L’Autorité de régulation de la commande publique (ARCOP) a un nouveau président. Après 23 mois de bons et loyaux services à la tête du conseil de régulation de l’ARCOP, ex-ARMP (Autorité de régulation des marchés publics), François Xavier Bambara a fait ses bagages. Pour le remplacer, le Conseil des ministres du 11 aout 2016 a porté son choix sur Dramane Milloho, conseiller spécial du premier ministre. Avant d’atterrir à la primature, M. Milloho fut directeur général du Laboratoire national du bâtiment et des travaux publics (LNBTP) pendant près de trois ans. Auparavant, il avait dirigé l’Office national du tourisme burkinabè (ONTB) pendant près de trois ans aussi. Ce, après son retour de l’Ambassade du Burkina en France où il occupait le poste de conseiller économique.

Se mettre rapidement au travail

Le nouveau président du conseil de régulation de la commande publique a pris l’engagement, avec son équipe, de travailler avec probité pour atteindre la mission pour laquelle les autorités ont placé leur confiance en eux. « Un travail énorme attend l’équipe que j’aurai l’honneur de conduire. Il va falloir que nous nous mettions au travail le plus rapidement possible »,a-t-il confié. Pour réussir sa mission, il compte s’appuyer sur l’expérience des anciens membres du conseil de régulation (le conseil n’ayant pas été totalement renouvelé), mais aussi et surtout sur le secrétariat permanent de l’ARCOP, la structure opérationnelle dotée de personnel qualifié techniquement.

M Milloho a aussi dit qu’il souhaite bénéficier de l’expérience et l’expertise de son son prédécesseur. « M Bambara, nous nous connaissons depuis longtemps. Après 23 mois passés à la tête de l’ARCOP, vous avez une solide expérience et j’espère que vous allez la mettre à notre disposition. Je ne cesserai de venir vers vous pour avoir des conseils avisés pour mener à bien mon travail parce que nous œuvrons tous à ce que le Burkina aille de l’avant », a-t-il lancé.

Les défis à relever

Le président sortant, François Xavier Bambara après avoir dressé un bref bilan de son passage à la tête de l’institution a tenu à énumérer quelques défis pressants auxquels son successeur devra s’attaquer.Il s’agit, entre autres, de : la nécessité d’un dispositif pour un meilleur encrage institutionnel, la création d’une redevance de régulation (tous les pays membres de l’UEMOA à l’exception du Burkina et de la Guinée Bissau ont déjà institué cette redevance), la construction d’un siège, la mise en œuvre du plan stratégique 2014-2023, la mise en œuvre de la stratégie nationale de renforcement des capacités du personnel, renforcement de la communication.

Après avoir salué l’action du président sortant et félicité celui entrant, le secrétaire général du Premier ministère, Bamory Ouattara, a aussi procédé à l’installation officielle de trois autres membres du conseil de régulation de l’ARCOP, nommés le même jour que le président Milloho. Il s’agit de Justin NIKIEMA, Michel KAFANDO et Mengognan Marcel YIGO.

Moussa Diallo
Lefaso.net