Biotechnologies : Le Réseau Africa Biotech est né
Promouvoir les biotechnologies en Afrique en général et au Burkina en particulier. C’est cette volonté qui a animé un regroupement d’associations à unir ses efforts pour constituer le « Réseau africain sur les biotechnologies ». Le président du réseau, Mahama Ilboudo a présidé la cérémonie de lancement dudit réseau, le 30 juin 2016 à Ouagadougou.
Le réseau Africa Biotech est un regroupement composé d’associations de la société civile œuvrant dans les domaines de la santé, de l’environnement, de la sécurité alimentaire, des changements climatiques etc. Il s’agit, entre autres, de la Fondation Agnès Marie, Ensemble sécurisons le futur, Association pour la protection de la nature, Bienvenu théâtre de Kombissiri.
« Voilà bientôt deux ans que ces associations parcourent l’intérieur de Burkina pour mener des activités de sensibilisations, formations, recueil d’informations auprès des producteurs et de leurs membres », a signifié le président du Réseau, Mahama Ilboudo. Au titre des actions réalisées entre 2014-2015, il a noté plusieurs réalisations. Il s’agit d’une conférence sur la réalité de la présence des Organismes génétiquement modifiés (OGM) au Burkina Faso, une formation des membres sur les biotechnologies et la biosécurité, sur les conséquences des utilisations abusives des pesticides sur la santé humaine et les solutions pour y remédier etc.
C’est riches de cette expérience que les différentes associations ont décidé de formaliser ce regroupement en réseau. Lancé officiellement le 30 juin 2016, le réseau entend contribuer à aider la recherche à s’investir dans les biotechnologies et les savoirs adaptés aux besoins de l’Afrique en général et du Burkina en particulier ; rendre accessible les connaissances et les informations sur les biotechnologies aux populations. Egalement, il ambitionne apporter sa contribution pour faciliter l’introduction de nouvelles espèces végétales ou animales et à vulgariser auprès des producteurs les résultats issus de la recherche etc.
Pour ce faire, le Réseau Africa Biotech a prévu rencontrer des producteurs de coton de la région de l’Ouest. « C’est une activité qui s’est déroulée autour du mois de décembre dernier bien avant qu’on ne soulève la question du bt au Burkina » a fait savoir M. Ilboudo. « Tous les producteurs que nous avons rencontrés à l’époque étaient tous unanimes que le bt a apporté un plus dans leur quotidien »a-t-il renchéri.
Dr Omar Traoré, Chef de département production végétale de l’INERA s’inscrit dans cette dynamique et soutient que les biotechnologies peuvent contribuer à l’atteinte de la sécurité alimentaire. « Si le Burkina n’arrive pas à doubler sa productivité, c’est-à-dire le rendement à l’hectare, d’ici 2050, le pays connaitra des problèmes de famine » prévient-il. Afin de prévenir tout risque de catastrophe, M. Traoré recommande la biotechnologie. « C’est un peu l’approche que nous avons choisie pour mener la recherche, travailler en amont, identifier les problèmes du producteur avant que ça n’arrive. Donc avoir un arsenal disponible et au besoin le déployer lorsqu’on aura besoin » a-t-il laissé entendre.
Pr Innocent Pierre Guissou, pharmacien spécialisé en pharmacologie toxicologie, lui, est animé par une volonté de mener des actions pour prévenir les risques liés aux OGM. Pour cela, il se pose des questions : « Qu’est-ce qui peut arriver de nuisible ? Comment faire pour minimiser les risques afin que ça ne nuise pas à la santé aussi bien de l’homme, de l’animal que des végétaux ? ». L’initiative d’un Réseau africa Biotech, de l’avis du président d’honneur est salutaire. Car, elle permettra d’organiser tout cet ensemble avec comme cible d’action la protection des hommes et l’amélioration de la productivité. Toutefois, il n’a pas hésité à inviter les uns et les autres à rester rationnels et scientifiques. « Un scientifique ne peut pas dire à priori qu’il n’est pas d’accord pour les OGM. S’il n’est pas d’accord, c’est sur quelle base ? Qu’elle est l’hypothèse qui permet de rejeter cela ? », a martelé, en sus, le Pr Guissou.
Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net
Vos commentaires
1. Le 2 juillet 2016 à 08:44, par metba En réponse à : Biotechnologies : Le Réseau Africa Biotech est né
’’« Un scientifique ne peut pas dire à priori qu’il n’est pas d’accord pour les OGM. S’il n’est pas d’accord, c’est sur quelle base ? Qu’elle est l’hypothèse qui permet de rejeter cela ? », a martelé, en sus, le Pr Guissou.’’
Le principe de précaution recommande au scientifique de se poser mille et une questions avant de donner son avis favorable à ces biotechnologies. S’il n’y a pas de troncature dans cette parole de notre imminent Pr, NOUS SOMMES PLUS QUE FOUTUS. On est dans quel monde ???
2. Le 2 juillet 2016 à 09:31, par metba En réponse à : Biotechnologies : Le Réseau Africa Biotech est né
Sur la BASE du PRINCIPE DE PRECAUTION, principe noble de protection de la santé, LE SCIENTIFIQUE doit A PRIORI exiger que l’application des biotechnologies soit mise en stand-by en attendant des résultats fiables des investigations. Les Laboratoires indépendants trouvent des résultats qui montrent les risques liés aux OGMs. Les laboratoires à la solde de Mosento trouvent que les OGMs sont sans risque. Par montage, on dit alors que les résultats sont contradictoires. Les pays qui ont une souveraineté rejettent les OGMs. Les pays dépendants comme les notre acceptent d’utiliser leurs populations comme des cobayes. On nous fait croire que nous périrons tous de faim sans les OGMs. Mais on ne nous relève pas la menace des cancers qui sont aussi redoutables, sinon même pires que la faim. Halte à la manipulation !!!
3. Le 2 juillet 2016 à 11:17, par Kanzim En réponse à : Biotechnologies : Le Réseau Africa Biotech est né
Il se profile une nouvelle offensive pour l’adoption des OGM. Après un certain Professeur Alassane Séré, voilà donc une autre « sommité scientifique » en l’occurrence le Pr GUISSOU, qui tente de faire accepter les OGM, par la minimisation des risques de nuisance « à la santé aussi bien de l’homme, de l’animal que des végétaux ». Puis il continue par l’intimidation et la mystification en mettant la rationalité et les capacités scientifiques comme conditions à satisfaire à détenir, avant de dire qu’on n’est pas d’accord avec les OGM. Que valent les hypothèses du PR Guissou face au désarroi causé par la mévente du coton burkinabè ? Combien de milliards les paysans burkinabè ont-ils perdu du fait que les fibres du coton OGM ne satisfont pas au label international ? Un label dont le Burkina détenait une part importante avant l’introduction du coton OGM. Nous savons comment à l’époque, le gouvernèrent à travers son ministre de l’agriculture Salif Diallo, a foncé tête baissée vers le râtelier et la soupe de Monsanto, lorsque le Burkina Faso s’aventurait dans le coton OGM, malgré les suicides collectifs de millions de paysans dans d’autres pays qui l’avaient adopté. C’est pourquoi la décision d’il y a quelques semaines, de la SOFITEX et des motoculteurs, d’abandonner les OGM a été saluée. Nous savons que MONSANTO avait décidé d’adopter de nouvelles offensives ? Aujourd’hui ka question qu’il faut se poser est de savoir si le Réseau Africa Biotech est né pour servir de bras armé à Monsanto ? De quelles sociétés civiles membres de ce réseau nous parle-t-on ? Enfin et à l’attention du Pr Guissou, je ne pense pas que la rationalité scientifique dissoute dans des flacons de laboratoire et qui consisterait comme ce serait le cas avec les OGM, de nous faire admettre que coller des bulles à un mur est suffisant pour conclure à la scientificité d’une démarche : le scientifique qui ne puise pas dans l’observation des cas concrets, répliqués et universalisés, peut se perdre dans des actions à vacuité assurée. A moins que des espèces sonnantes et trébuchantes n’aient exercé cette fois encore un attrait si irrésistible qu’on n’utilise l’épée de sa science pour nous faire avaler des couleuvres. Ce serait alors un véritable »parjure » scientifique ».
4. Le 3 juillet 2016 à 11:06 En réponse à : Biotechnologies : Le Réseau Africa Biotech est né
"...Pour ce faire, le Réseau Africa Biotech a prévu rencontrer des producteurs de coton de la région de l’Ouest. « C’est une activité qui s’est déroulée autour du mois de décembre dernier bien avant qu’on ne soulève la question du bt au Burkina » a fait savoir M. Ilboudo. « Tous les producteurs que nous avons rencontrés à l’époque étaient tous unanimes que le bt a apporté un plus dans leur quotidien »a-t-il renchéri..." Vous ETES DE VULGAIRE MENTEUR. la marche du 23 mai 2015 a eu lieu quand ? 6 mois avant votre tournée ! Près de 50 milliards de perte ne vous perturbent pas ? OK dans ce cas, payez l’addition aux sociétés cotonnières dont le mémorandum date, comme par hasard, de mai 2015.
"...Dr Omar Traoré, Chef de département production végétale de l’INERA s’inscrit dans cette dynamique et soutient que les biotechnologies peuvent contribuer à l’atteinte de la sécurité alimentaire. « Si le Burkina n’arrive pas à doubler sa productivité, c’est-à-dire le rendement à l’hectare, d’ici 2050, le pays connaitra des problèmes de famine » prévient-il...". A licencier car visiblement ne connait pas ce que c’est l’AGROECOLOGIE ! A QUAND LES ETATS GENERAUX DE LA RECHERCHE DANS LE SECTEUR AGRICOLE ? expliquez nous pourquoi vous avez vulgarisé le coton Bt alors que c’était déjà catastrophique en station de recherche en 2007 ? Messieurs de la recherche, l’heure est venue de faire le bilan de votre coton Bt et le plus tôt serait le mieux même si votre mentor à l’époque était un certain Salif Diallo.
Dernière question : qui vous finance ? Probablement Monsanto ou ses sbires comme la fondation Bill et Mélina Gates ! c’est honteux ! vous vendez vos âmes au diable Monsanto qui empoisonne notre seule planète Terre avec son glyphosate cancérigène.
5. Le 3 juillet 2016 à 11:18 En réponse à : Biotechnologies : Le Réseau Africa Biotech est né
Pr Innocent Pierre Guissou, Demander aux producteurs de coton d’Houndé, les témoignages des cotonniers BT lors des RIR OGM sont catastrophiques ! où étiez vous en 2008 quand le coton Bt a été diffusé de la station de recherche de l’Inera en plein champ chez les producteurs. Résultat : près de 50 milliards de perte !
« Un scientifique ne peut pas dire à priori qu’il n’est pas d’accord pour les OGM. S’il n’est pas d’accord, c’est sur quelle base ? Qu’elle est l’hypothèse qui permet de rejeter cela ? », a martelé, en sus, le Pr Guissou. Bon, en tant que spécialiste en toxicologie, je ne vous financerais jamais car vous faites fi du principe de précaution. Quid des études de professeur Séralini, combien de morts en Argentine à cause du soja Bt couplé au Glyphosate ? Vous êtes tous des candidats potentiels pour crime d’écocide ?
6. Le 3 juillet 2016 à 11:23 En réponse à : Biotechnologies : Le Réseau Africa Biotech est né
Demander l’avis du Professeur Jean Didier Zongo, Monsieur Guissou. Vous êtes ridicules car vous êtes prêt à vendre le Burkina aux puissances occidentales pour quelques prébendes ! Vous ne pensez pas à l’avenir de vos enfants/petits enfants... qui vont vous maudire pour avoir soutenu une telle initiative. Décidément, le diable se cache là où on ne l’attend pas !
7. Le 3 juillet 2016 à 11:59, par gondwanais lamda En réponse à : Biotechnologies : Le Réseau Africa Biotech est né
Nous constatons avec bonheur que la société civile burkinabè commence à s’organiser pour la promotion des biotechnologies. En effet, depuis un certain temps on attendait que des gens souvent qui ne savent pas de quoi ils parlent. ils reçoivent des financements des ONG européennes (surtout françaises) qui défendent la politique de leurs états, et viennent nous pomper l’air en jouant toujours sur la peur de l’inconnu pour nous faire peur. Tout le monde sait que c’est parce que l’Europe et surtout la France sont en retard par rapport au Etats unis par rapport à la maîtrise de la technologie de biotechnologie, qu’elles orchestrent des campagnes outrancières pour jouer à la politique de la terre brulée. Et nous les africains on se laisse toujours avoir. La dernière information que les burkinabè doivent savoir c’est que 100 scientifiques prix Nobel viennent de signer une petition pour demander à Green Peace d’arrêter immédiatement sa campagne de dénigrement sans fondement sur le maïs transgénique mis au point pour pouvoir combattre la faim partout dans le monde. Et n’allez surtout pas me dire que tous ces 100 scientifiques sont achetés par Monsento. L’heure de la vérité a maintenant sonnée.
8. Le 3 juillet 2016 à 11:59 En réponse à : Biotechnologies : Le Réseau Africa Biotech est né
Messieurs de la recherche, ayez le courage de répondre au mémorandum transmis à l’INERA le 28 mai 2016 par le Collectif Citoyen pour l’Agro-écologie (CCAE) qui vous interpellent sur votre rôle trouble pour le coton Bt de Monsanto ?
9. Le 3 juillet 2016 à 12:08 En réponse à : Biotechnologies : Le Réseau Africa Biotech est né
Et, le principe de précaution, Monsieur Guissou ?????? En vous regardant, vous vous comportez comme de vulgaire mange mil !
10. Le 4 juillet 2016 à 11:01, par Kressmann En réponse à : Biotechnologies : Le Réseau Africa Biotech est né
Je souhaite la réussite à cette initiative de creer un réseau pour favoriser le développement des biotechnologies en Afrique. Ne vous laissez pas influencer par les contestataires européens qui annoncent depuis 20 ans des périls jamais vérifiés. Les biotechnologies seront bien utiles pour améliorer la santé des plantes, la santé des animaux, la santé des hommes.
11. Le 4 juillet 2016 à 18:16 En réponse à : Biotechnologies : Le Réseau Africa Biotech est né
Quand on n’a pas également les moyens de démontrer que ce n’ai sans danger, on reste prudent et on ne met pas d’ emblée à la touche ceux qui ne peuvent pas démontrer que c’est dangereux. C’est les deux faces d’une même médaille. Prudence, prudence...Professeur !
12. Le 4 juillet 2016 à 18:51 En réponse à : Biotechnologies : Le Réseau Africa Biotech est né
Avec de tels chercheurs, on va à la catastrophe. Au lieu de se dire que l’agroécologie peut doubler ou tripler notre production à l’hectare pour nous nourrir sainement et durablement en 2050, on préfère s’accoquiner avec le diable Monsanto. 50 milliards de perte pour la filière coton en une demie-douzaine d’années et vous voulez continuer et foncer dans un mur. L’Argentine est en train de s’empoisonner avec le soja arrosé de Roundup. J’ai un seul mot à vous dire : vous êtes des criminels pour jouer avec la nourriture du peuple burkinabè pour quelques billets de banque.
13. Le 4 juillet 2016 à 19:00 En réponse à : Biotechnologies : Le Réseau Africa Biotech est né
Qui vous finance ????
14. Le 21 septembre 2016 à 19:48, par DRABO Moustapha Soungalo En réponse à : Biotechnologies : Le Réseau Africa Biotech est né
Excusé je cherche un contact du reseau