LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Soyez un repère de qualité. Certaines personnes ne sont pas habituées à un environnement où on s’attend à l’excellence.” Steve jobs

Affaire Koglwéogo : Hermann Bado interpelle le ministre de la sécurité

Publié le mardi 19 juillet 2016 à 00h26min

PARTAGER :                          
Affaire Koglwéogo : Hermann Bado interpelle le ministre de la sécurité

Nous sommes dans un monde de violence, c’est connu, et le drame s’est que nous ne gardons aucun souvenir de ce qui s’est passé hier, pour tenter de faire mieux aujourd’hui.

Il y a des vols, des délits, des actes avec violences qui provoquent prés de 541 morts chaque jour dans le monde entier. Pour tout dire, cela a provoqué dans le monde, depuis Janvier de cette année (Jusqu’à ce 13 juil.-16), plus de 104.663 morts. Les pays les plus criminogènes étant le Brésil, le Mexique, les USA, la Russie,… là-bas, cela fait un moment qu’on ne dort plus. Et pourtant, aujourd’hui, il n’y a pas de groupes organisés type Koglwéogo là-bas, pourquoi ?

D’abord, je veux dire tout net, que l’idée qu’une veille citoyenne qui s’organise dans un quartier, pour tenter de résorber de façon ponctuelle, un mal que les autorités ne parviennent pas à juguler de façon efficace, a toujours existée. De telles initiatives, ont toujours existé un peu partout dans le monde et même chez nous ici. Monsieur, ce n’est pas de cela qu’il s’agit.

Ensuite, que des citoyens détiennent par devers eux des armes à feu sans autorisation explicite, et qu’ils les utilisent dans un cadre bien précis, sans que cela ne suscite la moindre émotion, Monsieur, cela aussi a toujours existé chez nous, et les Dozos traditionnels sont là pour nous le témoigner. Ce n’est pas de cela qu’il s’agit non plus.

Il y a semble-t-il beaucoup de non-dits, à propos des Koglwéogo. Et s’il y a des choses graves, connues, et dont on ne peut faire cas publiquement, alors Monsieur, tout ce que vous pouvez dire aujourd’hui sur le sujet, apparaitra comme une demi-vérité. Et cela nous rattrapera.Les Koglwéogo viennent encore de vous promettre une série de choses (arrêt des amendes, tortures, …). Et si encore les Koglwéogo vous disaient les « Gwè » une fois de plus ? Est-ce que vous pourriez envisager enfin de croire, que « la solution Koglwéogo », est en train de devenir pire que le Problème « Crimes et Délits » ?

Oui Monsieur le Ministre, que les Koglwéogo, sortent à Kombissiri pour dire haut et fort qu’ils n’entendent « ni renoncer aux amendes, ni renoncer aux sévices corporels,.. », après que vous, vous ayez publié une circulaire pour précisément interdire ces choses, il y a là une assurance qu’ils ont et qui peut dérouter plus d’un. Et ce n’est pas une défiance, qu’il nous faut naïvement mettre dans le registre habituel de l’incivisme ambiant ! Non, Monsieur, je pense qu’on ne nous dit pas tout.

...Les Koglwéogo n’arrêteront pas les sévices corporels

Monsieur, les Koglwéogo n’arrêteront pas les sévices corporels. Les Koglwéogo, ont besoin de moyens de dissuasion (pour qu’on ait peur d’eux), s’ils n’infligent pas eux-mêmes la punition, il n’y aura pas de respect de « leur autorité », ils n’auront pas de raison de continuer. Et pour cela, ils n’ont pas d’autres canaux que la torture, et autres exécutions extra judiciaires. Alors que c’est connu, tout citoyen suspecté de vol par les Koglwéogo est présumé coupable, il lui appartient d’apporter la preuve de son innocence. Et même si vous arrivez à produire les preuves de votre innocence (mais pas assez vite), vous auriez quand même subi les tortures, et vous n’aurez qu’une libération et un aurevoir comme dédommagements.

..Il y a à manger dedans

Ce phénomène a pris de l’ampleur, parce que des milliers de gens se sont mis dans le mouvement. Pourquoi ? Et ils agissent comme ils veulent, où ils veulent. Monsieur, pensez-vous vraiment qu’aujourd’hui, ils agissent, par amour des gens du village d’à coté où il y a des bandits ? C’est devenu un phénomène national parce qu’il y a à manger dedans. Vous avez promis de voir comment les soutenir, par des récompenses pour leurs contributions à la sécurité, s’ils renoncent aux amendes. Mais sincèrement Monsieur, combien pensez-vous pouvoir leur donner pour compenser les amendes qu’ils prélèvent actuellement ? Est-ce que seulement vous avez enfin réussi pendant votre dernière rencontre avec eux, à leur demander d’où provenaient les armes à feu que ces milliers de citoyens détiennent actuellement ? Quid des grosses motos et autres voitures, qu’ils utilisent pour écumer nos villes et villages ? Les réponses à ces questions ne me paraissent pas bien loin, si l’on s’acharne à faire émerger toute la vérité.

…c’est vous qui décidez actuellement

Monsieur le Ministre, Permettez-moi de dire qu’enfin, vouloir officialiser les milices d’autodéfense Koglwéogo, aux côtés de nos forces de sécurité, est une erreur de jugement. Pourquoi ?

Le Brésil, le Mexique, les USA, la Russie, … sont les pays les plus criminogènes au monde, et Gloire soit rendue à DIEU, le Burkina Faso est très loin dans ce classement. Et pourtant, il n’y a pas de Groupe d’autodéfense types Koglwéogo au Brésil, il n’y en a pas non plus aux USA, je vous en conjure que je dis la vérité ! Il n’y en a pas non plus au Mexique. Ok, là je le veux bien, je n’ai peut-être pas été très vrai sur ce dernier exemple. Il y a bien eu des groupes d’autodéfense type Koglwéogo au Mexique, que le gouvernement a soutenus par des récompenses pour leurs contributions à la sécurité, contre les puissants narcotrafiquants. On leur à même facilité l’accès aux armes, … la suite de l’histoire est très triste Monsieur le Ministre :

Acte 1- En 2014 : le Gouvernement Mexicain officialise « les Koglwéogo du Mexique » http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2014/01/28/mexique-le-gouvernement-officialise-des-milices-d-autodefense_4355411_3222.html

Acte 2- En 2015 :« les Koglwéogo du Mexique », se retournent contre le gouvernement http://www.lepoint.fr/monde/mexique-les-milices-d-autodefense-se-retournent-contre-le-gouvernement-13-01-2015-1896017_24.php

Ce pays nous appartient tous Monsieur le Ministre, et je pense que nous faisons fausse route sur cette question des Koglwéogo. Et comme c’est vous qui décidez actuellement, je dois alors reformuler : Monsieur, Vous faites fausse route, sur cette question des Koglwéogo. Parce que Oui, vouloir officialiser c’est remettre inévitablement, l’Etat de droit à plus tard. Et il y a un prix dans ce genre de situation. Et ma crainte, est que ce prix ne soit trop élevé pour ce pays.Et nous n’avons pas besoin de cela en ce moment.

S’il s’avérait un jour que je m’étais trompé sur ce sujet, (et oh combien je le souhaite !), eh bien je m’en excuserai d’avoir douté de vous sur cette question.

MAY GOD BLESS BURKINA FASO !
Hermann BADO/hermannbado1@gmail.com

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 19 juillet 2016 à 00:17, par hermann En réponse à : Affaire Koglwéogo : Hermann Bado interpelle le ministre de la sécurité

    Tres pertinent
    t homo. Mais attention on risque de vous traiter de complice de voleur

  • Le 19 juillet 2016 à 07:49 En réponse à : Affaire Koglwéogo : Hermann Bado interpelle le ministre de la sécurité

    NOUS SOMMES POUR LA SUPPRESSION DES KOGLWEOGO . IL SUFFIT DE D’ERADIQUER LES CAUSES QUI ONT ENGENDRE LEUR NAISSANCE. A REGARDER ON SE REND COMPTE QUE MEME LE SAHEL SEUL L’ETAT N’ARRIVE PAS A SÉCURISER. EN EXEMPLE CE WEEK END IL YA EU DES MORTS D’HOMMES A KOURFADJI DANS L’EMBLEMATIQUE COMMUNE DE KOUTOUGOU.
    Attaque à main armée à Kourfadji : Les bandits dépouillent les populations

    Kourfadji, un village de la commune de Koutougou situé dans la province du Soum a souffert de visite d’hommes armés dans la nuit du jeudi 14 vendredi 15 juillet 2016. Au nombre de six (06), ils ont dépouillé les populations de leur argent et des objets précieux.

    Kourfadji, un site d’orpaillage situé dans la commune de Koutougou à environ 150 km de Djibo, a reçu dans la nuit du 16 au 17 juillet 2016 la visite de personnes indésirables. Il s’agit de bandits armés au nombre de six (06) qui ont dépouillé les pauvres populations de leurs biens dans leurs domiciles. Ils sont venus sur des motos.

    En effet, aux environs d’une heure du matin, des bandits armés de fusils automatiques de type kalachnikov ont sorti les populations de leur sommeil. Ils ont visité certaines familles, les plus nanties. Comme s’ils avaient ciblé leurs victimes. Une arme sur la tempe, les victimes ont été dépouillées de leur argent et de leurs objets précieux. Ceux qui ont tenté de résister ont été blessés ou même ont payé de leur vie. « Ils sont venus aux environs d’une heure du matin en tirant en l’air, créant ainsi la psychose.

    Les populations paniquées sont restés terrées chez elles. Ils étaient au nombre de six, Comme à leur habitude, ils sont entrés dans les familles pour contraindre les victimes à donner tout leur bien. « Gare à toi si tu tentes de jouer au dur. Moi, j’ai eu la chance cette fois-ci ; mais j’ai eu la peur de ma vie », a affirmé un habitant de la localité joint au téléphone.

    « Ils sont venus chez moi en m’ordonnant sous la menace, de donner de l’argent et de l’or. J’ai voulu les raisonner, mais j’ai compris que ce n’était pas des enfants de chœur. Je me suis exécuté rapidement. J’avais une forte somme d’argent et de l’or sur moi, ils ont tout emporté », a affirmé une victime avec amertume.

    « Depuis des années, nous connaissons les coupeurs de routes dans la zone. Généralement, les victimes étaient des passagers des véhicules de transport et des motocyclistes. Ce n’est plus le cas aujourd’hui ; ils ont abandonné les routes pour s’attaquer aux domiciles. Récemment des marchés des villages environnants ont été attaqués en plein jour. Ils choisissent les jours de marché et ciblent les boutiques qu’ils attaquent. Ils arrivent lourdement armés de fusils d’assaut, menacent les commerçants et emportent argent et autres biens précieux. Ils disparaissent sur des motos ou à bord de véhicules sans être inquiétés », a indiqué un autre habitant, tout dépité.

    Harouna Abdoulaye Nass
    chers Burkinabé anti-koglweogo, c’est citoyens dépouillés et tués que faites-vous pour eux si vous etes digne d’etre burkinabé et si vous ne marchez avec ces voleurs ou ces vous les voleurs ?

  • Le 19 juillet 2016 à 07:55 En réponse à : Affaire Koglwéogo : Hermann Bado interpelle le ministre de la sécurité

    on te comprend. tu est un intellectuel citadin qui ne sait pas qu’au village et surtout dans certaines régions les vols , les attaques à main armée déracinent et détruisent des familles. comment veux-tu que les populations ne se protègent pas si l’Etat à faillit. au lieu de demander à l’Etat de faire son travail vous vous permettez de vouloir supprimer les koglweogo sans éradiquer les causes de sa naissance. on comprend ceux qui profite des attaques à main armée ne peuvent que souhaiter la fin des KOGLWEOGO

  • Le 19 juillet 2016 à 07:58 En réponse à : Affaire Koglwéogo : Hermann Bado interpelle le ministre de la sécurité

    DEPUIS MARS, AS-tu vu encore la gendarmerie ou la police présentée des délinquants à la télé surtout dans la région de l’Est depuis mars période d’installation des Koglweogos à l’Est.

  • Le 19 juillet 2016 à 08:04 En réponse à : Affaire Koglwéogo : Hermann Bado interpelle le ministre de la sécurité

    DEPUIS MARS, AS-tu vu encore la gendarmerie ou la police présentée des délinquants à la télé surtout dans la région de l’Est depuis mars période d’installation des Koglweogos à l’Est. As-tu entendu qu’il ya eu des attaques à main armée à l’Est. je t’informe qu’avant l’installation des koglweogos, il était interdit à toute personne de quitter un grand centre comme Fada après 18 h. du reste, il y avait un barrage de police ou de gendarmerie qui faisait respecter cette mesure. aujourd’hui meme à 2 h du matin tu peux aller là ou tu veux. c’est facile d’etre dans un bureau climatisé transformé par le droit français , oubliant nos propres. valeurs

  • Le 19 juillet 2016 à 08:09 En réponse à : Affaire Koglwéogo : Hermann Bado interpelle le ministre de la sécurité

    la population de l’Est ne se plaint pas des koglweogos. celle de l’Est ne se plaint pas. il sont en sécurité. le sahel seul, l’Etat n’arrive pas à sécuriser. vous les oiseaux de mauvaise augure qui imagine et transporte des faits d’ailleurs pour les coller à nos brave paysans ne tiennent pas la route. pourquoi les populations ont été obliger à créer les koglweogos ? une réponse à cette question et le problème est régler

  • Le 19 juillet 2016 à 08:14 En réponse à : Affaire Koglwéogo : Hermann Bado interpelle le ministre de la sécurité

    c’est vous les manipulateurs, les voleurs de ce pays qui pensent que nos braves paysans sont bêtes. pourquoi pensez-vous qu’ils vont agir contre eux-mêmes ou le pays par la suite. sachez que c’est venu d’eux mêmes mais pas par la volonté du politique.

  • Le 19 juillet 2016 à 08:17 En réponse à : Affaire Koglwéogo : Hermann Bado interpelle le ministre de la sécurité

    il faut reconnaitre que les transpositions ne servent a rien car nos n’avons pas les mêmes valeurs que les américains accroc de la drogue. comparaison n’est dont pas raison. c’est plutôt vous les voleurs de la république qui ne profitera plus.

  • Le 19 juillet 2016 à 08:23 En réponse à : Affaire Koglwéogo : Hermann Bado interpelle le ministre de la sécurité

    ZOODOINFOS.Le conseiller spécial du décideur suprême du Faso est sorti. Sans crier gare il a décoché un uppercut contre les Koglwéogo. Sans mentir aussi, son coup a été violent et restera longtemps dans les esprits de tous. Il a dit, « d’ici 3 mois, vous ne verrez plus un Koglwéogo attacher quelqu’un... Nous allons les démanteler, mais de façon intelligente et sans mort d’hommes ». Très bien, diraient les enseignants. Dans un pays qui se veut moderne et qui aspire à devenir une grande démocratie, cette décision du conseiller est louable. Elle mérite même d’être applaudie sans fausse honte. Mais dites, il paraît que dans les villes de petites tailles, les villages et autres campements, des voleurs, des braqueurs et autres délinquants, volent bétail, argent, biens matériels des populations, sans être inquiétés un seul instant. Là aussi, pour un pays qui se veut moderne, que propose Mathias Tankoano ? Parce que dans ces cas, les Koglwéogo eux, sont aux côté des populations. Ils traquent les malfrats et sécurisent les personnes et leurs biens. Pour cette promptitude et l’efficacité de leurs actions à ce niveau, les populations les aiment. Mathias se donne donc une équation à plusieurs inconnues...

    Bonne dégustation !!!

    Zoodyinga

  • Le 19 juillet 2016 à 08:24, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Affaire Koglwéogo : Hermann Bado interpelle le ministre de la sécurité

    - BADO, c’est connu qu’il y a trop de voleurs chez les gourounsi dans la Zone de Réo, et donc c’est normal que vous n’aimez pas les Koglweogos ! Par exemple, à Ténado, si tu construit une maison et tu fixes les portes et fenêtres, il faut obligatoirement dormir dedans jusqu’à ce que tout sèche sinon les voleurs vont venir tout arracher. Connais-tu bien le village de Tialgo ? Merci de ne plus nous ennuyer.

    Par Kôrô Yamyélé

  • Le 19 juillet 2016 à 08:47 En réponse à : Affaire Koglwéogo : Hermann Bado interpelle le ministre de la sécurité

    Je ne dirai peut etre pas qu’il est complice des voleurs. Mais, vu son raisonnement je peux affirmer sans me tromper qu’il vit tres loin des realités que ces gens des villages vivent. Son ecrit montre ses limites. C’est tres facile de s’assoir devant son ordi et pondre un texte pareil mais la realité dans les villages du BF est tout autres. On ne peut comprendre ni expliquer une realité qu’on a jamais vecu.

  • Le 19 juillet 2016 à 09:05, par VISION En réponse à : Affaire Koglwéogo : Hermann Bado interpelle le ministre de la sécurité

    Les Koglweogos sont incompatibles avec la république, incompatibles avec l’état de droit, incompatibles avec les force de défense et de sécurité,... maintenant, on peut décider de s’entêter pour ne pas levoir, c’est une chose, mais on ne pourra jamais dire un jour qu’on ne savais pas.

  • Le 19 juillet 2016 à 09:12, par nabi II En réponse à : Affaire Koglwéogo : Hermann Bado interpelle le ministre de la sécurité

    Je paris ce monsieur ne vit pas au pays. Monsieur Bado, je vous assure que nous au pays on veut bien la démocratie puisse que les puissances nous ont imposée avec leur norme parfois en déphasage avec notre culture (homosexualité par exemple) mais arrêter d’extrapoler aveuglement tout. Le vrai danger en ce moment dans ce pays, c’est tous les voleurs et complices des voleurs qui polluent la toile tous les jours.
    Faite un sondage avant de demander au ministre de supprimer ces kolgwéogo.
    Laisser nos Koglwéogo en paix.

  • Le 19 juillet 2016 à 09:29, par Bédjou En réponse à : Affaire Koglwéogo : Hermann Bado interpelle le ministre de la sécurité

    Bien dit mon frère. Je partage entièrement vos craintes. La sécurité du citoyen relève de chaque citoyen tant individuellement que collectivement et bien entendu de l’état. Celle ci ne saurait être laissée entre les mains d’individus non revêtus de l’autorité. A la limite, ils peuvent s’investir dans les tâches de renseignements et éventuellement d’interpellation pour remise aux forces habilitées. Et même là il faut auparavant qu’une enquête de moralité soit menée sur ses membres(groupes d’individus) car les dérapages ne sont pas loin. .

  • Le 19 juillet 2016 à 09:30, par INOUSS En réponse à : Affaire Koglwéogo : Hermann Bado interpelle le ministre de la sécurité

    Très bien dit. en fait ce pays à un problème, quand on voit un problème venir, on préfère toujours en premier se cacher derrière son petit doigt ! Mais la Vérité fini toujours par prendre le dessus. le ministre n’a pas un discours de clarté, tantôt, c’est lui le "chef national des koglweogo", tantot c’est lui qui sort des circulaires pour leurs interdire en fait ce qu’ils font depuis toujours ! (avant même que le ministre ne soit leur chef Nationale !), tantot c’est lui qui dit qu’il veut les encadrer "officialiser ?" aux cotés de nos forces de l’ordre, tantot c’est lui qui dit publiquement craindre que les koglweogo ne soient manipulé, ...bref, je ne sais plus comment moi meme comment je m’appelle !!

  • Le 19 juillet 2016 à 09:56, par Z En réponse à : Affaire Koglwéogo : Hermann Bado interpelle le ministre de la sécurité

    je salus les propos du conseiller spécial du Président qui indique que ces groupes koglweogos seront "démantelés intelligemment". expliqué cela à SIMON SVP.

  • Le 19 juillet 2016 à 10:03, par AMNOS KOLO En réponse à : Affaire Koglwéogo : Hermann Bado interpelle le ministre de la sécurité

    Il a raison, il ne sait rien de la réalité au village. Les voleurs agissent sans pitié et le droit de l’homme veut qu’on agit avec pitié. Qu’Allah protège mon cher Burkina

  • Le 19 juillet 2016 à 10:33, par caddy En réponse à : Affaire Koglwéogo : Hermann Bado interpelle le ministre de la sécurité

    Tankoano (conseiller special qui chuchote à l’oreille du président) à dit qu’ils seront "demantelé intelligemment". Ce qui est dit est dit. A vrai dire aussi, aucun membre de nos forces de sécurité ne souhaite côtoyer des citoyens armés, dans une quelconque collaboration. Bonjour l’anarchie et le KO. Non pas de cela chez nous.

  • Le 19 juillet 2016 à 10:47 En réponse à : Affaire Koglwéogo : Hermann Bado interpelle le ministre de la sécurité

    Pour et contre à la fois !
    Pour "une coopération et implication des -koglwéogo- avec les institutions républicaines chargées de la sécurité avec pour rôle de : dénoncer les délinquants, de participer aux procès et de suivre la mise en oeuvre des décisions de justice avec possibilité de dénonciation et manifestation même avec violence contre les complicités qu’elles soient de la justice ou des forces de l’ordre !

    Contre la forme actuelle pour le fait que le "paracétamol" calme la fièvre mais ne soigne pas le "palu" !!!

  • Le 19 juillet 2016 à 10:48, par Ignace En réponse à : Affaire Koglwéogo : Hermann Bado interpelle le ministre de la sécurité

    *Kôrô Yamyélé : Juste que là, vos sorties (ce que j’ai pu lire) avait un coté quelque peut sérieux. Mais là c’est un peu,... (un jour, vous disiez en forum sur ce même site, mot pour mot, qu’il fallait le respect de l’Etat de droit, ce pour quoi on s’est battu...) Donc pour la constance sur ce sujet il faudra repasser !

    *BADO : je pense que votre écrie ne manque pas de pertinence, maintenant il nous faut toujours avoir à l’esprit la cohésion Nationale et un "Démantèlement intelligent" comme l’a dit le conseiller du Président (donc en fait ce que pense le président lui même !), est donc bon a prendre. Tout sera dans la manière et qu’est- ce qu’on propose en lieux et place,...

  • Le 19 juillet 2016 à 11:07, par LE DISEUR DE VERITES CRUES ! En réponse à : Affaire Koglwéogo : Hermann Bado interpelle le ministre de la sécurité

    Ce type-là ignore beaucoup de choses des Koglwéogo. Si tu n’as rien de pertinent à proposer, il faut nous épargner des jugements partisans. Les anti-Koglwéogo sont des voleurs ou des gens qui vivent aux côtés des voleurs, ou encore des pauvres bureaucrates postés dans les petits bureaux à Waga, ne connaissant pas trop la campagne. Ne savez-vous pas qu’avant l’avainement de Koglwéogo, les villages étaient evenus invivables du fait des brigands armés qui dictent leur loi en toute impunité ? ATTENTION !!!

  • Le 19 juillet 2016 à 11:08 En réponse à : Affaire Koglwéogo : Hermann Bado interpelle le ministre de la sécurité

    je ne comprend pas nos citadins ki sont contre les kogleweogos ? ah ! c ;est chaud chez nous et sur nous dans les villages deh ! faites pitié aux populations des villages et laissez les koglweogo en paix.

  • Le 19 juillet 2016 à 12:40, par pataamleukré En réponse à : Affaire Koglwéogo : Hermann Bado interpelle le ministre de la sécurité

    Encore un boucher qui a fait faillite ?Changez de métier !

  • Le 19 juillet 2016 à 12:52, par le bon citoyen En réponse à : Affaire Koglwéogo : Hermann Bado interpelle le ministre de la sécurité

    Encore ces fameux intellectuels qui ne jurent que par les théories.
    Quand on veut faire une analyse, il faut s’ assurer d’avoir tous les éléments. Quand tu parles de 400 ou 500 meurtres aux usa ou au Mexique, c’est par rapport à combien de population ? Et quand tu te demandes comment les koglwéogo ont acquis les armes et les motos ? Renseignes toi bien, certains membres de kolgwéogo sont plus riches que toi. La plus part des membres sont des victimes, ou de potentiel victimes.
    Pire dans ton analyse, aucune solution n’est proposée, l’espèce type d’intellectuels qui ont maintenu l’Afrique dans le sous développement, car n’ayant aucune solution.
    La question de sécurité est une question de vie ou de mort. Est ce que la population doit croiser les bras mourir en attendant que vous théoriser ?

  • Le 19 juillet 2016 à 13:35, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Affaire Koglwéogo : Hermann Bado interpelle le ministre de la sécurité

    - Ignace (Internaute 20), merci pour ta remarque. Mais je vais expliquer ma vision si tu me permets.

    Oui, Ignace, je le dis tout le temps qu’il faut respecter l’Etat de droit. Toutefois, cet état doit garantir aussi les droits des citoyens parmi lesquels le droit à être sécurisés de jour comme de nuit. Or l’Etat qui a la puissance pour protéger le citoyen avec sa Police, sa Gendarmerie et son Armée semble ne pas bien remplir cette fonction, en tout cas comme nous l’avons tous constaté. Et comme toute mutation entraîne une autre mutation, cette situation a donc entraîné la naissance des Koglweogo pour combler le vide sécuritaire créé par l’Etat lui-même. Combien de fois n’a-t-on pas entendu que des gens appellent la Police en cas d’attaque et que celle-ci ne vienne pas, ou vient tard, ou encore évoque l’insuffisance de matériels, d’effectifs ou le manque de carburant, ceci alors même que les citoyens paient leurs impôts et taxes pour recruter, former, payer, armer et équiper les forces de l’ordre afin d’avoir ces faveurs quand ils en auront besoin. Sais-tu que dans l’Est certains projets ont diminué ou arrêté leurs appuis à cause des coupeurs de route ? Certains ont même évoqué le fait qu’ils ne veulent pas être coupables indirect de la mort de personnes et je m’explique : un projet qui vient aider les populations à faire l’embouche bovine et ovine pour sortir de leur pauvreté, et si au finish quelqu’un embouche son boeuf et le vend, s’il est attaquée par des bandits et la somme retirée et lui-même tué, penses-tu que ceux qui financent ces actions vont accepter ? Non et c’est mal connaitre les bailleurs de fonds qui ont des principes qui guident leurs interventions.

    Enfin, c’est pour dire, mon cher Ignace, que les Koglweogos sont nés dans un contexte de société d’appartenance car relevant de l’initative des populations de chaque village. Ceci pour dire qu’ils n’ont pas été imposés, ni suscités comme les associations. Il serait donc interessant selon moi, de voir avec eux dans le cadre d’un dialogue organisée, comment les amener dans un cadre formel et sous quelles forme. Et celà est possible puisque le droit que certains évoquent sans connaitre en réalité (notamment le droit international qui définit l’Etat), tire lui-même sa source des us et coutumes. C’est pourquoi à chaque fois qu’il y a un changement important, on adapte le droit au contexte nouveau, sinon on ne serait pas là aujourd’hui à parler de nouvelle constitution pour une 5ème République. Enfin pour clore, je pose quelques questions :

    - Pourquoi il existe des sociétés de masques et que les Koglweogos eux, ne devraient pas l’être ?
    - Pourquoi il existe des dozos et que les Koglweogos eux, ne devraient pas l’être ? Les dozos ont existé sous la forme traditionnelle avant de devenir des associations,
    - Pourquoi il existe des fétiches de chaque village honorés par les Chefs de terre sans qu’il n’y ait un code et un référentiel formalisés par l’Etat pour les adorer ?

    Soyons conséquents ! Toutes associations ont passé d’abord par la légitimité sociale en tant que groupes dans leurs socités d’appartenance avant d’aller vers la forme formelle pour avoir la légitimité administrative à travers un recépissé de reconnaissance.

    Conclusion  : Vouloir supprimer les Koglweogo par intélligence ou par barbarie sera une grosse erreur. Il faut surtout prospecter comment les amener vers la République et de manière intélligente afin de les concilier avec elle, surtout dans le contexte actuel de grande insécurité et de jihadisme. Merci.

    Par Kôrô Yamyélé

  • Le 19 juillet 2016 à 13:54, par YIRMOAGA En réponse à : Affaire Koglwéogo : Hermann Bado interpelle le ministre de la sécurité

    Si y a la volonté, l’état, avec un seul hélico et une compagnie d’appui stationnée quelque part, peut éradiquer le grand banditisme ?
    L’hélico va décoller avec un petit commando à bord, capable de fixer les éléments d’un braquage et permettre à l’élément de patrouille des FDS de la localité de récupérer les délinquants ? Une manœuvre simple avec un résultat d’éclat ? Mais est ce que l’état veut combattre les bandits ? Je pense pas, un deal pour beaucoup de petits bourgeois tapis à OUAGA ? Il n y a que l’EST, le plateau central en partie, le Sahel, le Centre SUD,le Sud Ouest où les délinquants opèrent en braqueurs de route ?
    Très simple d’avoir un hélico, une compagnie d’appui avec un armement adapté et équipement d’intervention, et des équipes mobiles de patrouille dans les localités citées avec des éléments de RG pour alerter ? Aucun braquage ne pourra échapper à ce dispositif ?
    Il y a des jeunes Officiers dans les FDS capables de commander ce petit dispositif pour des résultats ?
    La volonté politique doit accompagner et les Koglwéogo vont retrouver leur domicile et les travaux champêtres ? Ils ne patrouillent pas pour leur plaisir ?

  • Le 19 juillet 2016 à 14:12, par Tinto En réponse à : Affaire Koglwéogo : Hermann Bado interpelle le ministre de la sécurité

    Internaute VISION, c’est dans quel pays là tu parles, de droit, de démocratie et de je ne sais quoi ? Tu étais au Burkina tout de suite pour les élections municipales avec les maires imposés par les têtes des partis ? Moi je voudrais qu’on arrête de crier au Burkina ici que nous sommes en démocratie alors que tout ce que nous faisons comme tout ce que nous disons est totalement contraire à la démocratie. Cessez de rêver, il n’y a pas de démocratie au Burkina et je me demande s’il y en aura un jour. L’incivisme n’est pas une démocratie alors que c’est ce que vous voulez nous le faire croire. Les Koglwéogo c’est de l’autodéfense et la protection du peuple. Alors que l’insurrection populaire fut la révolution du peuple donc les Koglwéogos qui protègent le peuple constituent l’armée du peuple et doivent rester avec le peuple.

  • Le 19 juillet 2016 à 15:12, par On est fatigué ! En réponse à : Affaire Koglwéogo : Hermann Bado interpelle le ministre de la sécurité

    Monsieur Bado, tu as mille fois raisons. Ne considères pas les reactions hostiles que certains se croient obligés de profuser. Comme pour paraphraser une expression bien connue, ils ne savent pas ce qu’ils racontent. Ce sont ces mêmes gens qui seront les premiers à s’empresser d’accuser à tord et à travers si les choses venaint dégénérer. Ils seront les premiers à accuser les autorités de n’avoir pas été prévoyantes ou d’avoir laisser faire. Comme Laurent Bado aime à le dire, le Burkinabe est vraiment bête et méchant. Sinon, je ne comprendrai pas cette haine viscérale qui transparait dans les écrits contre ceux qui sont à Ouagadougou et dans des bureaux climatises. Personne ne vous a empêché de résider à Ouagadougou et d’avoir des bureaux climatisés.
    J’espère sincèrement voir, monsieur Bado, certains de tes comptemplateurs un jour ou l’autre dans une mauvaise posture face à ces koglwéogo. On verra si ce soutien aveugle sera toujours d’actualité.
    Un, deux, trois, ils sont prompts à taxer les autres d’être de connivance avec les voleurs. Il n’est pas exclu que ceux qui balancent ces types d’accusations soient ceux qui ont le plus à perdre de la disparution des koglwéogo ! Peut-être que parmi eux il y en a qui jouent des rôles mafieux tels pourvoyeurs d’armes (trafiquants d’armes), idéologues-anachistes, receleurs et que sais-je encore ! Qu’on arrête donc de tirer sur les autres chaque fois qu’ils ne sont pas du même avis. Personne n’a le monopole de la vérité et des bonnes idées.

  • Le 19 juillet 2016 à 17:10, par sniper En réponse à : Affaire Koglwéogo : Hermann Bado interpelle le ministre de la sécurité

    Selon vous les dozos dits traditionnels ne détiennent pas de permis de port d’armes : j’en doute fort de par mes connaissances dozos. Ils sont même recensés et munis d’une carte qui les identifie et précise leur implantation géographique.
    Dans cette affaire, pour éviter de tomber dans le cas du « citoyen suspecté de vol par les Koglwéogo est présumé coupable », il ne faut même pas REVER DE VOLER, et ce serait mieux pour nous tous.
    Tout travail mérite salaire sauf celui de voleur et assimilé !
    Vive Koglwéogo.

  • Le 19 juillet 2016 à 17:36 En réponse à : Affaire Koglwéogo : Hermann Bado interpelle le ministre de la sécurité

    Belle analyse ! Bel article.

  • Le 19 juillet 2016 à 19:06, par NABASSAGA ABDOUL GAFOUROU En réponse à : Affaire Koglwéogo : Hermann Bado interpelle le ministre de la sécurité

    Monsieur ,vous êtes pour la dissolution du koglweogo. On pourrait comprendre vos inquiétudes si vous vous focalisiez bien sur la question de l’avenir de la nation.Sinon toute la population burkinabé y compris les familles de ceux qui confisquent les propriétés de certaines personnes (les délinquants qui volent les biens d’autrui ou infligent la mort à des individus possédant leurs biens) aiment la liberté dans leurs famille et même lors de leurs déplacements d’une localité à l’autre.Une liberté que les éléments de koglwéogo sont entrain d’assurer dans le pays.Donc ils sont à encourager en les appelant à limiter ce que l’ETAT appelle les garde-fous contre l’état de droit.
    Chacun crie lorsqu’un membre de sa famille est victime des sanctions de koglwéogo.Ce cri est compréhensible vu que l’on ne veut pas voir son proche dans la douleur.Alors qui sera cobaye de koglwéogo pour une nation où la question de l’insécurité ne trouvera pas assez de place ? C’est la question qui se pose et mérite d’être résolue.
    Personne y compris même les membres de l’Etat.Car soyons en sure que si koglwéogo finira avec les petits voleurs du quartiers ainsi que les criminels de tout genre qui gravitent autour des villages ,pourra s’attaquer un jour aux grands voleurs qui détourneront les biens de l’état, les ministres et les directeurs généraux etc.C’est là que les forces s’interposeront et la nation risquerait de se trouver dans l’anarchie.Dans ce sens ,il faut admettre que lorsque le lion est dans lieu où il y a absence de petites proies, il n’hésite pas de prendre les buffles pour cibles,donc une situation de rapports de forces.Mais que faut-il faire pour éviter une nation catastrophique dans le futur et aussi éviter que le pays ne figure pas parmi les pays ne respectant pas les droits de l’homme ?
    Cette question aussi mérite d’être résolue,ce qui pourra être une solution pour maitriser koglwéogo pour qu’il n’outrepasse les limites qui l’ont été posées par l’Etat.A ce niveau , il s’agira de surveiller de prêt les éléments de koglwéogo en mettant en place une lutte idéologique qui consistera à disloquer les groupes de koglwéogo lorsqu’ils dépasseront leurs bornes.Cette lutte idéologique pourra être des espions que l’état peutt mettre en place qui auront pour mission de s’ingérer dans les groupes d’autodéfenses afin de jouer le double jeux c’est -à-dire faire semblant d’être avec eux et pourtant on ne l’est pas.Une mission qui les disloquera de façon intelligente avec des moyens financiers et politiques.

    QUE CHACUN DE NOUS CONTRIBUE POUR LA SECURITE DANS UN ETAT DE DROIT
    DIEU BENISSE LE BURKINA FASO !

  • Le 19 juillet 2016 à 20:09, par BADSON En réponse à : Affaire Koglwéogo : Hermann Bado interpelle le ministre de la sécurité

    Je m’adresse à l’internaute 10 pour dire que les zones où il y a trop de braquages, d’attaques à main armée au Burkina Faso sont celles où il y a les koglwéogos. Ce phénomène de braquage est rare dans la province du Sanguié. Voilà pourquoi le phénomène des koglwéogo est préoccupant dans les zones où il y a beaucoup de braquages. Il faut savoir dire les choses quand on a pas de chiffres pour démontrer. De là dire que c’est parce qu’il y a trop de voleurs chez les gourounsis c’est une affirmation gratuite. Allez-y demander les statistiques à la gendarmerie et à la police et ils diront que parmi les zones où il y a bcp d’insécurité sont celle où le phenomène des koglwéogos est developpé. Mais n’est une raison pour dire par exemple qu’il y a bcp de voleurs chez les gourmanché et c’est pourquoi les koglwéogos sont nombreux dans la région de l’Est. Où bien vous aviez qulque chose contre les gourounsis ?

  • Le 19 juillet 2016 à 20:24, par Handou En réponse à : Affaire Koglwéogo : Hermann Bado interpelle le ministre de la sécurité

    - Siper (29), notre koro yamele n’a jamais dit que les dozos n’ont pas de permis de port d’armes. Du reste il a bien expliqué une foissur le net ici la procédure pour en obtenir et a même proposé que les koglweogos approchent l’autorité de manière organisée pour avoir des facilités d’obtention de ces permis. Et je crois que ce n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd puisque Simon Compaoré voudrait aller dans ce sens. Le koro a suggéré que les koglweogo évoluent de la forme traditionnelle, donc informelle vers des associations formelles reconnues et légitimées par l’Etat. Merci de comprendre le koro

  • Le 20 juillet 2016 à 09:10 En réponse à : Affaire Koglwéogo : Hermann Bado interpelle le ministre de la sécurité

    En toutes circonstances, et peu importe les raisons sans doute bien connues de la survenue des Koglweogo, il faut savoir que Seul l’Etat détient le monopole de la violence légitime. Ok, nous sommes prévenus !

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique
Grand Ouest du Burkina : La fin des koglwéogo a sonné
Karangasso vigué : L’ultimatum des dozos aux Koglweogo