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Institut supérieur des sciences et technologies agricoles : L’ambassadeur Tulinabo encourage un travail ‘’prometteur’’

Accueil > Actualités > Société • LEFASO.NET | Par Tiga Cheick Sawadogo • mardi 18 octobre 2016 à 23h40min
Institut supérieur des sciences et technologies agricoles : L’ambassadeur Tulinabo encourage un travail ‘’prometteur’’

L’ambassadeur des Etats Unis aux Burkina Faso était dans les locaux de l’Institut supérieur des sciences et technologies agricoles. Tulinabo Mushingui est allé encourager les enseignants et les apprenants de cette jeune structure privée qui œuvre à mettre à la disposition de notre agriculture des agents qualifiés. C’était dans la matinée du 18 octobre dans le quartier Pissy, à Ouagadougou.

Crée en 2012, l’Institut supérieur des sciences et technologies agricoles (ISSTA) a comblé un vide. C’est connu, le Burkina Faso est un pays agricole. Plus de 80% de la population s’adonne au travail de la terre. Paradoxalement, les offres de formation surtout au niveau supérieur, pour l’encadrement des acteurs du domaine ne sont pas nombreuses.

Jusqu’en 2012, selon Jean-Didier Zongo professeur de génétique et amélioration de plantes, à la retraite, il n’y avait que l’Institut du Développement Rural (IDR) et le Centre agricole polyvalent de Matourkou, des structures de l’Etat qui formaient dans le domaine.

Le pays a pourtant besoin de cadres d’agriculture. L’ISSTA a donc vu le jour, « pour répondre à un besoin, vu que nous-mêmes avons enseigné une trentaine d’années dans le monde agricole, nous avons une idée de la réalité et les besoins », a expliqué le fondateur, Pr Jean-Didier Zongo.

L’ambassadeur Mushingui en cette matinée est donc venu constater de visu ce qui se fait à l’Institut. Accueilli par le fondateur et le corps professoral, il a fait le tour des salles de classes pour voir les étudiants dans leurs univers d’études, avant de s’entretenir avec les enseignants.

Le diplomate s’est dit ‘’impressionné’’ par ce qu’il a vu, et ce que les acteurs font avec peu de moyens. Pour lui, alors que 80% de la population est agricole et que la majorité des Burkinabè est jeune, cette frange de la population ne semble pas vouloir embrasser le travail de la terre. L’Institut supérieur des sciences et technologies agricoles qui essaie alors « de combler cet écart entre l’intérêt et ce qu’est la réalité », fait un travail ‘’ magnifique’’ qui mérite d’être encouragé.
Plus loin, le visiteur remarquera que le travail fait par l’Institut entre dans le sillage des grandes lignes du Plan national de développement économique et social, nouveau référentiel de développement au Burkina.

« Un des volets des chantiers du président Kaboré, c’est le développement du capital humain », a noté l’ambassadeur, et c’est ce à quoi s’attèlent le Pr Jean-Didier Zongo et ses hommes.
Sur un probable appui à la jeune structure, Tulinabo Mushingui préfère parler d’une possible synergie. « Nos différents collaborateurs vont continuer la discussion et pourvoir établir des synergies. Je ne le cache pas, et je le dis toujours, c’est du gagnant-gagnant (…) il faut qu’il y ait quelque chose pour nous et pour eux aussi. Si nous conjuguons nos efforts, on trouvera les moyens », a-t-il rassuré.
C’est donc un possible partenariat qui se profile à l’horizon, ce qui n’est pas pour déplaire au fondateur de l’institut. « Nous l’ (Ndlr. Ambassadeur) avons invité et nous allons voir avec ses services détachés ce qu’on peut établir comme relation ».

En rappel, l’Institut supérieur des sciences et technologies agricoles offre deux types de formation. Une formation initiale et une autre continue.
En formation initiale, l’ISSTA recrute des bacheliers pour les préparer au BTS Agricole d’Etat en deux ans ; les titulaires de L2 (BAC+2) en vue d’une licence agricole professionnelle en Une année ; ou des titulaires de L3 (BAC+3) pour des Master professionnel en deux ans.

Quant à la formation continue, elle propose des formations à la carte, à ceux qui veulent des formations de courtes durées pour actualiser leurs savoirs, se perfectionner pour apprendre à gérer ou créer une exploitation agricole.
« Mais où sont les vaches ? », a demandé Tulinabo Mushingui à l’issue de sa rencontre avec le corps professoral. « Elles sont à Boulbi à 12km au sud de Ouagadougou », répondra le fondateur Pr Jean-Didier Zongo. En effet, en plus des travaux théoriques, l’Institut dispose d’une ferme expérimentale.

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