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CAMEG : « Les membres fondateurs et l’Etat burkinabè ne reculeront pas devant leur devoir » dixit Dr Smaïla OUEDRAOGO, ministre de la santé

Publié le samedi 15 octobre 2016 à 00h30min

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CAMEG : « Les membres fondateurs et l’Etat burkinabè ne reculeront pas devant leur devoir » dixit Dr Smaïla OUEDRAOGO, ministre de la santé

Le ministre de la santé, Dr Smaila Ouédraogo, était devant les députés dans l’apres-midi du 14 octobre 2016, pour répondre à une question orale sur la situation de crise que connaît la CAMEG depuis quelques mois. Nous vous proposons le texte de ses explications sur cette affaire qui n’en finit pas de défrayer la chronique, en attendant d’y revenir.

Honorables députés,
Je vous remercie pour vos différentes questions relatives à la situation qui prévaut actuellement à la Centrale d’Achat des médicaments essentiels et génériques et des Consommables Médicaux (CAMEG) et sur la situation des dépôts privés de médicaments.

Ces réponses visent donc à éclairer la représentation nationale et donner une base objective d’appréciation au peuplesur la situation de la CAMEG. Elles s’articulent autour des points suivants :
- l’historique de la CAMEG ;
- la situation actuelle à la CAMEG ;
- la gestion financière de la CAMEG ;
- les perspectives de sortie de crise ;
- une conclusion.

I- Historique de la CAMEG

La CAMEG a été créée le 21 mai 1992 par décret 92-127/SAN-ASF sous forme de projet d’une durée de 5 ans.La CAMEG a effectivement débuté ses activités en 1993.
En tant que projet, les contributions financières des parties ont été les suivantes :

- le gouvernement du Burkina Faso 120 101 399 FCFA ;
- la banque mondiale 561 623 370 FCFA ;
- la communauté économique européenne 1 263 893 000 FCFA ;
- les Pays bas 779 714 689 FCFA ;
- Le Fonds d’aide et de coopération 600 000 000 FCFA ;
- divers bailleurs 2 395 000 FCFA.
Soit un total de 3 611 071 533 FCFA.

En 1998, après une évaluation conduite par les parties prenantes, il a été décidé de créer une association à but non lucratif et àfinalité sociale dotée de la personnalité juridique et de l’autonomie financière. Pour ce faire une assembléegénérale constitutive tenue le 23 janvier 1998 a permis de formaliser àtravers les statuts et le règlement intérieur la création de la CAMEG. Un récépissé de reconnaissance a été délivré sous la référence N°98-053 /MATS/SG/DGAT/DLPAJ du 05 février 1998. Un second récépissé sous la référence N°98-160 /MATS/SG/DGAT/DLPAJ du 11 mai 1998, portant déclaration de changement dans la composition de l’organe dirigeant a été par la suite délivrée.

Les membres de l’assemblée générale constitutive étaient les suivants :

- le ministère de la santé ;
- le ministère de l’économie et des finances ;
- le ministère du commerce, de l’industrie et de l’artisanat ;
- la délégation de l’Union Européenne ;
- la Coopérationfrançaise ;
- la GTZ ;
- l’OMS ;
- l’UNICEF ;
- la Coopération Néerlandaise.

La CAMEG en tant que association est à ce jour régie par :

La loi 064-2015/CNT du 20 octobre 2015 portant liberté d’association dont l’article 14 alinéa 2 dispose notamment qu’ « En cas de modification dans les textes constitutifs ou de changement dans la composition des organes dirigeants, les dirigeants de l’association sont tenus de faire procéder à l’insertion au Journal officiel de l’attestation prévue à l’article 54 de la présente loi ».

La convention entre le gouvernement du Burkina Faso et la CAMEG :
Elle définit les conditions et modalités de collaboration entre la CAMEG et l’Etat pour un approvisionnement exclusif des districts sanitaires et préférentiel des centres hospitaliers. Ladite convention rappelle dès son article 2 que la CAMEG assure une mission de service public à finalité sociale et exerce une activité à but non lucratif.La convention précise également que la CAMEG doit travailler à ouvrir le marché du médicament au secteur privé.

Les statuts et règlement intérieur : Ces textes ont doté la CAMEG de trois organes que sont : Le Conseil d’Administration, le Comité de supervision et la Direction générale. Le règlement intérieur prévoit que les membres du Conseil d’Administration au titre de l’Etat sont nommés par décret pris en conseil des ministres et les administrateurs représentant la communauté des bailleurs de fonds et les utilisateurs sont désignés suivant leurs règles propres. Par ailleurs, les textes fondateurs de la CAMEG ont fixé à deux (02) ans, renouvelable une fois le mandat de tous les administrateurs de la CAMEG.

Quant au comité de supervision les statuts le définissent comme l’organe « de suivi et de contrôle de la CAMEG » chargé d’apprécier « si les orientations sont respectées, si les objectifs sont atteints et si les performances sont accomplies » par la CAMEG. Ce même comité, selon les statuts de la CAMEG est ampliataire, sous la direction du Directeur Général, de tout rapport, notamment d’audit et d’inspection. On perçoit donc aisément l’importance du comité de supervision.
Les statuts et règlement intérieur disposent aussi que le Directeur Général est choisi pour ses qualités de gestionnaire sur la base d’un appel à concurrence lancé par le Conseil d’Administration et est lié à l’association par un contrat de travail.

Honorables députés,
Voici ce que les textes imposent entre autres à la CAMEG pour son fonctionnement régulier.Il faut cependant noter qu’en 2015 sous la transition, le gouvernement avait décidé de transformer la CAMEG en société d’Etat. Les discussions ont été engagées entre les différentes parties et avaient permis dans un premier temps de conserver le statut d’Association à but non lucratif ; ensuite le processus a été interrompu par la requête que le ministère de la santé a adressé au conseil d’Etat pour avoir son avis sur la participation de l’Etat dans une structure associative. Après l’avis du conseil d’Etat, le CA a entrepris de finaliser les nouveaux statuts de la CAMEG. A ma prise de service, j’ai reçu dans mes instances les statuts révises pour adoption. Après les échanges avec les partenaires, il est ressorti que la dernière version des statuts n’avait pas été rediscutée avec eux. J’ai donc préféré mettre en stand by ce dossier pour lancer les mesures présidentielles de gratuité des soins au profit des femmes et des enfants de moins de 5 ans.

II- De la Situation actuelle

Le 12 mai 2016 s’est tenue une session extraordinaire du Conseil d’Administration de la CAMEG avec 6 points à l’ordre du jour : 1- Adoption du Procès verbal du Conseil d’administration du 22 mai 2015 ;

2- Restitution de l’étude sur le recouvrement des créances et la gestion des ristournes CAMEG par les structures de l’Etat ;

3- Proposition d’un nouveau manuel assurance qualité de la CAMEG ;

4- Proposition d’une grille de la prime bilan ; 5- Rôle de la CAMEG dans la mise en œuvre des mesures de gratuité chez les femmes et les enfants de moins de cinq (05) ans ;

6- Divers.

Mon Conseiller technique de l’époque qui était aussi administrateur à la CAMEG au titre du ministère de la Santé et Président du Conseil d’Administration de la CAMEG m’en a informé.

Grand fut mon étonnement, lorsqu’à la fin de cette session extraordinaire du Conseil d’Administration dont l’ordre du jour était bien connu, j’apprends que ledit conseil a décidé dans un point de divers de procéder au renouvellement du contrat du Directeur général sortant pour une durée de trois (03) ans.

Je rappelle à votre honorable attention que Le Directeur Général sortant avaitd’abord été désigné sous la transition pour un intérim de trois mois 2 fois, et a par la suite, sans appel à concurrence, bénéficié d’un contrat de travail de 12 mois dont le terme est intervenu le 30 juin 2016.

Au regard de cela, je me suis posé plusieurs questions. Qu’est ce qu’on veut me cacher ? Qu’y a-t-il ? Pourquoi une telle déloyauté et un tel empressement de la part d’un de mes plus proches collaborateurs dans le renouvellement du contrat du DG ?

Qu’en est-il de l’appel à concurrence imposé par les statuts ?

C’est ainsi que dans la quête de la vérité j’ai constaté que le mandat des représentants de l’Etat au conseil d’administration avait expiré depuis le 09 avril 2016 et que ces derniers n’avaient du reste jamais été nommés en conseil des ministres, bien que cela soit prévu dans les statuts et le règlement intérieur de la CAMEG.
Quant au Comité de supervision,le Directeur général sortant, répondant à une correspondance par moi adressée, avaitlui-même reconnu que le comité de supervision n’était plus fonctionnel depuis le mois de février 2015 parce que la présidente a démissionné.

Face à une telle situation et au regard de l’urgence, le ministère de la Santé en sa qualité de membre fondateur et de tutelle techniquede la CAMEG, a organisé une réunion des membres fondateurs. Soucieux du fonctionnement efficient et régulier de notre maison commune, nous avons décidé que le DG sortant assure les affaires courantes pour une période d’intérim de 3 mois, cela

i) dans l’attente du fonctionnement régulier et efficient du comité de supervision,
ii) du remplacement des administrateurs,
iii) de l’installation effective de tous les organes statutaires de la CAMEG iv) et de l’ouverture à la concurrence du poste d’un nouveau Directeur Général.

C’est donc cette décision des membres fondateurs qui a fait l’objet d’un recours devant le tribunal administratif, et dont la procédure suit son cours.

III- Sur le plan financier et de la gestion de la CAMEG

A la date du 31 juillet 2016, la situation faite par la DAF du Ministère de la santé et les services financiers de la CAMEG, montre que l’Etat du Burkina Faso devait à la CAMEG au titre de la dette des formations sanitaires et des programmes sectoriels la somme de 8 209 826 759 Francs CFA.

Lorsqu’on prend en compte les 5 milliards de F CFA mis à la disposition de la CAMEG par le Gouvernement depuis le 13 mai 2016, cela signifie qu’à la date du 31 juillet, l’Etat doit au total 3 209 826 759 Francs CFA.

Dans la presse, le DG sortant semble faire dire et croire à l’opinion que l’Etat doit à la structure plus de 15 milliards de FCFA. Cette différence est très surprenante. Et l’audit mené par l’Autorité Supérieure du Contrôle de l’Etat et de Lutte contre la Corruption (ASCE-LC)qui est en cours devrait nous permettre d’être mieux situé.
Du reste, malgré ces difficultés financières, le DG sortant a engagé une commande de véhicules pour un montant qui s’élèverait à 500 millions de FCFA, et ce, au mépris de la décision gouvernementale de n’effectuer aucune commande de véhicule sur les différents budgets au regard de la situation financière difficile du pays. Du reste,une contestation de la régularité de l’attribution de ce marché a été déposée à mon cabinet.

Par ailleurs, jusqu’à ce jour aucun membre fondateur n’a reçu ni un rapport d’activité ni un rapport financier de la part des directions successives de la CAMEG y compris de la part du DG sortant malgré sa présence à la tête de cette structure depuis le 26 décembre 2014.

IV- Sur les décisions de justice
A ce jour, il existe quatre décisions de justice sur l’affaire CAMEG. Trois décisions du tribunal administratif prises à la suite d’une procédure d’urgence (le sursis à exécution) et une décision du tribunal de grande instance de Ouagadougou suivant la procédure d’urgence également (le référé) dans laquelle le ministre de la santé a été mis hors de cause.

La séparation des pouvoirs, impose le respect des décisions de justice.
Je peux seulement vous dire que toutes les décisions dont veulent se prévaloir certaines personnes, ont fait objet d’appel. L’appel est suspensif en matière de sursis à exécution. Ce qui signifie qu’à ce jour, il n’y a aucune décision de justice que le Ministre de la santé refuse de respecter.

Par exemple relativement aux décisions du tribunal administratif, la première décision qui portait sur la note d’information de la décision des membres fondateurs de la CAMEG de mettre le DG sortant sous intérim de trois mois, a déclaré la requête du DG sortant sans objet. Le juge a ainsi tiré conséquence d’une correspondance du Ministre de la Santé en date du 23 août 2016 adressée au nouveau PCA l’informant qu’il a rapporté la note querellée.

Les deux autres décisions du tribunal administratif portent respectivement sur le remplacement de l’ancien PCA comme administrateur représentant le Ministère de la Santé et sur le récépissé constatant les changements intervenus dans les organes dirigeants. Dans ces deux décisions les avocats de l’Etat et de la CAMEG ont interjeté appel. Il est important de rappeler que l’appel est suspensif.
S’agissant de l’ordonnance des référés du tribunal de grande instance de Ouagadougou, celle-ci a déclaré nulle l’assignation pour ce qui concerne le Ministre de la Santé.

Ce qu’il est important de retenir c’est qu’au moment où je vous parle, tous les groupes composant le Conseil d’Administration à savoir l’Etat, la communauté des bailleurs de fond et les utilisateurs ont procédé au renouvellement ou à la confirmation de leur représentant au sein duConseil d’administration de la CAMEG.

En ce qui concerne les administrateurs au titre de l’Etat, conformément aux statuts, ils ont été nommés en conseil des ministres pour un mandat de deux ans, ce pour compter du 20 juillet 2016.

Le Conseil d’administration s’est réuni et a élu le Dr KONFE Salifou, administrateur au titre de l’Etat, Président du Conseil d’administration.
Le présent conseil d’administration tire donc sa légalité et sa légitimité d’un décret pris en conseil des ministres.

Il y a lieu de garder à l’esprit que ni le décret ayant nommé les administrateurs représentant l’Etat au conseil d’administration de la CAMEG, ni la désignation par les autres membres de leurs représentants au CA de la CAMEG, ni la décision du CA qui a désigné Salifou KONFE comme PCA n’ont fait l’objet de contestation d’un membre de l’association, ou d’un recours encore moins d’un sursis à exécution.

Aussi, j’entends dire et écrire que c’est le Ministre de la Santé qui a licencié le DG sortant. Non ! la vérité est que le nouveau PCA a été confronté au refus catégorique de collaborer du DG sortant (ce dernier qui a pris fait et cause pour l’ancien PCA), allant jusqu’à refuser l’accès de la salle de réunion aux nouveaux administrateurs, de remettre les textes fondateurs de l’association à la nouvelle équipe ou de donner suite aux lettres d’explication adressées par le nouveau PCA. C’est donc face à ces actes d’insubordination et de défiance que le PCA après délibération du CA a procédé au licenciement pour faute lourde du DG sortant et a désigné le Dr Damien KOUSSOUBE comme DG pour un intérim de 3 mois en attendant de procéder à un appel à concurrence pour le recrutement d’un DG conformément aux textes de la CAMEG.

Je veux rassurer la représentation nationale d’une part que tout ce qui a été posé comme acte par l’exécutif dans cette affaires’est voulu respectueux des dispositions légales et réglementaires qui encadrent le fonctionnement de la CAMEG (il n’y a donc ni 2 CAMEG, ni 2 CA), d’autre part notre engagement dans ce dossier a pour seul objectif d’asseoir une gouvernance vertueuse à la tête de cette structure stratégiquepour le système de santé. En effet, le Conseil d’administration s’est juste conformé aux dispositions des articles 14 et 54 de la loi 064/CNT du 20 octobre 2015 portant liberté d’association, en demandant et en obtenant le récépissé constatant le changement au sein des organes dirigeants de la CAMEG.

V- Solution de sortie de crise de la CAMEG

C’est aux membres fondateurs et au gouvernement ensemble, de décider des réformes pour plus d’efficacité de cette importante structure à court, moyen et long termes. Dans ce sens une commission de réflexion sur les statuts de la CAMEG a été mise en place le 07 octobre par arrêté N°2016-461/MS/CAB. Elle est chargée de définir les missions, de proposer un cadre juridique et institutionnel approprié et d’élaborer les textes devant régir le fonctionnement de la structure.

VI- Conclusion

En raison des actes d’appel interjetés contre les décisions judiciaires, celles-ci n’ont pas remis en cause les actes de nomination des représentants de l’Etat dans le conseil d’Administration. Par conséquent, les actions posées par le conseil d’administration et le DG de la CAMEG et le gouvernement (à travers le Ministère de tutelle technique de la CAMEG) sont conformes aux dispositions de droit en vigueur au Burkina Faso.

Tous les membres de la CAMEG, tous les partenaires techniques et financiers ont renouvelé le mandat de leurs administrateurs sans encombre et le conseil d’administration renouvelé a déjà tenu deux sessions à l’occasion desquelles il a valablement délibéré.

Dès lors, seuls les actes posés par Dr Salifou KONFE (PCA) et par Dr Damien KOUSSOUBE (DG par intérim) engagent le Conseil d’Administration et la Direction Générale de la CAMEG, et le récépissé délivré par le MATDSI à la CAMEG n’a pas vocation à créer une nouvelle CAMEG.
Les actions menées jusqu’à ce jour sont conformes à la décision des membres fondateurs de la CAMEG et le conseil des ministres du 11 août 2016. Par conséquent, elles ne sauraient être qualifiées d’une démarche solitaire du Ministre de la santé.

Aucune bagarre personnelle n’oppose l’ex-DG et l’ex-PCA de la CAMEG, le DG par intérim, le PCA et le Ministre de la santé comme certaines personnes tentent de le diffuser au sein de l’opinion publique.
C’est plutôt une lutte pour défendre les intérêts supérieurs de la CAMEG, maillon essentiel du système de santé et donc pour l’atteinte de la mission du Ministère de la santé.

En tout état de cause, les membres fondateurs de la CAMEG et l’Etat burkinabè ne reculeront pas devant leur devoir pour défendre la CAMEG structure essentielle à l’ensemble du pays.

Dr Smaïla OUEDRAOGO

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Vos commentaires

  • Le 15 octobre 2016 à 02:26, par Le prix à payer En réponse à : CAMEG : « Les membres fondateurs et l’Etat burkinabè ne reculeront pas devant leur devoir » dixit Dr Smaïla OUEDRAOGO, ministre de la santé

    J’ai toujours dit qu’il y’a anguille sous roche dans cette affaire. Le ministre de la santé ne peut pas s’acharner sur le problème de cette façon s’il n’y a pas de raison valable, surtout pas pour des intérêts personnels parce que ça aurait été trop flagrant. Comment une structure de l’importance de la CAMEG peut fonctionner pendant presque 2 ans sans fournir un seul rapport ? Nous ne voulons plus de ce genre de gouvernance dans ce pays, à quelle échelle que ce soit. Le laxisme, la corruption et l’affairisme dans les structures publiques doivent cesser.

  • Le 15 octobre 2016 à 04:38, par Mamon Yélé En réponse à : CAMEG : « Les membres fondateurs et l’Etat burkinabè ne reculeront pas devant leur devoir » dixit Dr Smaïla OUEDRAOGO, ministre de la santé

    Donc la CAMEG est une copropriété du Burkina Faso et d’une communauté de Bailleurs de fonds formant une association privée composée essentiellement de personnes publiques dont la majorité et les majoritaires en termes de contribution ne sont pas l’Etat Burkinabè. N’était-ce pas mieux de fonder une association internationale de Gestion des médicaments génériques du Burkina Faso (AIGMEGB) ? Actuellement les PTF doivent être mal à l’aise d’être membres du CA d’une association nationale en difficulté de gouvernance. Quelles rôles jouent-ils en tant qu’actionnaires majoritaires dans cette crise et quelles responsabilités dans le drame social que cette crise impose au peuple burkinabé ? L’histoire retiendra que dans le cadre de l’aide au développement ces PTF se sont octroyés des droits d’ingérence dans des associations nationales et ont des cartes de membres, participent au CA et peut être empochent-ils des royalties et jetons de présence alors que dans les conventions il s’agit d’accord de prêt et/ou de dons sous la responsabilité du Burkina Faso et remboursable avec intérêts pour les prêts.
    Si cette opération des PTF est normale il faut qu’ils aillent jusqu’au bout et désignent selon leur procédures le PCA et le DG gérant. Qu’ils s’ingèrent effectivement puisque ce statut (bizarre en mon sens) de la CAMEG visait à ce qu’ils aient un droit de regard sur la gestion d’un Etat "mineur" sous tutelle. Comme nous n’avons pas encore la majorité, nos tuteurs sont encore responsables de nous au niveau de la CAMEG. Qu’ils jouent leur rôle et accompagne la CAMEG à s’en sortir sinon en tant que victimes nous-nous adresserons à eux (AID, et Pays bilatéraux) et à la communauté internationale pour demander réparation.
    Que les juristes me pardonnent si je patauge dans l’illégalité et m’aident.
    Que le modérateur permette que je partage cela, juste pour l’appel à ingérence des PTF, car dans ce conflit des grands c’est nous qui en pâtirons.

  • Le 15 octobre 2016 à 05:00, par le démocrate En réponse à : CAMEG : « Les membres fondateurs et l’Etat burkinabè ne reculeront pas devant leur devoir » dixit Dr Smaïla OUEDRAOGO, ministre de la santé

    Quand les représentant de l’état veulent contredire les décisions de l’état, ils démissionnent tout simplement au lieu d’engager un bras de fer.Si l’état burkinabè n’est plus capable d’imposer sa vision d’une structure qu’il a créer, ce n’est pas normal surtout qu’aucun rapport financier ne lui est transmis.
    Monsieur le ministre si ce que vous avez dit devant l’AN est avéré, vous avez le soutien total du vrai peuple burkinabè qui aspire au changement attendu.

  • Le 15 octobre 2016 à 06:05, par Divine En réponse à : CAMEG : « Les membres fondateurs et l’Etat burkinabè ne reculeront pas devant leur devoir » dixit Dr Smaïla OUEDRAOGO, ministre de la santé

    Chers lecteurs de Faso.net
    Après lecture de cette intervention du premier responsable du ministère de la santé, je pense qu’à l’allure où va ce ministère, il va falloir prendre une décision courageuse.
    La contribution de ce ministère au budget de la CAMEG ne représente que 3,3%.
    Il va falloir demander aux contributeurs sérieux de désigner une nouvelle équipe pour l’association CAMEG. Car c’est le poids plume de l’association qui lui créé actuellement des problèmes, qui entrave son fonctionnement !
    D’aucuns pourront dire où est notre souveraineté ?
    Ma réponse : à quoi sert elle (souveraineté) si nous sommes mourant sinon mort ?

  • Le 15 octobre 2016 à 06:42, par YIRMOAGA En réponse à : CAMEG : « Les membres fondateurs et l’Etat burkinabè ne reculeront pas devant leur devoir » dixit Dr Smaïla OUEDRAOGO, ministre de la santé

    Un grand orateur qui se croyait à la tribune de l’ANEB ???Je me demande s’il sera suivi par les autres membres du gouvernement ? Si c’est parler, il est bon, sinon que très bon ? Maiiiiis........................? Je me demande si c’est pas lui qui a créé la cameg ?

  • Le 15 octobre 2016 à 06:48, par Valea En réponse à : CAMEG : « Les membres fondateurs et l’Etat burkinabè ne reculeront pas devant leur devoir » dixit Dr Smaïla OUEDRAOGO, ministre de la santé

    Kililili ! Salves d’applaudissements nourris des députés de l’Assemblée Nationale pour le jeune ministre de la santé Smaïla Ouedraogo hier soir à l’hémicycle. Les jaloux vont maigrir, maigrir et encore maigrir. Le devoir patriotique impose aux insurgés de vaincre l’ennemi jusqu’à son dernier retranchement. Le ministère de la santé sera nettoyé de toutes les souillures compaoroses qui l’ont infesté que ça soit à la Cameg ou ailleurs avec le plein soutien ferme des députés de l’Assemblée Nationale et du peuple insurgé.

  • Le 15 octobre 2016 à 07:18, par war En réponse à : CAMEG : « Les membres fondateurs et l’Etat burkinabè ne reculeront pas devant leur devoir » dixit Dr Smaïla OUEDRAOGO, ministre de la santé

    Il faut laisser l’association travailler sans interference et perurbation.l’AN devra diligenter une enquete parlementaire sur la CAMEG en attendant le remaniement ministeriel .Cela permettra de faire le point technique ,financier et institutionnel.la nvle cameg cree selon la loi 064/2015/cnt est carrement illegale car non basee sur une relecture des statuts par l’AG.c’est un recepisse fictif.payez votre dette de 15 milliards et attendez calmement la fin des mandats.le ministre aurait du demander au matdsi d’annuler l’ancien recepisse de la cameg afin d’obliger au changement des organes,c’aurait ete plus simple.

  • Le 15 octobre 2016 à 07:42, par véridique En réponse à : CAMEG : « Les membres fondateurs et l’Etat burkinabè ne reculeront pas devant leur devoir » dixit Dr Smaïla OUEDRAOGO, ministre de la santé

    Voilà qui est explicite et convainquant ! Victoire à la droiture !

    • Le 15 octobre 2016 à 15:33, par ZONGO BOUBACAR En réponse à : CAMEG : « Les membres fondateurs et l’Etat burkinabè ne reculeront pas devant leur devoir » dixit Dr Smaïla OUEDRAOGO, ministre de la santé

      L’exposé du ministre ne doit pas être tout à fait vrai !!! Pourvu d’avoir le bon sens pour s’en apercevoir. Observez ces faits :
      1- pensez vous que le ministre(pouvoir et force publique) peut avoir si raison et des individus le défient comme cela ?
      2-si il a tant raison, comment se fait-il qu’il n’arrive pas à convaincre la justice ? dans ce cas soit les juges sont cons ou les docteurs Kadéba et Kouyaté les ont corrompu !
      3-le ministre affirment que le PM dit n’avoir pas confiance aux responsables de la CAMEG, sur quelle base ? Les connaissait-il ?
      4-le ministre dit que la gratuité ne créent pas d’autres maladies(malades) ! Donc la gratuité n’entraine pas sur charge de travail !!! Les chiffres de consultations en hausse sont donc faux ??? Ou bien on consulte sans prise en charge par les médicaments ?
      Bref, malheureusement que l’autre camp ne peut pas donner sa version ! Le pire est que le ministre a déclaré devant l’AN que la CAMEG est en faillite ! Cette situation est-elle du fait des dirigeants de la CAMEG ?

  • Le 15 octobre 2016 à 08:09, par Marius En réponse à : CAMEG : « Les membres fondateurs et l’Etat burkinabè ne reculeront pas devant leur devoir » dixit Dr Smaïla OUEDRAOGO, ministre de la santé

    Les déclarations du ministre de la santé Smaila Ouédraogo le 14 Octobre 2016 lors d’une question orale à l’Assemblée nationale sont de vaines tentatives de redorer son blason. Comme on le dit, tout ce qui se conçoit librement s’énonce clairement et les mots pour le dire viennent aisément. Les téléspectateurs qui ont suivi l’intervention du ministre à la RTB télé, ont constaté que le tempérament impulsif du ministre a été mis à nu publiquement à tel point qu’il avait des difficultés pour trouver des mots pour s’exprimer calmement. Il était obligé de confirmer ce caractère en disant qu’il a tempérament agité qu’il n’a pas pu contenir devant son secrétaire général dans le traitement du dossier CAMEG. Des députés de l’opposition qui ont rappelé au ministre des propos et actes contradictoires dans l’affaire CAMEG n’ont pas eu de réponses crédibles et tout laisse croire que le ministre veut s’imposer par tous les moyens pour s’accaparer le contrôle de la CAMEG à des fins inavouées surtout qu’il s’agit d’une structure sanitaire financée à coups de milliards. Les félicitations de complaisance adressées par des députés du parti (MPP) du ministre ,confirment la volonté de politisation du ministère de la santé, à travers ce ministre qui fait figure de chargé de mission politique et non de personne soucieuse de l’amélioration des conditions sanitaires des populations, que l’on prend en otage par le blocage du fonctionnement de la CAMEG pour des conflits d’intérêts claniques et politiques. Que le ministre et son mentor politique et autres supporters flatteurs sachent que le mal qu’ils sont en train de faire dans la santé publique, se retournera tôt ou tard contre eux et ils répondront de leurs actes devant l’histoire. On ne peut pas tromper et brimer tout le peuple tout le temps. Il y a un temps pour chaque chose.

  • Le 15 octobre 2016 à 08:58, par TOGS SIDA En réponse à : CAMEG : « Les membres fondateurs et l’Etat burkinabè ne reculeront pas devant leur devoir » dixit Dr Smaïla OUEDRAOGO, ministre de la santé

    Bravo Monsieur le Ministre !
    C’est ça qui est la vérité et qui est bien dit. Je pense que les choses sont claires.
    Allons seulement !

  • Le 15 octobre 2016 à 08:59, par Vox veritatis En réponse à : CAMEG : « Les membres fondateurs et l’Etat burkinabè ne reculeront pas devant leur devoir » dixit Dr Smaïla OUEDRAOGO, ministre de la santé

    J’ai suivi une partie de l’exposé du Ministre de la santé. Dans cette affaire de la CAMEG, il y a trop de faux et de flous. Chaque partie dans ces déclarations unilatérales semble etre honnête mais attention :
    1. La gratuité des soins mise en oeuvre actuellement par le gouvernement est un échec et ce depuis sa programmation. Le dossier CAMEG peut être un bon lièvre soulevé et brandi juste pour justifier cet échec et sortir politiquement la tête haute (en disant qu’on a tenu ses promesses de campagne) mais avec un désastre socio-sanitaire derrière (ce qui est irresponsable). En tout cas toutes les opinions sont actuellement préparées pour comprendre dans ce cas pourquoi la gratuité aura échoué. C’est purement et simplement de la manipulation. Sinon quand on est responsable on ne traite pas tous les problèmes forcément de la même manière. Si les propos du ministre sont vrais alors il lui manque ce tact. Car quel est le plan B de survie du système de santé du Burkina si la CAMEG croule ? La CAMEG en tant qu’ association a des avantages mais pose le problème de fonctionnement comme on le constate. Mais si la solution doit consister uniquement à changer les dirigeants en maintenent le même statut pour la CAMEG, où est donc l’urgence ? Qu’est ce qui garantit que les nouvelles personnes seront plus intègres ? La preuve est que Dr Kadeba nommé par le Ministre est changé par le même ministre après quelques mois de service sans que le ministre ne nous dise la raison
    2. La CAMEG est une boîte à sous qui fonctionne comme association opaque. Ca semble être le cas. Sauf que cette association détient une vocation d’État car socle de l’accès aux soins pour la masse. Apparemment ce serait une mafia nationale et peut-être internationale. Mais les agents de la CAMEG crient aux victimes face aux agissements du ministre de la santé et la justice tranche en leur faveur. Jusque-là cette structure parvenait à jouer son rôle dans le système de santé en livrant les medicaments accessibles à tous. Avec le faux qui fonctionne, à mon avis il était important de regler ce problème mais pas urgent. Car dit-on, patience est mère de toute sûreté. Le Ministre devrait donc prendre le temps qu’il faut pour traiter ce gros problème et ne pas y aller à la légère. Je dis bien mafia car il est incompréhensible que des organismes tels l’union européenne, l’oms, la gtz et l’unicef soit membres fondateurs de la CAMEG et que cette structure fonctionne sans suivi
    3. La justice semble incompétente pour traiter de ce problème. Comment comprendre que des magistrats traitent ce problème vital comme tout autre dossier lambda ? Je ne suis pas sûr que le juge d’instruction ait pris le temps nécessaire pour faire des enquêtes de fond sinon nous ne serions pas à ces aller/retour devant les tribunaux. En tout cas le juge d’instruction ne savait pas que le fond de dossier CAMEG a disparu des archives du MATDS par exemple. Il n’est peut-être pas encore assez bien payé pour faire convenablement son travail. Comme quoi ce ne sont pas les rélèvements de salaires qui sont forcément des solutions
    4. Il y a nécessité ici de créer une commission d’enquête parlementaire pour nous dire la vérité. Une des députés l’a d’ailleurs proposé durant le débat à l’hémicycle. C’est le seul cadre qui saura nous dire toute la vérité et proposer des pistes pour une sortie de crise acceptable.

  • Le 15 octobre 2016 à 09:27, par Voltaïque En réponse à : CAMEG : « Les membres fondateurs et l’Etat burkinabè ne reculeront pas devant leur devoir » dixit Dr Smaïla OUEDRAOGO, ministre de la santé

    Monsieur le ministre sauf erreur de ma part, la CAMEG n’émarge pas sur le budget de l’état. Vos restrictions concernant les nouveaux véhicules ne concernent que les entités qui vivent du budget de l’état ou les sociétés d’état tel n’est pas le cas de la CAMEG.

  • Le 15 octobre 2016 à 10:03, par Anonyme En réponse à : CAMEG : « Les membres fondateurs et l’Etat burkinabè ne reculeront pas devant leur devoir » dixit Dr Smaïla OUEDRAOGO, ministre de la santé

    Que de contre - vérités ,manipulations ,mensonges et instrumentalisation des députés dans ce dossier CAMEG par le ministre de la santé .Conscient que l’autre camp n’a pas accès à l’ assemblée nationale pour donner sa version des faits ,le PAN fait venir son poulain pour saouler les députés de propos indignes d’un homme d’Etat et certainement dans le but d’influencer peut-être les futurs verdicts de la justice . Au moins Mr le ministre aura étalé toute son immaturité en relatant des propos attribués au premier ministre et même les coups de fils que lui aurait passé le président du Faso à cet effet .Voilà au moins un homme à qui il ne faudra jamais confié même entre quatre murs un secret d’Etat car pour parvenir à ses fins ,il n’hésitera pas à vendre la mèche .

  • Le 15 octobre 2016 à 10:18, par Un Observateur En réponse à : CAMEG : « Les membres fondateurs et l’Etat burkinabè ne reculeront pas devant leur devoir » dixit Dr Smaïla OUEDRAOGO, ministre de la santé

    Dites moi bonnes gens ,quelqu’un a t’il pu faire la différence entre les manières d’intervention des députés du MPP et ceux du CDP sous l’ancien régime ? . Sincèrement ,en écoutant les députés du MPP dont la député Reine SAKANDE est l’illustration parfaite je n’ai entendu que du CDP .Toujours la même manière .On félicite à tous vents le ministre pour sa brillante intervention ,on applaudit à tout rompre ,ensuite on étale des platitudes à tel point qu’on peut se demander quel est le niveau réel de nos députés . Le président de l’A N gêné lui même par la platitude de certaines interventions a du limiter les dégâts en interrompant certains députés .C’est comme ça ,qu’on soutenait aussi les ministres de Blaise COMPAORE dans leurs erreurs et voilà où cela les a conduit.

  • Le 15 octobre 2016 à 10:19, par IBK En réponse à : CAMEG : « Les membres fondateurs et l’Etat burkinabè ne reculeront pas devant leur devoir » dixit Dr Smaïla OUEDRAOGO, ministre de la santé

    Le réveil sera douloureux pour les Burkinabé qui aiment les beaux discours construits sur une apparence de vérité. L’approche tonutruente du ministre dans la résolution d’un problème aussi complexe à haut risque pour le système de santé montre l’étendue de l’imaturité de ce ministre et de son équipe à aborder ce type de questions.
    Qui vivra vera ; on vient d’ouvrir l’enfer sanitaire au BF !

  • Le 15 octobre 2016 à 10:21, par bombastical En réponse à : CAMEG : « Les membres fondateurs et l’Etat burkinabè ne reculeront pas devant leur devoir » dixit Dr Smaïla OUEDRAOGO, ministre de la santé

    bingo un vrai coup politique .
    je suis personnellement sceptique sur le projet de Salifou et ses thuriféraires dans le cadre politique d’abord parce-que.
    Le ministre de la Santé à carrément déballé un secret d’Etat quand il dit qu’a la prise de fonction des ministre en janvier , il a été confié à chaque ministre une liste d’agents indélicats à abattre dans leur département respectifs par le Président du Faso.
    Il justifie ainsi ses agissements de révocation des gans à des postes dans tous les services du ministère.
    Il va plus loin pour cloué le bec à Rock et Paul Thiéba , en mettant en public un secret que lui aurai confié le PM, car ce dernier disait qu’il ne fait pas confiance au DG de la CAMEG et son PCA.
    moi je me pose la question suivante :
    si le ministre normalement à devoir de réserve, pourquoi déballe t’il publiquement des confidence de son supérieure et une mission privée que lui aurait confiée le Chef de l’Etat ?

  • Le 15 octobre 2016 à 10:24, par Yeral Dicko En réponse à : CAMEG : « Les membres fondateurs et l’Etat burkinabè ne reculeront pas devant leur devoir » dixit Dr Smaïla OUEDRAOGO, ministre de la santé

    Bravo et soutien au ministre de la santé, continuer ainsi le peuple vous regarde et vous soutien. Surtout ne pensez pas que ça sera facile, loin de là, il y’a toujours une race d’individus qui ne comprennent toujours pas que le pouvoir ne se perd pas à moitié. Après la Cameg, le ménage doit continuer.

  • Le 15 octobre 2016 à 10:32, par Bouse de vache En réponse à : CAMEG : « Les membres fondateurs et l’Etat burkinabè ne reculeront pas devant leur devoir » dixit Dr Smaïla OUEDRAOGO, ministre de la santé

    Vraiment , certaines personnes sont persuadées que les burkinabé ont de la bouse de vache dans la tête en lieu et place d’un cerveau. Quand même ,tout le monde aura compris que tout ce cinéma devant les députés vise à faire peur aux magistrats qui doivent se prononcer sur ce sulfureux dossier CAMEG dans les tous prochains jours. Reste à savoir si la stratégie va marcher car de plus en plus le règne des juges acquis semble s’effriter progressivement . Sinon du moment que cette affaire doit passer devant la justice dans deux semaines ,le député qui a posé la question orale sur la CAMEG et le PAN n’auraient il pas été plus sages d’attendre l’épilogue judiciaire de cette affaire aux multiples rebondissements politico judiciaires ? Non il n’y a rien de hasardeux dans cette histoires .

  • Le 15 octobre 2016 à 10:39, par OPERA En réponse à : CAMEG : « Les membres fondateurs et l’Etat burkinabè ne reculeront pas devant leur devoir » dixit Dr Smaïla OUEDRAOGO, ministre de la santé

    Les gens mangent et dorment et vous voulez troubler leur sommeil dans des histoires de rapports ?
    Allez dans autres demembrements du ministere de la sante voir quel rapport est prompt ou complet ? La demission du responsable de la commission d’enquette trouve tout son sens ici.
    Que le MS ne s’assaye pas au nom de la reussite des gratuites et qu’envoie des missions composees d’hommes credibles jusqu’au dernier village du dernier district pour investigations.
    C’est en cela que vous surprendrez les ennemis des gratuites(refus d’investir les fonds dans commande MEG, activites fallacieuses planifiees a couts de millions en un temps record,...) pour ensuite crier a l’austerite budgetaire.

  • Le 15 octobre 2016 à 10:45, par Équité En réponse à : CAMEG : « Les membres fondateurs et l’Etat burkinabè ne reculeront pas devant leur devoir » dixit Dr Smaïla OUEDRAOGO, ministre de la santé

    Du moment que les autres protagonistes du dossier CAMEG n’ont pas la possibilité de venir se défendre devant l’AN ,à mon avis ,il eut fallut que le parlement effectue une enquête par une commission comme cela a été fait par le passé pour avoir tous les éléments d’appréciation de ce dossier CAMEG . Cette formule me paraît plus équitable et plus juste .Sinon tel que fait ,le parlement peut être suspecté à raison de parti pris du fait que le ministre de la santé est un protégé du PAN .

  • Le 15 octobre 2016 à 11:00, par samspade En réponse à : CAMEG : « Les membres fondateurs et l’Etat burkinabè ne reculeront pas devant leur devoir » dixit Dr Smaïla OUEDRAOGO, ministre de la santé

    pendant qu’on y est , il faut empêcher les pharmaciens du privé d’acheter des voitures.
    vraiment personne ne l’a cru mais il a les medias avec lui, j’espère que les journalistes feront le travail du contradictoire pour voir si le ministre ment ou pas. moi je pense qu’il dit ce qu’il l’intéresse. les statuts déjà rédigés qui sont sur sa table même s’ils ne sont pas bon peuvent être transmis à la représentation nationale qui appréciera. tous le monde sait que la gratuité court vers un échec cuisant , le ministre de la santé a trouvé un bouc émissaire.
    et puis c’est quel ministre qui "hollandise" son premier ministre à faisant ressortir des commentaires qui n’ont rien d’administratifs. vite un bon conseiller en communication pour ce ministre.

  • Le 15 octobre 2016 à 11:01, par warzat En réponse à : CAMEG : « Les membres fondateurs et l’Etat burkinabè ne reculeront pas devant leur devoir » dixit Dr Smaïla OUEDRAOGO, ministre de la santé

    C’est clair et c’est net. Comme l’a dit le boss de l’UPC quand on veut s’enrichir, on crée son entreprise avec des emplois à la clé, des bénéfices nets après impôts et on fait ainsi du bien à son pays. C’est révoltant quand on voit des représentants de l’état se conduire de la sorte. C’est à cause de tels comportement que les appels à candidature ont été introduits dans l’administration. D’ailleurs, il faudra voir du côté de l’enrichissement personnel de ces gens après cette affaire.

  • Le 15 octobre 2016 à 11:18, par aimesonpays En réponse à : CAMEG : « Les membres fondateurs et l’Etat burkinabè ne reculeront pas devant leur devoir » dixit Dr Smaïla OUEDRAOGO, ministre de la santé

    De grâce évitez de vendre votre dignité au profit du gain. On nous a fait croire que le Ministre faisait de la force au DG sortant de la CAMEG. Et la presse dans tout ça.Monsieur le Ministre courage.Que chacun évite de toujours penser parti politique en pareille circonstance.Vraiment moi on m’avait fait voyager. comment peut on au nom de son ego falsifier les récépissés de la CAMEG. EH burkinabé ! de grâce revenons à nos sources : Homme intègre.Que la vérité triomphe ! AMEN.

  • Le 15 octobre 2016 à 11:39, par nikemsongo En réponse à : CAMEG : « Les membres fondateurs et l’Etat burkinabè ne reculeront pas devant leur devoir » dixit Dr Smaïla OUEDRAOGO, ministre de la santé

    Entre nous, croyez vous que le ministre va se donner tort dans cette affaire devant les députés ? Il va présenter les choses en se donnant le beau rôle. Nous le peuple, nous ne sommes pas dupes. Que fait le ministre de la décision de justice ? Pourquoi une telle précipitation à placer ses hommes ? Que l’on provoque plutôt des débats publics à la maison du peuple, le ministre face à ses contradicteurs. On saura la vérité une bonne fois pour tout. ...

  • Le 15 octobre 2016 à 11:47, par Thiang En réponse à : CAMEG : « Les membres fondateurs et l’Etat burkinabè ne reculeront pas devant leur devoir » dixit Dr Smaïla OUEDRAOGO, ministre de la santé

    BRAVO Monsieur le ministre pour ces eclaircissements. La verite fini toujours par triompher.

  • Le 15 octobre 2016 à 11:56, par Fab En réponse à : CAMEG : « Les membres fondateurs et l’Etat burkinabè ne reculeront pas devant leur devoir » dixit Dr Smaïla OUEDRAOGO, ministre de la santé

    Voltaïque, sache que quand tu es membre fondateur d’une association tu peux faire des recommandations notamment lui dire de ne pas passer de commande comme l’État l’a fait avec la CAMEG. Monsieur le ministre on vous soutient. Ne perdez pas votre temps avec l’option car certains internautes sont bornés pour comprendre que quand le mandat d’un membre du CA a expiré, son mandant n’est pas obligé de le garder.

    • Le 15 octobre 2016 à 19:31, par Voltaïque En réponse à : CAMEG : « Les membres fondateurs et l’Etat burkinabè ne reculeront pas devant leur devoir » dixit Dr Smaïla OUEDRAOGO, ministre de la santé

      Un membre fondateur ( l’état dans notre cas) peut toujours faire des recommandations pour son association ; cependant ces recommandations ne seront opportunes que si elles se basent sur les indicateurs de gestion de l’association. Ce n’est pas parce qu’un membre fondateur ( l’état) tire le diable par la queue que l’association tire le diable par la queue. L’association est une personne morale différente de celle d’un membre fondateur. Pour juger de l’opportunité d’un acte de gestion ( achat de véhicule dans notre cas ) seule la situation financière de l’association prime et non celle d’un de ses membres fondateurs.

  • Le 15 octobre 2016 à 12:11, par Citizen En réponse à : CAMEG : « Les membres fondateurs et l’Etat burkinabè ne reculeront pas devant leur devoir » dixit Dr Smaïla OUEDRAOGO, ministre de la santé

    Personne ne peut me convaincre que tout ces "bla bla", ce n’est pas à cause des intérêts personnels (l’argent, l’argent et l’argent). Allons seulement, c’est Dieu qui est fort.

  • Le 15 octobre 2016 à 13:45, par stan En réponse à : CAMEG : « Les membres fondateurs et l’Etat burkinabè ne reculeront pas devant leur devoir » dixit Dr Smaïla OUEDRAOGO, ministre de la santé

    le ministre use de contreverités pour s’expliquer. quand il dit que le mandat CA a expiré alors la durée du mandat a eté rvue. je crois que si cet amendement sur la durée du mandat du CA est illegal,il aurait d’abord fallu que le ministre attaque cette mesure pour son annulation. tout est question de procedure et le ministre mznque de tactique. on peut avoir raison mais quand on s’y prend mal, on passe dans le decor.

  • Le 15 octobre 2016 à 15:04, par Issa En réponse à : CAMEG : « Les membres fondateurs et l’Etat burkinabè ne reculeront pas devant leur devoir » dixit Dr Smaïla OUEDRAOGO, ministre de la santé

    Qui avait intérêt à ce que le dossier CAMEG disparaisse au niveau du MATDSI ? Pas forcément ceux qu’on croit à suivre le ministre . Au contraire ,si Mr le ministre a pu obtenir un nouveau récépissé de la CAMEG en un temps supersonique de 24 heures ,chose jamais vu dans ce pays ,rien ne dit que ceux qui ont fait disparaître le dossier CAMEG du MATDSI ne sont pas de son camp, parceque Mr le ministre a démontré clairement qu’il avait ses entrées et des facilités dans ce ministère non .Parfois ce sont nos propres paroles qui nous trahissent

  • Le 15 octobre 2016 à 15:28, par ECRAN En réponse à : CAMEG : « Les membres fondateurs et l’Etat burkinabè ne reculeront pas devant leur devoir » dixit Dr Smaïla OUEDRAOGO, ministre de la santé

    Le véritable problème au Burkina,c’est que les gens ne sont pas conséquents dans leurs paroles et actes.Le ministre de la santé est le prototype des personnes qui n’ont pas de suite logique dans leurs actes.Comment peut-il prétendre avoir lutté pendant 27 ans pour un changement au Burkina et être aujourd’hui un militant marionnette des figures historiques qui ont contribué à installer tous les maux de la gouvernance de nos jours.Par conséquent,il a lutté pendant 27 ans pour avoir aujourd’hui des intérêts personnels bassement matériels avec les tenants du pouvoir actuels.Des ténors qu’il combattait vivement dans ses anciens milieux du PCRV.Honte au ministre de la santé.

  • Le 15 octobre 2016 à 15:32, par Dedegueba SANON En réponse à : CAMEG : « Les membres fondateurs et l’Etat burkinabè ne reculeront pas devant leur devoir » dixit Dr Smaïla OUEDRAOGO, ministre de la santé

    On a donné à " SuperSoum" une tribune pour aller entuber les gens avec des mensonges.
    Applaudi comme il le fut par ses camarades du parti majoritaires à l’hémicycle. Du coup l’opinion publique est intoxiquée et est enclin à croire qu’il fait le bon combat.
    La CAMEG n’est pas une propriété de son ministère, à moins de considérer que les autres partenaires comptent pour du beurre.
    Soum et ses camarades du MPP veulent avoir le contrôle de la CAMEG, quitte à enrober leur action avec " de l’administrativement correct" c’est ce qui explique l’activation du CSE de Luc IBRIGA pour auditer CADEBA et son staff.
    Si le CSE ne trouve rien on va relire les textes pour passer à la vitesse supérieure... Il y aura toujours de grands cerveaux comme les KONFE pour faire la corvée.
    Je me répète on a dit non aux COMPAORE pour rien. Nous avons intérêt à nous remobiliser pour chasser toute la racaille qui a soupé avec le diable. Et ça, c’est pas facile.

    • Le 16 octobre 2016 à 10:09, par Maham En réponse à : CAMEG : « Les membres fondateurs et l’Etat burkinabè ne reculeront pas devant leur devoir » dixit Dr Smaïla OUEDRAOGO, ministre de la santé

      Les autree partenaires de la cameg ont ils renouvelles les mandat de leur representant ou pas ?
      A quoi vs vs attendiez qd vs avez reconduis dans la precipitation le contrat du dg ?
      Que le MS accepte le fait accomplis et qu’il vs laisse cintinuer votre gestion opaque, sans compte rendu ?
      Le seul fait de ne pas rendre compte suffit comme faute de gestion et licencie l’equipe de gestion !!!
      Laisser l’asce-lc faire son travail et on nous dira qu’ils sont clean ou pas ?
      Si Smaila a entume les deputes, donnez vs du temps pour apporter les preuves contraires et cessez d’etaler votre haine a la place publique.

  • Le 15 octobre 2016 à 15:39, par Hei En réponse à : CAMEG : « Les membres fondateurs et l’Etat burkinabè ne reculeront pas devant leur devoir » dixit Dr Smaïla OUEDRAOGO, ministre de la santé

    C’est clair.Tous ceux qui avaient des supçons que le président de l’Assemblée est le mentor du ministre de la santé ont une preuve palpable.En effet,Salif Diallo a coupé l’intervention d’un député qui disait que le ministre s’est mis à dos le personnel de la santé.C’est Salif qui pousse le ministre dans ses sales besognes à la CAMEG.

  • Le 15 octobre 2016 à 15:57, par le vrai En réponse à : CAMEG : « Les membres fondateurs et l’Etat burkinabè ne reculeront pas devant leur devoir » dixit Dr Smaïla OUEDRAOGO, ministre de la santé

    Mr le ministre pourquoi avec toutes ces preuves la justice vous a condamne jusqua 2 reprise ? chers lecteur ne soyez pas naif rien que du montage.

  • Le 15 octobre 2016 à 16:02, par Moi aussi En réponse à : CAMEG : « Les membres fondateurs et l’Etat burkinabè ne reculeront pas devant leur devoir » dixit Dr Smaïla OUEDRAOGO, ministre de la santé

    Internaute Valea (06:48), suite à votre post, c’est avec plaisir que je demande à l’équipe Lefaso.net de republier in extenso un ancien post qui devient d’actualité.

    J’ai suivi le long feuilleton qui se joue au ministère de la Santé et c’est partant de cela que j’ai décidé de publier mon post. Il résume une opinion qui prend en compte l’esprit, la moralité, la mentalité, les pratiques et la nature de malheureusement 98% des burkinabè (j’exagère peut-être). Elle part également d’une profonde réflexion et d’observations.
    De ce long processus, j’ai appris à lire entre les lignes et j’ai retenu une constante qui est qu’au Burkina, la bonté est inversement proportionnelle à la popularité. Curieux dans une société saine n’est-ce pas ? Autrement dit, plus on est impopulaire, plus on est bon, juste et honnête.

    Ma trajectoire de raisonnement empruntera le raisonnement par l’absurde, méthode de raisonnement que les ‘‘matheux’’ connaissent très bien.
    Sur cette plate-forme, des internautes ont régulièrement dit à tort ou à raison que ‘‘le burkinabè est mauvais’’ et cette assertion n’est pas fortuite. En effet, je constate que le burkinabè aime les passe-droits, l’affairisme, le favoritisme, la concussion, la magouille, la délation, le laxisme, la corruption tant qu’il est l’heureux bénéficiaire et devient instantanément aigre et un farouche dénonciateur de tout cela quand il n’en est pas bénéficiaire. Tout se passe comme si le burkinabè avait un sens du jugement sélectif.

    Considérons cela comme un postulat. S’il est admis, il va sans dire que dans votre service, que vous soyez chef ou simple agent, si vous combattez ces vices de notre société, vous vous mettrez immanquablement tous les collègues sur votre dos.
    Je vais être plus concret par l’exemple d’un Directeur de service qui décide :
    -  Que les agents de son service doivent être à l’heure au service et partir seulement après la descente,
    -  Que pour le voir, il faut une audience afin qu’il puisse respecter le planning qu’il s’est imposé pour évacuer ses propres tâches,
    -  Que les absences pour raisons sociales seront contrôlées afin que le service reste performant dans ses obligations,
    -  Que les sorties avec les véhicules de service se feront désormais après autorisation accordée par lui et lui seul, parce que ceux qui ont cette charge sont laxistes,
    -  Que la gestion du carburant du service se fera désormais également sous son contrôle exclusif,
    -  Que chaque trimestre, il fera une évaluation du rendement de chaque agent, évaluations qui concourront à la notation et à l’avancement des agents.
    Vous pouvez être sûr qu’il ne sera plus en odeur de sainteté avec son personnel. Alors, il trouvera des amulettes, des gris-gris ou des talismans au seuil de son bureau ou à la portière de sa voiture. Il connaîtra toute forme d’intimidation, de pressions psychologiques, de railleries ainsi que les potins les plus abjects sur lui.
    De ce qui précède, il apparaît que quand quelqu’un est unanimement contesté ou désaimé dans son service, il y a de très fortes probabilités qu’il soit contre le laxisme des vices cités plus haut. Même s’il y a de rares personnes qui le soutiennent, ces derniers subiront à leur tour des intimidations et des isolements à tel point qu’ils se raviseront ou feront profil bas.
    J’ai appris donc à acter quand j’arrive dans un service, que l’avant-gardiste, le progressiste et l’ami du Peuple est celui sur qui tout le monde tire. A contrario, la personne adulée est une pourriture de la pire espèce du point de vue de la gouvernance, de l’équité, de la loyauté envers l’Etat, son employeur et le Peuple qu’il sert.

    Et comme culturellement, notre société encense les personnes supposés aimés et les plébiscite au quart de tour, on a vite fait de voir des couards préférer laisser faire pour être appréciés. Ils préfèrent rompre leur devoir vis-à-vis de l’Etat que d’être frappés d’isolement par leurs collègues. Ces lâches tiennent plus à une vie peinarde qu’à une vie où ils sont voués aux gémonies.
    Résultat, démarquons-nous de tous ceux qui sont adoubés dans les services.

    La chute de mon propos est alors la suivante, si on accepte le postulat, des gens mauvais ne peuvent pas aimer quelqu’un qui ne partage pas leurs visions. Ainsi, si ‘‘le burkinabè est mauvais’’, celui qu’ils aiment est forcément mauvais. Simple logique mathématique. Et si notre pays grouillait de gens bons au sens religieux, nous ne côtoierons pas cette misère.

    C’est pourquoi, ‘‘l’impopularité’’ du Ministre de la Santé que je ne connais pas, suscite en moi des interrogations. En effet, si le jeune et volontariste Ministre veut bousculer les pratiques anciennes afin d’instaurer un nouvel ordre, vertueux celui-là, dans l’intérêt supérieur de nos masses laborieuses, il devra faire face à des moulins à vents. Actons que si ce qui a été fait jusqu’aujourd’hui était vertueux, ça se saurait et il n’aurait pas eu d’insurrection. Et si la pratique d’hier manquait de vertu, il faut croire que la nouvelle qu’il incarne pêchera moins ! Aussi, je lui tire mon chapeau et lui souhaite beaucoup de courage et d’abnégation. Qu’il sache que, se sacrifier pour l’intérêt de la majorité, c’est se hisser au rang des personnes dont la vie a eu un sens et il doit en être fier. Notre pays n’a malheureusement pas connu beaucoup d’hommes politiques de cette trempe.

    Désolé d’être à contre-courant de la pensée majoritaire mais je suis certain que certains burkinabè iront dans mon sens. Surtout ceux qui refusent de se mentir.

  • Le 15 octobre 2016 à 17:32, par Maham En réponse à : CAMEG : « Les membres fondateurs et l’Etat burkinabè ne reculeront pas devant leur devoir » dixit Dr Smaïla OUEDRAOGO, ministre de la santé

    L’affaire là n’est vraiment pas facile ; comment comprendre que quelqu’un refuse son remplacement par le Conseil des Ministres ? Si le Ministre dit qu’il ne veut plus travailler avec toi, est parce que tu es PCA que tu peux refuser ton remplacement ? C’est parce que tu es membre du CA que tu peux être nommé PCA.
    On voit bien qu’il y a du louche dans la boite et l’on s’empresse à renouveler le contrat du DG, et pire encore dans les divers de l’ordre du jour du CA.
    Pour une structure qui pèse plus de 46 milliards (même si c’est une association) et dans laquelle ce sont les fonds publics et les fonds des bailleurs de fonds internationaux, il est inconcevable que l’on puisse faire des exercices successifs sans rapports d’activités. Qu’est ce que le CA faisait en fait s’il ne disposait pas de rapports de gestion toutes ces années durant ?
    Le Ministère de la santé estime ce qu’il doit à la CAMEG au tour de 4 milliards et la CAMEG estiment à 15 milliards. Le gap est trop énorme, il faut vraiment que public soit situé ?
    Enfin, je ne comprends pas comment ceux qui ont fait une insurrection pour chasser du pays ses fossoyeurs, peuvent accepter que des gens instaurent une gestion opaque dans des maillons indispensables à la santé de tout le peuple ?
    Bon, que l’ASCE-LC termine ses investigations et nous situe une bonne foi sur la gestion financière de la CMEG.

  • Le 15 octobre 2016 à 20:40, par le conard En réponse à : CAMEG : « Les membres fondateurs et l’Etat burkinabè ne reculeront pas devant leur devoir » dixit Dr Smaïla OUEDRAOGO, ministre de la santé

    moi je sais que le ministre de la santé est le protéger du président de lassemblé .ce vieux démon de salif Diallo là quoi il dit que le ministre à leur soutien.quelle salle soutien ça

  • Le 15 octobre 2016 à 22:05, par JO En réponse à : CAMEG : « Les membres fondateurs et l’Etat burkinabè ne reculeront pas devant leur devoir » dixit Dr Smaïla OUEDRAOGO, ministre de la santé

    PROPRE Monsieur le Ministre. BON COURAGE, Je valide. NO COMMENT

  • Le 15 octobre 2016 à 22:56, par ouedraogo saidou En réponse à : CAMEG : « Les membres fondateurs et l’Etat burkinabè ne reculeront pas devant leur devoir » dixit Dr Smaïla OUEDRAOGO, ministre de la santé

    il faut cesser de vous exciter.la CAMEG n’est pas un bien de l’état.elle appartient à une association dans laquelle le burkina ne représente rien du tout.c’est à l’association à travers ses AG de prendre toutes les décisions et non au ministre de la santé.

  • Le 16 octobre 2016 à 02:41, par gohoga En réponse à : CAMEG : « Les membres fondateurs et l’Etat burkinabè ne reculeront pas devant leur devoir » dixit Dr Smaïla OUEDRAOGO, ministre de la santé

    Le faux à beau démarrer avant le vrai, il se fait toujours rattraper par ce dernier. Mille fois bravo monsieur le Ministre de la Santé.

  • Le 16 octobre 2016 à 04:48, par yelmingaan blaan saa hien En réponse à : CAMEG : « Les membres fondateurs et l’Etat burkinabè ne reculeront pas devant leur devoir » dixit Dr Smaïla OUEDRAOGO, ministre de la santé

    quand un mentor organise une cerémonie d applaudissements pour un filleuil a la reputation aussi propre que le cochon qui vient de prendre son bain boueux les applaudissement genre meetings Cdp du bon "vieux temps" ne peuvent faire defaut !chers députés qu etiez vous entrain d applaudir ? le verbe et le genie du ministre ou les problémes de santé du peuple qui vous a mandaté ?heurement que certains députés indignés et scandalisés n ont pas naivement applaudi

  • Le 16 octobre 2016 à 11:16, par Citoyens du peuple En réponse à : CAMEG : « Les membres fondateurs et l’Etat burkinabè ne reculeront pas devant leur devoir » dixit Dr Smaïla OUEDRAOGO, ministre de la santé

    Monsieur le ministre de la santé et président des membres fondateur je suppose quel beau
    Discours
    1 belle présentation de l historiques et des membres fondateurs et leur apport cependant les points 2_3_4 sont vide de vérités l orchestré était en place et attendait l artistes.
    Pour les textes si vous estimez que la modifications des mandats des administrateurs en 2000:n est pas juste ou a été falsifie il l aurait fallu attaquer cette modifications et appelé les autorités de l époque a la barre les dirigeants actuel de la cameg ne sont pas responsable de cette situation.
    En terme de gestion je vous rappelle que la cameg est autonome son budget n est pas lié au budget du ministère de la santé donc elle peut contracter un prêt ,acheter des véhicules sans donner le marché a un de vos amis comme d ailleurs vos amis fournisseurs de médicaments que vous souhaitez introduire même s ils sont homologué s oms ni gmp certification ISO
    Vigilance peuple burkinabé.
    Et lorsque l on déclare une structure en faillite c est sous la base des états financier et c est le ministère de commerce qui constate la faillite et déclare
    En tant que membre fondateur vous devriez attiré l attention de l état sur les créances de la cameg et le risque que cela entraînera pour la cameg car c’est une structure d achat vente
    En rappelle l État doit environ 10 milliards et vous avez donné 5 milliards comme prepaiement pour les produit s de la gratuite des médicaments donc la créance n a pas bougé

    En parlant de gratuite vous avez versé vos 5 milliards en mai et vous avez lancé la gratuite le 1 juin tout en sachant que les commandes maritime prennent 90 pour arriver dans les locaux de la cameg donc vous aurez du lancer la gratuite le en septembre
    Monsieur ministre vous avez créer la direction de l approvisionnement a la DGPML cette direction est elle concurrente a la cameg ou .......

  • Le 16 octobre 2016 à 11:57, par AU VOLEUR En réponse à : CAMEG : « Les membres fondateurs et l’Etat burkinabè ne reculeront pas devant leur devoir » dixit Dr Smaïla OUEDRAOGO, ministre de la santé

    Et les vols de médicament au CHR de Koudougou ? Marchés sans contrat, sans réception, soupçon de ravitaillement du dépôt d’une commune rurale ? Ca va chauffer

  • Le 16 octobre 2016 à 13:23, par Dedegueba SANON En réponse à : CAMEG : « Les membres fondateurs et l’Etat burkinabè ne reculeront pas devant leur devoir » dixit Dr Smaïla OUEDRAOGO, ministre de la santé

    A l’internaute " Moi aussi",
    Votre raisonnement a du vrai. Mais je vous demande aussi de voir la " qualité" des personnes que ce ministre propose comme alternative. S’il n’y a pas conflit d’intérêt, alors votre discours tient, sinon vous vous faites l’avocat du diable.
    Si on veut faire du "propre" on doit le faire sans arrière pensée. Or avec ce ministre nous sommes dans une logique de clan ou de parti.

  • Le 16 octobre 2016 à 18:15, par Lexys En réponse à : CAMEG : « Les membres fondateurs et l’Etat burkinabè ne reculeront pas devant leur devoir » dixit Dr Smaïla OUEDRAOGO, ministre de la santé

    J’ai lu avec beaucoup d’attention, l’intervention du Ministre sur la situation à la CAMEG. Le moins que l’on puisse dire c’est qu’il ne m’a nullement convaincu au contraire cette intervention tend à me convaincre du fait que l’autre camp a probablement raison.
    Je ne suis pas dupe pour ne pas comprendre que la gestion telle qu’elle se passait ou se passe actuellement à la CAMEG est tout sauf saine. Je comprendrai, le Ministre si son approche visait effectivement à assainir la situation et donc à rendre la CAMEG efficace et transparente. Au contraire, on voit un Ministre qui cherche désespéremment à s’appuyer sur des dysfonctionnements (certains bien avérés) pour créer les conditions d’une prise en main totale de la gestion et des finances de la CAMEG.
    On constatera dans toute l’intervention du Ministre, le choix volontaire de taire certains détails importants qui sont à la base des délibérations de la justice qui lui sont défavorables. Par exemple, il n’a pas fait cas du fait qu’après l’extension du contrat du DG par le PCA que le Ministre conteste, une assemblée générale extraordinaire a statué et validé ce contrat. De plus, il parle des textes de 1998 sans mentionner le fait que l’Association fonctionnait sur la base des amendements de 2008 (je crois ?). Je note aussi que le Ministre avait décidé de donner un intérim de 3 mois au DG contesté (par le Ministre) mais le nouveau qu’il a proposé n’a pas bénéficier de limitation de son imtérim. Un autre aspect que je trouve curieux, c’est que le Ministre a pris connaissance des projets de nouveaux statuts de la CAMEG, il dit avoir préféré attendre de mettre en oeuvre la mesure sur la gratuité des médicaments sans nous dire en quoi, la mise en oeuvre de cette mesure était limitative au processus de finalisation des projets de textes de la CAMEG. N’est-ce pas là un indice qui montre qu’il y avait bien un projet bien mûri de caporalisation de la CAMEG, si fait que, la finalisation et la mise en oeuvre des nouveaux textes pouvaient rendre plus problématique ?
    La presse a fait des investigations sur ce dossier CAMEG et les conclusions sont quasi-unanimes.
    Il y a, comme indiqué plus haut, des problèmes de gestion à la CAMEG. Mais, le prétexte ne doit pas être utilisé honteusement pour envisager n’importe quoi ! Car, qui nous dit que la solution que le Ministre veut apporter avec la mise en place des dirigeants acquis ne va pas aggraver la mal gouvernance qu’il prétend combattre. En tout cas, je suis très sceptique même très inquiet quant à l’avenir de la CAMEG.

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