LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “"Qui est impatient d’avoir un enfant, épouse une femme enceinte." Proverbe sénégalais ; Proverbes toucouleurs du Sénégal - 1882.” 

Insurrection populaire d’octobre 2014 : Luc Adolphe TIAO à la MACO

Publié le vendredi 16 septembre 2016 à 22h30min

PARTAGER :                          
Insurrection populaire d’octobre 2014 : Luc Adolphe TIAO à la MACO

Poursuivi, comme l’ensemble de son gouvernement dans le cadre du dossier de l’insurrection populaire, Luc Adolphe Tiao, le dernier chef de gouvernement de Blaise Compaoré, avait annoncé le 9 septembre 2016 son retour au Burkina d’un exil de deux ans en Côte d’Ivoire, pour répondre de ses actes. Aussitôt rentré, il avait été entendu par la gendarmerie et ensuite renvoyé devant la Haute Cour de justice. A la suite de ces auditions, Luc Adoplhe Tiao, nous apprend une source judiciaire a été déféré à la maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou ce 16 septembre 2016.

On se rappelle que sous la Transition, le Conseil National de Transition avait mis en accusation le 16 juillet 2015 Blaise Compaoré et l’ensemble de son gouvernement pour leur rôle dans la survenue de l’insurrection populaire. Blaise Compaoré détait accusé e s’être « entêté à mettre en œuvre sa volonté de modifier la Constitution en vue de freiner le processus de l’alternance démocratique ». Tiao et ses ministres étaient accusés de faits de coups et blessures, de complicité de coups et blessures, d’assassinat et de complicité d’assassinat.

Dans cette mise en accusation, il était particulièrement reproché à l’ancien Premier ministre d’avoir signé, le 29 octobre 2014, une « réquisition complémentaire spéciale » autorisant l’armée à faire usage des armes à feu contre les manifestants dans le maintien de l’ordre. Dans ce document dont on avait douté parfois de l’authenticité, Tiao avait demandé au chef d’Etat-major général des armées de prêter le concours des troupes nécessaires pour « empêcher par la force » les troubles à l’ordre public sur toute l’étendue du territoire national. En précisant que « l’emploi de la force pour l’exécution de cette réquisition comporte l’usage des armes ».

Lefaso.net

PARTAGER :                              

Vos réactions (102)

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique