LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Nous sommes lents à croire ce qui fait mаl à сrοirе. ” Ovide

Révision constitutionnelle : L’Opposition politique doute de son urgence

Publié le jeudi 30 juin 2016 à 01h53min

PARTAGER :                          
Révision constitutionnelle : L’Opposition politique doute de son urgence

L’Opposition politique burkinabè s’est réunie le mardi 28 Juin 2016 en séance extraordinaire à Ouagadougou. Deux points figuraient à l’ordre du jour :
- Le compte-rendu de l’audience accordée par le Président du Faso au Chef de File de l’Opposition ;
- Le renouvellement des membres de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI).

Sur le premier point, le Chef de File de l’Opposition, M. Zéphirin DIABRE, a rendu compte à ses pairs, du contenu de l’entretien qu’il a eu avec le Président du Faso, SEM. Roch Marc Christian KABORE, le 24 Juin 2016 au palais de Kossyam. Cette audience qui a eu lieu à la demande de l’Opposition politique, visait à présenter les préoccupations de l’opposition, et à obtenir des compléments d’information, au sujet de la Commission chargée de rédiger la nouvelle constitution. Analysant de manière exhaustive les résultats de cette audience, l’opposition politique a abouti à la conclusion que malgré les assurances données, nombre de ses préoccupations demeurent en l’état.

Tout en continuant de se poser des questions sur l’urgence qu’il y a à engager un processus d’écriture d’une nouvelle constitution dans le contexte actuel que vit notre pays, l’Opposition politique a particulièrement examiné le contenu du décret portant création, attributions, organisation et fonctionnement de la Commission Constitutionnelle, dont elle a pris connaissance seulement après l’audience accordée à son chef de file. Pour l’opposition politique, les dispositions de ce décret posent de sérieux problèmes qui militent clairement en faveur de sa réécriture. Au regard de l’importance du sujet, l’’opposition politique fera de cette question un préalable au moment où s’installera la commission.

Sur le deuxième point de l’ordre du jour, les responsables de l’Opposition ont échangé et adopté une démarche, devant permettre cette désignation de leurs représentants à la CENI.

En divers, les participants ont échangé sur la situation nationale, marquée ces jours par une recrudescence des actes de violences post électorales, les blocages dans l’installation des exécutifs locaux, et la nouvelle tournure que prend le problème des « Koglwéogo. »

Comme elle l’a déjà fait à plusieurs reprises, l’opposition interpelle le gouvernement face à ses responsabilités et lui demande d’agir promptement pour que l’autorité de l’Etat cesse de se déliter, et que la sérénité revienne dans notre pays.
Débutée à 18 heures, la rencontre a pris fin à 19 h 30 mn.

Ouagadougou, le 29 Juin 2016

Le service de communication du Chef de File de l’Opposition Politique

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 29 juin 2016 à 20:05 En réponse à : Révision constitutionnelle : L’Opposition politique doute de son urgence

    Bonnes gens voyez vous-même. Entre ces deux sur la photo qui mérite visiblement le titre de président du Faso. Je meurs de regret pour les burkinabés.

  • Le 29 juin 2016 à 22:13, par Le Sage. En réponse à : Révision constitutionnelle : L’Opposition politique doute de son urgence

    Zeph, s’il te plaît, le décret de la commission constitutionnelle date du mois d’avril et le décret de désignation des membres du 1er juin 2016.
    Tu avais donc toute la latitude de t’en imprégner avant d’aller rencontrer le Président.
    Faute de l’avoir fait, tu ne peux que t’en prendre à toi-même.
    Dis-moi si en tant que professeur tu vas aux cours sans l’avoir préparé ?
    Le problème crucial du Burkina est sa constitution et il faudra régler une bonne fois pour toute cette question. Ou bien ? Le Sage.

  • Le 29 juin 2016 à 22:27, par ka En réponse à : Révision constitutionnelle : L’Opposition politique doute de son urgence

    Mr. Zepherin Diabré, il y a d’autres sujets très importants que l’opposition dont vous êtes a la tête, doivent soulevés et qui sont très urgents, et même peuvent être suivis d’un soulèvement populaire légitime : ‘’’’Les dossiers de l’assassinat de Thomas Sankara qui s’enterre petit à petit, celui de NEBIE, de Norbert Zongo, du coup d’état, et qui ont été promis par le président Roch Kaboré de les traiter en priorité s’il est élu. Je suis surpris de constater que vous voulez rétarder la nouvelle constitution qui est aussi très importante pour l’avenir de l’alternance politique de notre pays, et qui, plus tôt fait, plus tôt le peuple peut constater la crédibilité de cette constitution, ou elle est faite pour des présidents qui arrivent au pouvoir, la tripatouille et s’éternisent au pouvoir pour faire des conflits interminables suivis des morts. Pourquoi le faire maintenant ? Je vois que toutes les couches de la société, y compris Ka participent à la rédaction de la nouvelle Constitution. Et dès que cette rédaction sera faite et connu pour validation, le peuple aura le temps de participer avec foi et assurance dans la palabre, et retenir des institutions fortes qui seront finalisées pour la 5e république et pour des générations a venir. Je suis totalement d’accord que cette constitution se fasse maintenant et non vers la fin du mandat du président Roch Kaboré, car nous l’avons vu avec l’article 37 qui a couté la vie de nos enfants. C’est mieux d’avoir un amendement de cette constitution le plus vite que possible, adopté par le peuple, et ne pas avoir des surprises en 2020 avec un régime assied sur une dynamite. Nous ne voulons plus des institutions faites a la hâte comme en 1991, et qui cause préjudice a la fin. On peut enfermer cette commission, plus de 1000 jours dans un bureau, mais qui peut être influencé par des vieux politicards qui ont arpenté les couloirs du pouvoir, et veulent créer des lois a leurs mesures pour s’éterniser au pouvoir. Mais plus tôt que ces institutions sont faites, plutôt le peuple saura les articles de lois qui ont des de pièges comme celui de l’article 37, et les corrigés en les bétonnant pour ce qui va pour le peuple, et non pour un individu. Le Burkina du 21e siécle a bésoins des institutions fortes pour sa survie, et non des rusés criminels qui se disent des hommes forts

  • Le 29 juin 2016 à 22:30, par RAMADAN En réponse à : Révision constitutionnelle : L’Opposition politique doute de son urgence

    en changeant la constitution,ROCK aura droit a 3 mandat au lieu de 2 la loie n’etant pas retroactif ces la raison pourlaquelle ce regime veut coute que coute changer la constitution malgre qu’il pleurniche partout que les caisses sont vides.

  • Le 29 juin 2016 à 23:48, par vla En réponse à : Révision constitutionnelle : L’Opposition politique doute de son urgence

    Zeph toi même tu vois, tu es pris en otage par le CDP qui veut pas qu’on revise sa constitution. Toi même tu as vivement critiqué cette constitution. Et puis le mpp a clairement dit aux burkinabè qu’il reviserait la constition si Roch est élu. En élisant donc ROCH les burkinabès adhèrent au projet de ce parti. Laissez donc ce parti réaliser ses promesses. Politiquement s’ il le fait pas vous serez les 1ers à dennoncer les promesses non tenues. Zeph tu n’es vraiment pas á l’aise. Mais saches qu’avec les gens du cdp tu ne pourras pas réaliser tes projets pour le burkina. Fais attention car ils vont ravir ta place lors des prochaines échéances électorales. APPRENDS ÇA COMME UNE LEÇON .

  • Le 30 juin 2016 à 07:09 En réponse à : Révision constitutionnelle : L’Opposition politique doute de son urgence

    Et, après en 2020, ils seront les premiers à se plaindre sur le problème de la constitution. Elle a besoin d’être révisée et le mieux à condition de bien le faire sera le mieux pour éviter des débats inutiles à l’approche des prochaines élections !

  • Le 30 juin 2016 à 08:27, par Peter de Bangkok En réponse à : Révision constitutionnelle : L’Opposition politique doute de son urgence

    Internaute 4, pour avoir 3 mandats, il faudrait que le Président du Faso, RMCK rempile en 2020 non ? Et ce n’est pas aussi facile que vous le pensez, car nous sommes dans un Etat de droit et non une monarchie.

    Il faut aller très vite à Vème république tout en réglant définitivement les sujets qui fâchent : La limitation des mandats, la séparation nette des pouvoirs, l’indépendance de la justice tant civile que militaire, le régime politique adéquat, le système électoral(les maires doivent dorénavant être élus au suffrage direct pour mettre fin à ces querelles de clochers qui ne font pas honneur à une démocratie qui doit être une référence en Afrique), le rôle républicain et apolitique de l’armée, le rôle culturel et apolitique de la chefferie coutumière (Que le chef coutumier qui veut faire la politique renonce à son bonnet, comme le militaire à ses galons. Point barre !), la laïcité de l’Etat (Pour que ce soit bien clair pour tout le monde, afin de mettre fin à la volonté manifeste de certains intégristes d’inoculer le venin de la charia au BF...).

    Il faut un vrai consensus de toutes les Forces vives de la Nation, car la constitution est la Loi fondamentale qui doit régir notre Vivre-ensemble.

  • Le 30 juin 2016 à 09:00, par SIDYETA En réponse à : Révision constitutionnelle : L’Opposition politique doute de son urgence

    Des opposants qui opposent dans le vide. Mr Zeph vous n’avez rien dit ; le Peuple attends patiemment la nouvelle constitution. Allez-y vous faire voir ailleurs.

  • Le 30 juin 2016 à 09:15, par yerbanga joel En réponse à : Révision constitutionnelle : L’Opposition politique doute de son urgence

    UNE OPPOSITION QUI N’A PAS UNE CAPACITE D’ANALYSE DES PROBLEMES DU PAYS. SI VOUS N’AVIEZ A RIEN A DIRE, TAISEZ VOUS MR ZEPH. LE CDP T’ENFONCE DE JOURS EN JOURS DANS DES ENORMES DIFFICULTES MON GAT ; SOIT LUCIDE

  • Le 30 juin 2016 à 09:24 En réponse à : Révision constitutionnelle : L’Opposition politique doute de son urgence

    vu tout ce qui se passe au burkina, les décisions qu’on prend, les actes qu’on pose on sent que les acteurs politiques travaillent pas pour le développement du pays.chacun ne pense qu’à ses intérêts.quand vous partez dans les autres pays vous trouvez que c’est bien construit il fait bon vivre parce que des gens se sont sacrifier ont défendu leur pays.pourqoui chez nous c’est pas le cas.pourqoui elire un maire il faut que du sang se verse.pourquoi a l’extérieur on accepte de démissionner parce qu’on a failli ou fauté et chez nous on trouve que c’est normal.honte a nos dirigeants

  • Le 30 juin 2016 à 09:30, par blocus En réponse à : Révision constitutionnelle : L’Opposition politique doute de son urgence

    Décidément que DIEU bénisse notre cher BURKINA !

  • Le 30 juin 2016 à 10:04, par Vico En réponse à : Révision constitutionnelle : L’Opposition politique doute de son urgence

    Vraiment je ne comprend pas trop une partie des burkinabé. D’autres qu’il faut ceci, d’autres qu’il faut cela, vraiment je suis perdu. Hier seulement nous étions tous dehors avec à la tête l’opposition, pour réclamer d’aplanir la constitution en demandant à M. Blaise de ne pas toucher à l’article 37, synonyme de pouvoir à vie et aujourd’hui c’est la même opposition qui rencontre son co-opposant hier pour lui demander de freiner le projet de révision de la constitution, il y a anguille sous roche quand même. Sinon c’est incompréhensible car, ne pas réviser cette constitution maintenant suppose que l’opposition joue un sal jeu pour donner le temps au pouvoir de bien voir si 2020 sera meilleur ou pas, afin de permettre à Rock de recadrer les choses qui vont amener le peuple au dehors encore, puisqu’elle, (opposition) n’a plus d’activités. Et peut-être qui va la permettre d’avoir des activités (d’ailleurs, c’est connu depuis le régime de Blaise que si le peuple dors l’opposition n’a pas à manger, si le peuple est dehors, l’opposition bouffe à buffet ouvert, demandez à Laurent BADO, Emile PARE et le chef lui même, Zéphirin DIABRE ils ne vous diront pas le contraire), c’est ça la réalité. Je crois qu’il faut que la constitution soit révisée maintenant pour permettre au PEUPLE de voir clairement. Au 1er internaute, contrairement à votre remarque sur les deux hommes d’Etat je dirai que vous avez très mal apprécier. Qui de Rock ou Zéphirin devait être président ? je dis bien c’est Rock aux allures simplistes burkinabé.

  • Le 30 juin 2016 à 10:22, par Lefils En réponse à : Révision constitutionnelle : L’Opposition politique doute de son urgence

    Il faut que le psuedo-opposant Zéphirin arrête d’insulter le peuple burkinabè ! ça suffit maintenant ! Mr Zéphirin pense-t-il que le peuple burkinabè s’est révolté les 30 et 31 Octobre 2014 pour ses beaux yeux à lui ? A-t-il oublié de sitôt ? Non, c’est insulter la mémoire de nos martyrs que Zéphirin et le CPD veuillent aujourd’hui repousser la révision constitutionnel à des calendes grecques. Le politicien Zéphirin comprendra en 2020 qu’il s’est laissé berné par le CDP et ses minables alliés comme la NAFA et autres regroupements d’apatrides. Que Zéphirin le veuille ou pas, que Roch le veuille ou pas, le peuple se débarrassera de la Constitution que Blaise et le CPD ont imposer aux Burkinabè penandant des décennies. Que Zéphirin se le tienne pour dit et pour de bon !

  • Le 30 juin 2016 à 10:58, par sniper En réponse à : Révision constitutionnelle : L’Opposition politique doute de son urgence

    Quand l’opposition estime que le DIESEL accélère trop, c’est que elle commence à perdre le nord..... Elle n’a plus de repère au vu de sa composition iconoclaste. Mais son travail étant coûte que coûte de s’opposer, pour tout retarder et faire ensuite endosser les échecs par le DIESEL, alors vamos ! Pauvres de nous.

  • Le 30 juin 2016 à 11:09 En réponse à : Révision constitutionnelle : L’Opposition politique doute de son urgence

    Je veux qu’on dise tout simplement au peuple ce qui ne va dans l’actuelle Constitution pour qu’on veuille la jeter dans la poubelle, qu’on répertorie toutes les insuffisances de cette Constitution.
    Ensuite rechercher toutes les solutions possibles à ces insuffisances, proposer des reformulations adéquates des articles litigieux ou parties incriminées.
    Soumettre les projets de modification à un débat contradictoire public dans diverses instances pour parfaire le contenu.
    Enfin, tamiser le tout et soumettre les formulations convenables au peuple à un référendum pour la modification de la Constitution en vigueur actuellement.

    Ainsi, l’on pourra éviter les pièges que les esprits malins veulent introduire dans la probable future Constitution de la 5e République. Car, voyez vous, des individus veulent coute que coute s’introduire dans l’histoire de notre pays en s’arrogeant la paternité de je ne sais quoi. Qui peut me dire en quoi le nombre élevé de républiques dans un pays lui fait honneur ? En un demi-siècle, on a 5 républiques ! Si le passage aux républiques se déroulait partout comme chez nous, combien y en aurait-il pour ceux qui ont 4 à 5 siècles d’existence ?

    On se connait sous les tropiques, après la création de la 5e République, c’est pour venir dire au peuple que ce changement a des implications, notamment sur le nombre de mandats électifs du PF car on n’organise pas des élections pour les perdre, avec des non dits sur les inconvénients qui pourraient déboucher sur des remises en causes de grands acquis démocratiques.

    En conclusion, je pense que tout reste perfectible, on n’a pas besoin de réinventer la roue, on peut améliorer notre Constitution actuelle par des amendements.

  • Le 30 juin 2016 à 11:32 En réponse à : Révision constitutionnelle : L’Opposition politique doute de son urgence

    C’est la première fois que je vois Zéphirin sourire...Je m’inquiétais bcp sur sa sociabilité !!!

  • Le 30 juin 2016 à 12:43 En réponse à : Révision constitutionnelle : L’Opposition politique doute de son urgence

    Bon sang ! Aidez-moi. Est ce qu’il est dit quelque que zeph est contre ? Est ce qu’il est dit quelque part qu’il veut que ça soit modifié vers la fin du mandat ? Et si effectivement y avait plus urgent que ça ? Vous pensez que cette modification est plus urgente que les questions pendantes en justice, la question sécuritaire et celle de l’incivisme ? Ce n’est pas parce que vous n’aimez pas zeph ou que vous le craignez pour votre mpp que tout ce qu’il va dire sera mauvais. Tchrrrrrrrr.

  • Le 30 juin 2016 à 13:05, par le coq En réponse à : Révision constitutionnelle : L’Opposition politique doute de son urgence

    ya kel probleme,je m’en fou de la politique du bf

  • Le 30 juin 2016 à 13:18 En réponse à : Révision constitutionnelle : L’Opposition politique doute de son urgence

    Beaucoup d’internautes parlent de révision constitutionnelle. Il ne s’agit pas de révision constitutionnelle, il est question de l’adoption d’une nouvelle Constitution. C’est deux choses totalement différentes. La révision suppose l’existence d’une Constitution à laquelle on voudrais apporter un ou des amendements. Par contre l’élaboration et l’adoption d’une nouvelle Constitution suppose que l’on veux se debarasser de l’ancienne Constitution(rupture) ou bien il n’existe pas de Constitution(indépendance ou coup d’Etat etc.). Dans le cas d’espèce, il s’agit d’une nouvelle Constitution pour créer la rupture avec l’ancien ordre constitutionnel. Sinon s’il s’agissait de la réviser pour supprimer les disposition confligènes (art.37, Sénat, amnistie), rassurez-vous c’est déjà fait. Le CNT par loi constitutionnelle N°072-2015/CNT PORTANT REVISION DE LA CONSTITUTION a doublement vérouillé l’article 37, supprimer le Sénat, supprimer la loi d’amnistie pour Blaise Compaoré et ils ont même Constitutionnalisé l’ASCE, et ouvrir la saisine directe du Conseil Constitutionnel aux citoyens burkinabè à l’instar du modèle Beninois. Je profite de cette occasion pour partager avec vous l’ancienne disposition de l’art. 37 et la nouvelle reformulation opérée par le CNT. Ancienne disposition :"Le Président du Faso est élu pour cinq ans au suffrage universel direct, égal et secret. Il est rééligible une fois."
    la nouvelle reformulation du CNT :"Le Président du Faso est élu au suffrage universel direct, égal et secret pour un mandat de cinq ans.
    Il est rééligible une seule fois.
    En aucun cas, nul ne peut exercer plus de deux mandats de Président du Faso consécutivement ou par intermittence." C’est très bien formulé et ce qui est encore très intéressant dans cette révision, le CNT est allé loger le nouvel article 37 portant limitation des mandats dans la seule disposition intangible de notre Constitution à savoir l’article 165. L’article 37 est donc doublement verrouillé voire betonné. Nous devons lutter pour que cette disposition ressorte dans la nouvelle Constitution et avec une disposition transitoire pour clarifier le mandat actuel du Président KABORE afin de nous éviter un vrai faux débat du genre Burundais ou Congolais en 2025 si bien entendu il remporte les élections de 2020. Merci

  • Le 30 juin 2016 à 13:20, par Soomtoore En réponse à : Révision constitutionnelle : L’Opposition politique doute de son urgence

    Internaute n-4, vous êtes aussi malhonête qe Zeph lui même. C’était juste hier. Il êtait au devant des choses. Ou bien ça aussi c’était de l’hipocrisie ?
    Quelq chose qi était demander au CNT.. Tout le monde a regrété le fait se le CNT n’ait pa pu le faire en son temps. Du moins ceux qi étaient de bonne fois. Des lois ont été votée, des projet de constitution rédigés. Et maintenat q’on ve le faire vs vs plaigner.
    Il n’y a pa plus urgent qe la revision de la constitution. On ne vs comprend plus du tout

  • Le 30 juin 2016 à 13:58, par Sidpawalemdé Sebgo En réponse à : Révision constitutionnelle : L’Opposition politique doute de son urgence

    Ah, nos hommes politiques (ou faut-il dire politiciens ?) !!!
    Toujours prêts pour le "un pas en avant, deux pas en arrière" !

    Tous les candidats à la présidentielle avaient dans leur programme la révision de la constitution comme point important. Au point qu’ils ont refusé à la transition de le faire car tenant à mettre au moins cette réforme à leur actif. Car il faut bien dire qu’en quelques mois, la transition était en train de faire pratiquement toutes les réformes importantes. Malgré que la transition offrait le caractère "neutre" nécessaire à une bonne réforme, et que la commission des réformes avait fait l’essentiel du travail, de même que le CNT de façon redondante, tous les partis se sont coalisés pour refuser le couplage du referendum constitutionnel avec les élections passées, et ce malgré le cout financier d’une consultation supplémentaire. Et que voit-on aujourd’hui ?

    1°) Un des principaux candidats à la présidentielle, qui avait aussi la constitution de la 5ième république dans son programme, dit aujourd’hui en tant que CFOP que cela n’est "pas urgent" !

    2°) Le candidat élu, de façon surprenante, opte de faire reprendre les travaux pourtant déjà faits par la commission des réformes et le CNT, et écarte les deux projets existants qu’il s’agissait de fondre, pour installer une nouvelle commission (budgétivore) chargée de ré-écrire un nouveau projet ! Et vu les méthodes de désignation sinon de "cooptation" des membres de cette commission et la réputations de "griots" de certains des désignés, on peut raisonnablement penser que leurs mandants attendent d’eux une constitution "sur mesure". Les dernières sorties des acteurs sur la composition du conseil supérieur de la magistrature, ou les conditions d’éligibilité donnent bien l’impression que sur certains points, un retour en arrière est bien envisagé.

    Conclusion : Nos dirigeant ne sont pas à une contradiction ou à un reniement près ! Dommage que la "leçon Blaise Compaoré" n’ait pas porté ses fruits et que certains imaginent toujours pouvoir faire ce qu’ils veulent. Attendons de voir si les Burkinabè vont accepter des RSS ce qu’ils on refusé à Blaise Compaoré, c’est à dire faire les lois à sa mesure et les changer à son gré...

  • Le 30 juin 2016 à 14:42, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Révision constitutionnelle : L’Opposition politique doute de son urgence

    ’’....l’Opposition politique a particulièrement examiné le contenu du décret portant création, attributions, organisation et fonctionnement de la Commission Constitutionnelle, dont elle a pris connaissance seulement après l’audience accordée à son chef de file. Pour l’opposition politique, les dispositions de ce décret posent de sérieux problèmes qui militent clairement en faveur de sa réécriture’’.

    - Normal qu’on revise ! C’est Salif DIALLO le Monsieur ’’Connait tout’’ qui, comme d’habitude, s’assoit dans son sallon et écrit les choses qu’il fait valider par un groupuscule d’illuminés, puis il organise des assises nationales et vient imposer à tous à la hâte à la manière CDR son écrit. Mais qu’il se le tienne pour dit : les burkinabè n’accepteront plus ces forfaitures et ces passages en force du temps de Blaise Kouadio COMPAORÉ  !!

    Par Kôrô Yamyélé

  • Le 30 juin 2016 à 17:23, par sidsomde En réponse à : Révision constitutionnelle : L’Opposition politique doute de son urgence

    Kôrô Yamyélé, je vous corrige, Gorba n’a jamais travaillé avec Blaise Kouadio COMPAORÉ mais avec Blaise COMPAORÉ. revoyez les papiers qu’ils ont signés ensemble !
    Cependant je reconnais que Blaise Kouadio COMPAORÉ c’est Blaise COMPAORÉ devenu quelque chose que les burkinabe ne connaissent plus ;

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique