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Burkina Faso : La nécessité d’imposer la réconciliation nationale

Publié le lundi 10 octobre 2016 à 01h04min

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Burkina Faso : La nécessité d’imposer la réconciliation nationale

Le 30 mai 1967, le Gouverneur militaire de la région de l’Est du Nigéria, le lieutenant-colonel Chukwuemeka Odumegwu Emeka Ojukwu, déclare « solennellement que le territoire et la région connus sous le nom d’ « Est du Nigeria », avec son plateau continental et ses eaux territoriales, sont à compter de ce jour, un État souverain indépendant du nom de ‘‘République du Biafra’’ ». Pour Le général Yakubu Gowon, président lui-même putschiste de l’Etat Fédéral, ceci est une déclaration de guerre.

Des intérêts financiers sont en jeu dans cette région riche en pétrole, sous tensions tribales exacerbées dans le pays. Il va s’ensuivre une guerre meurtrière qui va faire 01 million de morts, dont de très nombreuses victimes de la famine. L’émotion va frapper le cœur de l’opinion publique internationale.

Le 15 janvier 1970, l’armée loyaliste parvient à reprendre le Biafra. Le Premier Ministre auto-proclamé du Biafra, signe la reddition. Quelques jours plus tôt, Emeka Ojukwu avait fui en Côte d’Ivoire.

AUCUN PROCES n’a jamais été organisé au Nigéria dans cette affaire, par le Président vainqueur Yakubu Gowon. Pourquoi ? C’est le président Yakubu Gowon qui va nous répondre : (avec en gros, des phrases comme) : Je tiens à ce que les soldats vaincus, ne soient pas inquiétés. Je refuse qu’ils soient vus ou traités comme des ennemis. Les soldats Biafrais qui le désirent sont invités à rejoindre l’armée régulière.La seule priorité, c’est de réconcilier l’ensemble des Nigérians. AUCUN PROCES ne sera organisé.

Et Yakubu Gowon tiendra Bon, malgré les blessures que nul n’ignore. AUCUN PROCES N’A JAMAIS ETE ORGANISE dans cette affaire. Et le pari de la vraie réconciliation Nationale a été gagné au Nigéria.

CHEZ NOUS, ...

Après le désaveu populaire de la tentative de modification de la constitution, suivi de la démission, et l’exil du Président Compaoré, il restait sur la scène politique, des acteurs, qui ne sont autres, que d’anciens collaborateurs de l’ex-Président Compaoré, à pouvoir prétendre lui succéder. Les règlements de comptes, doublés de manœuvres politiciennes vont alors prendre place dans le pays.

« La charte Africaine de la démocratie est supérieure aux autres textes … » !...

Ceux qui ont collaboré 24 ans durant avec Compaoré (parce que ayant quitté le navire les premiers), trouvent qu’ils sont les plus légitimes, à diriger à présent le pays. Ils soutiennent que ceux qui ont collaborés prêt de 26 ans et Demi durant avec Compaoré, et qui sont par ailleurs les initiateurs du projet de révision de la constitution, ne peuvent plus incarner le changement voulu par la population.

Ceux qui ont collaboré 26 ans et demi durant avec Compaoré et qui sont par ailleurs les initiateurs du projet de révision de la constitution, (parce qu’ils ont quitté le navire quelques mois avant), trouvent que ceux qui ont collaboré tous les 27 ans (jusqu’au 30 Octobre 2014) n’ont plus droit à rien (politiquement), parce qu’ils ont consommé cette même idée de la modification de la constitution !

Ceux qui ont consommé l’idée de modification de la constitution jusqu’au 30 Octobre 2014 (parce qu’ils ont été désavoués par un mouvement populaire), trouvent qu’il appartient au même peuple burkinabè, de juger le restant des acteurs politiques (après le départ de Compaoré). Ce serait donc aux Burkinabè eux-mêmes de juger directement chaque acteur politique, eu égard à son passé récent ou plus ou moins lointain.

C’est à qui aura alors les faveurs du pouvoir de la transition !

Alors brutalement, plus de trois mois après l’installation de la transition, on commence à expliquer au Burkinabè, la nécessité morale de sanctionner les acteurs désavoués le 30 Octobre. Quand bien même, des patrons de la transition sont dès le début pointés du doigt, quant à leur rôle lors des opérations de tueries des manifestants le même 30 Octobre.

La transition explique donc qu’il faut les exclure des prochaines élections et qu’au nom de la charte africaine de la démocratie, que le Burkina Faso a ratifiée, de son plein gré, il était possible, d’adopter une loi avec un effet rétroactif, applicable immédiatement ! Un des arguments était que : « La charte Africaine est supérieure aux autres textes de lois du Burkina » !

Les décisions de la Justice Internationale, auxquelles le Burkina a adhéré, s’imposent à toutes les juridiction… » !

Soit ! Après avoir réussi ainsi à exclure ceux qui pouvaient perturber ce forcing, la transition, avec d’autres, commençaient à crier victoire. Conscient que s’il n’y a pas d’exclusion, il y aura un second tour de scrutin.

Mais voilà ! Le Régiment de Sécurité Présidentielle, décide de mettre un terme au processus. D’après les communiqués lus à la télévision, le Régiment expliquait, que la loi d’exclusion, a été invalidée par la justice internationale. Un des arguments était que : « Le Burkina a adhéré de plein gré, à la Cour de justice de la CEDEAO, et les décisions de cette Cour s’imposent à toutes les juridictions du Burkina » !

Soit ! Et la suite est connue. Le coup échoua au bout de quelques jours.

Près de 48 Burkinabè ont perdu la vie dans tous ces événements (environ 33 autour du 30 octobre 2014, et environ 15 autour du 16 septembre 2015).

« C’est ZIDA qui donnait les ordres opérationnels au RSP, le 30 octobre 2014 » …

Selon le Procureur du Faso, le 30 octobre 2014, « C’est ZIDA qui menait les opérations, c’est lui qui était le chef de corps adjoint et qui donnait les instructions au RSP". C’est donc lui qui donnait les instructions opérationnelles au niveau du RSP ce 30 octobre 2014 (où il y a eu environ 33 morts).

A quoi ressemble ce que certains insurgés ont permis à ZIDA de faire ? Imaginez un instant, une finale de coupe du monde de foot, BURKINA-BRESIL : 1-1 pendant le temps règlementaire, 2-2 après prolongations, tirs au but, BURKINA 4- BRESIL 3 ! Et dès le coup de sifflet de l’arbitre, les joueurs et supporters burkinabè ruent et crient sur le terrain, ALORS VOICI : Le Gardien Brésilien, courre à vive allure, se saisit de la coupe avec la complicité de quelques joueurs burkinabè, et explique aux autres Burkinabè tous ahuris, que lui il sait comment organiser la suite de la fête ! ...

Le bilan de cette Insurrection est, en ce qui me concerne (au centre de la photo avec le chapeau),très consternant. Les choses étaient simples, mais hélas ! Et même que certains de ceux qui étaient dans la rue ce 30 octobre, et qui ont rejeté l’option ZIDA, à la tête de la Transition/Gouvernement, ont tout de suite été réduits au silence et indexés comme des Pro-Compaoré ! Rien de moins. Alors disons ici pour l’Histoire : Non, ZIDA n’a jamais été un insurgé ! C’est le Gardien de but Brésilien !

Un autre paradoxe (et la liste est longue) : Est-ce qu’un Burkinabè, qui a coordonné et aurait donné des instructions opérationnelles au RSP le 30 octobre 2014 (avec 33 morts à la clé), était moralement apte à exclure d’autres Burkinabè du scrutin, pour avoir ceux-là participé à un conseil des ministres avant le 30 octobre ? Puisqu’il fallait les exclure pour des raisons morales !

Non, Le Burkina Faso « Nouveau de 2014 » à fleureté avec le mensonge dès sa naissance, jusqu’à une profondeur sans précédent ! C’est là que les routes des insurgés se sont séparées. Rawlings a dit : « on ne peut pas développer un pays dans le mensonge ». Et nous, on l’a bu jusqu’à la lie.

Le Burkina Faso de 2016, à besoin du Leadership suffisant, pour imposer la réconciliation de tous ses fils…

Le mal ici semble bien être en chacun de nous. Tous autant que nous sommes. Et le Président KABORE a aujourd’hui, l’appel de l’histoire pour imposer la réconciliation de tous les Burkinabè. Lui seul peut le faire.

Pour ma part, m’inspirant du cas Nigérian, je pense qu’il ne faut organiser AUCUN PROCES, en lien avec les événements d’octobre 2014 à septembre 2015. Ni pour les anciens membres du RSP, ni pour ZIDA et alliés, Ni pour les membres du dernier Gouvernement du Président Compaoré, … Je pense qu’il ne faut organiser AUCUN PROCES et qu’il faut élargir l’ensemble des acteurs, qui ont été cités à un moment ou à un autre dans des affaires.

Tous les observateurs sérieux vous le diront, Le Burkina Faso est un pays Faible aujourd’hui. Trop faible pour rester debout. Le rétroviseur est cassé, et chacun regarde le passé avec le morceau de miroir qu’il a en main.

Now, I also have a dream : Que le 04 Août Prochain, à l’occasion de la finale de la coupe du Faso, eh bien que les Présidents Jean-Baptiste Ouédraogo, Blaise Compaoré, Yacouba Isaac ZIDA, Michel KAFANDO, et Rock Marc Christian KABORE, soient vus assis côte à côte au stade du 04 Août, en train de suivre cette finale !
Un homme politique Américain, disait dans les années 1970 : « Le Problème après la guerre, C’EST LE VAINQUEUR. Parce qu’il croit désormais que la guerre est payante ! Qui pourrait l’en dissuader ? Car c’est une erreur qui pourrait causer sa perte ».

Il faut savoir finir une guerre, pour enfin gagner un beau pays apaisé et debout.

Autant le CDP de 2014, a manqué du Leadership suffisant, pour éviter que le pays ne connaisse le 30 octobre 2014, autant le Burkina Faso de 2016, à besoin du Leadership suffisant, pour imposer la réconciliation définitive des fils de ce pays.

Dieu vous Bénisse ! Dieu Bénisse le Burkina Faso

Hermann BADO /hermannbado1@gmail.com

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Vos commentaires

  • Le 10 octobre 2016 à 21:20, par Laï En réponse à : Burkina Faso : La nécessité d’imposer la réconciliation nationale

    C’est cela l’Afrique, la promotion de la culture de l’impunité. Les dirigeants de BOKO HARAM aussi savent que Ojuku n’a pas été jugé et le moment venu, ils demanderont les mêmes faveurs et le NIGERIA continuera de s’enfoncer dans le sous developpement et la pauvreté magré ses immenses richesses. En Europe, les nazis ont été pourchassés, capturés et jugés pour que au grand jamais leur folie démencielle ne se repète, et l’Europe s’est redressée et a prospéré. Alors, très honnêtement, vous auriez pu vous inspirer de cet autre exemple historique moralement justifiable. Faudrait -il selon vous vider nos prisons pour imposer votre fameuse réconciliation ?

  • Le 10 octobre 2016 à 22:22, par Quidam En réponse à : Burkina Faso : La nécessité d’imposer la réconciliation nationale

    J’adhère entièrement à l’intervention de M. H. Bado, qui me paraît être ce qu’il y a de plus raisonnable à ce stade de la vie du pays. Il s’agit peut-être de la seule solution qui sortira le pays du marasme dans lequel il marine, en bonne partie du fait de cette atmosphère d’O.K. Corral que nous vivons depuis plusieurs mois.

    Sur un autre plan, et peut-être dans un autre ordre d’idées, j’estime que, dans le cas des "crimes économiques" - et la question concerne beaucoup de monde et pas seulement les dirigeants ! - des dispositions effectives devraient être prises pour récupérer le maximum de fonds ou de biens détournés, les mesures d’emprisonnement rapportant zéro franc à l’État et aux citoyens que nous sommes.

  • Le 10 octobre 2016 à 22:34, par clairevoyance En réponse à : Burkina Faso : La nécessité d’imposer la réconciliation nationale

    C’est facile de voir les choses comme ça, mais ce qu’il ne faut pas perdre de vue, le vrai BURKINABE EST TRES ORGUEILLEUX JUSQ’AUX OS. Quand vous voyez des gens comme salif diallo, simon compaoré, ils ont détruit la révolution d’aout 1983. Pour que l’ODP/MT naisse Oumarou Clément Ouédraogo et les Tall Moctar et bien d’autres ont laissé soit la peau, soit des plumes, ils ont ensuite écarté les refondateurs du CDP l’ex CNPP, ensuite la suite c’est ce que vous venez de dire.

    Le cas du Nigeria n’est pas à comparer au Burkina, au Burkina on affaire à un ennemi invisible qui change de couleur selon les saisons et les circonstances.
    Blaise COMPAORE pouvait nous débarrasser de ces vampires, mais il été TRES TRES SAGE et voulait prendre tout le peuple à témoin et non une partie du peuple.

    Ils ont eu cette force par le biais des ingérences extérieures. Quand un bon à rien comme Barak Obama ose dire qu’il des institutions fortes et non des Hommes FORTS à la tête des états, c’est très mal penser, l’évolution politique et sociale des pays, des peuples et des sociétés ne seront JAMAIS les mêmes jusqu’à la fin des temps, SEULS DES IDIOTS COMME LUI ainsi, QUAND DES Pédés et des lesbiennes pavanent dans les rue de New York pour soi-disant afficher leur liberté, ici jusqu’à ce que le soleil se lève à l’OUEST on n’aura pas la malchance de voir de tels déformations mentales, mais malheureusement, vous trouverez des intellectuels constipés qui épouseront sans coup frémir des tels animosités.

    Des communautés religieuses et même des chefs traditionnels les ont aidés à prendre parti dans la situation du pays que nous voyons, c’est bien dommage, le mal du pays est congénital.
    Le président MAURICE YAMEOGO comment il est parti du pouvoir, le président LAMIZANA comment il est parti, SAYE ZERBO, Jean Baptiste, Tom SANK a joué au héros, c’est mal connaitre les Burkinabé et tout récemment Blaise COMPAORE. C’est bien l’idée MAIS pour le cas du BURKINA IMPOSSOBLE
    Aujourd’hui les Bons BURKINABE savent maintenant les personnes qui les persécutent. ILS ont brisé l’armée, fendié les valeurs ancestrales, des gens sans lendemain.

  • Le 10 octobre 2016 à 22:57, par BONJOUR En réponse à : Burkina Faso : La nécessité d’imposer la réconciliation nationale

    Vous avez tout faux. Les contextes sont tout à fait différents. Et si le Nigeria a décidé de faire l’économie de 2 millions de morts (essentiellement biafrais d’ailleurs), il n’est pas question que le BFA fasse l’économie d’une seule vie.
    Blaise KOUASSI a régné par la violence aveugle....

    Les colombiens viennent d’ailleurs de donner l’exemple en refusant de passer à perte et profit les 250 000 morts et disparus d’une rebellion menée par des petits trafiquants de drogue et de pierres précieuses, sous le couvert d’un marxisme sinistré...

  • Le 10 octobre 2016 à 23:21, par Armel En réponse à : Burkina Faso : La nécessité d’imposer la réconciliation nationale

    Vous etes paye par qui ?sans justice pas de pardon

  • Le 11 octobre 2016 à 00:41, par Bouba En réponse à : Burkina Faso : La nécessité d’imposer la réconciliation nationale

    On comprend votre jeu. L’Acharnement contre Zida, à travers le procureur qui ne représente que la voix d’immixtion du pouvoir en place dans le judicaire n’a autre objectif que d’imposer une réconciliation. Je crois que Zida repondra des faits qui lui sont reprochés lorsque la situation s’y prêtera et tout le monde saura la vérité. À sa place, je ne me présenterai pas, tant qu’une justice indépendante ne sera pas au place, ce qui est impossible pour le régime actuel. Ce n’est pas la première fois qu’il y ait un acharnement contre une personne pour des règlements politiques. Mais, en général, ça ne donne rien, ça n’aboutit nulle part car la communauté international ne collabore pas pour aider un régime à opérer des règlements de compte de ce genre. Et avec le temps, on finit par savoir qu’il s’agit d’un règlement politique. Bédié n’avait-il pas lancé un mandat d’arrêt contre Alasane ? Gbago n’avait-il pas lancé un mandat d’arrêt contre Bédié et Alassane ?

    Nous ne voulons pas une réconciliation sans vérité ni justice et surtout, les crimes de sang et crimes économiques pendant près de 30 ans avec les mêmes diables qui sont toujours au pouvoir ne seront pas effacés et passés pour pertes et profits. Vérité et justice pour Thomas Sankara et se 12 compagnons, Dabo Bourari, Guillaume Sessouma, Norbert Zongo, etc. Nébie, les victimes de l’insurrection et du coup d’État

  • Le 11 octobre 2016 à 01:34, par ZAGRE En réponse à : Burkina Faso : La nécessité d’imposer la réconciliation nationale

    Justement ! C’est parce que Yakubu Gowon n’a pas voulu juger les rebels du Biafra qu’il a été renversé par Murtala Muhammed en 1975.
    Prenons le cas de la France en 1945, après la victoire des alliés sur l’Allemagne NAZI d’Adolf HITLER. Le Général PETAIN qui 4 ans auparavant avait signé la reddition de la France a été jugé, condamné à la confiscation de ses biens et à la peine de mort. Le Général DE GAULLE alors chef de gouvernement provisoire de la République française, a commué cette peine de mort en un emprisonnement à perpétuité. Le Général DE GAULLE a quitté dignement le pouvoir. Toute la France aujourd’hui (gauche comme droite) se reconnait en lui.
    Si Rock veut marquer positivement son passage à la tête du Burkina, il faut qu’il laisse la justice juger Blaise COMPAORE et son gouvernement. La réconciliation ne pourra se faire qu’après le jugement et les condamnations.

  • Le 11 octobre 2016 à 06:00, par Bb En réponse à : Burkina Faso : La nécessité d’imposer la réconciliation nationale

    Quitte labas. Si Rock fait ça, 2eme insurection immediate. Tchrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr !

  • Le 11 octobre 2016 à 06:32, par sidz En réponse à : Burkina Faso : La nécessité d’imposer la réconciliation nationale

    Certes, I’ll faut savoir finir LA guerre Mai’s n oublions pas que la fin d une guerre peut etre le point depart d une autre guerre. Il faut qu on demande a Dieu de nous y aider !!!

  • Le 11 octobre 2016 à 08:09, par ViSION En réponse à : Burkina Faso : La nécessité d’imposer la réconciliation nationale

    Très pertinent. Il faut vraiment une hauteur de vue pour redresser ce pays. plusieurs analyste le disent, le vrai défi de ce pays est celui de la vraiment réconciliation des acteurs politique. wait and see.

  • Le 11 octobre 2016 à 08:11, par Amidou En réponse à : Burkina Faso : La nécessité d’imposer la réconciliation nationale

    Fo y a Burkinbilla ! j’adhère, la réconciliation au Burkina , n’a pas de prix.

  • Le 11 octobre 2016 à 08:13, par Hervé En réponse à : Burkina Faso : La nécessité d’imposer la réconciliation nationale

    Voici un, qui a de l’avance sur les événements. En fait, l’histoire vous donnera raison, même si auj, certains vont vous ruer dessus pour cet écrit pourtant réaliste ! c’est la voie pour relever le pays.

  • Le 11 octobre 2016 à 08:31, par Mohamed Y En réponse à : Burkina Faso : La nécessité d’imposer la réconciliation nationale

    Le Burkinabè est parfois très Naïf. il a parfois besoins de cogner sa tête contre le mur pour voir plus claire. Ce pays à vécu une épidémie de coup d’état, depuis 1978, parce que les vainqueurs de l’élection au 2è tour sous Lamizana, ont refusé de ce réconcilié avec leur adversaires. Ils avaient certainement de bonnes raisons, mais au Burkina, j’approuve, et il faut bien approuver ceci : « Le Problème après la guerre, C’EST LE VAINQUEUR. Parce qu’il croit désormais que la guerre est payante ! Qui pourrait l’en dissuader ? Car c’est une erreur qui pourrait causer sa perte ». Et ils ont été bien perdu ceux qui gravitaient autour de Lamizana.
    Que Dieu éclaire les Salif Diallo, dans l’intérêt du pays

    Il faut bien avoir une bonne vision pour son pays. Nous avons le mal en Nous. à bon entendeur..

  • Le 11 octobre 2016 à 08:33, par GANDY En réponse à : Burkina Faso : La nécessité d’imposer la réconciliation nationale

    Gandy a dit "a appliquer la loi de l’œil pour l’œil, l’humanité finira aveugle".
    "Le Burkina Faso finira t-il aveugle ?"

  • Le 11 octobre 2016 à 08:34, par H En réponse à : Burkina Faso : La nécessité d’imposer la réconciliation nationale

    Il ya bcp de haine dans les coeurs. il faut un vrai et GRAND LEADER pour comprendre la profondeur de votre écrit. et c’est pas donné !..

  • Le 11 octobre 2016 à 08:49, par T En réponse à : Burkina Faso : La nécessité d’imposer la réconciliation nationale

    "Que le 04 Août Prochain, à l’occasion de la finale de la coupe du Faso, eh bien que les Présidents Jean-Baptiste Ouédraogo, Blaise Compaoré, Yacouba Isaac ZIDA, Michel KAFANDO, et Rock Marc Christian KABORE, soient vus assis côte à côte au stade du 04 Août, en train de suivre cette finale !"

  • Le 11 octobre 2016 à 09:34, par Piffff En réponse à : Burkina Faso : La nécessité d’imposer la réconciliation nationale

    Comprenez une fois pour toute,tant que la justice ne passe pas en premier,point de réconciliation.C’est clair,net et précis et cessez de rêver
    Alors arrêtez de nous divertir avec nos verbiages creux
    La patrie ou la mort,nous vaincrons !

  • Le 11 octobre 2016 à 10:05, par YAMEOGO En réponse à : Burkina Faso : La nécessité d’imposer la réconciliation nationale

    Quand le verre de Blaise Compaoré s’est rempli, cela a commencé a débordé, créé un courant qui l’a détruit l’imposant trône à Kossyam. Le nouveau régime démocratique s’est installé et n’a pas vidé le verre. Ça continue à couler, et pire, il ajoute des barriques d’eau dans le verre déjà plein. Quel sera le résultat ?

  • Le 11 octobre 2016 à 13:28, par Bendere Ali En réponse à : Burkina Faso : La nécessité d’imposer la réconciliation nationale

    Sans justice, la reconciliation nationale n’ est que cirque.

  • Le 11 octobre 2016 à 15:08, par dagasso En réponse à : Burkina Faso : La nécessité d’imposer la réconciliation nationale

    Bon exemple à imiter et mettre en pratique chez nous, pourquoi pas ?

  • Le 11 octobre 2016 à 16:18, par avis En réponse à : Burkina Faso : La nécessité d’imposer la réconciliation nationale

    Blaise Compaoré a célébré sa journée de pardon en 200 1 (?) et dire "plus jamais ça" au Burkina Faso sans vérité et justice. Voilà que des tueries massives ont eu lieu en 2014 et 2015. Voulez-vous imposer la réconciliation ? je pense que vous faites partie de ceux qui ont fait du tord au peuple burkinabè et veulent qu’on soit amnésique ! Çà ne marchera pas. VERITE JUSTICE & RECONCIALTION. Point à la ligne

  • Le 11 octobre 2016 à 19:00, par Yako En réponse à : Burkina Faso : La nécessité d’imposer la réconciliation nationale

    @Zagre,lisez un peu plus et faites un peu moins de politique.Les contradictions politiques au Faso dont les origines remontent aux annees 1982 ne sont comparable ni a la France de 1945 moins encore aux raisons du putsch du president x M.Murtala,qui d’ailleurs,perira dans un putsch 6 mois plus tard c’etait en fevrier 1976.De ce fait,tous les observateurs de la vie politique Nigeriane a l’epoque ont salue la clairvoyance et le sens eleve de l’etat chez le president Yakubu G,qui a su epargner a son pays les guanguans de la dislocation.Dans notre cas il incombe au president Kaboré d’imposer la paix c.a.d la reconciliation faute de quoi on va vers......inutile.

  • Le 12 octobre 2016 à 10:50, par jan jan En réponse à : Burkina Faso : La nécessité d’imposer la réconciliation nationale

    Laï, intervenant Num 1 ; tu as très bien répondu. On ne peut pas construire une nation sur l’impunité, ce serait de la pure utopie. Il y a trop de morts sans justice dans ce pays pendant 30 ans depuis l’avènement de la fameuse " Révolution" à l’insurrection et au coup d’état le plus bête. En Europe, jusqu’à ce jour les Nazis sont traqués à travers le monde et Mr Bado veut que l’on solde le compte de 30 ans d’exactions ?? Ce serait trop facile. Au Nigéria l’affaire du Biafra reviens sur la table tout le temps avec les néo pro-biaffrais et autres.

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