Le potentiel aménageable du site est de soixante hectares avec cinquante hectares comme superficie aménagée et cinquante hectares exploités sur trois cent soixante cinq (365) parcelles dont la superficie élémentaire d’une parcelle est 0,125 hectare. Après la visite guidée du site, le Gouverneur a eu un échange direct avec les populations en leur demandant de poser les difficultés rencontrées après la présentation de la fiche synoptique du bas-fond PRP par le directeur provincial en charge de l’agriculture de la Tapoa, qui n’a d’ailleurs pas convaincu le colonel, malgré les explications du représentant du coordonateur du projet qui a d’ailleurs refusé de prêter aux questions des journalistes après plusieurs tentatives à lui arracher quelques mots et du Directeur Régional de l’Agriculture.

Il conclut en leur demandant un rapport complet en décembre après la récolte du site et a demandé au groupement de tout noter après la récolte (dépense, gain, etc.) car c’est la réalité du terrain qui le préoccupe « vos fiches ne me convainquent pas », a-t-il lâché.

Rappelons que le projet riz pluvial a quatre sites dans chaque région parmi les treize régions du Burkina Faso. A la fin de l’échange, le Gouverneur a bien voulu s’exprimer ; tout en répondant à nos questions. « Merci encore de nous prêter vos cameras et vos micros, merci à la presse de toujours nous accompagner dans les activités que nous menons dans le cadre de l’autonomisation de nos populations, dans le cadre de notre quête quotidienne à sortir nos populations de la pauvreté. Nous visitons le bas-fond aménagé de Douotougou qui a été aménagé par le PRP (Projet Riz Pluvial).

C’est une grande joie qui nous anime lorsque nous avons visité ce bas-fond. Lorsque vous regardez la physionomie, il y a de l’espoir que la population de ce village, puisse également satisfaire leur situation et les différentes interventions que nous avons suivies lors de l’entretien avec les bénéficières, nous confortent et l’ensemble du Gouvernement du Burkina que nous sommes sur la bonne voie, que le choix de continuer d’aménager des bas-fonds au profit de nos populations à plus de raisons que ce choix doit être renforcé. C’est donc un sentiment de satisfaction qui m’anime au sortir de cette visite et je reste convaincu que cette année, ces populations mangeront du riz à leur faim. »

Il faut noter que lors de cette visite, il y a eu des insatisfactions, même prévoir l’eau pour la délégation n’y était pas, sauf l’eau de l’étranger offerte par la population de Douotougou.