Tahirou Barry, Ministre de la culture : « Je veux être un chargé de mission qui rendra compte tôt ou tard de sa mission devant l’histoire »
Arrivé troisième sur quatorze candidats à l’élection présidentielle de novembre 2015, Tahirou Barry, président du parti pour la renaissance nationale (PAREN), dirige, depuis janvier 2016, le ministère de la Culture, des Arts et du Tourisme (MCAT) dans le gouvernement Thiéba, un secteur pour lequel l’un des plus jeunes ministres nourrit, visiblement, de nombreuses ambitions. Dans cette interview qu’il a bien voulu nous accorder, Tahirou Barry dresse un regard sur ses dix mois à la tête de son département et aborde plusieurs autres sujets qui ont captivé l’intérêt de l’opinion à l’image du projet de construction du mémorial Thomas Sankara, son soutien à la reconstruction du studio Abazon de l’artiste Smockey (Serges Bambara), les nominations à polémiques au sein de son département ministériel. Tahirou Barry s’est également prononcé sur la crise au sein de son parti le PAREN et l’an II de l’insurrection populaire. Bonne lecture !
Lefaso.net : Cela fait dix mois, que vous êtes dans le gouvernement, comment appréciez-vous votre présence dans cet exécutif ?}
Tahirou Barry : C’est une grande école, riche d’enseignements, qui me permettent chaque jour de découvrir les vraies réalités de ma Patrie, ses contraintes objectives, sa fragilité et surtout ses grandes opportunités.
Lefaso.net : Forte pression, certainement, pour ce tout premier exécutif de l’ère post-insurrectionnelle avec son cortège de fortes attentes des Burkinabè !
Tahirou Barry : Forte pression fort logique parce que, le peuple a beaucoup souffert. La nation a traversé beaucoup d’épreuves douloureuses qui l’ont fortifiée et confortée ses espérances pour un meilleur devenir. Le sang a été malheureusement versé et c’est avec ce sang, le sang des martyrs qu’une nouvelle page de notre histoire doit être écrite. Celui qui s’écartera de cette forte aspiration portera indéfiniment les stigmates d’un désaveu cinglant.
Lefaso.net : Au dévoilement de la liste, de nombreux Burkinabè auraient souhaité vous voir plutôt à la tête du ministère de la jeunesse !
Tahirou Barry : Pendant les concertations pour la constitution du gouvernement, nous n’avons demandé que le ministère de la culture. Nous n’avons visé ni ministère dit de souveraineté ni ministère dit riche de plusieurs milliards comme budget, ni ministère de la jeunesse avec ses nombreux Fonds. La raison est simple. Le fondement de toutes politiques, qu’elles soient économiques, politiques ou sociales repose d’abord sur la culture. C’est la culture qui donne sens à la vision politique qu’on veut imprimer dans la marche d’une nation. Beaucoup n’ont pas compris notre choix d’un ministère présenté comme le plus pauvre du gouvernement. En réponse, j’ai toujours répété qu’on n’est pas arrivé au gouvernement pour se servir mais plutôt pour servir.
Lefaso.net : Pourtant, on dit que vous êtes allé à la soupe !
Tahirou Barry : C’est une offense que de penser ainsi. Si je voulais manger, je n’allais pas quitter ma fonction dans le secteur minier pour un salaire ministériel que je savais moins avantageux et assujetti à des dizaines de sollicitations sociales par jour. Ceux qui parlent de ‘’soupe’’ pensent certainement aux basses besognes et autres deals liés aux marchés publics. Mais à l’ère post-insurrectionnelle, il faut être fou et amnésique pour s’y aventurer.
Lefaso.net : Vous êtes quand même dans une grande résidence ministérielle à Ouaga 2000 réservée aux hautes personnalités avec véhicule et chauffeur !
Tahirou Barry : Je n’ai pas jugé utile de résider dans ces villas. J’habite toujours chez moi et j’utilise toujours mon véhicule personnel pour mes déplacements divers et au bureau. Le véhicule de fonction n’est utilisé que pour les besoins de service car, pour moi les biens publics sont sacrés. Je tiens à rappeler que je ne me considère pas comme un ministre avec tous ses attributs protocolaires. Je veux être un chargé de mission qui rendra compte tôt ou tard de sa mission devant l’histoire.
Lefaso.net : Comment définissez-vous votre mission et que souhaitez-vous comme action à la culture de votre pays ?
Tahirou Barry : Ma mission est simplement de repositionner le département dans la place qu’il mérite et de l’engager résolument dans l’accomplissement plein et entier de toutes ses prérogatives dans le cheminement de notre nation vers l’émergence.
Lefaso.net : Juste avant l’insurrection populaire, un artiste burkinabè avait déclaré que « la culture n’est même plus le parent pauvre mais plutôt le parent mourant de la politique nationale ». Quel a été votre diagnostic de la situation à votre arrivée à la tête du département ?
Tahirou Barry : Dès ma prise de service, j’ai fait le tour des régions pour toucher du doigt la réalité de mon département et organiser des assemblées générales avec l’ensemble des acteurs. Le constat n’était pas reluisant ! J’ai trouvé d’abord des agents démotivés et apparemment lassés de tout, inexistence ou inadaptation d’infrastructures culturelles, faible déconcentration de l’administration culturelle, un BBDA (Bureau burkinabè du droit d’auteur) au bord de l’implosion, artistes, créateurs et promoteurs peu outillés, effacés, sans protection sociale, difficultés d’accès aux subventions, absence d’aménagement de la quasi-totalité de nos sites et attraits touristiques, absence de promotion de la destination du Burkina, bref une situation très préoccupante.
Lefaso.net : Dix mois, c’est également le temps à la tête de votre département, quel arrêt peut-on marquer, en termes de bilan partiel ?
Tahirou Barry : En un mot, c’est la dynamique culturelle et touristique que nous avons suscitée dans toutes les régions, l’accompagnement financier à travers des mécanismes divers de centaines d’initiatives culturelles porteuses, la révélation de nouveaux talents artistiques, la nouvelle gouvernance au BBDA avec en perspective un audit financier et organisationnel, la mise en place d’un Fonds de soutien aux créateurs de plus de 50 ans, aménagement des infrastructures et sites comme le CENASA (Centre national des Arts du spectacle et de l’audiovisuel). On note également dans ce registre, la tenue effective du SITHO (Salon International du Tourisme et de l’Hôtellerie de Ouagadougou) et du Symposium international de Laongo après deux éditions d’éclipse, la poursuite de l’aménagement des ruines de Loropéni, l’opérationnalisation en cours du Fonds de développement culturel et touristique, la formation des acteurs privés notamment les guides touristiques, la promotion extérieure de nos artistes au Mali, Abidjan, New-York, France, l’adoption en Conseil des ministres du projet de loi dite des 1% etc. Bref, un bilan détaillé sera préparé.
Lefaso.net : Quel est le contenu du projet de loi dite des 1% ?
Tahirou Barry : Le projet instaure une obligation de décoration artistique des constructions publiques et des bâtiments recevant du public. Il contribuera à l’éducation artistique par la découverte de notre histoire commune et favorisera le développement d’une véritable industrie d’art plastique et appliqué. Si le projet est adopté, nos villes burkinabè auront une véritable âme à travers la valorisation de notre riche patrimoine.
Lefaso.net : A votre arrivée au ministère, vous avez institué certaines pratiques comme la visite et le soutien des artistes âgés souffrants, la montée du drapeau à 7h en chantant l’hymne national, le port du Faso danfani les lundi et jeudi. Quelle est la philosophie de toutes ces actions ?
Tahirou Barry : C’est une exigence de réhabilitation même du ministère en tant qu’appareil chargé de la promotion des valeurs de référence, de mobilisation sociale, de créativité et d’impulsion du changement de comportement. Jean Jaurès l’a dit, « on n’enseigne et on ne peut enseigner que ce que l’on sait ou ce que l’on croit savoir. On enseigne et on ne peut enseigner que ce que l’on est ». Notre département devrait donc donner l’exemple et non montrer l’exemple. « Soyez l’exemple que vous voulez pour les autres » nous dit Gandhi. Dès ma prise de service, j’ai effectué une tournée dans toutes les directions à partir de 7h et j’ai constaté que les retards étaient devenus des principes et la ponctualité l’exception. Certains services étaient désespérément vides souvent jusqu’à 8h.C’est un mal qu’il fallait corriger souplement en raison de la démotivation souvent légitime des travailleurs. Figurez-vous ce que l’Etat perd chaque année en raison des retards et autres absentéismes des travailleurs. Prenons l’exemple d’un ministère de 5000 employés qui cumulent chacun un retard d’une heure par jour soit à l’arrivée ou et au départ avant l’heure. En une semaine, chacun perd 5h et en 48 semaines dans l’année, cela représente 240 heures. Appliqué à l’ensemble des 5000 travailleurs, la nation perd plus d’un million d’heures de travail. Peut-on construire un Etat avec une telle plaie ? C’est pourquoi, j’ai interpellé chaque directeur sur ses responsabilités envers ses agents et proposé qu’on se retrouve tous les jours ouvrables à 7h pour la levée de drapeau en chantant l’hymne national. L’hymne rappelle à chacun chaque matin qu’il est au service exclusif de la mère Patrie qu’il doit contribuer à bâtir avec enthousiasme et sacrifice. Quant au port du Faso danfani, il vise à stimuler notre intérêt pour notre produit vestimentaire et réaffirmer notre soutien à tous ces braves hommes et femmes de la filière qui se battent pour valoriser notre patrimoine et reculer les frontières de la pauvreté.
Lefaso.net : Vous êtes donc présent au bureau dès 7h. Pouvez-vous nous raconter une journée normale de travail du ministre ?
Tahirou Barry : Après la montée des couleurs, je reçois mes directeurs selon les priorités du moment jusqu’à 11h. Entre 11h et 17h, j’entame les audiences avec les acteurs du privé. A partir de 18h, j’examine mes dossiers dans le calme. Généralement, ma soirée se termine dans des cérémonies et autres activités culturelles jusque souvent à 0 heure. C’est le cas surtout les week-ends.
Lefaso.net : Vous semblez donc dormir peu. Qu’est-ce qui vous fait tant courir ?
Tahirou Barry : Je répète à qui m’interpelle que je ne suis pas venu en tourisme au ministère du tourisme. Je suis-là avec une mission et une volonté. Le département a assez de difficultés et ce n’est pas avec nos larmes qu’on va les nettoyer. C’est avec nos sueurs. J’ai aussi compris que dans la vie, le triomphe passe par trois valeurs : la bonne foi, le travail et le temps.
La foi est votre lumière, votre guide. Le travail vous libère, et le temps bien géré consolide votre action. Un temps perdu est définitif. Ce n’est pas facile surtout quand souvent mes enfants me demandent où je vais encore. Mais l’essentiel est d’assumer sa condition et de progresser.
Lefaso.net : Il y a certaines actions qui ont été fortement critiquées telles que l’interdiction du concert de l’amitié avec à l’affiche le camerounais auteur de la chanson « coller la petite ». Pourquoi avez-vous interdit le concert ?
Tahirou Barry : J’ai simplement exigé le respect de la loi sur la réglementation des spectacles qu’on s’est octroyée librement et cela doit s’appliquer à tous sans exception. Le promoteur a compris notre démarche et s’est conformé aux règles. J’y veille personnellement car notre mal, c’est souvent l’absence de l’Etat quand il faut asseoir l’autorité, la discipline et l’ordre.
Lefaso.net : Il y a aussi les nominations à polémique notamment celles des enseignants !
Tahirou Barry : Rappelons qu’avant mon arrivée, tous nos quatre directeurs provinciaux au Bam, Passoré, Bougouriba, Nahouri étaient des enseignants et cela n’était pas mauvais en soi car, la culture est si vaste et multisectorielle qu’elle ne saurait reposer sur les épaules des seuls spécialistes du ministère. L’option s’est donc poursuivie au regard du contexte actuel de la stratégie nationale de valorisation des Arts et de la culture dans le système éducatif et la nécessité de parachever la déconcentration culturelle en dotant toutes les 45 provinces de directeur provincial. C’est ainsi qu’une dizaine d’enseignants ont été responsabilisés mais la trentaine des postes est restée entre les mains des spécialistes du ministère qui ont accepté la proposition de servir dans les provinces.
Lefaso.net : Les hommes sont un maillon indispensable dans l’accomplissement des missions, quelle est votre politique/vision en matière de gestion et de promotion du capital humain à l’interne ?
Tahirou Barry : Les hommes constituent notre première richesse et restent notre première fierté. Ils s’investissent à fond dans leur travail sans attendre une quelconque récompense. Les agents de liaison que j’ai rencontrés m’ont avoué qu’ils utilisent leur propre moyen de déplacement pour les services du ministère. Certains acteurs privés vendent leurs biens pour réaliser leurs projets. Cela me donne des larmes aux yeux et le ministère ne restera pas indifférent dans leur besoin d’accompagnement technique, financier ou matériel.
Lefaso.net : Quelles sont les actions prioritaires que vous avez identifiées dès votre arrivée à la tête du département ?
Tahirou Barry : Il y avait beaucoup de priorités mais la question du Fonds de développement culturel et touristique, le statut de l’artiste, la réhabilitation des salles de spectacle, la question du BBDA étaient au cœur de ma préoccupation. Je vous confie qu’immédiatement après ma prise de service, j’ai consacré une journée entière à la question du BBDA et je salue au passage l’esprit de responsabilité qui a guidé tous les acteurs pour éteindre le feu qui couvait. Toutes ces urgences sont quasiment finalisées ce qui me permet de retrouver un peu le sommeil.
Lefaso.net : De nombreux observateurs pensent que « vous avez réussi en si peu de temps à donner une autre allure » aux actions de votre département avec ce qu’ils ont qualifié également de « politique culturelle de proximité » à travers le pays. A ce stade, qu’auriez-vous souhaité pouvoir réaliser, poser comme actes et qui vous laisse un sentiment mitigé ?
Tahirou Barry : C’est la question de l’accès à nos sites touristiques majeurs qui ne dépend pas directement de moi. Un site sans voie d’accès sera très peu attractif, quels que soient ses aménagements. L’exemple de notre seul site inscrit au patrimoine mondial de l’humanité est édifiant. A partir de Banfora, il faut faire un grand tour en passant par Bobo, Diébougou et Gaoua avant d’atteindre les ruines de Loropéni par une voie d’escalier. Pourtant, il ya un autre site majeur juste à coté à savoir les sanctuaires des rois gans. Il en est de même pour le Sahel qui compte par exemple le grand site archéologique de Oursi à l’image de Birbacte de France, la marre d’Oursy avec ses centaines d’espèces d’oiseau, le musée de Pobé-Mengao et les gravures rupestres, à l’Ouest les Cascades de Karfiguela et je peux encore citer plusieurs autres exemples ! De gros investissements s’imposent et j’ai fait un plaidoyer au gouvernement dans ce sens.
Lefaso.net : La question de l’emploi des jeunes est une priorité de premier plan pour les dirigeants. Pensez-vous que la culture peut être un secteur plus dynamique en matière de création d’emplois pour la jeunesse du Burkina ?
Tahirou Barry : Notre secteur peut et doit être des industries de service créateur d’emplois et de richesses tout en contribuant à l’élévation du niveau de conscience culturelle et identitaire. La solution ne relève pas du miracle. Des pays comme la France, les USA, l’Espagne et la Chine qui constituent les premières destinations touristiques au monde n’ont rien de spécifiquement supérieur à notre patrimoine. La France qui se trouve au sommet depuis les années 90 malgré les attaques terroristes ne met en valeur que ses bâtiments comme les cathédrales, son patrimoine historique et ses grands hommes à travers le Panthéon. Ce n’est pas ce qui nous manque. L’inventaire que nous venons d’achever nous a permis de recenser plus de 1100 éléments de notre patrimoine culturel et touristique avec hélas, plus de 300 en menace de disparition ou de dégradation. Nous avons des habitats extraordinaires comme ceux des Gourounsi de Tiébélé, ceux des Lobis sans oublier l’architecture mystérieuse des ruines. Parmi nos grands hommes, on peut citer Thomas Sankara, reconnu pour son action dans le monde entier ! On a des trésors qu’on semble méconnaître et ce sont les autres qui les valorisent à notre place. Faites un tour au musée de l’homme à Paris que j’ai visité récemment, vous verrez plusieurs objets en provenance de l’Afrique et même du Burkina. Donc, notre essor culturel et touristique ne dépend que de notre seule volonté.
Lefaso.net : A propos de Sankara, on vous a vu à la Maison du peuple dans un discours qui a été fortement applaudi lors du lancement du mémorial. Pouvez-vous nous rappeler votre message et nous donner les raisons de la construction d’un tel mémorial ?
Tahirou Barry : Mon discours était une interpellation de ceux qui sont attachés aux idéaux défendus par le Président Sankara sur leur devoir moral d’œuvrer à la réalisation du projet. C’est d’ailleurs au nom de ce devoir moral que le Président Rawlings (Jerry) a immédiatement adhéré au projet quand il a été contacté. J’ai dit que ceux qui ont tué Sankara ont coupé l’arbre en oubliant les racines. Or, c’est la racine qui fait la force du baobab. J’ai souligné que ceux qui ont tué Sankara avec violence ont oublié que la violence du vent n’effacera pas les traces du léopard et que l’éléphant peut mourir mais ses défenses demeureront à jamais.
Quant aux motivations du projet, il faut d’abord relever que c’est la rencontre de plusieurs initiatives visant à perpétuer et honorer la mémoire du Président Sankara. Il sera un haut lieu de commémoration, de souvenir, d’études, de réflexion, de promotion et de diffusion des idéaux défendus par Thomas Sankara. Le mémorial devrait comporter un musée contenant les effets et images du Président, une salle de conférence et de projection, un mausolée, une statue du Président, des bureaux, un jardin et un terrain de sport. A l’issue de l’AG (Assemblée générale) constitutive, quatre structures ont été créées pour prendre en compte toutes les volontés nationales et internationales qui travailleront d’arrache-pied pour édifier le projet.
Lefaso.net : Quel est le coût ? On parle de 5 milliards !
Tahirou Barry : Le coût sera déterminé à l’issue du concours architectural international qui sera lancé par la structure d’initiative avec l’appui technique du ministère de l’habitat. Mais il ne devrait pas atteindre ce montant au regard des différentes composantes envisagées et la mise à disposition gratuite d’un espace par le gouvernement qui soutient fortement le projet. Le Chef de l’Etat ainsi que les plus hautes autorités du pays soutiennent fortement le projet qui va accroître la destination touristique de notre pays et élever notre niveau de conscience nationale.
Lefaso.net : Que répondez-vous à ceux qui exigent la justice préalable ?
Tahirou Barry : Le comité restera attaché à l’évolution du dossier judiciaire et c’est tout le sens de la marche qui a été engagée lors du lancement. En un mot, le mémorial et la justice pour Sankara ne s’opposeront pas.
Lefaso.net : Pourquoi ce projet ne peut-il pas attendre ?
Tahirou Barry : Faut-il encore attendre après près de 29 ans quand on a une opportunité d’honorer, d’enseigner et d’éduquer ? L’idéal sankariste n’aurait aucun sens sans formation et prise de conscience rêvée par le président Sankara car, il n’y aurait jamais de changement là où il n’y a pas de conscience.
Lefaso.net : Dans vos discours politiques depuis les campagnes, vous faites régulièrement référence à Thomas Sankara. Qu’est-ce qui justifie un tel attachement alors que vous n’êtes pas dans un parti sankariste ?
Tahirou Barry : Le Président Sankara m’a marqué quand j’étais écolier à Gaoua. Il s’y rendait régulièrement notamment dans notre école primaire qu’il a fréquentée. Depuis son assassinat, j’ai essayé de comprendre le mal qu’il a fait pour subir un tel sort et c’est ainsi que j’ai découvert la noblesse du combat qu’il a su mener. Pourquoi avoir adhéré à un parti non sankariste, je dirai que les idéaux du PAREN ne sont pas différents de ceux défendus par le président Sankara. Le sankarisme ne se proclame pas. Il se mérite.
Lefaso.net : Vous avez également engagé les trésors du Faso qui sont à la 8è édition en 9 mois .Quels sont les objectifs de cette activité ?
Tahirou Barry : J’ai proposé cette activité à l’issue de ma tournée dans les régions. J’ai constaté qu’il y avait des merveilles culturelles, artistiques et touristiques enfouies dans chaque région mais hélas peu connues et valorisées. L’objectif est donc de mettre en lumière tous nos trésors et surtout d’accompagner leur promotion et valorisation. Aujourd’hui, on note une certaine dynamique dans nos régions et on découvre à chaque édition des grands créateurs, acteurs et talents en présence de l’ensemble des forces vives desdites régions ainsi que nos amis des ambassades avec souvent des engagements de ceux-ci. Au centre-nord par exemple, grâce à l’engagement de COGEB International avec monsieur Moctar Mando, c’est six millions de FCFA qui ont été mobilisés auprès des acteurs économiques et mis à la disposition de certains artistes de la localité ce qui leur permettra de réaliser certains projets pertinents.
Lefaso.net : Il y a également le FESPACO qui, de l’avis de certains observateurs, doit s’adapter à la mutation sans cesse du monde en termes d’innovations, d’opportunités, etc. Quel commentaire sur cet aspect précis et que peut-on retenir des préparatifs à environ quatre mois de la prochaine édition ?
Tahirou Barry : Les préparatifs sont engagés depuis plusieurs mois. Une fois de plus, c’est la question de la mobilisation des Fonds comme à la SNC (Semaine nationale de ma Culture) qui se pose. Déjà la dotation habituelle de l’Union Européenne de l’ordre de 200 millions a pris fin en 2015 et il faut trouver d’autres sources. Mais nous sommes déterminés à réussir l’organisation et à le maintenir toujours car, le Burkina culturel sans le FESPACO serait un zèbre sans rayures.
Pour favoriser également une participation de qualité de nos cinéastes, nous avons mis à leur disposition un Fonds géré par une commission présidée par Gaston Kaboré (Cinéaste, ndlr).
Lefaso.net : Lors de la dernière SNC, vous avez pris des engagements. Qu’en est-il aujourd’hui depuis la clôture de la dernière édition ?
Tahirou Barry : L’engagement était la post-production et la promotion des lauréats. Déjà, la promotion à l’extérieur à commencé à Abidjan en juillet dernier lors des TAC (Traité d’amitié et de Coopération) et des tournées, des productions ainsi que des éditions d’œuvres sont programmées au cours des prochaines semaines. Par ailleurs, une profonde reforme de la SNC est déjà engagée à travers un atelier à Koudougou en vue de sa pérennité et touchera le Fond de l’activité qui ne devrait pas mettre en concurrence des rythmes du terroir d’ères culturelles différentes.
Lefaso.net : Le gouvernement fait l’objet, à tort ou à raison, de critiques acerbes surtout de certaines OSC qui demandent sa démission et le départ de certains ministres. Personnellement, qu’est-ce que cela vous laisse comme ressentiment, lorsque vous entendez ou lisez ce genre de reproches ?
Tahirou Barry : La réaction libre des OSC (organisations de la société civile) est le résultat des acquis de l’insurrection populaire. Toute réaction, d’où qu’elle vienne, dès lors qu’elle est exprimée de bonne foi, mérite attention.
Lefaso.net : Vous avez apporté un soutien financier à Serges Bambara alias Smockey à la faveur de la levée de Fonds initiée pour soutenir la relance de son studio, ravagé par un incendie. Mais, ce geste a suscité des critiques au sein de l’opinion ; certains voulant savoir s’il y a une ligne budgétaire pour de telles causes ou s’il s’agit d’un geste spontané envers l’artiste-activiste. D’autres ont même conclu à un traitement discriminatoire des acteurs par votre institution. Quelle est votre réaction ?
Tahirou Barry : Il faut d’abord rappeler que le ministère peut soutenir des initiatives culturelles et touristiques dans le cadre de sa politique de valorisation de notre patrimoine et une ligne budgétaire à cet effet existe bel et bien. La raison est simple. Personne ne fera la promotion de notre patrimoine à notre place car, la culture c’est d’abord et avant tout une affaire de la nation. L’Etat peut soutenir des entreprises culturelles recherchant même un bénéfice à cause surtout de sa dimension valorisante de notre identité et cela n’est pas nouveau. Au-delà du matériel, un projet culturel peut renfermer la plus grande richesse du monde, celle de l’âme. Ne voyons donc pas le prix de la chose mais plutôt la valeur. C’est dans ce sens que dans le cadre d’une opération dénommée « renaissance du studio abazon » pilotée par une organisation, le ministère a apporté son soutien à une entreprise culturelle en détresse ayant joué un rôle déterminant dans la promotion des jeunes talents depuis plus d’une décennie dans le genre Hip-Hop inspiré de notre terroir.
Cette décision a été prise après une réunion de cabinet avec les directeurs en charge de la question. C’est un studio qui a été soutenu mais pas Smockey. On peut épiloguer sur le montant selon sa vision mais notre indifférence serait incompréhensible, voire inconséquente.
Lefaso.net : Vous êtes également le président du PAREN et en août dernier, l’on a assisté à une crise au sein de votre parti ; opposant d’une part, le fondateur du parti, Laurent Kilachu Bado, et d’autre part Carlos Toé (Secrétaire chargé des questions politiques du parti, votre directeur national de campagne à l’élection couplée présidentielle/législatives de novembre 2015) et vous-mêmes. Quelle est la situation réelle à ce jour (on se souviendra également que vous avez fait une déclaration commune…) ?
Tahirou Barry : J’avoue que cette sortie violente m’a beaucoup affecté mais l’oiseau ne doit pas se fâcher contre l’arbre. Le mémorandum publié n’enlève en rien tout le respect que je dois à celui que je considère comme un père, un éducateur et un modèle. On s’est parlé en famille et ce qui ne relevait que d’un simple malentendu a été levé. Laurent Bado est une grande valeur de notre nation et je lui dois beaucoup dans mon cheminement professionnel et politique. Par conséquent, je ne ferais rien pour perturber notre franche collaboration.
Lefaso.net : Quel message pour l’ensemble des militants et sympathisants du PAREN ?
Tahirou Barry : C’est de rester toujours attachés aux idéaux du parti quels que soient les obstacles et autres manipulations. Au-delà de nos différences, on doit rester soudés et dignes au nom des valeurs qui nous unissent.
Lefaso.net : A quelques jours du deuxième anniversaire de l’insurrection populaire, dont vous avez été un des acteurs majeurs aux côtés du CFOP-BF (Opposition politique) d’alors, quel message vous pouvez adresser aux Burkinabè, notamment à sa jeunesse ?
Tahirou Barry : A la jeunesse, je lui demande de croire en sa force et de cultiver chaque jour sa foi en l’avenir.
Lefaso.net : Vous arrive-t-il de douter ou d’avoir peur … ?
Tahirou Barry : C’est vrai ! Souvent, le soir, au fond de ma solitude, je m’interroge et j’ai des moments de doutes, surtout quand je vois se dérouler sous mes yeux des entreprises de sabotage, de diabolisation et de déstabilisation de mon action. Mais je finis toujours par me convaincre avec Olivier Lockert « Qu’il n’y a qu’une seule façon d’échouer, c’est d’abandonner avant d’avoir réussi ».
Vos commentaires
1. Le 11 octobre 2016 à 03:02, par Lavie En réponse à : Tahirou Barry, Ministre de la culture : « Je veux être un chargé de mission qui rendra compte tôt ou tard de sa mission devant l’histoire »
Monsieur le ministre votre détachement à l’utilisation abusive des biens publics vous honore, quant ’on sais que beaucoup de simples directeurs régionaux utilisent ces biens comme leur propriété privé. Votre attachement aux symboles de la Nation (Drapeau, hymne national, Thomas Sankara etc) montre que vous avez la valeur, la foi et la vision qui sont des qualités indispensables à un leadership responsable et engagé. Je vous exhorte à rester toujours éloigner du ’’dealership’’ qui caractérise la majorité de nos hommes politiques. vous m’avez également convaincu avec Olivier Lockert « Qu’il n’y a qu’une seule façon d’échouer, c’est d’abandonner avant d’avoir réussi ».
Continuer à enseigner par l’exemple.
2. Le 11 octobre 2016 à 06:55, par kerson le chef En réponse à : Tahirou Barry, Ministre de la culture : « Je veux être un chargé de mission qui rendra compte tôt ou tard de sa mission devant l’histoire »
félicitations Mr le Ministre, vous êtes un grand homme de culture
3. Le 11 octobre 2016 à 07:22, par LE PAUVRE En réponse à : Tahirou Barry, Ministre de la culture : « Je veux être un chargé de mission qui rendra compte tôt ou tard de sa mission devant l’histoire »
Oui c’est un vrai "Lobi" BARRY. Je le qualifie Lobi parce qu’il vient de la Région du Sud-Ouest et ce sont les peuples qui sont vraiment intègres et objectifs dans tous ce qu’ils entreprennent. Notre BARRY Culture que Dieu te bénisse en t’élevant plus haut que aujourd’hui.
4. Le 11 octobre 2016 à 07:43, par Sanpawendé En réponse à : Tahirou Barry, Ministre de la culture : « Je veux être un chargé de mission qui rendra compte tôt ou tard de sa mission devant l’histoire »
M. le Ministre vous etes un exemple mais n’oublier pas que vous etes parmi des loups qui sont alergique à l’idéologie de Sankara et crogne à l’intérieur d’eux quand ils voit un agneau qui monte en popularité. Mais garder courage et continuer dans la meme lancé car désormais dans cette nation les agneaux sont protégés par un troupeau de lion qu’est le peuple et les loups ne peuvent que grogner de l’intérieur sans pouvoir faire de victime. Bon vent à vous. La Patrie où la Mort nous Vaincrons.
5. Le 11 octobre 2016 à 07:43, par L’Insurgé En réponse à : Tahirou Barry, Ministre de la culture : « Je veux être un chargé de mission qui rendra compte tôt ou tard de sa mission devant l’histoire »
Très belle interview, félicitations à Lefaso.net
6. Le 11 octobre 2016 à 07:47, par Desperado En réponse à : Tahirou Barry, Ministre de la culture : « Je veux être un chargé de mission qui rendra compte tôt ou tard de sa mission devant l’histoire »
Votre parallélisme avec Me Benewendé vous met dans le même sac
7. Le 11 octobre 2016 à 08:03, par indiga En réponse à : Tahirou Barry, Ministre de la culture : « Je veux être un chargé de mission qui rendra compte tôt ou tard de sa mission devant l’histoire »
Bonjour Mr le Ministre,
C’est avec une très grande fierté que je réalise et justifie en toute humilité le bien fondé de l’appel que j’ai lancé à toute la jeunesse BURKINABE de porter leur choix de vote sur Mr BARRY lors des récentes élections présidentielles.
L’histoire nous renseignera davantage.
Malheurs à tout ceux qui ont manqué d’inscrire durablement leur nom dans l’histoire des peuple à travers des faits et gestes ayant un impact positif durable sur l’être humain.
N’accordez aucune valeur à l’éducation des peuples si vous n’y croyez à aucun changement significatif.
Meilleures salutations
8. Le 11 octobre 2016 à 08:48, par mandrabo En réponse à : Tahirou Barry, Ministre de la culture : « Je veux être un chargé de mission qui rendra compte tôt ou tard de sa mission devant l’histoire »
Félicitation Monsieur le Ministre, vous faites honneur à la jeunesse du Faso. Vous avez notre soutien.
9. Le 11 octobre 2016 à 09:18, par Fox En réponse à : Tahirou Barry, Ministre de la culture : « Je veux être un chargé de mission qui rendra compte tôt ou tard de sa mission devant l’histoire »
J’aime bcp ce monsieur parce qu’il est vraiment cohérent et très pertinent dans ses analyses.
Bon courage et bon vent monsieur BARRY.
10. Le 11 octobre 2016 à 09:31, par Amadoum En réponse à : Tahirou Barry, Ministre de la culture : « Je veux être un chargé de mission qui rendra compte tôt ou tard de sa mission devant l’histoire »
Voici un homme qui est en train de faire de son departement une "institution forte". Que ses collaboratateurs comprennent que le bon nom de leur ministere ne grandit pas Mr Barry seul ; avec ce succes vient une certaine fierte bien meritee. Donnez-lui tout le support dont il a besoin pour faire briller notre culture.
Monsieur Barry, ignorez vos detracteurs et poursuivez votre vision pour le pays ! En moins d’une annee les resultats de votre travail sont deja visibles par tous les hommes de bonne foi.
Que Dieu vous guide !
11. Le 11 octobre 2016 à 09:38, par KALAMBANGA En réponse à : Tahirou Barry, Ministre de la culture : « Je veux être un chargé de mission qui rendra compte tôt ou tard de sa mission devant l’histoire »
bon vent a lui.c’est un jeune battante son parcours est positif. du courage
12. Le 11 octobre 2016 à 09:43, par Zongo Kirsi En réponse à : Tahirou Barry, Ministre de la culture : « Je veux être un chargé de mission qui rendra compte tôt ou tard de sa mission devant l’histoire »
Bonjour
Dans votre publication du 11/10/2016 à 01h 10mn
Juste vous faire part d’une erreur qui s’est glicée sur la date de prise de fonction de M. Barry à la tête du ministère de la culture (MCAT). C’est janvier 2016 au lieu de janvier 2015.
En 2015, on était dans la transition.
voilà le texte
« Arrivé troisième sur quatorze candidats à l’élection présidentielle de novembre 2015, Tahirou Barry, président du parti pour la renaissance nationale (PAREN), dirige, depuis janvier 2015, le ministère de la Culture, des Arts et du Tourisme (MCAT) dans le gouvernement Thiéba ... »
Je ne suis pas politicien, alors sans intérêt.
13. Le 11 octobre 2016 à 10:01, par Goulou En réponse à : Tahirou Barry, Ministre de la culture : « Je veux être un chargé de mission qui rendra compte tôt ou tard de sa mission devant l’histoire »
Chapeau. Belle interview. On aimerait que les autres ministres aient la même vision que vous
14. Le 11 octobre 2016 à 10:10, par le silencieux En réponse à : Tahirou Barry, Ministre de la culture : « Je veux être un chargé de mission qui rendra compte tôt ou tard de sa mission devant l’histoire »
on a qu’à se respecter ; c’est à Smock vous avez donner notre argent ; quel sale studio, c’est toi, smock, Maitre, et autres qui ternissez l’image de l’illustre homme ’’Thom Sank’’. arrêté vos conneries. dans les mêmes conditions Sankara n’aurait jamais accepté un poste dans ce gouvernement d’ancien nouveau ou nouveau ancien. Sankara Sankara sankara...... dites Argentkara argentkara argentkara wouais
Le 11 octobre 2016 à 12:16, par KOBINABA En réponse à : Tahirou Barry, Ministre de la culture : « Je veux être un chargé de mission qui rendra compte tôt ou tard de sa mission devant l’histoire »
Mon Ami Silencieux Rien que Votre Nom revele deja qui vous etes c est a dire un Objet Ou une chose.Souvent le silence est Mieux que quelqu un qui ouvre sa bouche pour ne rien dire.J oubliais pour dite qu on participe au debat.Kaiiii
Le 12 octobre 2016 à 08:34, par Gypsie En réponse à : Tahirou Barry, Ministre de la culture : « Je veux être un chargé de mission qui rendra compte tôt ou tard de sa mission devant l’histoire »
Au silencieux bien bavard êtes vous sûr de pouvoir tenir ces paroles à visage découvert ? On est pas obligé d’intervenir pour rompre la chaine des bons commentaires car vous êtes parmi les rares personnes à ne pas apprécier l’interview. Bon bref c’est l’exception qui confirme la règle. Je propose à lefaso.net d’innover encore en exigeant des commentaires à visages découverts pour tous comme ça on saura qui est qui et qui veut le développement de son pays ( s’inscrire avec un mail, un numéro de téléphone et une adresse valide qui sera enregistré et la personne recevra un code qui lui permettra d’intervenir et le post sera automatiquement valider. Comme cela qui se sent vilipender pourra poursuivre son accusateur.) Sinon c’est trop facile ce qui se passe actuellement.
Le 12 octobre 2016 à 11:12, par le silencieux En réponse à : Tahirou Barry, Ministre de la culture : « Je veux être un chargé de mission qui rendra compte tôt ou tard de sa mission devant l’histoire »
""On est pas obligé d’intervenir pour rompre la chaine des bons commentaires car vous êtes parmi les rares personnes à ne pas apprécier l’interview"" ;
donc c’est devenu une œuvre artistique, qu’il faut à tout prix donner la mention assez bien. ça fait vraiment pitié mon cher ami. je dis et je redis l’esprit Sankariste qu’il dit incarner devrait l’amener à ne pas donner ses voix aux MPP l’Assemblée pour un poste de ministre. on peut contribuer au développement de la nation sans être sinistre. donc arrêter ne ternissez l’image de Sankara
15. Le 11 octobre 2016 à 10:14, par lafii wè béé En réponse à : Tahirou Barry, Ministre de la culture : « Je veux être un chargé de mission qui rendra compte tôt ou tard de sa mission devant l’histoire »
Mr le ministre tu ne nous apprend rien de nouveau le peuple insurgé est près donc tôt ou tard tu nous rendra compte
16. Le 11 octobre 2016 à 10:32, par Sienkanw En réponse à : Tahirou Barry, Ministre de la culture : « Je veux être un chargé de mission qui rendra compte tôt ou tard de sa mission devant l’histoire »
Bon vent à vous Mr le Ministre, après lecture de cette interview, j’ai encore appris à mieux vous connaître et je ne peux que vous souhaiter beaucoup de courage dans tout ce que vous faites pour notre culture. Que vivement beaucoup de jeunes suivent votre pas !
17. Le 11 octobre 2016 à 10:38, par GM En réponse à : Tahirou Barry, Ministre de la culture : « Je veux être un chargé de mission qui rendra compte tôt ou tard de sa mission devant l’histoire »
Une très belle interview qui m’édifie. Ce ministre est un bosseur. Bon vent et maintenez le cap.
18. Le 11 octobre 2016 à 10:51, par lecoq En réponse à : Tahirou Barry, Ministre de la culture : « Je veux être un chargé de mission qui rendra compte tôt ou tard de sa mission devant l’histoire »
Belle analyse Monsieur le Ministre,on sent en vous les qualités d’un fils vaillant du sud-ouest,vous incarnez les valeurs d’un bon Lobi même si Monsieur BARRI,vous à quelque part peulh,je n fais une analyse ethnique,je ne jette pas du tout des fleurs sur le Sud-Ouest, mais si vous la vérité,la clairvoyance,allez dans le Sud-Ouest.Ce qui me fait mal c’est que il y’a des loups a la gueule tapée très affamé qui veulent dévoré du coup nous les pauvres citoyens dans ce gouvernement.Ils sont assis avec des gros ventres,et ils affirment le gouvernement n’a pas l’argent ! ça veut dire quoi ?
19. Le 11 octobre 2016 à 10:56, par abdoul En réponse à : Tahirou Barry, Ministre de la culture : « Je veux être un chargé de mission qui rendra compte tôt ou tard de sa mission devant l’histoire »
Grand respect Barry, mais mefies toi des mouta mouta. Ils ne sont pas clairs comme toi.
20. Le 11 octobre 2016 à 11:17, par Kaboré En réponse à : Tahirou Barry, Ministre de la culture : « Je veux être un chargé de mission qui rendra compte tôt ou tard de sa mission devant l’histoire »
M. Barry merci de vous battre t’en pour la culture burkinabé. Maintenant je comprends mieux pourquoi vous avez recommandé le domaine de la culture plutôt que les autres. La raison est simple, vous voulez par tous les moyens faire connaitre la culture burkinabé en dehors de nos frontières et cela, M. le Ministre, nous apprécions. Sachiez seulement monsieur le Ministre que vous auriez le soutien de la jeunesse dans votre noble combat. Merci et du courage à vous.
21. Le 11 octobre 2016 à 11:26, par Trawlaur En réponse à : Tahirou Barry, Ministre de la culture : « Je veux être un chargé de mission qui rendra compte tôt ou tard de sa mission devant l’histoire »
Que ces paroles ne soient pas du vin dans la bouche d’un soulard. Tôt ou tard il saura que ce vin n’est pas ce qui lui fait paraître ce qu’il est. Et alors il se dressera contre ce donateur qui minimise ou qui se moque de son être intellectuel. Je ne le souhaite pas pour vous Mr. le Ministre. Du fond de mon coeur jaillit ce précieux mot "courage". Vous avez le soutien et en même temps la surveillance de la jeunesse. A vous de jouer encore faut il que ce soit un bon beau jeu !!!!!!
22. Le 11 octobre 2016 à 11:26, par Belco En réponse à : Tahirou Barry, Ministre de la culture : « Je veux être un chargé de mission qui rendra compte tôt ou tard de sa mission devant l’histoire »
Voila un Ministre autonome qui n’est pas un " Yes man". Diffèrent des ministres qui ne peuvent pas faire une seule bonne phrase sans prononcer le nom du PF ou du PM. Vraiment je vous félicite pour ca. On sent toujours que le PAREN n’est pas au gouvernement pour suivre aveuglement comme d’autre "Mange et taies toi". Courage mon peulh. Cette interview me redonne envi de suivre encore. Mais j’observe encore.
Le 11 octobre 2016 à 15:47, par LUSTRE En réponse à : Tahirou Barry, Ministre de la culture : « Je veux être un chargé de mission qui rendra compte tôt ou tard de sa mission devant l’histoire »
Belco, merci pour ton commentaire. je te compléterai en disant qu’ils ne peuvent pas faire une seule bonne phrase sans dire " suivant les instructions du Président du Faso, son Excellence Roch Marc Christian KABORE"
23. Le 11 octobre 2016 à 11:39, par Yeral Dicko En réponse à : Tahirou Barry, Ministre de la culture : « Je veux être un chargé de mission qui rendra compte tôt ou tard de sa mission devant l’histoire »
un très bel interview et de haute facture, avec l’obs il faut toujours ouvrir l’œil et surtout le bon. Vous avez répondu et d’une manière sans équivoque à tous. Courage Mr Barry l’avenir de la culture Burkinabè est certain avec vous.
24. Le 11 octobre 2016 à 11:50, par Ablo En réponse à : Tahirou Barry, Ministre de la culture : « Je veux être un chargé de mission qui rendra compte tôt ou tard de sa mission devant l’histoire »
Vous propos et votre vision méritent du respect. Vous me rassurez qu’une des graines jetées par Thom Sank est vraiment tombée sur la bonne terre. Que Dieu oriente notre jeunesse vers l’ideal qui vous guide.
Merci Monsieur le Ministre
25. Le 11 octobre 2016 à 12:13, par faber En réponse à : Tahirou Barry, Ministre de la culture : « Je veux être un chargé de mission qui rendra compte tôt ou tard de sa mission devant l’histoire »
M. le Ministre, de votre interview, je retiens ceci : HUMILITÉ, BONNE FOI, RÉVOLUTION. J’ose espérer que ce n’est pas un discours de politicien. En tout cas, Je suis fier, car vous êtes appelés à être un modèle pour la jeunesse, ne vous découragez, car le bas peuple est silencieux mais observe avec patience.
Faites les choses différemment, dans le bon sens et de façon désintéressée, Ainsi vous tracez les sillons d’une seconde vraie révolution( culturelle, économique et sociale) au Burkina Faso.Votre ascension ne fait que commencer. Bravo pour la vision !
26. Le 11 octobre 2016 à 12:34, par King En réponse à : Tahirou Barry, Ministre de la culture : « Je veux être un chargé de mission qui rendra compte tôt ou tard de sa mission devant l’histoire »
Belle interview.Ces réformes au niveau de votre ministère méritent que l’on vous félicite,monsieur le Ministre.Félicitations.Je souhaite faire quelques propositions également pour notre culture :
1-Encourager les travailleurs a effectuer quelques jours de leur congé annuel sur un site touristique de leurs choix.Ce qui aura l’impact d’engranger quelques recettes ;
2-Joindre à la SNC,un volet "visite de sites touristiques" ;
3-Faire et vendre les coffrets de la SNC : ce qui permettra non seulement d’engranger des fonds pour subventionner les différents groupes traditionnels,mais aussi de mieux faire connaitre et aimer la musique du terroir dans sa diversité ;
4-Organiser un olympiade sur notre patrimoine culturelle chaque année au niveau des écoles,collèges et lycées et primer les vainqueurs. Ce qui incitera et facilitera l’enrichissement de notre mémoire collective,
5-Introduire l’enseignement de la musique au lycée.
27. Le 11 octobre 2016 à 13:04, par Pegd En réponse à : Tahirou Barry, Ministre de la culture : « Je veux être un chargé de mission qui rendra compte tôt ou tard de sa mission devant l’histoire »
Ok avec le Ministre. Mais Barry arrête de comparer ton petit poste de responsable de ressource humaine dans une compagnie de Mine à un poste Ministériel quand même ! Même physiquement, ça se voit que y’a plus à manger maintenant.
28. Le 11 octobre 2016 à 14:27, par Africa En réponse à : Tahirou Barry, Ministre de la culture : « Je veux être un chargé de mission qui rendra compte tôt ou tard de sa mission devant l’histoire »
Tahirou Barry fait certainement partie des meilleurs talents de sa génération et probablement de son pays en raison du patriotisme sincère qui sous-tend son engagement pour l’émergence d’une nouvelle façon de servir la communauté nationale et le pays. A cet égard, il partage avec le président-patriote Thoma Sankara une certaine idée de grandeur et de dignité. Il peut déranger des intérêts strictement personnels ou de clans ; il semble en avoir pleine conscience de cet état des choses à travers sa réponse à la dernière question de Lefaso.net.
Si je peux me permettre un conseil, je lui dirai d’accompagner ses initiatives de beaucoup de pédagogie car le domaine de la culture et des arts est transversal mais mal compris même par ceux qui se considèrent comme tels. A titre d’exemple, peu de gens admettent que les mathématiques, l’architecture, la physique etc sont des éléments de culture et des arts. Et pourtant, les maths ne sont autre chose qu’un langage précis codifié tandis que l’architecture nous produit des œuvres d’arts sublimes à travers diverses infrastructures ( bâtiment, pion et chaussée , monuments) et paysages. A quel degré te nous nous compte de ceux-là dans notre pays ?
C’est pourquoi, il est incompréhensible que la nomination des enseignants dans ce secteur provoque des vagues alors que, de tous les temps, dès l’école primaire, nos maîtres nous initient à la chanson et ses gammes, au théâtre à travers récitations et sketch, au calcul et la lecture, à l’écriture et la calligraphie, etc. Les enseignants sont des porteurs de projets pédagogiques pour la promotion des arts et culture dans la société. Ils ne sont pas des gestionnaires d’activités culturelles assignées aux professionnels du secteurs mais bien des promoteurs de talents.
Sur un tout autre plan, les privilèges matériels (logement et voiture de fonction évoqués dans l’interview) liés à certaines hautes fonctions de l’Etat ont pour finalité de préserver la haute idée que chaque citoyen doit avoir de la grandeur de son pays. Dans les démocraties occidentales, ces logements de fonction sont considérés comme des lieux d’astreinte ; sans y renoncer, ils servent souvent à accueillir des ôtes étrangers sous les lambris dorés de la République pour attester de la grandeur du peuple dont ils sont les mandants. Je me souviens de Mr Laurent Fabius, alors président de l’Assemblée Nationale Française, expliquant qu’il ne voulait pas loger dans sa maison de fonction, tout simple parce qu’il ne serait pas en mesure de garantir le même confort à ses enfants mineurs après la fin de ses fonctions ! Ils sont combien dans nos contrées à intégrer ces facteurs dans la jouissance des privilèges liés à leurs fonctions officielles ?
Le 11 octobre 2016 à 20:21, par Yenuyaaba En réponse à : Tahirou Barry, Ministre de la culture : « Je veux être un chargé de mission qui rendra compte tôt ou tard de sa mission devant l’histoire »
Bien vu mon cher internaute. La paix c’est quand on sait la donner , la vendre et la distribuer sans discuter. C’est un ministre qui sait distribuer l’identite culturelle valorisante d notre Faso. Que le ministre de la sante jette un coup oeil furtif pour ramener la paix de son ministere. Car nous avons mare.
29. Le 11 octobre 2016 à 14:28, par Fasoug djess En réponse à : Tahirou Barry, Ministre de la culture : « Je veux être un chargé de mission qui rendra compte tôt ou tard de sa mission devant l’histoire »
Chapeau au journaliste qui a réalisé cet interview. Vraiment professionnel.
A vous monsieur le Ministre, vous auriez dû être à tête même de l’exécutif. Votre engagement pour un véritable touner la page est plus que visible. Mais je reste convaincu que vous briguerez tôt ou tard la magistrature suprème de ce pays. N’abandonnez pas avant d’avoir réussit seulment. Vous avez vraiment dis tout à travert ça. Mes respects.
30. Le 11 octobre 2016 à 14:44, par Jack En réponse à : Tahirou Barry, Ministre de la culture : « Je veux être un chargé de mission qui rendra compte tôt ou tard de sa mission devant l’histoire »
Félicitations Monsieur le Ministre pour vos actions à la tête du ministère.Tous mes respects car vous avez vite compris qu’aucune nation ne peut prospérer sans sa culture. En vous appuyant sur votre patrimoine je suis convaincu que vos serez davantage un GRAND HOMME.Oui l’avenir nous le confirmera.Puisse Dieu vous assister et vous éclairer davantage.Bon vent
31. Le 11 octobre 2016 à 14:48, par Jack En réponse à : Tahirou Barry, Ministre de la culture : « Je veux être un chargé de mission qui rendra compte tôt ou tard de sa mission devant l’histoire »
Félicitations Monsieur le Ministre pour vos actions à la tête du ministère.Tous mes respects car vous avez vite compris qu’aucune nation ne peut prospérer sans sa culture. En vous appuyant sur votre patrimoine je suis convaincu que vos serez davantage un GRAND HOMME.Oui l’avenir nous le confirmera.Puisse Dieu vous assister et vous éclairer davantage.Bon vent
32. Le 11 octobre 2016 à 14:56, par LeFaso En réponse à : Tahirou Barry, Ministre de la culture : « Je veux être un chargé de mission qui rendra compte tôt ou tard de sa mission devant l’histoire »
J’adore ce ministre. Très pertinent dans ses analyses, très cohérent et ça se sent qu’il aime son pays. Que Dieu te bénisse et te protège. Amen.
33. Le 11 octobre 2016 à 14:58, par Reste-Integre En réponse à : Tahirou Barry, Ministre de la culture : « Je veux être un chargé de mission qui rendra compte tôt ou tard de sa mission devant l’histoire »
Bon vent mr le ministre. vous faites la fierté de la jeunesse.
34. Le 11 octobre 2016 à 15:06, par la droiture de l’homme En réponse à : Tahirou Barry, Ministre de la culture : « Je veux être un chargé de mission qui rendra compte tôt ou tard de sa mission devant l’histoire »
Belle interview. je pense qu’ il faut encourager tout burkinabé a travailler pour son pays, sauf que je reste dubitatif quant au choix du PAREN de rentrer dans ce gouvernement.
s’ils ont scellé un accord, je ne connais pas son contenu. quelquefois, en politique, l’accord, l’arrangement diffère fortement sa mise en oeuvre pratique. quel est le deal ?
Mais, je me dis qu’ils n’ont pas le choix que de travailler pour leur pays. s’ils se sont engagés avec les RSS, on pourra les juger à posteriori. l’histoire nous dira.
Toutefois, ils ne seront pas jugé seulement sur leurs propres actes, ils seront aussi comptables des bienfaits comme des méfaits de ce gouvernement. c’est ce qu’on appelle la responsabilité gouvernementale. ce n’est pas divisible.
Bonne chance dans votre choix !
35. Le 11 octobre 2016 à 16:14, par PANG-LAWENDE En réponse à : Tahirou Barry, Ministre de la culture : « Je veux être un chargé de mission qui rendra compte tôt ou tard de sa mission devant l’histoire »
oumar ouedraogo, merci de nous avoir gratifié d’une interview d’une richesse incontestée. Je sens proche la prédication de BOGOLO.
36. Le 11 octobre 2016 à 16:36, par lecorbeau En réponse à : Tahirou Barry, Ministre de la culture : « Je veux être un chargé de mission qui rendra compte tôt ou tard de sa mission devant l’histoire »
Ce qui me plait avec ce Tahirou BARRY c’est sa bonne technique d’expression et son aisance face à la parole.Il parle avec assurance et mesure ces mots.Ce monsieur fait également preuve d’une grande culture générale lors de ses sortis.Mais je suis sur d’une chose ce monsieur a bien compris la politique.Il préfère donner l’exemple pendant qu’il est aux affaires plutôt que d’attendre les campagnes présidentielles pour montrer l’exemple comme le font certains.
37. Le 11 octobre 2016 à 17:38, par Eurêka En réponse à : Tahirou Barry, Ministre de la culture : « Je veux être un chargé de mission qui rendra compte tôt ou tard de sa mission devant l’histoire »
Monsieur le Ministre, j’aime l’intégrité et ceux qui la pratiquent, j’admire votre courage, et je félicite votre détermination et votre foi en l’avenir. J’apprécie l’humilité et la sagesse que vous avez, demeurez dans ça, vous irez loin. Je soutiens effectivement en citant un auteur anonyme "qu’il n’y a pas d’échec, il n’y a que des abandons". Que Dieu vous bénisse.
38. Le 11 octobre 2016 à 17:57, par Yako En réponse à : Tahirou Barry, Ministre de la culture : « Je veux être un chargé de mission qui rendra compte tôt ou tard de sa mission devant l’histoire »
Mr Barry,commencez x esperer etre juge x le peuple a la fin de votre mission.En democratie ,le charge de mission rend compte au peuple et non a l’histoire.Un peu de modestie cher Barry.
Le 11 octobre 2016 à 20:45, par KOBINABA En réponse à : Tahirou Barry, Ministre de la culture : « Je veux être un chargé de mission qui rendra compte tôt ou tard de sa mission devant l’histoire »
Yako. Vraiment yako a toi comme disent les Ivoirien.Ton aigreur fait que ton message n a meme pas de sens ou c est ton Francais qui comme cela.
39. Le 11 octobre 2016 à 20:11, par Yenuyaaba En réponse à : Tahirou Barry, Ministre de la culture : « Je veux être un chargé de mission qui rendra compte tôt ou tard de sa mission devant l’histoire »
Mes felicitations au jeune ministre. Il repond ses fonctions. C’est un grand manager , il donne un model de ponctualite a suivre. Le retard n’est plus une indiscipline mais une ecole. Il a su regler les retards sans bruit. Pourquoi ailleurs, on veut regler des problemes a la sauvette en compromettant la vie du peuple. Et vouloir etre aime . On aime et on adhere aux idees selon ses strategies d’approches. Certains ministres font la honte de l’executif. J pleure un homme qui ne sait pas manager une equipe et pense gouverner. Le peuple n’est plus un mouton qu’on envoie a l’abatoir. Monsieur le Ministre d la culture, vs meritez votre ministere. car un homme sans racine( origine) est appele a mourir.
Congratulations !!!
40. Le 12 octobre 2016 à 12:36, par clair-obscur En réponse à : Tahirou Barry, Ministre de la culture : « Je veux être un chargé de mission qui rendra compte tôt ou tard de sa mission devant l’histoire »
Monsieur le Ministre vous décrivez sans détour les réalités de votre département alors félicitation pour cela. a certains niveaux nous avons vu des responsables masquer la réalité ce qui n’est pas nature à honorer leur structure. une belle vision oui, mais la concrétisation doit suivre et ne pas oublier que la ressource humaine constitue la base pour l’atteinte des objectifs escomptés. courage.
41. Le 12 octobre 2016 à 12:46, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Tahirou Barry, Ministre de la culture : « Je veux être un chargé de mission qui rendra compte tôt ou tard de sa mission devant l’histoire »
Tahirou BARRY, sincèrement tu nous pompes l’air maintenant ! Partout c’est toi avec un activisme hypocrite et populiste. Tu n’es pas différents des autres ministres et fiche-nous la paix maintenant !
Par Kôrô Yamyélé
42. Le 12 octobre 2016 à 12:50, par Annie En réponse à : Tahirou Barry, Ministre de la culture : « Je veux être un chargé de mission qui rendra compte tôt ou tard de sa mission devant l’histoire »
Bon vent, M. Le Ministre de la culture. Très bel interview ! Je vous souhaite de réussir pleinement votre mission, vous êtes d’ailleurs sur la bonne voie. Que Dieu vous bénisse, qu’il prenne soin de vous et de votre famille.
43. Le 12 octobre 2016 à 14:19, par SAPO En réponse à : Tahirou Barry, Ministre de la culture : « Je veux être un chargé de mission qui rendra compte tôt ou tard de sa mission devant l’histoire »
« C’est une grande école, riche d’enseignements, qui me permettent chaque jour de découvrir les vraies réalités de ma Patrie, ses contraintes objectives, sa fragilité et surtout ses grandes opportunités » espèce de menteur, quand Blaise était au pouvoir , tu ne connaissais pas les réalités du pays. Tu aboyait sur ceux qui étaient aux commandes , comme si ces derniers n’avaient pas l’école. C’est au pied du mur que l’on connait le vrai maçon.
44. Le 12 octobre 2016 à 17:57, par clair-obscur En réponse à : Tahirou Barry, Ministre de la culture : « Je veux être un chargé de mission qui rendra compte tôt ou tard de sa mission devant l’histoire »
Courage une fois de plus Monsieur le Ministre toutefois, je souligne que certains de vos collaborateurs qui sont à la veille de leur repos vis à vis de l’administration publique n’ont plus une longue vision de l’action publique et du service publique, il conjugue la vision du service publique au temps d’activité qui leur reste à faire et pire parfois on n’a l’impression qu’ils ont des trous de mémoire, ce qui grippe parfois l’avancé des choses. Aussi, il convient de sensibiliser certains responsables (DG et Directeurs) afin qu’ils ne confonde pas la gestion de l’administration et celle de la famille (bref on sait de quoi on parle).
Bon vent pour la relance du MCAT, mais surtout à tous les niveaux. Vous même l’avez souligné les gens préfèrent s’adonner à d’autres choses et ceux pour des raisons parfois légitimes. Alors merci pour le respect de la chose publique mais aussi merci la motivations des acteurs culturels aussi bien administratifs que privés. certains de vos prédécesseurs ont leurs nom qui sont cités à chaque atelier et séminaire comme exemple alors vivement qu’il en soit autant pour vous.
merci et courage pour la reforme du MCAT.
45. Le 12 octobre 2016 à 18:18, par Elmagnifico En réponse à : Tahirou Barry, Ministre de la culture : « Je veux être un chargé de mission qui rendra compte tôt ou tard de sa mission devant l’histoire »
Merci Mr le Ministre pour vos arguments pertinents ! C’est propre et limpide. Merci lefaso.net ! Cet article est un chef-d’œuvre sur fond révolutionnaire !
Sankara est vivant ! Barry et la jeunesse burkinabè le confirment !
46. Le 12 octobre 2016 à 20:56, par Sonia En réponse à : Tahirou Barry, Ministre de la culture : « Je veux être un chargé de mission qui rendra compte tôt ou tard de sa mission devant l’histoire »
Monsieur le ministre, frère BARRY, cet interview vient une fois de plus nous démontrer que tu as de la suite dans les idées : pondéré, franc et logique dans tes interventions. Nous jeunes, avons une lourde responsabilité envers les générations suivantes, c’est à dire celle de nos petits frères. Il est impératif de leur éviter les compromissions et les avilissements et autres forme de domination interne et externes. Avec des gens de ta trempe, nous nous engageons pour cela quelque soit le prix à payer. On saura le trouver.
kôrô YAmyélé, pardon, c’est ton fils, à tout le moins ton petit frère. Ne soit pas négatif comme ça ? Je te voyais en vrai Koro soutenir " le petit". Il pompe l’air dê qui ? Comment ? S’il te plaît. Fais pardon, BARRY est une fierté et maintenant un ministre de la république. S’il te plaît.
47. Le 12 octobre 2016 à 21:12, par Le démocrate En réponse à : Tahirou Barry, Ministre de la culture : « Je veux être un chargé de mission qui rendra compte tôt ou tard de sa mission devant l’histoire »
Ce n’est pas que je n’ai pas d’estime pour ce jeune ambitieux mais je ne suis pas d’accord quand il se présente comme un chargé de mission. Un ministre n’est pas un chargé de mission ; le chargé de mission n’est pas membre d’un gouvernement ! Il y a nuance et pour cause : le chargé de mission n’est pas forcément comptable des actions gouvernementales. Je suis tenté de croire que Barry fait de l’équilibrisme, toute chose qui me laisse dire que Bado ne s’est pas trompé sur sa vraie nature. A aucun moment il s’est dit solidaire du gouvernement actuel si fait que je le vois venir demain qu’il y était mais qu’il ne partageait pas leur façon de faire. C’est tout simplement de la fourberie.
48. Le 13 octobre 2016 à 00:51, par Sonia En réponse à : Tahirou Barry, Ministre de la culture : « Je veux être un chargé de mission qui rendra compte tôt ou tard de sa mission devant l’histoire »
Monsieur le ministre, frère BARRY, cet interview vient une fois de plus nous démontrer que tu as de la suite dans les idées : pondéré, franc et logique dans tes interventions. Nous jeunes, avons une lourde responsabilité envers les générations suivantes, c’est à dire celle de nos petits frères. Il est impératif de leur éviter les compromissions et les avilissements et autres forme de domination interne et externes. Avec des gens de ta trempe, nous nous engageons pour cela quelque soit le prix à payer. On saura le trouver.
kôrô YAmyélé, pardon, c’est ton fils, à tout le moins ton petit frère. Ne soit pas négatif comme ça ? Je te voyais en vrai Koro soutenir " le petit". Il pompe l’air dê qui ? Comment ? S’il te plaît. Fais pardon, BARRY est une fierté et maintenant un ministre de la république. S’il te plaît.
49. Le 17 octobre 2016 à 11:09, par Pa sék Talé En réponse à : Tahirou Barry, Ministre de la culture : « Je veux être un chargé de mission qui rendra compte tôt ou tard de sa mission devant l’histoire »
Barry, un parvenu pompeux en deux mots. Pas besoin d’en dire plus. Toute cette excitation était pour ce résultat ? Le pouvoir corrompt vraiment l’homme ou la femme qui parvient à s’en accaparer une parcelle. Bravo au Kôrô Yamyélé pour sa constance...