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Proverbe du Jour : “Nous sommes lents à croire ce qui fait mаl à сrοirе. ” Ovide

Il y a un an, le coup d’Etat le plus bête du monde : Ces journées de sang, et de résistance ! (2/2)

Publié le vendredi 16 septembre 2016 à 22h25min

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Il  y a un an, le coup d’Etat le plus bête du monde : Ces journées de sang, et de résistance ! (2/2)

Après la soirée d’incertitudes du 16 septembre 2015, dans la matinée du 17, les choses se précisent. Les appels à la libération des otages la veille n’avaient pas été entendus par les mutins. Et en cette matinée du 17, le médecin lieutenant-colonel Mamadou Bamba se mue en présentateur télé sur la chaine nationale de télévision. Les putschistes dissolvent tout de ce qui est Transition. Président de la transition, gouvernement de la transition, conseil national de la transition ! On apprend la venue du Conseil national pour la démocratie (CND), avec un certain Gilbert Diendéré comme président. Golf cessait ainsi d’être un homme de l’ombre.

La résistance ne se fait pas attendre. Malgré les morts qui commençaient à joncher les rues de la capitale, les ‘’résistants’’ étaient toujours déterminés et la suite leur donnerait raison.
Mais la veille, l’Unité d’action syndicale (UAS) tout en appelant à la libération des autorités prises en otage, décrétait une grève générale. Débrayage n’a jamais été autant suivi. Dans la matinée du 17 septembre, les rues sont désertes. Les médias publics (radio et télévision nationales notamment) sont occupés par des éléments du RSP armés jusqu’aux dents. La place de la révolution, lieu de convergence habituel des manifestants est quadrillée.

C’est dans cet environnement qui donne l’impression d’un pays attaqué par un ennemi extérieur qu’aux environs de 7h, le lieutenant-colonel Mamadou Bamba apparait à la télévision nationale et commence une lecture interminable de communiqués dont les numéros se succèdent.

Il apprend aux téléspectateurs que « les forces patriotiques et démocratiques alliant toutes les composantes de la nation et réunies au sein du Conseil National pour la Démocratie (CND)ont décidé de mettre un terme au régime déviant de la transition ».

Comme en pareille situation, les nouveaux venus égrènent les griefs contre ceux qu’ils « croient » avoir renversé. « La loi électorale taillée sur mesure pour des individus » (Ndlr. La nouvelle loi électorale) ; la loi portant statut général des personnels des Forces Armées Nationales « promulguée à des fins personnelles » et celle portant code de l’information aux fins de « museler la presse » ; les « arrestations arbitraires » qui donnent l’impression d’une justice sélective des vainqueurs ; sans compter que « nombre d’acteurs de cette transition se sont illustrés par des comportements aux antipodes des règles de bonne gestion de la chose publique ».

Au regard donc de tout ce qui précède, le CND décide de dissoudre tous les organes de la transition et annonce une large concertation pour former « un gouvernement qui se dévouera à la remise en ordre politique du pays et à la restauration de la cohésion nationale pour aboutir à des élections inclusives et apaisées ».

La déclaration, même si elle n’est pas totalement dénuée de vérité est vomie par la majorité des Burkinabè. Mais certains partis politiques et certains acteurs politiques n’hésitent pas à applaudir. Mis sur le banc de touche pour les élections à venir, ils voyaient là, une belle occasion de revanche. On sait maintenant à qui le putsch profite.

Shérif Sy, président par intérim

Le centre-ville étant quadrillé, la résistance se mène dans les différents quartiers de la capitale. Le président Michel Kafando, le premier ministre Yacouba Zida étant aux mains des ravisseurs, le président du CNT entre en clandestinité, mais annonce qu’il assure l’intérim de chef d’Etat.
« Dans la situation où le chef de l’Etat et le Premier ministre et le gouvernement sont actuellement séquestrés, j’assume désormais les pouvoirs dévolus au chef de l’Etat. Et c’est à ce titre que j’invite le chef d’Etat-major des armées et les chefs d’Etat-major des différentes régions militaires à prendre immédiatement toutes les dispositions pour que cette forfaiture soit arrêtée puisque c’est un groupe armé qui s’oppose à la volonté du peuple, c’est pour cela j’en appelle aux forces républicaines, militaires » lance- t- il.

Les médias chauds tous presque fermés, ou aux mains des putschistes, c’est à travers une radio appelée, ‘’Radio de la résistance’’, 108.0 FM (une radio pirate en fait), que le président par intérim s’adresse à ‘’ses’’ compatriotes. « Aucun sacrifice ne doit être trop grand pour préserver les acquis de la marche vers le renouveau que notre peuple a acquis de haute lutte à l’issue de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014 » ; lance le journaliste.

Sur les différentes artères qui mènent au centre-ville, la résistance est farouche. Les pneus sont brulés par des manifestants, le moindre regroupement est dispersé par les ‘’nouveaux hommes forts’’. Ils auront fort à faire. Pratiquement tous les quartiers sont en mode résistance. Seuls à faire la patrouille, les hommes du général n’en peuvent plus. Même les tirs à balles réelles sur les manifestants n’entament pas la détermination de ces derniers. Les balles perdues ou non, font des victimes. Les jeunes qui pour la plupart n’ont jamais vécu un coup d’Etat n’entendent pas voir leur liberté confisquée. C’est avec audace, au risque de leurs vies qu’ils participent à la lutte. Du sang, de la sueur, ils en ont coulé, pour exprimer leur désaccord. Un héroïsme qui a fait peur, et dont certains se rappellent avec une légitime fierté, malgré les blessures et la perte de certains d’entre eux.

Des condamnations en cascade

Les résistants au putsch sont galvanisés par les condamnations qui fusent de partout. L’Organisation des Nations Unies, l’Union Européenne, l’Union Africaine, la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), entre autres, sont d’accord pour dire que ce coup de force est inopportun. L’Union africaine, habituellement en retard, qualifie la rétention des autorités de la transition d’« acte terroriste qui doit être traité comme tel par l’ensemble de la communauté internationale ».

Plus loin, l’institution décidait « de suspendre, avec effet immédiat, la participation du Burkina Faso à toutes les activités de l’UA ».
L’étau se resserre autour de Gal. Diendéré et ses hommes. Mais le bras de fer continue. Résultat : une dizaine de morts, la plupart par balles. A peine était-il née que le CND comptait ses premiers cadavres.

Le silence assourdissant de l’armée régulière

Les appels au secours lancés par des manifestants à l’armée régulière se heurtent au silence de la haute hiérarchie militaire. Certains ‘’civils’’ n’hésitent pas à demander aux militaires et gendarmes de leur donner leurs armes pour qu’ils aillent combattre. Devant l’Etat-major général des armées même, les éléments du RSP répriment à la barbe des militaires et de leurs chefs.
Il faut attendre le 19 septembre pour voir le premier communiqué du chef d’Etat-major général des armées. Le Gal. Pingrenoma Zagré « condamne fermement tous les actes de violence à l’encontre des populations » et « invite tous les militaires à garder à l’esprit qu’ils doivent exécuter leur mission avec professionnalisme ».
Il demande par ailleurs « aux populations de garder leur confiance aux Forces Armées Nationales qui sont engagées depuis les premières heures de cette crise avec les acteurs nationaux et internationaux, dans la recherche d’une solution qui assurera à notre nation, la paix et la sécurité ».

Pendant que la répression s’abat sur les populations, ce message est qualifié de ‘’vide’’ par certains, ‘’codé’’ pour d’autres.
Alors que les présidents Macky Sall (Sénégal) et Yayi Boni (Bénin) sont dépêchés par la CEDEAO à Ouaga pour trouver une solution à la crise, tout est bloqué au Burkina Faso. Les Banques et autres services sont fermés, les marchés ne connaissent pas leur affluence d’antan.

Le 19 septembre dans la soirée et après les travaux, le président béninois Yayi Boni semble optimiste et donne rendez-vous le lendemain pour annoncer ‘’la bonne nouvelle’’. Finalement la montagne accouche d’une souris. La transition est rétablie avec comme président Michel Kafando, la question de la dissolution du RSP doit être réglée par le prochain président, il est proposé le vote d’une amnistie pour les événements intervenus à partir du coup d’État, des élections sont ramenées au 22 novembre avec la participation des candidats exclus.
Le président Kafando fait un discours ‘’musclé’’ dans lequel il déclare que ces propositions n’engagent que la CEDEAO.
C’est en ce moment que les jeunes officiers de plusieurs garnisons du pays, apparemment sans ordre de la ‘’haute hiérarchie’’, décident d’arrêter l’humiliation en descendant sur la capitale le 21 septembre 2015. Des provinces jusqu’à la capitale, ils sont salués comme les messies, venus libérer la capitale. Les putschistes qui cultivaient un mythe sur leur unité ‘’d’élite’’ sont pris dans leur propre piège.

Aussitôt des négociations sont entamées entre les jeunes officiers venus des provinces et les cadres du RSP chez le Mogho Naba. Les tractations d’après sont interminables, et les ‘’boys’’ comme les a appelés le président Michel Kafando sont obligés de bombarder le Camp Naaba Koom II, sanctuaire du RSP, pour obliger les éléments récalcitrants à déposer les armes. Nous étions le 29 septembre 2015. C’était la fin d’un coup d’Etat que l’éphémère président du CND dit regretter. Il trouvera refuge chez le nonce apostolique pour ensuite être remis aux autorités rétablies. Il sera entendu par la justice peu après, et déposé à la maison d’arrêt et de correction des armées.

Tiga CheickSawadogo(tigacheick@hotmail.fr)
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 16 septembre 2016 à 22:05, par WHISKY En réponse à : Il y a un an, le coup d’Etat le plus bête du monde : Ces journées de sang, et de résistance ! (2/2)

    Pour ma part Le général Diendéré est la seule référence d’honneur

  • Le 16 septembre 2016 à 22:09, par WHISKY En réponse à : Il y a un an, le coup d’Etat le plus bête du monde : Ces journées de sang, et de résistance ! (2/2)

    Pour ma part Le général Diendéré est la seule référence de l’honneur

  • Le 17 septembre 2016 à 10:11, par Karissa En réponse à : Il y a un an, le coup d’Etat le plus bête du monde : Ces journées de sang, et de résistance ! (2/2)

    En cette quinzième année du troisième millénaire,
    Nous comptions vingt et un soleils au neuvième mois.
    Les preneurs d’otages prestigieux étaient aux abois.
    De nos provinces partirent des colonnes de militaires.

    Répondant aux appels désespérés d’un Peuple outré,
    Ces patriotes touchés dans leur patient honneur,
    Engagèrent une marche convergente en libérateurs,
    Partout sur les routes par des foules acclamés.

    Le ciel complice de leur descente sur la capitale,
    S’était couvert de son manteau gris,
    Comme pour protéger du soleil de midi,
    Ceux venus arrêter la farce cannibale.

    Oui, les poitrines perforées criaient Patrie,
    Oui, le sang frais dessinait l’avenir,
    Et le monde entier à frémir
    Pour ce Peuple qui étonnait amis et ennemis.

    Sous les voûtes gothiques et nubiennes,
    Tout ce qui faisait autorité parla.
    Le grand danger recula.
    Les gladiateurs s’éloignèrent de l’arène.

    Las, cette folie d’enfants égarés,
    A forcer le tonnerre punitif,
    En un coup définitif,
    Ô Kosyam et Faso libérés !

    Dans vos antres repartis ô jeunes lions,
    Qui n’avez eu à rugir qu’une fois,
    A faire trembler tous les petits rois,
    Qui de près ou de loin braquent leurs lorgnons.

    A chaque appel de la Patrie vous répondrez,
    En dignes descendants d’insoumis,
    Peu importe les différents oublis,
    Qui trouent notre histoire par eux racontée.

    Ô jeunes maîtres des armes,
    Recevez les hommages à vous dus,
    Rendu à votre corps ce qui était perdu,
    Vous qui avez essuyé nos larmes.

  • Le 17 septembre 2016 à 12:08, par WHISKY En réponse à : Il y a un an, le coup d’Etat le plus bête du monde : Ces journées de sang, et de résistance ! (2/2)

    Pathétique

  • Le 17 septembre 2016 à 14:52, par Gaetan En réponse à : Il y a un an, le coup d’Etat le plus bête du monde : Ces journées de sang, et de résistance ! (2/2)

    Je suis fière de tous ceux qui ont fait ce coup. Le coup d ’ État était légitime .

  • Le 17 septembre 2016 à 17:17, par Karissa En réponse à : Il y a un an, le coup d’Etat le plus bête du monde : Ces journées de sang, et de résistance ! (2/2)

    Je vous trouve bien sympathique
    Vous qui me trouvez pathétique
    Et qui sous prétexte de délires
    Me faites souvent sourire.

    Mes vers ne saoulent pas, WHISKY
    Mais quiconque vous boit jusqu’à la lie
    S’en repent aussitôt
    Et vous tourne le dos.

    J’admire votre singularité
    A vous faire souvent flageller
    Par quelque internaute impatient
    Car je doute que vous soyez méchant.

  • Le 17 septembre 2016 à 18:59, par Moi aussi En réponse à : Il y a un an, le coup d’Etat le plus bête du monde : Ces journées de sang, et de résistance ! (2/2)

    Merci M. Tiga Cheick Sawadogo pour ce rafraichissement des mémoires. En vous lisant, on se renvoie malgré nous à ces jours incertains. Chapeau bas.
    J’aurai aimé lire votre définition de ‘‘coup d’Etat le plus bête du monde’’. Après la première partie, j’attendais sans grand espoir la seconde puisque traditionnellement en littérature, c’est au début que les définitions sont faites.
    C’est vrai que l’expression est prononcée par tous, même les médias officiels. Et pourtant, personne ne se risque à donner sa définition du mot laissant chacun aller de son imagination fertile ou pas.
    Évitons la conversion de masse et clarifions les choses. En tous les cas, je m’y refuse.
    Merci pour l’exercice

  • Le 18 septembre 2016 à 09:26, par célestin En réponse à : Il y a un an, le coup d’Etat le plus bête du monde : Ces journées de sang, et de résistance ! (2/2)

    Avec le recul, le coup était il vraiment bête ? On en saura certainement davantage au jour du jugement du Général Diendere.

  • Le 18 septembre 2016 à 11:35, par Nedbeogo En réponse à : Il y a un an, le coup d’Etat le plus bête du monde : Ces journées de sang, et de résistance ! (2/2)

    Récit trop pauvre. Un an après l’évènement, on en sait un peu plus par les différents témoignages publiés. La réunion immédiate convoquée par le gl Zagré et associant entre autre l’ancien président JB Ouédraogo, Monseigneur Paul Ouedraogo et toute la hiérarchie militaire au cours de laquelle Diendéré a été sommé d’arrêter son opération en cours.
    Qu’avez-vous fait du témoignage de l’ancien président relatant la visite du général Zagré, de Monseigneur Paul Ouedraogo et de lui-même au camp du RSP et les menaces de mort qu’ils ont subies ? La stratégie du gl Zagré et de la hiérarchie militaire semble dès le début la négociation.

    Ceux qui réclament l’affrontement immédiat avec le RSP connaissent-ils le rapport de force entre les forces en présence ? Le général Zagré avait déjà usé de la même méthode - l’écoute, la négociation - en 2011 pour rétablir la paix dans le pays, sans compromission aucune.

    Convaincus de la pertinence de l’approche du gl Zagré, les jeunes officiers n’ont d’ailleurs pas hésité à se mettre sous son commandement, refusant tout autre ordre. Il n’y a donc pas eu d’un côté les jeunes officiers et de l’autre la hiérarchie militaire ! Comment cela aurait pu d’ailleurs fonctionner ? La stratégie acceptée par tous a permis de vider le camp du RSP ne laissant que les irréductibles au service de Diendéré. L’assaut pouvait alors être donné. C’est ainsi préparée et conduite que la neutralisation du camp du RSP n’a pas fait de victimes ; ce qui pour certains relève du miracle. Libre à chacun l’interprétation des événements, mais rendons à César ce qui est à César. La hiérarchie militaire n’a point tâtonné. Dès le début du putch sa stratégie était claire. Cette stratégie pour aboutir exigeait un continuum d’actions mais de la discrétion dans le discours, d’où le déficit de communication à un moment où le citoyen désemparé voulait tout comprendre. Nedbeogo.

  • Le 18 septembre 2016 à 21:41, par Yiriba En réponse à : Il y a un an, le coup d’Etat le plus bête du monde : Ces journées de sang, et de résistance ! (2/2)

    Mes reconnaissances vont à la population dechainée du pays, aux jeunes officiers des forces regionales, au leadership et détermination du president du CNT Sy et au rôle pacificateur du Moro Naba.

  • Le 18 septembre 2016 à 23:03, par Dedegueba SANON En réponse à : Il y a un an, le coup d’Etat le plus bête du monde : Ces journées de sang, et de résistance ! (2/2)

    Pas d’accord avec l’internaute 09. La hiérarchie militaire a bien " balbutié" son autorité. N’ayons pas peur de le dire. Golf au tout début du putsch a affirmé devant les médias qu’il avait le soutien de la hiérarchie... Pas un seul gradé n’a osé démentir cela. Ils etaient tous dans leurs petits souliers, c’est d’ailleurs comprehensible ils sont presque tous de la même generation que Golf et Golf faisait peur a plus d’un.En plus il faut y ajouter les petits calculs de " comment cette affaire va tourner" et se positionner après.
    Il faut bien rendre hommage à nos jeunes officiers qui ont organisé cette marche contre le RSP...poussés en cela par un peuple qui leur a mis la pression et aussi par cette attitude endemiquement irritante des éléments du RSP qui tendait à faire croire qu’ils sont des super-militaires.

  • Le 19 septembre 2016 à 07:12, par YIRMOAGA En réponse à : Il y a un an, le coup d’Etat le plus bête du monde : Ces journées de sang, et de résistance ! (2/2)

    Mr whisky est dans son droit peut être de défendre l’indéfendable ? C’est la vie et quand on perd un privilège, on devient hargneux et agressif ??
    Sinon qu’il sait ce qui est juste, bien, légal et il préfère son ventre dans le déshonneur ?
    A ce que je sache, Zida n’a jamais expédié un citoyen au delà ? Pourtant il pouvait s’imposer dans le sang et gérer comme BC ?
    En plus le BF avait quelle liquidité au trésor pour que ZIDA puisse s’octroyer le luxe de vider le coffre ?
    Les accusations contre ZIDA vont hisser le type à la célébrité ???
    Et on sera obliigé de le préférer à la situation actuelle ?
    Whisky peut continuer à narguer, insulter, diffamer, c’est son droit, mais il fait la promotion de la gestion de la transition ??
    Les gens ont les yeux ouverts dès ?

  • Le 19 septembre 2016 à 07:14 En réponse à : Il y a un an, le coup d’Etat le plus bête du monde : Ces journées de sang, et de résistance ! (2/2)

    Je ne sais pas sur quels critères on qualifie le coup d’Etat de bete. Vous n’en savez rien tant que vous ne dem1ndez pas les commanditaires sur les vrais mobiles. Je crois’qu’au vu de ce qu’on voit en entendons, ce coup merite reflexion.

  • Le 19 septembre 2016 à 08:07, par eliane En réponse à : Il y a un an, le coup d’Etat le plus bête du monde : Ces journées de sang, et de résistance ! (2/2)

    Vivement le procès pour que la vérité éclate, vite, vite le procès.

  • Le 20 septembre 2016 à 14:46, par SID WAYA En réponse à : Il y a un an, le coup d’Etat le plus bête du monde : Ces journées de sang, et de résistance ! (2/2)

    Bonjour à tous.
    Ya pas plus bête que faire un coup d’état à une transition politique qui finissait dans quelques jours . C’est aussi simple que ça. Je respectais tellement DIENDERE (officier discret contrairement à Dj.B.) qu’il m’a déçu avec l’avènement de ce coup. Pauvre Gal. Malgré tout je l’admire puisqu’il assume et copère bien avec la justice contrairement à d’autres(D.B.)qui déploient plusieurs astuces depuis des mois pour être libre. Tantôt des avocats étrangers, tantôt des parties politiques ...puis enfin des provinces qui réclament la libération de leur fils comme si les victimes du coup ne sont pas des fils de Burkinbè appartenant à d’autres provinces. Mon oeil. .

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