La signature de cette convention par les premiers responsables des deux structures vient concrétiser ainsi leur partenariat dans le domaine de l’enseignement technique et de la formation professionnelle.
S’inscrivant dans le cadre de la composante 2 « Amélioration de l’adéquation formation / emploi » du programme et son plan d’actions annuel 2016, la présente convention d’une durée de 12 mois, permettra la mise en œuvre d’une série d’activités dont :

• la formation d’un vivier de 100 cadres des entreprises comme formateurs dans les écoles et centres de formation ;
• l’appui au développement de partenariats entreprises/structures de formation ;
• la réalisation d’une étude de faisabilité pour la mise en place d’un dispositif en charge des questions de stages et d’emplois dans les entreprises et organisations professionnelles du secteur privé.

Le Coordonnateur du PAPS/EFTP Monsieur Mounirou FARTA, a indiqué qu’à travers ce partenariat, le programme entend placer le Conseil National du Patronat Burkinabè au cœur du dispositif de la formation technique et professionnelle. Il a confirmé la forte volonté et l’engagement du Ministère en charge de la formation professionnelle à accompagner le monde de l’emploi surtout le Patronat dans une démarche de formation duale avec le passage du diplômé en entreprise.

Monsieur Birahima NACOULMA, Président du Conseil National du Patronat Burkinabè a salué la pertinence de ce partenariat qui unit le PAPS/ETFP et son organisation. Il a rassuré le Coordonnateur du sérieux et de l’engagement du CNPB à mettre en œuvre les actions prévues par la convention et dans le délai imparti. Il a exprimé la disponibilité du Patronat burkinabé a accompagné le programme dans ses activités.

En rappel, le Programme d’Appui à la Politique Sectorielle d’Enseignement et de Formation Techniques et Professionnels au Burkina Faso (PAPS/EFTP) est un programme qui a pour objectif général d’élever le niveau de connaissances et de compétences de la population active et plus particulièrement des jeunes, pour favoriser leur insertion dans les emplois d’aujourd’hui et les métiers porteurs de demain, afin de stimuler la croissance économique et réduire la pauvreté. Il a été lancé en 2012 avec un budget global 16 417 733 600 FCFA pour une durée de 5 ans.