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CASEM du Ministère de la défense : La réforme de l’Armée au cœur des échanges

Publié le mercredi 20 juillet 2016 à 13h43min

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CASEM du Ministère de la défense : La réforme de l’Armée au cœur des échanges

Ce mercredi 20 juillet 2016, s’est déroulé à Ouagadougou la cérémonie d’ouverture du Conseil d’administration du secteur ministériel (CASEM) 2016 de la Défense nationale et des Anciens Combattants, sous le thème « validation de la version provisoire du plan stratégique 2017-2021 pour la réforme des forces armées nationales ». Elle a été présidée par Roch Marc Christian Kaboré, président du Faso et Ministre de la Défense nationale et des anciens combattants.

Dans les démocraties modernes, l’Armée est soumise au pouvoir civil et doit assumer la fonction que lui assigne la constitution, c’est-à-dire la défense de la souveraineté nationale et de l’intégrité territoriale, la participation au développement nationale ainsi que la contribution à la protection des personnes et des biens.
C’est fort de cette conviction que se tient actuellement le CASEM consacré à la validation de la version provisoire du Plan Stratégique 2017-2021 pour la réforme des forces armées nationales (PSR 2017-2021).

La question de la réforme des forces armées nationales revêt une importance capitale pour le peuple burkinabè, pour le personnel militaire et pour l’autorité politique, car elle se pose avec acuité au lendemain d’évènements fondateurs du renouveau démocratique de notre pays.
Une analyse de notre histoire récente nous révèle que pendant 49 ans, soit du 3 janvier 1966 au 29 décembre 2015, l’armée a toujours été ou exercée la réalité du pouvoir.

Un hommage aux forces armées

La première session du conseil d’administration du secteur ministériel de la défense a été une occasion pour rendre hommage aux forces armées nationales qui ont assuré l’essentiel de leurs missions, souvent au plus fort afin de fonder la république sur des bases plus fortes.
Pour débuter cette cérémonie, une minute de silence a été observée en mémoire des éléments des forces de sécurité et de défense qui sont tombés sur le champ d’honneur.

Pour revenir sur les évènements qui ont marqué l’histoire de notre pays, le chef de l’Etat a magnifié la loyauté de l’armée nationale qui a su jouer sa partition à cette occasion pour défendre la démocratie. « Les forces armées ont démontré que seule une armée républicaine dont le rôle et la place sont clairement définis et dont les personnels ont une haute opinion de leurs devoirs vis-à-vis de la communauté nationale est à même de garantir la paix et la stabilité nécessaires au progrès du Burkina Faso ».

Des défis à relever

Au cours des travaux du présent CASEM, il s’agira de s’assurer que toutes les questions d’importance ont effectivement été abordées et que les amendements nécessaires ont été bien formulées afin d’aboutir à une version définitive, complète et cohérente. Pour cela, plusieurs défis s’imposent à l’armée à savoir : éradiquer l’insécurité croissante dans nos villes et campagnes, combattre le terrorisme qui se joue des frontières et qui n’a pas épargné notre pays, mais aussi d’assurer les devoirs en matière de contribution à la paix et à la sécurité internationale.

Le président du Faso, par ailleurs ministre de la défense nationale, a invité les différents participants à des échanges francs et sans tabou, pour qu’au sortir de ces assises, l’institution militaire puisse s’enorgueillir d’un travail de qualité qui lui permettra d’envisager l’avenir avec sérénité et de s’engager résolument à réaliser la vision qui est la sienne à savoir « une armée soudée, performante, en conformité avec les ambitions du Burkina Faso et objet de fierté nationale »

Angeline TOE (stagiaire)
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 21 juillet 2016 à 15:07, par Kôrô Yamyélé En réponse à : CASEM du Ministère de la défense : La réforme de l’Armée au cœur des échanges

    ‘’…..le Président du Faso qui a rappelé que l’armée s’est immiscée à plusieurs reprises dans la vie politique’’.

    - Tout à fait d’accord avec Mr le Président ! Mais il oublie cependant de préciser (ou l’a-t-il fait exprès) que chaque fois que l’Armée s’est immiscée dans la vie politique, c’est qu’il y a un civil politique qui est derrière !? C’est cela aussi la vérité ! Ce sont les civils politiciens qui instrumentalisent l’Armée.

    Et puis que voulez-vous que l’Armée fasse si un civil au pouvoir se livre à des pillages des caisses de l’Etat, à favoriser ses parents et amis dans les nominations, dans l’attribution des marchés publiques, etc. ? S’assoir et regarder faire ? Non ! Elle doit accompagner les citoyens à chasser ce civil du pouvoir puisqu’elle en a les moyens ! L’insurrection a été le fait que les citoyens en avaient marre de l’attitude de l’Armée qui regardait faire Blaise et son petit frère.

    Moi le Kôrô Yamyélé, je suggère qu’on délocalise les camps militaires en dehors des villes et garder les camps actuels pour les services administratifs de l’Armée. Ensuite, chers frères militaires, dans vos réflexions, tenez compte de certains critères :

    1/- Notre passé dans ce pays doit nous permettre d’être prudents mais ne doit pas bloquer notre avenir. Alors travaillez sereinement et sans pressions aucune pour prendre en compte tel ou tel aspect au détriment de tel autre qui ne plairait pas à X ou Y. Travaillez sans arrière-pensée car c’est du pays qu’il s’agit pour aujourd’hui et pour demain,

    2/- Sachez aussi que dans les guerres ou crise chaque fois qu’une décision sera prise, il y aura en même temps une responsabilité qui est engagée. Celui qui s’engage militairement prend sur lui une responsabilité car dans les combats ou en mission les soldats peuvent tuer et être tués. Celui qui reste passif abandonne les autres à leur destin tragique. Cette remarque est aussi valable dans le cadre de votre réflexion en cours. Ne restez pas passifs en acceptant que tout passe comme une lettre à la poste, mêmes des mesures qui vont vous museler,

    3/- Sachez également que celui qui agit peut être amené à être frustré et il doit donc être capable de supporter cette Frustration et d’assumer ses actes. Les cas de vos collègues Gilbert DIENDÉRÉ et Djibril BASSOLET sont très illustratifs à cet effet. Pendant que le 1er a intégré sa frustration qu’il gère au mieux de lui-même, le 2ème supporte mal la sienne et a fait rappliquer une armada d’avocats,

    4/- Dans vos interventions éventuelles que ce soit au Burkina ou ailleurs, retenez que l’humanitaire est un facteur de la politique étrangère, pour ramener la démocratie et que les droit des femmes sont sacrés,

    5/- Il est dans l’intérêt du Burkina, et sachez-le bien, que vous ne soyez pas engagés dans des missions périlleuses, illégales et injustes comme celles du Libéria avec l’opération ‘’JEAN’’ ou en Côte-d’Ivoire qui ont permis à certains d’entre vous de piller diamant, or et cacao, de trafiquer des armes pour devenir bêtement riches pendant que beaucoup des vôtres qui ont été actifs dans ces guerres sont morts dans l’anonymat et la dèche totale, voire dans la folie. Rappelez-vous que nous voulons vivre dans un environnement aussi stable que possible où personne n’est hostile à nous. Ça peut paraître banal mais cela suppose l’abandon des idées de missions. Rappelez-vous qu’à un moment donné au Libéria, il n’était pas bon d’être identifié comme burkinabè,

    Chers militaires, je pense sincèrement qu’il est bon que vous teniez compte de 5 éléments dans vos critiques et observations lors de vos travaux et ce sont :

    1- Informer le public sur ce qui peut l’être car il en sait moins que vous sur ce que vous faites,
    2- Analysez votre travail et décidez en fonction des besoins du pays aujourd’hui et demain, et non en fonctions des desideratas d’un individu, fut-il Président de la République qui souhaite s’éterniser au pouvoir comme Blaise COMPAORÉ et DIENDÉRÉ qui ont nargué votre intelligence ici tout en utilisant certains d’entre vous pour assassiner leurs frères burkinabè civils comme militaires comme eux,
    3- Vous placer vous-mêmes, en tant que notre Armée, au sein d’une échelle de valeurs afin que les citoyens aient un regard positif sur son Armée et non la craindre et la fuir comme la peste,
    4- Soyez animés par la passion de faire partager votre enthousiasme, et de cultiver la bonne gouvernance,
    5- Vous comporter avec courtoisie et modestie. Par exemple moi je vois votre CEMGA qui me donne l’image de quelqu’un de très courtois et très modeste. Il n’a pas de relations avec moi et on n’a jamais parlé lui et moi, mais je le trouve courtois, modeste et peu bavard,

    Chers militaires, rappelez-vous aussi que notre Armée doit avoir une valeur ajoutée qui ne serait pas un collage d’effectifs disparates comme on l’a vu ici avec une armée bien armée, bien habillée et constamment dotée de ‘’Merci Papa’’ (RSP) dans l’Armée (le reste, occupé à jouer au PMU’B et au damier), mais une seule et même force, aussi homogène que possible. Ayez en tête que dans l’Armé, on ne dirige pas les troupes Avec le paternalisme du genre ’’Merci Papa’’. Notre nouvelle Armée après votre conclave ne devrait pouvoir être mobilisée que par un vote du Parlement burkinabè, et non pas la volonté d’un individu qu’il soit président, petit président ou officier.

    Enfin je vous souhaite bon travail. Merci et courage à vous dans vos travaux.

    Par votre Kôrô Yamyélé

  • Le 21 juillet 2016 à 19:38, par YIRMOAGA En réponse à : CASEM du Ministère de la défense : La réforme de l’Armée au cœur des échanges

    Du bla bla tout ça ? Notre armée a besoin d’une refondation ? Combien de colonels sans responsabilité ni commandement d’une unité ? En rappel, l’armée compte plus de 400 colonels ?
    Et ceux qui sont en instance d’être élevé à ce grade sont nombreux ? L’armée peut-elle faire cette statistique à la nation ? La moisissure gagne les cadres , contraints de s’exhiber lors de la fête de l’armée le 1er novembre avec des décorations pendantes et après, plus rien ? Avec l’augmentation de l’âge de la retraite, on aura un millier de hauts gradés sans emplois ? Voyez l’exemple du Sénégal où on acquière le grade selon les besoins de l’armée ?
    Le vrai problème de l’armée réside dans les attributions de grades sans tenir compte de l’employabilité future ?
    Une rencontre où on va poser le problème de moyen matériel ? Seul soucis, pendant que le travail est inexistant pour les cadres ?
    La problématique, c’est demander des occupations pour tous ? Limiter les avancements , privilégier la compétence ou élever ceux qui assurent un commandement ?
    On attend de voir ce qui sera retenu comme récommandation au sortir ?

  • Le 21 juillet 2016 à 20:39, par Tomy-Tozy En réponse à : CASEM du Ministère de la défense : La réforme de l’Armée au cœur des échanges

    Que le bon Dieu accompagne les militaires dans leurs travaux. Cependant, je voudrais les inviter à étudier sérieusement les rapports entre militaires et les corps paramilitaires. Les premiers ont un complexe de supériorité maladive.

  • Le 21 juillet 2016 à 21:49, par KABORE En réponse à : CASEM du Ministère de la défense : La réforme de l’Armée au cœur des échanges

    Notre armée a les moyens ce qui commence à manquer c’est les hommes..les meilleurs ne sont pas la ou ils doivent etre ou meme croupissent en prison tandis que les cancres se font nommer general de division et fuient aller faire des escapades touristiques..les attentats qu’on a connu sont les consequences de tout ce desordre.

    Au niveau de la discpline, la rigueur et la promotion de l’excellence il ya des problemes. Faut corriger ca.

    Dans la lutte contre le terrorisme et meme le banditisme il faut une vraie anticipation. Il ne faut pas attendre qu’il yait attentats il faut reflechir a ce que vous feriez si vous etiez les terroristes

  • Le 22 juillet 2016 à 05:46, par Koglwéogo En réponse à : CASEM du Ministère de la défense : La réforme de l’Armée au cœur des échanges

    Ha ha ha ! Le Chef suprême des Armées ? Lequel ? Simon ou Roch ? Moi j’attends que Simon soit élevé au grade de Maréchal des Armées au nom des Koglwéogo. Roch veut démanteler les koglwéogo et Simon veut les légaliser en leur attribuant, même sans demande, des récépissés de reconnaissance. Le bling bling au sommet de l’Etat. Une gouvernance tricéphale qui ne rassure ni les Burkinabè, ni les bailleurs de fonds.

  • Le 22 juillet 2016 à 09:33, par forceaufaso En réponse à : CASEM du Ministère de la défense : La réforme de l’Armée au cœur des échanges

    Pour celui qui parle de 400 colonels de grace qu’il se renseigne bien !!

  • Le 22 juillet 2016 à 10:41, par Bouisida En réponse à : CASEM du Ministère de la défense : La réforme de l’Armée au cœur des échanges

    Internaute n5 du n’importe quoi.Tu n’est qu’un nostalgique de l’ère COMPAORE. La dictature est partie mieux vaut pour toi d’accepter les choses ainsi car un seul HOMME ne peut diriger efficacement un pays. Même dans les grandes démocraties les choses ont changé. C’est vous autres qui semez les divisions et les coups d’ETAT dans le pays. Cela s’est passé sous la révolution quand de mauvaises langues comme vous autres ont commencé à cogner les têtes des CAPTAINES et ce devrait arriver ARRIVA. Arrêtez vos prophéties incendiaires. Quant à l’armée dans sa restructuration entre autre il faudrait la rendre plus rentable dans les activités de développement socio-économique et que le service militaire soit OBLIGATOIRE pour tous les BF pendant le SND.Cela aura l’avantage de réduire le banditisme et l’incivisme dans le pays.

  • Le 22 juillet 2016 à 12:47, par Général Jambes brisées En réponse à : Voici Lougue !!!

    KWAME LOUGUE apparaît à l’extrémité... Il est revenu alors notre ex-président aux jambes brisées ???

  • Le 22 juillet 2016 à 15:13 En réponse à : CASEM du Ministère de la défense : La réforme de l’Armée au cœur des échanges

    Mr le président à quand un hôpital militaire au burkina où même le technicien de surface sera un militaire ? cela pourra donner un nouveau visage à notre système sanitaire et faire comprendre aux populations que le rôle de l’armée n’est pas seulement le maniement des armes. elle peut concrètement participer au développement socio-économique du faso

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