Après l’annulation de la 14ème édition du Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO) de l’an 2014, pour cause de maladie à virus Ebola, c’est finalement cette année 2016 que le salon sera célébré.

Ce jeudi 15 septembre 2016, le Ministre du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat, s’est rendu au pavillon jaune du SIAO, pour l’installation officielle dans leurs fonctions des membres du CGS (Commissariat Général du Salon) de cette 14ème édition.
Pour le Ministre, cette édition se révèle être un challenge pour n’avoir pas pu se tenir en 2014. De ce fait, des innovations ont été apportées afin de relever les défis auxquels ils font face.

Ces innovations sont :
1. la mise en place de points « i » dans chaque pavillon d’exposition, c’est-à-dire l’informatisation des différents pavillons ;
2. la mise en œuvre d’un « pôle des régions du Burkina Faso », qui est l’exposition du potentiel artisanal de chaque région du Burkina ;
3. l’inscription en ligne et le paiement des frais de location de stands de façon simplifiée avec Ecobank ;
4. l’attribution des stands en ligne ;
5. l’utilisation de moyens modernes de paiement des tickets d’entrée dans les pavillons et sur l’aire d’exposition avec Airtel Money.

Prévue pour se dérouler du 28 octobre au 06 novembre 2016, avec pour thème : « Artisanat africain, entrepreneuriat féminin et protection sociale » et pour pays invité d’honneur la République du Ghana, ce Salon permettra :
  de soulever et de discuter des questions de l’entrepreneuriat féminin dans le secteur de l’artisanat ;
  d’échanger sur les possibilités de protection sociale des artisans, avec les acteurs de l’artisanat et des spécialistes de la protection sociale ;
  de promouvoir l’artisanat comme alternative aux problèmes de chômage en ce sens que dans notre pays, il est le second secteur pourvoyeur d’emplois après l’agriculture et l’élevage.

Quant à la compétence des membres du CGS, le Ministre ne tergiverse pas à ce sujet. Il dit ne pas douter de leur compétence à relever les défis qui leur font face car il s’agit d’hommes et de femmes d’expériences, et de confiance.

Les avantages pour les artisans burkinabè

Le Salon permettra aux artisans locaux de faire de bonnes affaires en signant éventuellement certains contrats ou conventions qui leur seront bénéfiques.

Selon, le coordonnateur du CGS, monsieur Sibiri SANOU, également Secrétaire Général du Ministère du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat : « nous sommes à la 14ème édition qui est une édition de relance qui n’a pas eu lieu en 2014 en raison de la maladie à virus Ebola. Cette 14ème édition se présente comme un défi pour nous ».

Il a aussi mentionné que les défis auxquels ils font face n’étaient pas à négliger, vu que certains pays voisins tentent de plus en plus de dupliquer le SIAO chez eux. Cela nécessite donc pour lui, une meilleure organisation et un travail d’équipe. En insistant sur le travail d’équipe sans lequel un tel événement ne peut être réussi, il invite ainsi, tous ceux à qui la confiance a été donnée pour faire partie de l’organisation de cette édition, à s’engager à fond afin de venir à bout de ce défi majeur.

Sur le temps imparti pour l’organisation qui est de 42 jours, le coordonnateur reste serein : « Ce n’est pas peu, cela peut paraître peu mais un travail avait déjà été entamé au préalable au niveau de la Direction Générale en rapport avec le Ministère de tutelle, qui aujourd’hui a été élargi à l’ensemble des autres structures qui puissent accompagner le département dans l’organisation de cette manifestation ».
Il ajoute pour terminer, en lançant un appel au travail pour la réussite de cette édition qui est un événement national, à tous les Burkinabè et surtout ceux faisant partie de l’organisation.

Hamed Nanema (Stagiaire)
Lefaso.net