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Crise à la CAMEG : L’on a frôlé le pire au siège

Publié le vendredi 9 septembre 2016 à 12h28min

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Crise à la CAMEG : L’on a frôlé le pire au siège

A peine l’épisode du procès portant sur le sursis à exécution du nouveau récépissé de la Centrale d’achat des médicaments essentiels génériques et des consommables médicaux (CAMEG) clos, qu’un autre débute. Cette fois-ci le combat n’est pas devant les juridictions, mais au siège de l’association à Ouagadougou. La scène était digne d’une télé réalité. Nous y avons assisté, ce jeudi soir.

Les évènements se déroulent entre 14 h à 18h devant le siège de l’association. Ce soir-là, Dr Salifou Konfé, président du Conseil d’administration (PCA) mis en place par le ministre de la santé, Smaïla Ouédraogo, a décidé d’installer Dr Damien Koussoubé, nouvellement désigné comme Directeur général (DG) de la CAMEG par intérim.

Dr Konfé refuse de s’adresser à la presse

Tout comme le 25 août 2016 lors de la session extraordinaire dudit Conseil d’administration, le personnel a refusé l’accès des locaux au nouveau PCA, accompagné par son DG et un huissier. C’est devant une porte fermée que nous trouvons les nouvelles autorités. Le personnel, une partie à l’intérieur et l’autre dehors, ayant hermétiquement fermé le portail d’accès à la cour du siège de l’association.

Un dispositif sécuritaire de la Compagnie républicaine de sécurité est mis en place barrant les voies d’accès au siège et filtrant les allées et venues.

Nous avons tenté une approche auprès du PCA Konfé ainsi que du DG Koussoubé pour comprendre le pourquoi de cette situation. Ils ont résolument refusé de répondre. « Je suis là pour installer le DG, donc attendez. Si à la fin je n’ai pas de crise cardiaque, je vous répondrai », rétorque le PCA.

Me Tougma, libérateur ?

Au moment où l’on sentait du mouvement du coté de la CRS, et que l’on pensait que l’assaut sur les lieux serait donné pour permettre l’installation de l’intérimaire, l’avocat conseil de la CAMEG, Me Jean Charles Tougma, surgit à bord de son véhicule. A peine les pieds au sol qu’il se dirige vers la sécurité et demande à voir le chef de mission. Il lui montre des pièces en rapport avec les sursis à exécution de la décision de nomination d’un nouveau PCA et de celui du récépissé rendu plus tôt le matin par le tribunal administratif.

A l’arrivée de Me Tougma, le personnel qui se trouvait hors de la cour, se rassemble peu à peu autour de lui. Pour l’avocat, il a un acte qui l’autorise à assigner le ministre de la santé et le prétendu PCA en justice, pour constater « s’il y a oui ou non » trouble manifestement illicite sur l’activité de l’association. « S’ils veulent faire envers et contre les actes de justice, moi je constaterai puisque je n’ai pas de prérogatives de puissance publique comme le ministre qui peut poser les actes comme il veut », confie-t-il. Selon lui, seuls les actes posés par le PCA, en la personne du Dr Bokar Kouyaté, sont valables.

Pendant que l’avocat conseil s’adresse à la presse, le PCA Konfé et le DG Koussoubé, s’éloignent peu à peu des lieux, entrent dans un véhicule par la suite et s’éclipsent à l’horizon. Peu de temps après, c’est le cordon sécuritaire qui est levé. La CRS quitte les lieux sous les ovations du personnel.

La CGT solidaire des travailleurs de la CAMEG

Le « danger » étant loin maintenant, le personnel à l’intérieur de la cour ouvre le portail et rejoint ceux de dehors pour jubiler. Ensemble, ils (les travailleurs) se dirigent vers l’avocat pour nettoyer sa sueur tout en l’acclamant.

Après cet incident majeur, les travailleurs se retrouvent à l’intérieur pour une concertation. Venue un peu plus tôt, et ayant suivi le déroulement des faits un peu à l’écart car bloqué au niveau du cordon de sécurité, la délégation syndicale composée de la Confédération générale des travailleurs du Burkina (CGTB) et du SYNTSHA Syndicat de la santé a invité le personnel à bien attraper ses intérêts et à ne pas rentrer dans ces tiraillements. Pour Norbert Ouangré, Secrétaire général adjoint de la CGTB, c’est suite à des informations d’un remue-ménage avec la présence des CRS à la CAMEG que la délégation syndicale s’est déportée sur les lieux pour faire les constats d’usage.

Selon lui, deux problèmes majeurs, auxquels le ministre doit s’attaquer, sont posés. Il s’agit d’abord « du risque de saigner la maison, si le changement du Directeur général se fait en ne respectant pas les textes ». Il prend pour exemple le changement des trois derniers directeurs généraux qui n’ont pas respecté les textes. Ce qui a valu à la CAMEG de payer 69 millions, 36 millions et 39 millions comme dommages à ces derniers. Il faut arrêter cela de son avis.

Le second souci pour lui, concerne la CAMEG elle-même. « Ce statut d’association de la CAMEG est scandaleux », vu l’importance de la maison pour la santé de notre pays. Et si le ministre veut faire œuvre utile, termine-t-il, il devrait plutôt s’atteler à ce que les nouveaux statuts soient adoptés.

Marcus Kouaman
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 9 septembre 2016 à 12:50, par soulevement populaire En réponse à : Crise à la CAMEG : L’on a frôlé le pire au siège

    CAMEG cette boite à sous. Monsieur le Ministre, dites nous ce que vous ne voulez pas faire savoir au public, oui ce qui ce cache.

  • Le 9 septembre 2016 à 13:03 En réponse à : Crise à la CAMEG : L’on a frôlé le pire au siège

    en fait dans cette histoire,je ne sais pas qui des 2 camps se soucie vraiment de l’intérêt supérieur de la nation. j’ai l’impression que nous sommes en présence de 2 charognards qui se battent pour une viande pourrie mais très juteuse à savourer tchurrrrrrrrrr et honte à vous

  • Le 9 septembre 2016 à 13:14, par eliane. En réponse à : Crise à la CAMEG : L’on a frôlé le pire au siège

    Vive l,État de droit.

  • Le 9 septembre 2016 à 13:23, par wendinkonté frank En réponse à : Crise à la CAMEG : L’on a frôlé le pire au siège

    Je pense qu’il faut avoir un regard critique et distancié sur les parties en conflit. Il y a des non dits dans chaque camp. Si c’est pour l’intérêt des populations pourquoi cette bagarre inutile ? Les différents protagonistes se connaissent pourquoi ils n’arrivent pas à s’entendre pour l’intérêt général. Le PCA et CA ont prolongé le mandat du DG intérimaire pour un mandat de 3 ans. Le Ministre doit accepter même si cet acte le fait Mal. Par contre suis d’avis avec lui quand il relève le PCA et son conseiller Technique et les membres représentants le Ministère de la santé. Ce qui est fait en conseil des ministres et le tribunal administratif n’est pas compétent pour statuer. Les travailleurs ne doivent pas prendre position pour aucun camp. Le Statut de la CAMEG est scandaleux et le Burkina est le seul pays au monde qui accepte cela. L’intérêt de ce conflit est qu’il permettra une relecture du statut de la CAMEG .

  • Le 9 septembre 2016 à 13:25, par Tiramakan En réponse à : Crise à la CAMEG : L’on a frôlé le pire au siège

    Qu’est ce que les autorités politiques attendent pour limoger ce ministre trublion qui n’hésite pas à défier les lois de la République en passant outre les décisions de justice ? Veulent-ils fomenter et créer les conditions d’une nouvelle insurrection qu’ils ne s’en seraient pas pris autrement.
    Cette cacophonie au sommet de l’Etat est un spectacle triste et lamentable !

  • Le 9 septembre 2016 à 13:38, par Sidpawalemdé Sebgo En réponse à : Crise à la CAMEG : L’on a frôlé le pire au siège

    Un pas de plus hors de l’état de droit...

    Avec une décision de sursis au remplacement du PCA du 24 Août, une autre du 8 Septembre de sursis aux effets du second récépissé, des gens se permettent de faire venir les CRS pour s’installer de force au mépris de deux décisions de justice !

    Un conseil d’administration non reconnu juridiquement, voudrait exiger d’un DG qu’il obéisse à ses instructions, et qualifie le contraire de "faute lourde". Et il arrive, (avec quelles complicités ?) à mobiliser les FDS pour poser des actes illégaux ! On ne dirait pas que c’est dans le même pays qu’on est en train de vouloir juger des gens pour avoir réquisitionné l’armée pour barricader l’assemblée un certain 30 Octobre. C’est grave !!!

    Ne nous y trompons pas, ce n’est pas une simple affaire de la centrale d’achat des médicaments génériques. Car les principes qui régissent les associations sont les mêmes qui régulent les syndicats et les partis politiques. Si on accepte que les ministres de la santé et du MATDS fassent ce qu’ils veulent à la CAMEG au mépris des textes et de la justice, les syndicats et partis politiques ne sont pas à l’abri de pareils "coups de force" pour interférer dans le fonctionnement normal de ces structures. Imaginez des gens qui se font délivrer un récépissé de création d’un parti nommé UPC et qui sur cette base vont occuper avec les CRS le siège de ce parti, "limogeant" au passage son président Zéphirin Diabré !

    Il ne s’agit donc pas ici de défendre le PCA ou le DG mais d’exiger le respect de la légalité car il y va de nos libertés à tous. Déjà, on vient de découvrir une nouvelle "loi" crée depuis hier par notre MATDS : Le véhicule avec lequel vous vous déplacez doit forcément être à votre nom !!! Et des policiers qui ont étudié le droit à l’école appliquent de tels ordres illégaux, retiennent des engins et font payer des amendes sur cette base ! Si on n’arrête pas les dérives autoritaires de ces gens, cela va aller en s’aggravant.

  • Le 9 septembre 2016 à 13:39, par jean En réponse à : Crise à la CAMEG : L’on a frôlé le pire au siège

    09 Sep
    10:49
    Le ministre de la santé et le tout nouveau Président du Conseil d’Administration ont été convoqués d’urgence devant le juge ce matin, au Tribunal de Grande Instance de Ouagadougou, pour prise d’actes illégaux au regard des sursis prononcés

  • Le 9 septembre 2016 à 13:41, par LE KONKIS En réponse à : Crise à la CAMEG : L’on a frôlé le pire au siège

    Nous encourageons les acteurs de la justice à faire correctement leur boulot. Là seuls ceux qui ont la loi ont la force n’en déplaisent aux supposés tout puissant du moment comme Simon ou Smaïla. Respectons tous la loi et nous améliorerons tous notre vivre ensemble. Que les RSS se le tiennent pour dit : l’insurrection populaire et la résistance victorieuse contre le putsch réactionnaire de type fasciste de DINENDERE et consort ne sont pas des accidents de parcours du peuple burbinabè mais témoignent d’une prise de conscience aiguë. Qu’ils comprennent que le temps de la "bâillonnette" est terminé et personne aujourd’hui ne se laissera marcher dessus. Si les RSS ne veulent pas composer avec la loi qu’ils débarrassent le plancher.

  • Le 9 septembre 2016 à 13:46, par KASS En réponse à : Crise à la CAMEG : L’on a frôlé le pire au siège

    MALHEUREUSEMENT DANS CETTE AFFAIRE JE CONSTATE LE MUTISME DES AUTRES MEMBRES FONDATEURS,SURTOUT LES PTF ET OSC CREDIBLES.

  • Le 9 septembre 2016 à 13:49, par Atanga En réponse à : Crise à la CAMEG : L’on a frôlé le pire au siège

    Bonjour à tous ;
    c’est la même chose que ce fameux sinistre hé ministre de la santé a foutu comme merde au PADS (Programme d’Appui aux Districts Sanitaires).
    Actuellement, le fonctionnement de la structure en question est bloqué car il relève le DAF de ses fonctions et nomme un interimaire qui ne peut pas signer les documents de décaissements de fonds auprès de la banque mondiale.
    Et c’est cela que Salif DIALLO sort dire que nous devons refuser les prêts de la banque mondiale et du FMI car ce ministre est son protégé.

  • Le 9 septembre 2016 à 13:52, par KASS En réponse à : Crise à la CAMEG : L’on a frôlé le pire au siège

    MALHEUREUSEMENT DANS CETTE AFFAIRE JE CONSTATE LE MUTISME DES AUTRES MEMBRES FONDATEURS,SURTOUT LES PTF ET OSC CREDIBLES.

  • Le 9 septembre 2016 à 13:56, par bouba En réponse à : Crise à la CAMEG : L’on a frôlé le pire au siège

    J’espère que le juge aura le courage d’envoyer directement Konfé et Koussoubé à la Maco pour troubles à l’ordre publique. La loi est faite pour être respectée

  • Le 9 septembre 2016 à 13:57, par sawadogo Roger En réponse à : Crise à la CAMEG : L’on a frôlé le pire au siège

    A mon sens le PF doit demander des comptes au ministre pour cette affaire qui n,a fait que trop duré.

  • Le 9 septembre 2016 à 14:12, par Wendbaley En réponse à : Crise à la CAMEG : L’on a frôlé le pire au siège

    Pauvres de nous. Si la honte pouvait tuer. Mais comme le dit-on, tout se paye ici bas. Ils sont combien les pauvres citoyens qui ont passer à trépas par défaut de médicaments dont l’accès à tous est sensé être assuré par cette structure, cette boite à sous dirais-je, qui suscite la convoitise de tous ces docteurs qui vautrent autour. Battez-vous, enrichissez vous aux dépens de la santé du peuple, c’est Dieux qui est fort !

  • Le 9 septembre 2016 à 14:19, par Indjaba En réponse à : Crise à la CAMEG : L’on a frôlé le pire au siège

    Hey ! la transition est finie dèh donc les contestations des nominations n’ont plus lieu de citer. Le personnel veut quoi au juste ? C’est quelle association à but non lucratif où le personnel est mieux payé que dans certaines mine ou banques de la place pendant que la population paie toujours cher les génériques. Il faut changer le statut de cette boite à sous qui passe inaperçue pour le grand public. Si on lève le monopole de la CAMEG sur les génériques au niveau des districts toute la nation gagnera beaucoup de choses : 1-de nouvelles centrales privées verront le jour et les anciennes pourront renforcer leurs capacités en participant aux concurrence pour les marchés des districts et des CHR ; 2- l’état percevra beaucoup plus d’impôts chez ces dernières ; 3-ces dernières contribueront fortement à la lutte contre le chômage ;4 -avec l’effet de la concurrence, le prix du générique va chuter (nous paieront la plaquette de paracétamol à 25F ici et elle sera mieux emballé), 5-des initiatives privées verront le jour en ce sens que des individus pourraient développer l’industrie pharmaceutique en transformant/fabricant totalement ou partiellement des médicaments et consommables pharmaceutique au Faso (c’est mieux que de ne faire que de l’import-import-import même quand on a une capacité d’achat de plus d 50 milliard d’achat comme c’est le cas de la CAMEG). Dans la sous région aucune autre "CAMEG" ne fonctionne comme la notre. C’est pas parce que des pays comme la RCI, le Sénégal, le Benin et autres sont bêtes mais c’est parce qu’au contraire ils sont économiquement plus ingénieux que nous.

  • Le 9 septembre 2016 à 14:32, par espoir99 En réponse à : Crise à la CAMEG : L’on a frôlé le pire au siège

    Ah, ça recommence, mêmes hommes mêmes pratiques, pauvre Burkina Faso, peuple martyrisé, abandonné, oublié, rejeté, orphelin de son vrai défenseur (Thomas Sankara, un seul homme qui en vaut des milliers de burkinabé au Faso). Prions Dieu Allah, pour qu’il nous aide à trouver notre sankara. Dieu Allah peut et y accédera parce qu’il aime le Burkina Faso.

  • Le 9 septembre 2016 à 14:33, par Nekre En réponse à : Crise à la CAMEG : L’on a frôlé le pire au siège

    On a coutume de dire que rien ne résiste aux intérêts et aux tentations, mais je me demande comment Dr Koussoubé a t il pu accepter s’embarquer dans un tel imbroglio ? Cela n’est pas en son honneur, et je ne sais pas comment il sera vu par ses collègues de la CAMEG et toute la corporation. Que le Ministre veuille changer les choses, je ne suis pas contre, mais il faut mettre la manière. Il y’a une décision de justice que l’on ne peut pas juste fouler allègrement au pied et faire ce qu’on veut. Pourquoi les fils de ce pays se sont sacrifiés ? C’est juste la soif de justice. Pour l’instant, moi je suis ravi de ce qui se passe car ça nous permettra de mesurer la crédibilité et la force de notre justice. Pour l’instant, le tribunal administratif tient bon et c’est un fruit de l’insurrection.
    J’ai aussi lu des internautes (souvent de bonne foi) qui disent que si l’ancienne équipe s’accroche aussi fermement à son fauteuil, c’est qu’elle cache des choses pas "catholiques" dans la gestion. Ce n’est pas compliqué : il faut demander l’audit de la boite. Ibriga et son équipe sont payés pour ça. Si on découvre une mauvaise gestion, on punit les coupables y compris Dr Kadeba, s’il est épinglé. Evidemment que le potes de DG est un bon poste avec beaucoup d’avantages et personne ne cracherait là-dessus. Mais dites vous que si Dr Kadeba n’est plus à ce poste, il ne mourra pas de faim. Combien sont ils les pharmaciens qui sont dans le privé ou les institutions internationales ?

  • Le 9 septembre 2016 à 14:39 En réponse à : Crise à la CAMEG : L’on a frôlé le pire au siège

    Pour ceux qui doutaient encore,vous avez la preuve flagrante que le premier ministre Thiéba est un pantin qui n’a aucune autorité sur aucun des ministres puisqu’il ne les connaissait pas,lui qui vivait paisiblement hors du pays depuis belle lurette.Conclusion,il n’a fait qu’apposer moutonnement sa signature sur une liste de ministres à lui présenter et torse bombée,il chante que c’est son gouvernement..A mourir de rire si la situation n’était pas critique avec cette histoire de Cameg qui pue du n’importe quoi car ailleurs,n’importe quel chef de gouvernement qui se respecte,serait déjà sorti de son mutisme pour siffler la fin de la récréation mais est ce que vous l’entendez ?

  • Le 9 septembre 2016 à 14:45 En réponse à : Crise à la CAMEG : L’on a frôlé le pire au siège

    Ce ministre doit être limogé.

  • Le 9 septembre 2016 à 14:50 En réponse à : Crise à la CAMEG : L’on a frôlé le pire au siège

    c’est regrettable et même insultant pour ce qui se passe à la CAMEG. le peuple burkinabè s’est levé un certain 31 mars pour chasser une dictature qui méprisait toute une population. pour cela la nation a payé un lourd tribut par la mort de ses filles et fils tombés sur le front. et remercier toutes ces âmes qui sont au-dessus de nous, nous nous contentons de rétablir les mêmes bêtises pour lesquelles ces personnes ne sont plus de se monde et pire encore ce sont ce qui profitent de la disparition de nos sœurs et frères qui sont dans dans ces coups fourrés
    SVP, respectez les parents de ces défunts qui vous regardent et qui pensent que vous êtes leurs recours pour un réconfort moral

  • Le 9 septembre 2016 à 15:15, par S.S.S En réponse à : Crise à la CAMEG : L’on a frôlé le pire au siège

    monsieur le ministre de la santéééééééé, SVP comment voulez-vous mener à bord le bateau de la gratuité si votre navire n’a même pas de carburant pour avancer. Mr le ministre avec tout le respect que j’ai pour vous, je pense vous devez vous penser sur les véritables problèmes du ministère de la santé. Allez y voir les conditions de travail du personnel du CHU-YO qui est situé à quelques mètre de la CAMEG.
    -pas assez de couveuses pour conduire la politique de la gratuité
    -rupture fréquente d’oxygène et d’autres consommables médicaux etc..
    SVP, laissez la politique entre les mains des politiciens et rejoignez nous sur le terrain de la lutte contre la maladie car je sais que vous êtes un bon médecin ; et pour un bon médecin l’intérêt du malade est toujours au centre de ses préoccupations...........

    .

  • Le 9 septembre 2016 à 15:34 En réponse à : Crise à la CAMEG : L’on a frôlé le pire au siège

    Déliquescence de notre cher Faso. Qu’avons fait pour mériter un tel sort ?

  • Le 9 septembre 2016 à 15:36, par changeons En réponse à : Crise à la CAMEG : L’on a frôlé le pire au siège

    Apparemment, les pratiques de l’ère Compaoré se produisent et se reproduisent. Comment comprendre qu’un ministre s’entête à vouloir changer un DG juste pour la volonté de nuire à la CAMEG ? Où est le président Kabore dans tout ça ? prends tes responsabilités et change ce ministre qui ne respecte pas les décisions de justice. Son entêtement va créer un précédent dans la gestion des boites à sous. Si le ministre de la santé est avide d’argent, il peut aller cultiver son mil rouge au village.

  • Le 9 septembre 2016 à 15:57, par Moi aussi En réponse à : Crise à la CAMEG : L’on a frôlé le pire au siège

    @ l’internaute Sidpawalemdé Sebgo que je lis aussi avec intérêt sur la toile, merci pour l’info sur la nouvelle "loi" créée depuis hier par le MATDS.

    Je vous cite : « Le véhicule avec lequel vous vous déplacez doit forcément être à votre nom !!! Et des policiers qui ont étudié le droit à l’école appliquent de tels ordres illégaux, retiennent des engins et font payer des amendes sur cette base ! »

    Je suis extrêmement exigent à l’égard de notre exécutif et pour cela, je leur manque de tendresse. Cependant, j’applaudis à tout rompre cette loi. Elle règle beaucoup de problèmes et, croyez-moi, le MATDS a vu juste.

    Dans certains pays, votre assurance stipule que vous êtes seul à conduire votre auto. Si vous voulez que votre conjoint ou une tierce personne la conduise, il faut le déclarer lors de la souscription et bien sûr, le prix varie. Je ne sais pas d’ailleurs pourquoi nos sociétés d’assurance ne faisaient rien pour changer cela.

    Ensuite, il apparaît évident que cela participe à la lutte contre les vols d’engins.

    Sa contribution à la lutte contre l’insécurité sous toutes ces formes est évidente.

    Le MATDS qui compte en son sein des spécialistes, a certainement d’autres raisons.

    Sebgo, on ne peut pas vouloir une chose et son contraire et je vous prie de me croire, je pense que cette loi est une bonne chose. Le Burkina aspire à la modernité et à une sécurité globale de toutes et tous. Il y a des actes courageux à prendre.

    Bonne fin de semaine

  • Le 9 septembre 2016 à 16:13, par bangueyele En réponse à : Crise à la CAMEG : L’on a frôlé le pire au siège

    Ne soyez pas aveugle à scruter les noms des nouveaux nominés de la CAMEG (nouveau PC A,et DG)vs comprendriez que tout vient du sommet wait and see
    Je ne sais pas comment vs avez pu avoir grande confiance aux gens du MPP pour les amener aux affaires de votre État à la croisée des chemins avec ces mêmes sur le chemin qui menait à la croisée. On appelle ça avoir du courage alors il est temps de supporter. Et supporter seulement dirai-je ! Allons seulement est fini,maintenant c est supportons seulement.
    Bon courage à tous

  • Le 9 septembre 2016 à 16:16, par Sidpawalemdé Sebgo En réponse à : Crise à la CAMEG : L’on a frôlé le pire au siège

    Internaute 15 Injaba : Vous parlez visiblement de ce que vous ne connaissez pas, peut être de bonne foi mais vous induisez les autres en erreur. L’économie a ses règles, et l’économie du secteur du médicament en particulier :

    1°) Les pays Africains, voisins ou pas nous envient notre CAMEG, et plusieurs ont envoyé des missions pour s’inspirer de son organisation, y compris le statut d’association qui la rend indépendante du bon vouloir des politiques, toujours prompts à puiser dans les caisses des sociétés d’état pour faire autre chose ou à imposer des décisions politiques qui mettent l’entreprise en difficulté (voir SONABEL et SONABHY). C’est notre CAMEG qui approvisionne par exemple la Cote d’ivoire en anti-rétroviraux, tout simplement parce qu’ils ne peuvent pas trouver moins cher ailleurs !

    2°) L’effet de la mise en concurrence pour faire baisser les prix a des limites. Les revendeurs peuvent réduire leurs marges pour avoir les marchés, mais ne peuvent pas vendre au prix d’achat ni en dessous de ce prix. Or, une association à but non lucratif peut le faire, si elle pratique la péréquation et bénéficie de subventions, ce qui ne sera jamais accordé à une entreprise commerciale. Ainsi, la CAMEG peut mettre par exemple une marge sur un produit donné, et utiliser cela pour acheter un autre produit et le revendre en dessous du prix d’achat. Mieux, en faisant de grandes commandes directement aux laboratoires fabricants, la centrale obtient des prix plus bas qu’aucun "petit" grossiste en médicaments ne peut avoir. Grâce aux subventions de nos partenaires, ces prix sont encore abaissés. Enfin, en tant qu’association d’utilité publique, elle ne va payer ni taxes, ni impôts ou autres frais qui se répercutent sur le prix. Quand à créer des emplois, la CAMEG le fait déjà, directs et indirects.

    3°) Pour votre information, si de nombreuses industries n’existent pas au Burkina, c’est généralement parce que les couts de production sont trop élevés et le marché trop petit. A quoi ça sert de fabriquer nous même nos médicaments s’ils doivent revenir à deux fois le prix que la CAMEG obtient ailleurs ? Sachez aussi que plus la quantité commandée et fabriquée est grande, plus le prix baisse. C’est pourquoi une centrale (qui centralise justement les besoins de tout un pays et commande) aura toujours des prix plus bas que les autres opérateurs. Juridiquement, la CAMEG ne dispose d’aucun monopole. Mais tout le monde commande là bas parce que c’est le moins cher ! A long terme, si les quantités consommées le justifient, le pays pourra envisager une fabrication locale. Mais il faudra que cette industrie ait un marché sûr, c’est à dire qu’un grand client comme notre état ou plusieurs réunis prennent l’engagement d’acheter la production. De petites unités (privées ou publiques) ne peuvent pas prospérer car leurs prix seraient trop élevés. Donc votre crédo du secteur privé solution à tout ne tient pas ici.

    En fait donc, le seul risque de la centralisation serait que des intérêts privés ou de groupe soient à la tête. Car le quasi-monopole ferait que leurs décisions auraient des conséquences graves sur un grand nombre de personnes. C’est justement pour cela que les créateurs de la CAMEG ont voulu éviter qu’un ministre ou un gouvernement, pour des raisons politiques ou privées, ne puisse diriger la CAMEG comme il leur plait, d’où les statuts actuels. Et c’est sur cela que le ministre veut revenir. Le problème, c’est que s’il réussit, les partenaires vont se retirer et on perdra beaucoup des avantages acquis, donc les médicaments vont augmenter, certains seront en rupture de stock et on ne pourra plus prendre en charge certaines maladies graves et chroniques comme on le fait actuellement. La CAMEG doit donc être protégée des prédateurs, même s’ils sont ministres !

  • Le 9 septembre 2016 à 17:40, par Sidpawalemdé Sebgo En réponse à : Crise à la CAMEG : L’on a frôlé le pire au siège

    Internaute 24 Moi aussi : Une réglementation diffère d’un accord contractuel.

    Une assurance auto est un accord contractuel entre l’assuré et son assureur. Vous convenez ensemble des conditions de cette assurance et de ses effets en cas de sinistre, et ce sont ces deux choses qui déterminent le prix de votre assurance. L’assureur peut donc choisir de ne couvrir que vous comme chauffeur du véhicule, et vous de vous limiter au tiers ou d’avoir un tout-risque. Il peut dire qu’il ne couvre pas un sinistre si votre fils est au volant, mais ne peut pas vous interdire de prêter votre voiture, ni la police arrêter ce dernier parce qu’il la conduit.

    Si un état ou une circonscription administrative décide de faire une nouvelle réglementation, celle-ci s’applique à tout le monde et donc doit forcément respecter la constitution, notamment les libertés individuelles et collectives. Et bien sûr, elle doit être portée à la connaissance de tous avant son application, ce qui est loin d’être le cas ici.

    Si on fait une opération pour essayer de retrouver des engins volés, soit. Mais si on dit "vous êtes en infraction parce que la carte grise du vélomoteur ne porte pas votre nom", c’est faux car il n’existe aucune réglementation disant qu’on n’a pas le droit de rouler avec l’engin d’un proche. Il est assez remarquable d’ailleurs que lors de leur opération, ils n’ont pas appliqué cela aux voitures mais seulement aux motos. Et si c’est une opération pour retrouver des engins volés, pourquoi le propriétaire qui se présente pour récupérer l’engin doit-il payer une amende ? Pour quelle infraction, celle d’avoir prêté sa moto à son fils ? C’est ILLÉGAL tout simplement !

    Pour revenir au principe même, c’est impossible à appliquer. Sinon, il n’y aurait plus de chauffeur, de taxis, de sociétés de transport (impossible de conduire soi-même trois camions !). Le fonctionnement même de la société Burkinabè serait perturbé, car c’est dire qu’il faudrait autant d’engins que de membres de la famille, ce qui n’est pas réaliste dans la plupart des familles, sauf peut être chez ceux qui ont pris cette décision ridicule.

    Mais, je le dis encore et encore, cette réglementation n’existe nulle part dans un texte au Burkina Faso, et tout ce qui n’est pas interdit par la loi est autorisé, et ne peut donc constituer une infraction. Il y a assez de problèmes au Burkina pour ne pas provoquer une réaction du même type que celle qu’on a connu pour le port du casque. Si leur opération s’était déroulé de jour, il y avait un vrai risque d’émeute populaire et d’agression des agents. Et ce risque n’est pas écarté si une grande foule se retrouve à réclamer leurs engins à la police et qu’on leur réclame une amende. Ce comportement est peu responsable de la part de ceux qui ont donné ces ordres.
    Et pendant ce temps, alors qu’on mets des citoyens en difficulté en pleine nuit (certains se sont retrouvés sans argent et sans moyen de transport à des kilomètres de chez eux !), les cambriolages se succèdent, les attaques à main armée en plein jour et les raids djihadistes aussi ! C’est quoi, cette vision de la sécurité ???

  • Le 9 septembre 2016 à 18:38, par Indjaba En réponse à : Crise à la CAMEG : L’on a frôlé le pire au siège

    Internaute N°26 "Sidpawalemdé Sebgo". J’ai bien aimé les arguments que tu as utilisés mais je reste partiellement convaincu. Je m’en vais me faire comprendre en faisant un parallèle avec le secteur des télécommunications. Quand l’ONATEL était seule la communication était plus chère alors qu’elle faisait une grosse commande pour tout le pays (le monopole rend cher). De nos jours avec les 3 opérateurs qui font chacun sa petite commande ; on communique malgré tout beaucoup moins cher. Le personnel réuni des trois opérateurs de télécommunication dépasse de loin le personnel de l’ONATEL seul : la libération d’un secteur induit bel et bien beaucoup plus de recrutement de personnel dans ce secteur. Les taxes et impôts payés par les 3 operateurs de télécommunication sont beaucoup plus importants que les taxes payées par l’ONATEL : la libéralisation dans un secteur engendre beaucoup plus de bénéfice pour l’état qui peut faire face plus facilement au besoin des plus pauvres. Pour finir je ne suis pas d’accord quand vous semblez content quand vous dites ceci :"Enfin, en tant qu’association d’utilité publique, la CAMEG ne va payer ni taxes, ni impôts ou autres frais qui se répercutent sur le prix" c’est à dire que vous êtes d’accord que la CAMEG soit traité sur le plan fiscal au même titre que l’association des ressortissants de gorgadji à Ouaga (ARGO) pendant que le DG de la CAMEG touche plusieurs briques par mois avec plusieurs véhicules de luxe à sa disposition. En outre qui vous dit que tous les Burkinabè sont incapable de payer des produits fiscalement taxés. Laisser l’Etat récolter les taxes chez ceux qui sont plus ou moins fortunés pour les réinvestir dans les secteurs sociaux. S’il y a monopole, vous obligerez en ce moment un monsieur comme Lassine, comme les Kanaz etc à payer des produits de 100f au même titre que l’habitant des non lotis de tourweogo pendant que ces plus aisés pouvaient payer ces même médicaments à 1000 à un privé qui reverserait un impôt à l’Etat qui l’utiliserait pour soigner les pauvres.

  • Le 9 septembre 2016 à 19:58, par petrograde En réponse à : Crise à la CAMEG : L’on a frôlé le pire au siège

    internaute 15, vous avez partiellement raison, mais ceux qui ont conduit la Cameg au statut d’association avait déjà vu ce dont vous parlez. Un secteur du médicament libéralisé c’est bon pour les firmes qui ont des clients en centaines de millions, mais dès que vous ouvrez la concurrence pour un petit marché comme le nôtre, bonjour les dégâts. Ma maman au village ne pourra plus payer le paracétamol à 100francs la plaquette. Et pire du fait de la concurrence les esprits verreux nous vendrons de la craie à la place du comprimé. Je ne vous apprends pas les conséquences des faux médicaments. Personnellement si le secteur est libéralisé, en tant que prescripteur je ne prescrirai plus de générique, question d’être sûr de ce que je fais prendre à mes patients.
    Hors mis toutes ces questions de qualité et de confiance que la Cameg préserve jusque là, croyer vous que sans ce statut d’association elle aurait survécu malgré ce que l’état lui doit ? Un ministre comme mon grand frère smaila aurait vite fais de fermer cette boîte et ouvrir une autre au nom d’un cousin pour vendre les médicaments à son propre ministère, juste un exemple¡ Je fais ce petit développement pour que vous voyiez au delà de l’argent.
    Un autre aspect du raisonnement burkinabé est de dire que tel ou telle personne touche trop. Moi je pense que l’efficacité a un prix ! Si les performances d’un travailleur lui permettent de toucher 100 millions par mois, payer lui son dû. Si non ce serait une caution au laxisme et à la médiocrité. Quand on li certains internautes sur l’affaire cameg, on se rend compte qu’il ne savent même pas de quoi ils parlent.
    Et sans vouloir manquer de respect au ministre, je dirai qu’il ne sait pas ce q’est la Cameg puisqu’il maîtrise peu le système de santé au vu de son profil.
    Je passais !

  • Le 9 septembre 2016 à 20:30, par Sidpawalemdé Sebgo En réponse à : Crise à la CAMEG : L’on a frôlé le pire au siège

    Rassurez vous Indjaba : S’agissant de ceux qui ont les moyens, il y a les spécialités et les pharmacies commerciales pour les servir et reverser des impôts et taxes à l’état.

    Toutes les simulations et études disent la même chose, et ont changé les habitudes même dans les entreprises : Cela coute moins cher de prendre en charge la santé préventive et quotidienne de ses ressources humaines que de payer les conséquences de la maladie invalidante ou fatale. Ce que l’état peut gagner en impôts n’est rien par rapport à ce qu’il perd en périodes non travaillées, évacuations et décès qui interviendront si le médicament est cher. C’est pourquoi la plupart des entreprises modernes prennent en charge la santé de leurs travailleurs ET de leurs familles. Ça coute moins cher que les heures de travail perdues quand l’employé est malade ou absent parce que sa famille est malade ! On parle de Responsabilité Sociale de l’Entreprise mais ce n’est rien d’autre qu’un calcul économique gagnant. Imaginez ce que perd l’état si un enseignant, un infirmier, un agronome formé cher et longtemps décède parce que ne pouvant pas payer des anti-rétroviraux ou des anti-hypertension.

    Votre exemple est mal pris car les télécommunications sont ce qu’on appelle dans le jargon de l’entreprise des "vaches à lait" en période de croisière, comme beaucoup d’entreprise de services. Après la période des investissements lourds, ces opérateurs arrivent à un moment où ils ont déjà amorti ces investissements. La majorité des recettes deviennent du super-bénéfice, et ils peuvent baisser les prix s’ils le veulent sans pertes. La majorité de leurs coûts deviennent l’administration et le marketing, d’où des recrutements conséquents.

    Dans l’industrie "matière" comme celle du médicament, par contre, c’est plus difficile. Une fois sorti du brevet et tombé dans le domaine public (générique donc), ce qui fait baisser son prix, la production a un cout minimum lié aux intrants. Une chaise ne peut pas couter moins cher que le prix du bois et une maison ne peut pas être vendue moins cher que le prix du ciment ! Mais si vous faites une formation à dix apprenants payants, vous pouvez permettre à une onzième de suivre gratuitement ou à demi-tarif la formation sans perdre. Tout dépend donc du domaine.

  • Le 10 septembre 2016 à 00:02, par wedaga En réponse à : Crise à la CAMEG : L’on a frôlé le pire au siège

    Pauvre KONFE, tu sera le premier à être éjecté ! Réfléchis un peu !

  • Le 10 septembre 2016 à 08:21, par Dedegueba SANON En réponse à : Crise à la CAMEG : L’on a frôlé le pire au siège

    Une satisfaction au moins dans ce "rififi CAMEG" : nos hommes en robes noires. Pour le moment ils ne "déraillent" pas. Pourvu qu’ils disent le droit jusqu’au bout.
    Et ce ministre zélé et ses protecteurs vont subir la "déculottée" de leur vie, si tant qu’il est vraie que " plus rien ne sera comme avant"...
    Pour moins que ça, BC aurait "débarqué" ce ministre.

  • Le 10 septembre 2016 à 10:29, par sidsomde En réponse à : Crise à la CAMEG : L’on a frôlé le pire au siège

    Là où se trouve la charogne, là se rassemblent les charognards

  • Le 10 septembre 2016 à 15:27, par Dedegueba SANON En réponse à : Crise à la CAMEG : L’on a frôlé le pire au siège

    Avec les tronches qu’ils ont les marionnettes de "Super Soum" ne m’inspire pas confiance. On dirait Ribouledingue et Croquignol

  • Le 10 septembre 2016 à 18:35, par rumeur En réponse à : Crise à la CAMEG : L’on a frôlé le pire au siège

    Selon la rumeur les fournisseurs de la CAMEG auraient décidé d’arrêter toute livraison de médicaments a la CAMEG puisqu’ils ne savent pas qui est le DG légal donc le representant legal de la CAMEG qui doit passer les commandes et agir à son nom .Président RMCK et Premier Ministre faites quelque chose bon Dieu

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