteur très sensible. Un bâtiment défectueux ou une route défectueuse n’a pas la même conséquence qu’un médicament défectueux. Pour une route ou un bâtiment en mauvais état , on peut le contourner mais pour un médicament défectueux, si ne le prends pas tu meurt, si le prend tu meurt et c’est ce qui arrivera si la même structure se charge de l’approvisionnement et de la réglementation.

  • Le 20 octobre 2016 à 14:54, par Ben En réponse à : Crise à la CAMEG : Un génocide sanitaire en perspective, prévient le Dr Issaka Sondé

    Belle analyse. Merci pour votre éclairage, cela à permis à nous le profanes de mieux maitriser tous les contours de se problème. Mais comme on le dit " il n’y a pas plus aveugle que celui qui ne veut pas voir". ah le ventre quand tu nous tiens......

  • Le 20 octobre 2016 à 14:58, par Ka En réponse à : Crise à la CAMEG : Un génocide sanitaire en perspective, prévient le Dr Issaka Sondé

    Dr. Sondé, merci de ton analyse avec des éclaircissements qui ne sont pas à douter. Même au temps de Blaise Compaoré avec la corruption à ciel ouvert à 100%, avec les tricheries de toutes sortes, mais camouflées à travers les entreprises privés et celles de l’état par François Compaoré et sa clique de punaise, on n’a jamais vu un cas de ce genre : Surtout au CAMEG, une entreprise vitale pour le peuple Burkinabé. L’insulte au peuple est de voir qu’un ministre protégé défie son patron et même le président du Faso pour pouvoir placer parents et amis, Koussoubé comme preuve , a la barbe de tout le monde sans que le président du Faso se soucie de la santé du peuple, en dormant sous ses lauriers. Pourtant avec cette crise interminable que ce même président pouvait régler en interne, reste un danger qui guette le peuple. Depuis la création du CAMEG au Burkina comme dans tous les pays, pour permettre facilement le peuple d’avoir l’accès aux médicaments, c’est la première fois qu’un ministre fourre son nez dans cette entreprise pour forcer les partenaires et les donneurs de bonne foi, dans le but de placer ses hommes de mains qui sont des amis et de la famille. Que le président donne l’ordre immédiatement de lancer une offre pour une candidature d’un DG du CAMEG en accord avec les fondateurs, qu’un candidat qualifié et neutre surtout capable, soit choisi pour un CAMEG en danger. Que le ministre de tutelle s’abstienne de son arrogance, car l’entreprise n’est pas à 100% pour l’état, et sa retenu est recommandée : Seuls les fondateurs et le président du Faso ont le dernier mot pour une entreprise vitale comme le CAMEG. Depuis la création du CAMEG, j’ai connu tous les DG et les ministres de la santé qui sont tutelles, on a jamais vu un scandale pareil ou un ministre Rambo sort de sa tanière et défi tout le monde, même son propre ministre et le président du FASO qui n’explique rien au peuple. Monsieur Roch Kaboré, vous êtes élu pour tout le peuple Burkinabé, vous êtes au-dessus de tout, même un ministre qui se prenne pour un dieu. Sortez de votre silence et sauver une entreprise vitale pour le peuple Burkinabé. Oubliez les rapaces qui ne pensent qu’aux millions du CAMEG, et jouer votre rôle de président du Faso.

  • Le 20 octobre 2016 à 15:04, par Billy En réponse à : Crise à la CAMEG : Un génocide sanitaire en perspective, prévient le Dr Issaka Sondé

    Très belle analyse ... et a dire que le bobo qui boit un litre du rouge est plus éclairée que le ministre, le PAN, et aussi le PF et son premier ministre ?
    En tout cas, les deux derniers cités font une preuve criarde demanquede communication qui ressemble a la couardise, je suis maintenant convaincu qu’il y’a un seul capitaine dans le bateau battant pavillon MPP c’est bien SALIFOU DIALLO.

  • Le 20 octobre 2016 à 15:08, par MW En réponse à : Crise à la CAMEG : Un génocide sanitaire en perspective, prévient le Dr Issaka Sondé

    Merci Dr Sondo pour cette analyse. Il faut toujours faire une bonne lecture d’une situation avant de prendre des décisions. Nous savons tous qu’il y a des problèmes au niveau des membres de l’association, mais c’est pas pour autant qu’il jeter le bébé et l’eau du bain.
    Toute raison gardée, calmons nos nerfs et réfléchissons convenablement pour ne pas créer des désagréments à ceux qui ont plus besoins de cet outil pour accéder à des soins de santé.
    Si un instant, c’est le privé qui doit venir à notre secours, il faut dire que plus de 60% de nous n’auront plus accès aux MEG et autres médicaments. ça sera de la faut à qui ? Qui voudra qu’on dise, que c’est quand tel ou tel était aux commandes que la santé des populations s’est dégradée ? Personne ! Donc, il nous appartient d’accepter souvent les critiques constructives au lieu d’aller droit au mûr.Nous sommes tous Burkinabé et il nous appartient de quelques manières que ce soit de contribuer à la construction et au développement de notre cher Burkina. Ne voyons pas des ennemis par tous, si non nous risquons de tomber dans cette psychose du complot et on s’occupera plus de ça, en lieu et place de réfléchir pour trouver les meilleures stratégies pour résoudre nos problèmes.

  • Le 20 octobre 2016 à 15:08, par Cheikh En réponse à : Crise à la CAMEG : Un génocide sanitaire en perspective, prévient le Dr Issaka Sondé

    Bonne alerte ! Mais comme les PTF exigent de participer au comité de réflexion sur la transformation des statuts, il serait sage d"attendre la suite pour voir. Mais en attendant, lorsqu’on regarde le tableau de répartition des parts, ce qu’il nous importe vraiment de savoir, ce sont les avis des actionnaires majoritaires, tels que la CEE, les PAYS-BAS, le FAC et la BANQUE MONDIALE ! Quoiqu’il en soit, bon vent à la CAMEG, pour le bonheur de la population !

  • Le 20 octobre 2016 à 15:12, par samspade En réponse à : Crise à la CAMEG : Un génocide sanitaire en perspective, prévient le Dr Issaka Sondé

    il faut demander à la sonabhy comment elle gère les créances de la sonabel pour les achats du DDO( carburant) et après demander à la sonabel comment elle gère également avec l’Etat, les créances sur les bâtiments publics alimenter par elle.
    ensuite on peut fermer la cameg et faire des nouveaux riches au détriment de la population.

  • Le 20 octobre 2016 à 15:21, par dambol En réponse à : Crise à la CAMEG : Un génocide sanitaire en perspective, prévient le Dr Issaka Sondé

    Il me semble que métier et honnêteté ne riment pas ensemble !! Simplement du fait que de l’intérieur les choses ne s’appréhendent plus nécessairement de façon objective !! Qu’à cela ne tienne. Si Dr Sondé orientait son analyse vers le statut d’EPE, il verrait bien qu’il n’ y aurait pas de génocide ! l’affaire CAMEG dure parce que ses dirigeants se sont suffisamment enrichis au point d’être à mesure de payer des honoraires pour des avocats. Si c’était le citoyen lambda, cela était déjà classé.

    • Le 20 octobre 2016 à 17:55, par Le pharmacien En réponse à : Crise à la CAMEG : Un génocide sanitaire en perspective, prévient le Dr Issaka Sondé

      Vous voulez donc dire que le pauvre a tort ! Pauvre de vous !

    • Le 20 octobre 2016 à 18:19, par ELKABOR En réponse à : Crise à la CAMEG : Un génocide sanitaire en perspective, prévient le Dr Issaka Sondé

      Cher Dambol, le surnom de "sniper de la galaxie MPP" t’irait parfaitement à travers ton analyse. Pourriez-vous nous dire quel parternaire actuel de la CAMEG pourrait participer à une société d’Etat (EPE) telle que vous le préconisez ? Il est bon de vous rappeler qu’à ses débuts la CAMEG était une société d’Etat et que suite à un audit du Cabinet Cooper & Lybran, il a été préconisé de la transformer en association sans but lucratif pour qu’elle ne serve pas de caverne d’Ali Baba aux politiques. Il y a aussi l’exemple de la SONAPHARM, société d’Etat dans le domaine de la distribution des produits pharmaceutiques qui a lamentablement échoué et d’autres sociétés que nous voyons vivoter, agoniser et mourir sous nos yeux. Vous voulez qu’on y retourne ? Y-a-t-il un mal à ce que des gens se soient enrichis au point de pouvoir recruter des avocats pour les défendre, comme vous le dites ? Si vous disiez qu’ils s’étaient enrichis par corruption ou détournement, je comprendrai, mais même là que font les institutions de contrôle pour ne pas les attraire devant les juridictions ? Publiez les preuves et punissez-les à la hauteur de leurs méfaits, au lieu de cela de déclarations intempestives.
      Si le Ministre de la Santé (Smaila) avait une certaine expérience, il serait habité par la sagesse. Arrogance, mépris, comportement de CDR .... voilà ce qui caractérise ce Monsieur ! Il pense être plus intelligent que tous ses prédecesseurs ? S’il cyoyait en une EPE pourquoi a-t-il dans la foulée de la crise créé une autre association CAMEG à une vitesse fulgurante au lieu d’un EPE ? Vous avez un cerveau, refléchissez par vous-même au lieu de vous laisser berner par un prédateur d’un genre nouveau qui dit tout le contraire de ce qu’il pense, appuyé en cela par son parent Président de l’Assemblée Nationale, qui croit qu’il peut continuer de flouer les gens par des formules choques, indignes de son rang ! Les ingrédients d’une nouvelle insurrerction se réunissent petit à petit !

  • Le 20 octobre 2016 à 15:28, par ZONGO En réponse à : Crise à la CAMEG : Un génocide sanitaire en perspective, prévient le Dr Issaka Sondé

    Notre président de l’assemblée nationale et sont ministre de la santé sont eux même les vrais voyous. Désolé du language mais c’est ma pensée

  • Le 20 octobre 2016 à 16:11, par Bissongo En réponse à : Crise à la CAMEG : Un génocide sanitaire en perspective, prévient le Dr Issaka Sondé

    Je vous felicite pour vos habituelles contributions aux debats sur la gouvernance de notre pays. Je suis egalement d’avis que la CAMEG erigee en societe d’etat sera moins performante.
    Mais je ne suis pas d’accord avec vous d’estimer que Salif et le Ministre devraient utiliser des enrobes pour qualifier la situation de la CAMEG ! D’ailleurs un audit de cette boite situerait tout le monde sur la mafia qui y a toujours regne.

  • Le 20 octobre 2016 à 16:23, par Bana baana En réponse à : Crise à la CAMEG : Un génocide sanitaire en perspective, prévient le Dr Issaka Sondé

    Au delà de toute considération juridique, politique et économique, cette crise est MORALEMENT INACCEPTABLE ! Le médicament ne doit pas manquer, la vie des gens simples et honnêtes ne doit pas être menacée parce que des gens ont des intérêts égoïstes à défendre. IMAGINEZ UN PEU LES CONSÉQUENCES SUR LA POPULATION ! MERDE !

  • Le 20 octobre 2016 à 16:26, par Mamon Yélé En réponse à : Crise à la CAMEG : Un génocide sanitaire en perspective, prévient le Dr Issaka Sondé

    J’aurai encore tenté de dire ce que moi aussi je pense. "Il faut détruire Carthage" disait le Grand Caton. Il appelait, comme le bouc de la fable moaga à séparer la bagarre entre la sourie et le margouillat. Le Grand Caton ne fut pas écouté et Carthage détruisit Rome ? (si ce n’est pas Rome, c’est un autre grand empire d’antan ). De même personne n’écouta le bouc de la fable et tous (coq, bouc, vache et jument) périrent car la vieille dormant dans la case mourut brûlée dans l’incendie de ladite case et eux furent massacrés en holocauste.pour ses funérailles. L’incendie a été provoquée par la bagarre du margouillat et de la sourie dont l’un des protagonistes a pu envoyer une brindille du foyer qui réchauffait la case au toit de la case (ça c’est intro comme musique).
    Dans le cas de la CAMEG, les PTF ont poussé le BF à créer cette association bizarre. Comme ils n’avaient pas confiance en la maturité et responsabilité du BF, ils ont intégré le l’association bizarre, ils font partie du CA, ils sont les vrais proprio de l’association puisque majoritaires. L’association qui devrait être à but non lucratif (puisque ce n’est pas une société d’Etat) réalisent des bénéfices et bénéficie d’une grande orra. Au niveau du BF, la direction générale devient un magnant très influant qu’il faut maîtriser quand on est ministre de la santé. Ce Ministre n’a donc pas tord de vouloir un DG à sa solde (au propre comme au figuré). Comme l’association est bizarre il est vite apparu chez les DG des velléités de rébellion que l’on devait mater fort dès le premier soubresaut du premier DG. Mais, en bon nègre paresseux on n’a pas estimé devoir chercher la solution difficile. Il suffisait de désintéresser le bonhomme et on continue. Alors rebelote pour les suivants au nez et à la barbes des PTF. Lesdits sont coincés maintenant ; c’est leur trouvaille et ça semble marcher. On n’a plus le temps de regarder à la forme. Les juristes et avocats qui ont intervenu ont, chaque fois regardé juste le pb qui se posait en matière de respect de la législation du travail et personne de la défense de la CAMEG n’a jamais osé dire qu’après tout elle (la CAMEG) était en soit une association bizarre.
    Il faut éclaircir ce statut en responsabilisant totalement le BF dans la conduite de sa politique sanitaire. Il faut lui remettre les rennes en main et l’obliger à la conduire à port. Les PTF, sont les amis, les tuteurs du BF, ils appuient le BF et ne se substituent pas au BF sinon ils deviennent des colonisateurs. Il faut qu’ils proposent une forme juridique existante et acceptable pour notre CAMEG qui restera somme toute à la disposition de l’exécutif du moment. On ne peut faire la séparation des pouvoirs et refuser à l’exécutif de se doter des moyens pour conduire sa politique. Que le judiciaire aide l’exécutif à asseoir son pouvoir car la séparation des pouvoirs ne signifie nullement la confrontation des pouvoirs. la faiblesse d’aucun ne renforce la démocratie, il faut s’obliger à être tous forts faire des propositions constructives. Il ne faut pas avoir pour mode d’exercice de son pouvoir de voir la faiblesse ou la défaillance de l’autre. Devant la défaillance cherchons ensemble la solution sans tirer chacun de son coté.

    • Le 21 octobre 2016 à 10:13, par ELKABOR En réponse à : Crise à la CAMEG : Un génocide sanitaire en perspective, prévient le Dr Issaka Sondé

      Tu dis association bizarre parlant de la CAMEG ? N’est ce pas toi-même qui est bizarre et qui fait par conséquent une analyse bizarre ? Donc pour toi il faut faire controler la CAMEG par le Minsitre SD coûte que coûte ? Même si cela va entrainer des conséquences désastreuses pour l’accès à moindre coût des populations aux médicaments essentiels génériques ?

      • Le 21 octobre 2016 à 12:08, par Mamon Yélé En réponse à : Crise à la CAMEG : Un génocide sanitaire en perspective, prévient le Dr Issaka Sondé

        C’est vrai que je suis bizarre de faire une analyse qui porte sur le supra au moment où on parle de question brûlante de gestion de l’existant. Mais de s’en prendre au lieu de sa chute ne résoudra pas le problème. Comme dit mon écrit, il (le problème) se reposera après le pansement qui ne permettra que de mettre une couche sur une plaie qui continuera de s’infecter tant qu’on ne recourra pas à un antibiotique pour détruire le vecteur (bizarre que je retombe sur un exemple relatif à la santé).
        L’emploi du qualificatif bizarre est sans intention néfaste (peut être aurais-je du parler d’association extraordinaire). Voila pourquoi je qualifie la CAMEG d’association bizarre : - c’est une association de droit burkinabé, composée de l’Etat Burkinabè et de PTF étrangers c’est dire de représentants d’états étrangers ou d’institutions multilatérales internationales,
        - le Président du conseil d’administration est nommé et contrôlé par le membre le moins puissant car ayant le moins contribuer,
        - l’association est composée par ceux qui financent comme les actionnaires dans une société anonyme, sauf que les participations ne sont divisées en actions,
        - et "last but not the least", l’association, même si elle rend un service publique, mène des activités in fine rentable ?? puisque les médicaments nous sont revendus quand même ?
        Excusez si cela n’est pas suffisant pour mon qualificatif et remplacez bizarre par ce qui vous semble mieux correspondre à ce que j’ai écrit.
        Merci surtout d’avoir lu ma proposition. J’ai espoir que vous comprendrez que ma contribution ne s’arrête pas à Monsieur le Ministre actuel que je ne connais pas. Je parle de souveraineté du Burkina (il faut que le néocolonialisme ne soit pas flagrant) et d’institution d’exercice du pouvoir exécutif tel que décrit en démocratie à trois pouvoirs. les institutions d’exécution sont au service de l’exécutif donc du gouvernement du moment.

  • Le 20 octobre 2016 à 16:32, par Dignité En réponse à : Crise à la CAMEG : Un génocide sanitaire en perspective, prévient le Dr Issaka Sondé

    De plus en plus, je crois que cet homme de SD est fou et un vampire de la pire espèce !
    Mais ne dit-on pas que toute chose a une fin ?! Surtout au moment où on s’y attend le moins !
    Allons donc seulement !

  • Le 20 octobre 2016 à 16:39, par vérité no1 En réponse à : Crise à la CAMEG : Un génocide sanitaire en perspective, prévient le Dr Issaka Sondé

    Félicitations au docteur SONDE pour cet éclaircissement ! Au Burkina, on aime laisser le peuple dans le flou pour mieux le feinter !!!! Merci encore.

  • Le 20 octobre 2016 à 16:41, par Naabiga En réponse à : Crise à la CAMEG : Un génocide sanitaire en perspective, prévient le Dr Issaka Sondé

    Pour moi, il n’y a pas un seul homme intègre digne de ce nom dans cette histoire de CAMEG. les "anciens DG et PCA" de même que les nouveaux "DG et PCA" devraient avoir pour souci premier la santé de la population et non la guerre de poste. Et pour monter qu’ils ont comme priorité la santé du peuple, ils n’ont qu’à tous démissionner afin de permettre leur remplacement dans les meilleurs délais afin de rattraper les déficits d’approvisionnement en MEG. C’est seulement cette semaine que certaines Pharmacies ont été réapprovisionnées en paracétamol, parégorique etc.
    Faut faire pardon au nom du peuple !!!!

    • Le 20 octobre 2016 à 19:29, par Sidpawalemdé Sebgo En réponse à : Crise à la CAMEG : Un génocide sanitaire en perspective, prévient le Dr Issaka Sondé

      Naabiga, ce n’est pas un problème de personne mais d’institution et de confiance. La situation actuelle est l’œuvre d’une seule personne, le ministre de la santé qui par sa gestion désastreuse de la situation a crée une crise.

      Si je suis un fournisseur qui livre à la CAMEG et qui accepte d’attendre 3 mois, 6mois ou 12mois pour être payé, et que j’apprends qu’il y a deux conseils d’administration et deux DG, je ne prendrai plus ce risque car je ne sais pas si celui qui sera là dans 6 mois va reconnaitre ma créance. Et comme acheter cash n’est pas évident, il y aura donc rupture.

      La situation sera pire si la CAMEG est transformée en société d’état. Tout le monde sait que l’état est mauvais payeur, ce ne sont pas les entrepreneurs et fournisseurs qui attendent leur argent depuis des mois sinon des années qui nous diront le contraire. Sans l’aval des PTF, nous n’auront plus ni crédits fournisseurs avantageux, ni prix préférentiels. et bonjour les ruptures et augmentation des prix.

      L’opposition que les gens (dont moi) manifestent aux "nouveaux" DG et CA n’est donc pas un soutien en tant que tel aux anciens, mais une défiance envers ce projet de main-mise sur la CAMEG pour être gérée directement par le ministère et les politiques dont les conséquences seront négatives pour la population. On peut d’ailleurs se demander pourquoi démanteler une structure qui marche ?

  • Le 20 octobre 2016 à 17:03, par Citoyen LAMDA En réponse à : Crise à la CAMEG : Un génocide sanitaire en perspective, prévient le Dr Issaka Sondé

    Je tiens à remercier Docteur SONDE pour sa part d’éclairage sur la situation CAMEG. Je ne connais très bien le fonctionnement de la CAMEG.Je ne comprends surtout pas cette guerre où les acteurs semblent vouloir se décapiter. Je pense seulement que ce qui se cache derrière cette bataille, c’est l’éternel problème de l’argent et non le souci de la santé de nos compatriotes. Il y a au Faso beaucoup d’autres d’associations dont l’existence est ignorée par l’Etat. Si c’est pour le souci de notre santé de nos populations, je ne pense pas que cette démarche où les acteurs s’entredéchirent sera une solution durable. On n’a pas besoin de se montrer les muscles dans cette affaire. Vive le BURKINA FASO !

  • Le 20 octobre 2016 à 17:15, par lina En réponse à : Crise à la CAMEG : Un génocide sanitaire en perspective, prévient le Dr Issaka Sondé

    Merci docteur vous n etes pas des voyous. Vous meritez notre consideration. Vous savez, souvent, les gens projettent leur propre caractere sur les autres et ils utilisent des mots qui les caracterisent. J espere que vous m avez compris. Que justice soit faite et que notre vaillant peuple puisse beneficier des avantages que procurent la CAMEG.

  • Le 20 octobre 2016 à 18:09, par warbita En réponse à : Crise à la CAMEG : Un génocide sanitaire en perspective, prévient le Dr Issaka Sondé

    Ca fait pitie tout ca.Rien ne vous empeche de creer une nouvelle societe d’etat mais elle devra etre differente de l’association CAMEG appartenant a 97% aux ptf.Aucun hold-up ou accaparement sur une association disposant d’un CA ne sera tolere par nos partenaires.Le ministre semble aveugle par ses interets personnels ;c’est carrement de la voyoucratie suicidaire au sommet de l’etat agrave par un silence coupable du PF ;je crois maintenant a ceux qui disent que certains n’auront pas la chance de traverser notre frontiere pour fuir comme blaise.On vous observe attentivement dans cette entreprise de sabotage

  • Le 20 octobre 2016 à 19:05, par kato En réponse à : Crise à la CAMEG : Un génocide sanitaire en perspective, prévient le Dr Issaka Sondé

    Si c’etait a notre temps, ce PCA et son directeur inamovibles allaient payer cher de leur insubordination !
    Ils se sont bien enrichis et nous narguent maintenant avec des avocats en quete de pub.
    djorrrrrrr !

  • Le 20 octobre 2016 à 19:06, par vérité no1 En réponse à : Crise à la CAMEG : Un génocide sanitaire en perspective, prévient le Dr Issaka Sondé

    Le clientelisme formel, a bas !
    Le patronage, a bas !
    Les ennemis du peuple, a bas !
    Toi, je dis toi, a bas !
    Le clanisme, a bas !
    Les politicien-charrettes, a bas !
    Pouvoir, au peuple !
    Tout le pouvoir, au peuple !

    La patrie ou la mort, nous vaincrons !
    Merci Camarades !
    Celui qui n’aime pas Sankara, eh bien, qu’il ....!!!!!!!

  • Le 20 octobre 2016 à 19:09, par Sidpawalemdé Sebgo En réponse à : Crise à la CAMEG : Un génocide sanitaire en perspective, prévient le Dr Issaka Sondé

    Hum... Eux même savent qu’ils ne disent pas la vérité. Le privé vendait le sérum anti-venimeux à 60.000F, la CAMEG en subventionnant a fait descendre le prix client à 2000F. Quel privé peut faire cela ? Ce n’est d’ailleurs pas leur rôle.

    En fait, le jeu que jouent ces gens est un poker menteur. Ils croient qu’il peuvent prendre le contrôle de la CAMEG tout en "forçant" les partenaires à continuer leur soutien, mais sans avoir leur mot à dire. Au nom de la santé des populations, de l’obligation morale, etc. Bref, ils espèrent et comptent sur le fait que ces "étrangers" seront plus soucieux du sort de la population qu’eux, nos responsables, et qu’ils pourront "sucer" la vache tranquillement. Cela ne marchera pas, mais le temps de s’en rendre compte, il sera trop tard, ils auront tué la CAMEG.

    Salif Diallo veut s’appuyer sur l’exemple de l’ONEA, où il s’est opposé aux PTF qui voulaient la privatisation. Finalement, les PTF ont accepté la société d’état avec une restructuration douloureuse (augmentation des prix, réduction de personnel, amélioration du circuit d’achat de consommables, contrat-plan avec l’état) mais ont continué de financer, y compris le projet Ziga actuel, à coup de centaines de milliards. Ce qu’il oublie, c’est que la ressource eau est un bien national disponible sur place pendant que le médicament est importé à crédit, ce qui fait que la confiance est l’élément primordial, et que l’option d’augmenter les prix parlant du médicament est contre-productif. Ce qu’il oublie aussi, c’est que si l’ONEA est un succès c’est parce que le ministre n’ose pas téléphoner chaque semaine au DG (recruté sur test) pour donner des instructions de nature politique alors que c’est bien ce qu’ils veulent faire à la CAMEG, comme ils font déjà à la SONABEL et à la SONABHY.

    Dire que la CAMEG est un élément fondamental de la chaine de la santé du Burkina, que la santé est un domaine de souveraineté et qu’il est donc normal qu’elle soit sous le contrôle de l’état, cela parait logique. Mais en pratique, vouloir que les PTF qui ont financé majoritairement sa création n’aient plus leur mot à dire mais continuent à donner leur caution morale et financière est une illusion. D’ailleurs, certains domaines, comme la sécurité de l’aviation civile, la météorologie ou la santé, en raison de leur caractère "transfrontalier" et des interdépendances, ne peuvent plus être des domaines de pleine souveraineté.

    Dans cette histoire de CAMEG, Salifou Diallo et Smaila Ouédraogo ont tort, mais on ne peut pas se permettre de les laisser faire pour qu’ils s’en rendent compte eux même plus tard car les conséquences seront dramatiques. Le danger est d’autant plus grand que le "comité de réflexion" dont il s’agit est une tromperie. Non seulement on sait déjà ce qui sera décidé, (le PAN l’a dit), mais ils ont concocté ledit comité pour y mettre majoritairement leurs fidèles, et ont dit que les décisions se prendront à la majorité. C’est joué d’avance, et c’est pourquoi certains acteurs comme le personnel refusent d’y participer.

    Il faut donc se mobiliser pour éviter la catastrophe, car comme l’a dit Dr Sondé, "Un moment arrive où le silence est une trahison". Avant qu’il ne soit trop tard...

  • Le 20 octobre 2016 à 20:08, par Zimm En réponse à : Crise à la CAMEG : Un génocide sanitaire en perspective, prévient le Dr Issaka Sondé

    ((Genocide Sanitaire))
    Faite attention à votre INFLATION verbale, c’est inutile pour l’avancement du débat !

  • Le 20 octobre 2016 à 20:24, par Tokora Kambou En réponse à : Crise à la CAMEG : Un génocide sanitaire en perspective, prévient le Dr Issaka Sondé

    "Un moment arrive où le silence est une trahison" ! Bravo Dr SONDE et toutes mes félicitations pour votre contribution au débat citoyen pour éclairer la population, pour permettre de mieux comprendre certaines situations que nous vivons et la proposition de solutions pertinentes. Où sont tous les éminents professeurs et grands intellectuels. Pourquoi vous taisez-vous ? Aidez nous à mieux comprendre. La santé n’est pas un amusement et à ce niveau, aucune complaisance n’est acceptable. La vie de milliers de personnes est en jeu. Salif Diallo, fais pardons, épargne nous le désastre !

  • Le 20 octobre 2016 à 20:46, par 10sur10 En réponse à : Crise à la CAMEG : Un génocide sanitaire en perspective, prévient le Dr Issaka Sondé

    Bien dit Dr Sondé. Pour une fois, les voyous partisans de Smaila ont le bec cloué. Rangez dès maintenant si les jours a venir vous seront difficiles. Le Burkina est pays beni qui a vu des gens fuire laisser leur RSP en plus midi. Je vois que Salif Diallo est pire que Son diable de mentor. Je me demande s’il n’est pas celui qui incité Blaise Compaoré a eliminé TomSank par avidité de pouvoir et dargent. Il aime largent plus que le diable.

  • Le 21 octobre 2016 à 02:16, par Specialiste A Parle, le Reste taisez- vous En réponse à : Crise à la CAMEG : Un génocide sanitaire en perspective, prévient le Dr Issaka Sondé

    Merci, mon frere. J’ ai encore plus peur apres lecture de ton ecrit si bien documente. Il n’ y a pas eu de place a la passion mais a l’ evidence. C’ est ce que l’ on veut quand on veut demontrer. On ne se sert pas de si sisi et de metaphysique. Je suis neanmoins rassure car le burkina compte encore de vaillants citoyens et d’ hommes honnetes come toi qui savent de quoi ils parlent. Ceux qui veulent reagir avec leur gros intestin qu’ ils craignent d’ etre vide avec la CAMEG - ancienne formule, ne perdez pas votre temps. Tuez la CAMEG, votre societe d’ etat ne tiendra meme pas 6 mois. Vous avez tue combien de societes d’ etats dans ce pays ? On se connait- la. Tout mon soutien a tous les pharmaciens honnnetes et aux travailleurs de la CAMEG qui voient venir la mise a mort programmee de notre instrument de sante publique.
    Specialite A Parle, le Reste taisez- vous

  • Le 21 octobre 2016 à 06:29, par Zouanga 2 En réponse à : Crise à la CAMEG : Un génocide sanitaire en perspective, prévient le Dr Issaka Sondé

    Dr SONDE je vous remercie pour votre éclairage et surtout votre sens de répartie sur le sujet.Monsieur le Ministre de la santé peut il nous dire si le fonctionnement avant la crise actuelle posait problème en ce qui concerne la gestion,l’approvisionnement ,et la disponibilité des MEG ?Si je me rappelle le bilan du Dr KADEBA avait été jugé satisfaisant par les partenaires au regard des résultats du compte de gestion qu’il a presnté.Pour ne pas compromettre la survie de la centrale et mettre à rude épreuve notre système de santé ,Je suggère qu’on laisse son équipe continuer jusqu’à la relecture des textes de la cameg.Soyons positif dans la vie Monsieur le Ministre.Bonne journée à tous.

  • Le 21 octobre 2016 à 06:55, par LE PAUVRE En réponse à : Crise à la CAMEG : Un génocide sanitaire en perspective, prévient le Dr Issaka Sondé

    DOCTEUR NE VOUS FATIGUEZ PAS CAR NOUS SOMMES DANS UN ETAT OU CHACUN SE DIT A TOUT PERMIS SINON EFFECTIVEMENT CES DEUX HOMMES NE DEVRAIENT PAS TENIR CES PROPOS EN PLUS MON DOCTEUR DIALLO NE FAIT QUE SOUTENIR SON ÉLÈVE LE MINISTRE PUISQUE C’EST LUI QUI L’A IMPOSE DANS LE GOUVERNEMENT. SEULEMENT LE MINISTRE DEVRAIT RÉFLÉCHIR AVANT DE PARLER LUI, TOUT UN MÉDECIN ? OU C’EST UN MÉDECIN COMME SON PROTECTEUR DOCTEUR ? QUE DIEU BÉNISSE NOTRE CHER FASO. J’ESPÈRE SEM LE PRÉSIDENT A ROME VA DEMANDER UNE MESSE DE PRIÈRE POUR LE BURKINA FASO ET SES BREBIS ÉGARÉS. EN CONCLUSION JE REJOINDRE MON PARENT HERVE KAM (BALAI CITOYEN) QUI DEMANDE LA DISSOLUTION DE L’ACTUEL GOUVERNEMENT.

  • Le 21 octobre 2016 à 07:43, par Marius En réponse à : Crise à la CAMEG : Un génocide sanitaire en perspective, prévient le Dr Issaka Sondé

    Les déclarations du ministre de la santé Smaila Ouédraogo le 14 Octobre 2016 lors d’une question orale à l’Assemblée nationale sont de vaines tentatives de redorer son blason. Comme on le dit, tout ce qui se conçoit librement s’énonce clairement et les mots pour le dire viennent aisément. Les téléspectateurs qui ont suivi l’intervention du ministre à la RTB télé, ont constaté que le tempérament impulsif du ministre a été mis à nu publiquement à tel point qu’il avait des difficultés pour trouver des mots pour s’exprimer calmement. Il était obligé de confirmer ce caractère en disant qu’il a tempérament agité qu’il n’a pas pu contenir devant son secrétaire général dans le traitement du dossier CAMEG. Des députés de l’opposition qui ont rappelé au ministre des propos et actes contradictoires dans l’affaire CAMEG n’ont pas eu de réponses crédibles et tout laisse croire que le ministre veut s’imposer par tous les moyens pour s’accaparer le contrôle de la CAMEG à des fins inavouées surtout qu’il s’agit d’une structure sanitaire financée à coups de milliards. Les félicitations de complaisance adressées par des députés du parti (MPP) du ministre ,confirment la volonté de politisation du ministère de la santé, à travers ce ministre qui fait figure de chargé de mission politique et non de personne soucieuse de l’amélioration des conditions sanitaires des populations, que l’on prend en otage par le blocage du fonctionnement de la CAMEG pour des conflits d’intérêts claniques et politiques. Que le ministre et son mentor politique et autres supporters flatteurs sachent que le mal qu’ils sont en train de faire dans la santé publique, se retournera tôt ou tard contre eux et ils répondront de leurs actes devant l’histoire. On ne peut pas tromper et brimer tout le peuple tout le temps. Il y a un temps pour chaque chose.

  • Le 21 octobre 2016 à 08:39, par Le Reveur Triste En réponse à : Crise à la CAMEG : Un génocide sanitaire en perspective, prévient le Dr Issaka Sondé

    Que Dieu vous bénisse Dr SONDE.
    Merci pour votre éclaircissement.

  • Le 21 octobre 2016 à 08:57, par M.S. En réponse à : Crise à la CAMEG : Un génocide sanitaire en perspective, prévient le Dr Issaka Sondé

    Merci Dr SONDE, pour cette démonstration soutenue qui pourrait éclairer les choix et les décisions. C’est un Dr et de surcroit pharmacien qui parle et il sait de quoi il parle. Je suis le dossier CAMEG depuis longtemps, mais c’est la première fois que je lis un raisonnement logique sans passion et fondé sur des faits et des chiffres qui parlent d’eux -mêmes. J’avoue que quand j’ai lu l’intervention du ministre devant l’AN et la prise de position du Président de l’AN assortie de qualificatifs si ’forts’ à l’endroit de la CAMEG, je m’étais fait une religion et avais commencé à apporter mon soutien total indéfectible au ministre et a sa nouvelle équipe CAMEG. Mais votre sortie si opportune me donne beaucoup d’autres éléments et facteurs d’appréciation, et surtout, elle donne suffisamment d’informations pour toute prise de décision avisée dans l’intérêt supérieur du BF et de ses populations. IL Y A VRAIMENT DES MOMENTS OU LE SILENCE RESSEMBLE A LA TRAHISON, surtout quand votre apport peut contribuer énormément à améliorer les choses. Encore merci

  • Le 21 octobre 2016 à 10:47, par ELKABOR En réponse à : Crise à la CAMEG : Un génocide sanitaire en perspective, prévient le Dr Issaka Sondé

    Quand on voulait casser le PAI de Touré Soumane et de Philippe Ouédraogo on a trouvé un récipissé à Touré Soumane, quand on voulait casser l’ADF RDA de Gilbert Ouédraogo et de Maitre Hermann on n’a pas procédé différemment... D’aucuns disaient que c’était du génie politique. On veut répliquer la même chose en faisant deux récipéssés et deux conseils d’administration pour une CAMEG : sauf qu’ici il s’agit de santé de nos populations, on a changé d’époque, l’insurrection ayant permis au peuple de voir clair !!! On ne saurait laisser quiconque s’amuser à ce jeu.Surtout que la formule CAMEG donne de bons résultats comme l’attestent les statistiques. On ne saurait casser cette formule pour satisfaire les égos démesurés de deux individus fussent-ils Président d’Assemblée Nationale et Ministre. Ils sont ephemères chacun dans son poste mais le peuple demeure éternel et personne ne saurait s’amuser impunément avec la santé du peuple !. Si les directeurs détournent, jugez-les, punissez les et changez les ! Mais si le système donne des résultats maintenez le. On ne doit pas faire plaisir à quelqu’un (Président, Député ou Ministre).

  • Le 21 octobre 2016 à 11:00, par samspade En réponse à : Crise à la CAMEG : Un génocide sanitaire en perspective, prévient le Dr Issaka Sondé

    toutes mes félicitation au DR Sondé, tu as facilité le travail des journalistes, ils peuvent simplement se pencher sur chaque aspect que tu as soulevé et apporter la contradiction à monsieur le ministre de la santé.
    je comprends pourquoi l’administration a besoin de gens d’expérience, même s’il y a souvent un peu de lourdeur, tu ne pas décrété la gratuité et se risquer à une crise à la cameg. à moins que le ministre ne crois plus à la gratuité, il cherche un bouc émissaire.’( oui on m’a empêché de travailler., je suis responsable de rien, même le PM m’avait prévenu).
    excellence Monsieur le Premier Ministre, un appui au ministre de la santé dans ce combat contre la cameg, serai un très mauvais signale aux investisseurs d’autant plus que vous l’avez dit l’avenir du PNDES repose sur l’apport du privé. aucun privé, je dis bien aucun privé ne va dans un pays ou lorsqu’il y a une crise le plus petit actionnaire remporte la bataille au détriment des règles élémentaires de droit en terme de partenariat privé public. quid a démissionné vous devez évité de faire de cette question, un combat inutile de votre gouvernement.

  • Le 21 octobre 2016 à 11:53, par Tenga biiga En réponse à : Crise à la CAMEG : Un génocide sanitaire en perspective, prévient le Dr Issaka Sondé

    Salif Diallo est pire qu’Hitler. Je l’invite à se rappeler du paradoxe d’Icare : " Tellement confiant et sûr de lui-même et aussi arrogant, Icar s’approcha si près du soleil que la cire retenant ses ailes fondit : il fut alors précipité dans la mer Egée" . ..

    Si roch veut mener son mandat à bout, il doit avoir le courage de faire un remaniement ministériel et toute suite. Car certains ministres comme celui de la santé, celui de l"administration territoriale et de la sécurité et même le premier ministre ne jouent pas leur rôle et de surcroît sont complètement incompétents.

    S’il ne sort pas de son mouta mouta dès maintenant, il l’apprendra à ses dépens mais ce sera trop tard : 1) mandat inachevé (les ingrédients d’une 2ème insurrection en train de se réunir) ; 2) ou mandat achevé mais avec des résultats tellement lamentables que, par peur de se retrouver "opposants" comme les "cdp-istes" actuels, il y aura beaucoup de défections dans les rangs du MPP avant les prochaines campagnes présidentielles au point que la perte de confiance que cela créera chez les électeurs entraînera inexorablement l’échec ’cuisante’ du MPP.

    Cela me tente sortir un livre que j’intitulerai " L’Auto-desturction des partis politiques au Burkina Faso de 1987 à 2020".

    Que Dieu bénisse notre chère Patrie !!!

  • Le 21 octobre 2016 à 20:29, par nebie En réponse à : Crise à la CAMEG : Un génocide sanitaire en perspective, prévient le Dr Issaka Sondé

    Merci pour cet éclairage on ne peut plus clair.ça m’ a permis de me faire une bonne opinion de la crise. J’invite le PAN et leMS à vous lire sans à priori car souvent les bons conseilers viennent là on imagine le moins ou on veux pas imaginer. Erreur étant humaine c’est persister qui ....Laisser de côté l’ orgueil surdimensionné car les conséquences risquent d’être irréparables.

  • Le 21 octobre 2016 à 23:35, par gohoga En réponse à : Crise à la CAMEG : Un génocide sanitaire en perspective, prévient le Dr Issaka Sondé

    Les gents de compaorose sont décidé à découdre avec Salifou DIALLO. Au ministère de la santé on n’accuse Ismaila d’en pécher les gents de manger. Dr dis moi comment on se soignait avant la création de la CAMEG ?

  • Le 22 octobre 2016 à 09:46, par SID PAWALEMDE En réponse à : Crise à la CAMEG : Un génocide sanitaire en perspective, prévient le Dr Issaka Sondé

    Attendez tous les conclusions de l’ASCE ! Pourquoi vous êtes pressé Dr SONDO ? N’induisez pas le Premier Ministre en erreur ! On verra comment a fonctionné la CAMEG jusque là. Vous me faites honte avec votre titre de Dr. Vous n’êtes même pas revenu sur les 3 ans sans rapport d’activités ni financier de la CAMEG. Que c’est honteux pour vous ! Prononcez vous sur ce point sinon moi je vous vois pas comme un bon pharmacien mais celui qui s’enrichit sur le dos du peuple.

  • Le 22 octobre 2016 à 10:53, par Integre En réponse à : Crise à la CAMEG : Un génocide sanitaire en perspective, prévient le Dr Issaka Sondé

    Il faut avoir fait un tour a a l’extérieur lors des séminaires internationaux pour comprendre l’importanxe de la CAMEG. La cameg est premier dans la sous region.et tous les pays d’Afrique sont entrain de s’allier sur le modèle association .les pays ayant fait l’expérience de société d’État sont tous en faillite exemple recent avec la cote d’ivoire. Transformer la cameg en société d’État est une erreur monumentale.

  • Le 22 octobre 2016 à 12:20, par Verité En réponse à : Crise à la CAMEG : Un génocide sanitaire en perspective, prévient le Dr Issaka Sondé

    Dr Sondé, vous faites une analyse très partielle et partisane et ce n’est pas à votre honneur ! Vous nous avez habitués à mieux que ça !

  • Le 22 octobre 2016 à 13:23, par Tchian foo ka gni En réponse à : Crise à la CAMEG : Un génocide sanitaire en perspective, prévient le Dr Issaka Sondé

    Merci Dr SONDE. Il est vrai que le Peul est d’habitude têtu et peu droit, mais là là je vous tire mon chapeau pour cette analyse claire et limpide. Je voulais à vos détracteurs que de SOCIÉTÉS D’ETAT, le Burkina en a eu. Je peux citer le FasoYaar, la SONAPHARM, la MEDIFA et j’en passe. Où sont-elles passées ? Surtout les deux dernières qui l’une était grossiste de produits pharmaceutiques et l’autre usine ou industrie pharmaceutique de production de solutés et autres solutions telles l’eau distillée et eau oxygénée. Toutes ont mis la clef sous le paillasson alors qu’elles étaient des sociétés d’Etat. Donc le statut Société d’état n’est pas la panacée pour la CAMEG qui déjà fonctionne bien. Encore Vives félicitations au Dr SONDÉ

  • Le 22 octobre 2016 à 14:34, par Tchian foo ka gni En réponse à : Crise à la CAMEG : Un génocide sanitaire en perspective, prévient le Dr Issaka Sondé

    Merci Dr SONDE. Il est vrai que le Peul est d’habitude têtu et peu droit, mais là là je vous tire mon chapeau pour cette analyse claire et limpide. Je voulais à vos détracteurs que de SOCIÉTÉS D’ETAT, le Burkina en a eu. Je peux citer le FasoYaar, la SONAPHARM, la MEDIFA et j’en passe. Où sont ils passés ? Surtout les deux dernières qui l’une était grossiste de produits pharmaceutiques et l’autre usine ou industrie pharmaceutique de production de solutés et autres solutions telles l’eau distillée et eau oxygénée. Toutes ont mis la clef sous le paillasson alors qu’elles étaient des sociétés d’Etat. Donc le statut Société d’état n’est pas la panacée pour la CAMEG qui déjà fonctionne bien. Encore Vives félicitations au Dr SONDÉ.

  • Le 22 octobre 2016 à 19:29, par Bori Bana En réponse à : Crise à la CAMEG : Un génocide sanitaire en perspective, prévient le Dr Issaka Sondé

    Beaucoup de gens ont été trompés par les Dr Bocar et Kadeba et Dr Sondé :
    Le médicament est un secteur hautement stratégique pour un Etat et tout le monde le sait ; c’est comme si dans un Etat, on le comparerait à l’armée ; c’est des secteurs généralement de souveraineté ; imaginons que l’on privatise l’armée, est-on sûr d’assurer la sécurité du pays ? est-on sûr d’assurer la marche des institutions de la République ? Non et Non
    Alors essayons de comprendre l’esprit dans lequel l’Etat en toute souveraineté a décidé de confier cette responsabilité à une association ; nous l’aborderons sous plusieurs aspects :
    -  L’Etat confie le secteur de l’approvisionnement à une association pour plusieurs questions d’ordre pratique : il fallait trouver un mécanisme assez léger et échappant à certaines contraintes, si nous prenons l’exemple des procédures de l’Etat pour l’acquisition des produits de santé, elles étaient lourdes ; donc l’une des raisons fondamendales c’était de les alléger et l’association le permettait
    -  Aussi la convention signée par l’Etat avec la CAMEG ainsi que son rôle d’association lui permettait d’échapper à certaines taxes ce qui permettait aussi de jouer sur le prix des médicaments
    -  Cependant là où les Drs Bocar et Kadeba et Sondé veulent tromper les gens, c’est que ces textes ont été montés pour autoriser ces avantages mais la CAMEG fonctionne comme une institution de l’Etat : tous les DG prennent leurs ordres du Conseil d’administration qui est dirigé par le représentant du Ministère de la santé (règle non écrite) , dans cette situation actuelle, Kadeba a travaillé avec le Ministère dans le cadre de la gratuité et y recevait ces ordres ; alors pourquoi subitement parce qu’il n’a pas reçu l’aval du Ministère ou pourquoi parce ce que Bocar l’a trompé veut-il reclamer l’indépendance de la CAMEG ?
    -  L’Esprit de la création de la CAMEG en tant qu’association l’a été pour des questions pratiques et pour faciliter l’acquisition des médicaments à prix reduit mais la CAMEG a toujours reçu des orientations du Ministère de la santé qui assure une sorte de tutelle technique au compte de l’Etat et c’est une erreur stratégique pour eux de se retourner aujourd’hui contre cet Etat
    -  Si le DG sorti voulait se représenter au poste de DG, pourquoi n’a-t-il pas attendu qu’on lance un appel à candidature et qu’il y postule ? il passe par des raccourcis pour se faire nommer DG par des méthodes peu orthodoxes
    -  Les Travailleurs de la CAMEG devraient se désolidariser de cette combine orchestrée par Dr Bocar pour sauvegarder un système pourri qui leur est étranger ; ils devraient lutter pour la sauvegarde de leur outil et pour le bien des populations et non pour la sauvegarde d’un poste d’un DG qui n’a d’ailleurs pas été recruté par les voies normales
    Alors l’alternative aujourdh’ui c’est de transformer la CAMEG en société d’Etat avec des exceptions pour ce qui concerne certaines règles et cela pourra par la même occasion permettre de combler les graves lacunes observées dans le fonctionnement de la CAMEG.

  • Le 22 octobre 2016 à 19:36, par Kantigi En réponse à : Crise à la CAMEG : Un génocide sanitaire en perspective, prévient le Dr Issaka Sondé

    Beaucoup de gens se posent des questions sur la CAMEG aujourd’hui et c’est un sujet qui alimentent les débats. Beaucoup de gens se sont érigés en spécialistes de la CAMEG et s’auto-déclarent grand connaisseur de la chose. Mieux que ceux qui ont la charge du système de santé actuelle. Et bien de fois la vérité n’a pas été dit : mais comme on le dit le mensonge a beau courir, la vérité finit par le rattraper ; on se contente de faire des écrits en se basant sur une partie, comme on le dit parmi deux personnes qui se battent le premier qui raconte son histoire au juge a raison. Mais quelques questions simples néanmoins :pourquoi Dr Kadeba a attaqué l’Etat le 30 Septembre pour faux et usage de faux selon ses avocats, pourquoi ces mêmes avocats ont-ils demandé le report de la séance pour mieux se préparer ? On ne trouve pas cela bizarre ??? Vous avez l’initiative de l’attaque et c’est vous qui devant le tribunal demande le report de la séance ?? Chère Population, le mensonge a beau courir la vérité finit par le rattraper, alors ouvrons l’œil et le bon car la suite nous révélera bien de choses

  • Le 22 octobre 2016 à 20:39, par Camille En réponse à : Crise à la CAMEG : Un génocide sanitaire en perspective, prévient le Dr Issaka Sondé

    Dr Sondé, votre analyse est bien partisane et revèle un parti pris mais cela était connu depuis bien longtemps. Quand on fait une analyse en ne prenant en compte qu’un certain nombre d’élement on ne fait qu’aboutir à votre conclusion biaisée. Mais c’est votre droit de prendre position mais de grâce ne jouez pas aux désintéressés.
    Mais passons à autre chose.
    La stratégie actuelle de la CAMEG semble être de provoquer des pénuries de médicaments et de le mettre sous le dos du Ministère , aussi ils font tout pour faire trainer en longueur les procédures judiciaires mais et s’ils se trompait ? La CAMEG a reçu une mission publique de l’approvisionnement des médicaments de l’Etat qui est hautement stratégique à travers la signature d’une convention entre les deux parties ; mais là où ils se trompent c’est de croire qu’ils sont indispensables, ils sont nécessaire ils sont un maillon essentiel mais ils ne sont par indispensable ; Dans le cadre de la convention, il est prévu des mécanismes d’approvisionnement en cas de défaillance de la CAMEG et l’Etat a le droit de les utiliser ? A force de vouloir utiliser une arme contre l’Etat à travers le chantage des ruptures, Kadeba et Bocar sont-ils petit à petit en train de tuer la CAMEG ??? Déjà cette crise a eu pour particularité de mettre tout le monde d’accord que la CAMEG ne saurait rester comme une association (SYNTSHA, Syndicat des médecins, CGT-B), alors la poursuite de l’entétement de Kadeba finira t’il par mettre tout le monde d’accord que l’approvisionnement des médicaments ne sauraient être sous le monopole de la seule CAMEG ??? Wait and see. En tout cas dans cette affaire, la CAMEG ne saurait se faire rallier par les autres grossistes qui guettent depuis des années ce marché et qui crient à l’injustice depuis des années !

  • Le 23 octobre 2016 à 22:40, par ocm En réponse à : Crise à la CAMEG : Un génocide sanitaire en perspective, prévient le Dr Issaka Sondé

    Bonjour à tous, merci pour vos analyses et contributions.

    Je pose juste quelques questions pour éclairer ceux qui parlent de ce qu’ils ne connaissent pas :
    1- Pourquoi les gens (quelques individus qui pensent que le monde se résume à eux seulement) ne veulent pas la lumières sur la gestion de la CAMEG ?

    2- Pourquoi certains pharmaciens véreux d’un monde anciens soutiennent aveuglement des positions de protectionnisme d’un temps révolu ?.

    Nous sommes dans un Burkina nouveau et vos tentatives de manipulations honteuses ne passerons pas. Que ça soit avec le ministre actuel ou pas nous allons exigé toute la lumière sur la gestion mafieuse de la CAMEG.

    A ceux qui fond de la CAMEG leur mine d’or, faites attention car les choses ne sont plus comme avant.
    Aux juges, dites le droit et rien que le droit car nous connaissons aussi les règles qui régissent le fonctionnement des associations dans ce pays. En rappel tous changement dans les textes fondamentaux d’une association doivent faire l’objet d’un large consensus et enregistrés formellement par le ministère de tutelle.

    Le rapport de l’ASCE va ouvrir nos yeux sur cette gestion o pacte et honteuse.

    Tous mes encouragement à monsieur le ministre, les honnêtes citoyens te sont grée.

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