LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Soyez un repère de qualité. Certaines personnes ne sont pas habituées à un environnement où on s’attend à l’excellence.” Steve jobs

Fièvre de la Vallée du Rift (FVR) : Le Burkina n’a pas encore enregistré de cas, mais prudence !

Publié le vendredi 30 septembre 2016 à 15h13min

PARTAGER :                          
Fièvre de la Vallée du Rift (FVR) : Le Burkina n’a pas encore enregistré de cas, mais prudence !

Ceci est un communiqué de la direction de la communication et de la presse ministérielle du ministère de la santé.

Une épidémie de fièvre de la vallée du Rift (FVR) , une zoonose virale touchant principalement les animaux mais pouvant aussi contaminer l’homme , sévit actuellement au nord de la région de Tahoua, dans les départements de Tchintabaraden et de Tassera du Niger.

Plusieurs espèces de moustiques peuvent jouer le rôle de vecteur dans la transmission du virus de la FVR. Chez les animaux, le virus de la FVR se transmet principalement par les piqûres de moustiques infectés, avant tout des espèces du genre Aèdes, qui acquièrent le virus en s’alimentant sur des animaux infectés.

Dans la grande majorité des cas, l’infection se produit chez l’homme à la suite d’un contact direct ou indirect avec du sang ou des organes d’animaux contaminés. Le virus peut se transmettre lors de la manipulation des tissus animaux au cours de l’abattage ou de la découpe, pendant les mises-bas et les interventions vétérinaires ou lors de l’élimination des carcasses ou des fœtus. Le virus pénètre chez l’homme par inoculation, en cas de blessure avec un couteau souillé ou de lésion cutanée par exemple, ou par inhalation des aérosols produits au cours de l’abattage des animaux infectés.

Pour l’instant, le Burkina n’a pas encore enregistré de cas de fièvre de la Vallée du Rift mais toutes les mesures préventives doivent être respectées par tous.
La réduction des risques de la FVR chez l’homme passe par la diminution du risque de transmission de l’animal à l’homme résultant de pratiques dangereuses d’élevage et d’abattage. Il faut porter des gants et des vêtements de protection adaptés et faire attention au moment de manipuler des animaux malades, leurs tissus ou à l’abattage. Il est Important d’assurer la protection individuelle et communautaire contre les piqûres de moustiques en utilisant des moustiquaires, etc.

La direction de la communication et de la presse ministérielle

PARTAGER :                              

Vos commentaires

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique
Gaoua : L’ONG MERCY CORPS dresse le bilan de son projet PILAND