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Et tout sera comme avant !

Publié le jeudi 23 juin 2016 à 05h20min

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Et tout sera comme avant !

Et la politique politicienne a repris ses droits en cette période de fin de campagne pour les municipales : arrogance verbale et financière, trafics d’influence, Intimidations, menaces, violence de toute nature, fausses promesses... les politiques burkinabè avec leurs militants viennent de nous démontrer que malgré les redistributions et recompositions diverses des dernières années, leur nature réelle n’a pas changé

Il est vrai, pour l’observateur non averti de confondre encore les militants et surtout les têtes de certains partis tant la reconversion ou du moins la migration d’un parti à l’autre a été rapide.

Ainsi, les élans de solidarité et d’unité qui se sont manifestés lors des manifestations des 30 et 31 octobre 2014 ayant conduit à la chute du régime de Blaise Compoaré et renforcés par « le coup d’Etat le plus stupide » se sont estompés devant les appétits voraces caractérisant l’homme politique sous nos tropiques. La ligne de démarcation entre le parti au pouvoir et l’opposition est plus que visible désormais, elle brille de mille feux mais pour combien de temps encore, car l’expérience vient de montrer une fois de plus que ce qui est constant dans les partis chez nous, c’est leur inconstance et leur instabilité. Les déçus et autres exclus ou encore les non-retenus sur les listes de conseillers n’ont pas le temps de faire leur mea-culpa qu’ils ont pris la carte du parti adverse et commencent à se battre encore « pour être bien positionné ».

Malgré ce que les uns et les autres ont à reprocher au code électoral dont les dernières modifications ont défrayé la chronique, il faut reconnaître que le respect de cette loi est un acte citoyen et il ne sert à rein d’aller chercher des actes d’incivisme ailleurs quand on conteste une décision fondée sur une loi aussi fondamentale. Un parti, qu’il soit au pouvoir ou non, doit-il accepter les violences électorales comme empêcher les électeurs de voter, barrer les routes et bruler les pneus…

Les résultats de primaires sont des affaires intérieures de partis et les ordres de missions ainsi que les véhicules de service n’ont rien à y faire. De même, les contestations doivent être réglées au sein des instances du parti et si vous n’êtes pas retenus, continuer vers un autre parti jusqu’à ce que « ça va marcher un jour » ; qui sait ? Le ridicule ne tue pas au Faso et quand on est au pouvoir, on doit faire plus attention car on a à perdre plus que ceux qui n’ont rien.

Une analyse de leur discours permet de voir que le jeu politique est loin d’être un engagement idéologique. L’escalade verbale avec ses métaphores guerrières du genre « notre combat », « l’état major du parti », « la stratégie du parti », « le bataillon de.. » « les lieutenants de… »… révèlent la véritable nature belliqueuse de responsables des partis politique de tous bords au Faso.

La fin de la campagne a été marquée par deux promesses qui méritent que l’on marque un arrêt : « l’audit des parcelles » et « la redistribution des recettes minières ». Tout se passe comme si le foncier était l’enjeu principal alors que ces mêmes politiques nous ont promis de déconnecter les mairies de la gestion du foncier à moins que l’on soit encore dans des fausses promesses comme d’habitude. Les luttes fratricides et les sommes distribuées comme lors des sumu dans un pays voisin laissent comprendre qu’on « investit » l’argent dans la campagne pour récolter quelque chose.

On sait que le Burkina Faso est traversé de part en part de crises multiples auxquelles il faut apporter des solutions très très urgentes : manque d’eau potable en ville comme en campagne, coupures intempestives d’électricité, incivisme et violence scolaire et insécurité routière et attaques terroristes répétées, incertitudes du front social ainsi que le chaudron estudiantin qui risque d’exploser à tout moment. A cela s’ajoutent les crises judiciaires « Affaire Guiro », « les libérations multiples » des politiques d’hier et des corrompus de toujours dont les explications n’ont convaincu personne. Des juges à qui on vient de « zouter du riz » et qui ont tenu les Etat généraux de leur sous-secteur à 300 millions durant la transition sont-ils aussi défaillants au point de faire appel aux Koglowéogo ?

On est surpris de voir qu’un parti, même de l’opposition, n’a pas daigné promettre de régler un temps le problème de l’eau et l’électricité. Est-ce par manque d’imagination ou les politiques ont-ils arrangé « un deal sur le dos du peuple mouton » une fois de plus.

Les élections municipales seront bientôt derrière nous et les nuages qui s’amoncellent montrent que le front social reprendra bientôt ses droits. Il ne sert à rien d’aller chercher l’étincelle ailleurs car la confiance est rompue entre les hommes politiques et le peuple, entre les militants et les têtes de parti et entre gouvernants et gouvernés.

Très peu de Burkinabè se sont indignés devant la baffe que vient de recevoir « un élu du peuple » et certains n’ont pas hésité à s’en réjouir surtout sur les réseaux sociaux. Cela démontre que le peuple ne se reconnait plus en ses élus et que l’escalade verbale et l’arrogance qui caractérisent la classe politique risquent de la conduire à sa perte.

L’administration publique qui doit montrer sa neutralité en toutes circonstances a basculé presque entièrement dans le camp des gagnants. Un politique d’un pays voisin ne disait-il pas qu’il n’a pas « les habitudes de l’opposition ». La chaise musicale des mercredis soir est devenue plus redoutable pour certains que les dégagements des temps révolus. Mais bon, « le président nomme qui il veut » nous dit-on, sauf que pendant la campagne, on s’était engagé à assainir l’administration publique et ne pas promouvoir les corrompus. Et comme on le sait tous dans ce pays de savane, ils sont nombreux à être passés du CDP au MPP et attendent leur nomination. Comme quoi, rien n’a changé et mieux, il n’y a que les étiquettes qui ont changé de couleur, le produit reste le même, comme on le dit chez nous « si le serpent noir a tué ton père, tu devras faire attention en présence d’une corde noire ».

A celui qui va lire ces notes assez sombres, merci de me faire mentir en disant que « tout sera mieux qu’avant ».

Abou Bamba DOUKARE (ABD)

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Vos commentaires

  • Le 22 juin 2016 à 20:12 En réponse à : Et tout sera comme avant !

    Bonjour

    Une bonne analyse, mais je ne suis pas si optimiste que vous sur le point que « Et tout sera comme avant ! », car je regrette déjà avant ; je pense pour le moment qu’on s’éloigne davantage des actes démocratiques tant voulu.

  • Le 22 juin 2016 à 20:32, par ka En réponse à : Et tout sera comme avant !

    Abou merci de vouloir convaincre un peuple averti que rien ne changera après le colon Blaise Compaoré et sa clique qui continu à narguer le même peuple. Ka farouche partisan de l’alternance politique du Burkina avec sa jeunesse, te dit le contraire, en étant présent a un choix d’un jeune élu d’une ville ou l’odeur du colonisateur sente le pourri. J’ai cru que les colonisés à vie du système Compaoré de cette ville qui est BOBO, allaient me convaincre que tout restera comme avant, mais ma grande surprise est que l’élu a été choisi par son objectif qui va pour le développement de la ville et sa population. Je te dis que depuis plus de 27 ans aucune élection des maires n’a jamais eu des remous comme celle de 2016. Oui, l’alternance politique avec la jeunesse est en route, et rien ne sera plus comme avant malgré la persévérance des anciens du régime Compaoré d’imposé la continuité. Tu dois remarquer que dans presque 80% des choix des maires ces derniers jours, sont faits avec le peuple, et si ce peuple ne le veut pas, il le dit, même par la violence s’il le faut, ce qui n’a jamais été avec le régime Compaoré : Ce qu’on appelle ‘’’que rien ne sera plus comme avant.’’’ Partout dans les communes, le peuple Burkinabé à travers leurs choix de celles ou ceux qui vont gérer leurs biens pour le développement des communes, dit ce qu’il pense avant le choix final : Ça aussi, c’est que rien ne sera plus comme avant. Depuis la nuit des temps, de la Haute Volta au Burkina, les maires des grandes villes du Burkina ont été privilégiés par des proches et les familles des gouvernants. Dans l’histoire du choix des maires de nos villes avant et après l’indépendance, sont dictés par les gouvernants, tant dis qu’aujourd’hui, le maire qu’il soit à BOBO, a Gomboro, a OURI, est élu par la population selon son objectif qui va pour cette même population : Ça aussi c’est que rien ne sera plus comme avant. Je dis bravo à ces populations qui sortent pour une alternance politique d’une ville avec sa jeunesse sans corruption à ciel ouvert, comme ce fut au temps de Blaise Compaoré et sa clique qui imposaient leurs maires pour les manipuler ensuite à leur guise.

  • Le 22 juin 2016 à 20:45, par Yako En réponse à : Et tout sera comme avant !

    Ma conviction profonde est qu’un jour sur demande pressante du peuple,Blaise traversera la leraba "sans bâton"accompagné de qlqs patriotes et regagnera Ouagadougou car l’homme incarne sagesse et progrès ce sera alors la fin de la souffrance du " peuple Burkinabé "

  • Le 22 juin 2016 à 21:34, par facilitateur permanent(fapertt) En réponse à : Et tout sera comme avant !

    Le chien ne changent pas sa façon de s’asseoir les Roch sont des Blaise trompeurs

  • Le 22 juin 2016 à 22:43 En réponse à : Et tout sera comme avant !

    ………..et tout ira bien au-delà de ce qu’on a vécu sous l’autre CDP. Ce CDP, et Shakespeare de 14e siècle s’est très bien posé la question d’ailleurs dans sa pièce de théâtre Roméo et Juliette ’N’est pas une fleur hibiscus est hibiscus même si appelé une fleur rose ?’ s’est-il questionné à son époque. Le Burkina de MPP le vit en réalité. N’est pas CDP est CDP même si appelé MPP ? Si CDP est CDP donc, c’est à craindre que rien ne change même si appelé MPP. Les mêmes aux pouvoirs, la même ruse, la même injustice, la même corruption à ciel ouvert, les mêmes mensonges, (je ne me rappelle plus qui parmi les SS qui n’a que deux ou trois vilaines parcelles clôturées perdues en plein brousse au plus profond du Burkina, sans compte en banque, ni voiture, ni même maison et il attend que nous le croyions) le même goût insatiable de bafouer les populations meurtries par la même injustice, la même arrogance et encore les mêmes mensonges et l’hypocrisie. Voilà la gouvernance pour lequel pour nous avons opté, oui !!!!

    À l’époque de l’autre CDP, ce fut monnaie courante à Ouaga. ’On te fait et il y a rien’. Sous le CDP d’aujourd’hui, c’est plutôt ‘ce sont nos amis, on les libère et il y a rien’ et voilà que les libérations provisoires de ces mêmes amis s’enchaînent, et en effet, il y a rien ; tandis que d’autres sont blanchis avec des excuses au nom de quelle diplomatie, je n’en sais plus rien. Lambda Burkinabè réveille-toi, dis-toi, tête basse, que tu t’es trompé, que tu te fasses avoir, qu’on te pardonne pour ta docilité incompréhensible, toi brave fils de ce pays, intègre, que tu n’aurais jamais cru on t’aurait eu si facilement et, pensif, te voilà dans la même politique des caniveaux. Oui, en effet !!!!

  • Le 22 juin 2016 à 22:51, par Badisak En réponse à : Et tout sera comme avant !

    Belle analyse de la situation ; je souhaite vivement que la suite te donne tord, même si cet espoir peut sembler s’éloigné au regard de ce que suggère les comportements qui ont été observés pendant les élections des maires de nos communes. Il y a comme une sorte d’instrumentalisation par les hommes politiques qui sèment l’inimitié entre des populations qui vivaient en parfaite harmonie. C’est le résultat des vielles pratiques qui résistent au vrai changement que notre peuple appelle de tous ses vœux.
    L’inquiétude est là, et bien réelle au regard des tractations souterraines qui se mènent ça et là pour nous divertir et nous mener en bateau. Mais j’ai confiance à mon peuple qui saura toujours trouver les ressources nécessaires pour donner la réplique appropriée en temps opportun à toute tentative de bâillonnement. Ce peuple si méritant et qui a tant souffert le martyr durant plus de 27 années de mal-gouvernance, n’acceptera plus jamais se faire mener en bateau. Le Bon DIEU lui même a été profondément blessé dans son amour propre, et a décidé de prendre en main la conduite de la destinée de ce pays ; les mauvais esprits qui tenteront de nager à contre courant de cette volonté populaire clairement affichée lors de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014 et du coup d’État du 17 septembre 2015, l’apprendront à leur dépend. Le "plus rien ne sera comme avant" a été inspiré par DIEU lui même pour donner une dernière occasion à tous ceux qui ont contribué à ruiné ce pays et qui ont encore une âme, à poser des actes salvateurs pour atténuer les effets de leurs péchés, en s’inscrivant dans le sens de la marche du peuple comme l’avait si bien compris le pouvoir de transition malgré certaines insuffisances. Les temps ont changé et les comportements doivent suivre, car, à chaque chose son temps et chaque temps sa chose.

  • Le 23 juin 2016 à 04:25, par Burkinbila17 En réponse à : Et tout sera comme avant !

    A mon avis le Burkina Faso est un pays qui netait pas pret pour l’Etat de droit.
    Notre pays a besoin d’une revolution profonde avec un dirigeant integre a l’image de Thomas Sankara pour assenir au vrai sens tout ce qui est pourri et redorer la mentalite collective des Burkinabes.
    En 26 ans d’Etat de droit quel bilan peut on dresser ?
    1) Un pays ou les plus hauts dirigeants jusqu’au plus pauvre citoyen lamda sont corrompus de la tete jusqu’aux pieds .
    2) Un pays ou l’integrite le Burkinbili a foutu son camp
    3) Un pays ou l’on est pret a vendre meme son ame pour avoir un semblant de bien etre
    4) Un pays ou le bien public est percu comme le bien personnel
    5) Un pays ou le mensonge politique est devenu le maître mot
    6) Un pays ou pour avoir une place au soleil il faut se prostituer politiquement et mettre son honneur dans ses souliers.
    7) Un pays ou le dirigeant vient juste pour ses propres interets et non pour ses compatriotes
    8) Un pays ou meme tout ce qui est autorite morale s’est laisse manipulee et achetee a vil prix.
    9) Un pays ou les intellectuels sont prets a mentir que le soleil se leve au Nord et se couche a l’EST juste pour sastifaire les besoins de leur tube digestif
    10) Enfin, un pays ou on ne gouverne pas par anticipation mais qu’on tatone sans projet de societe reel.
    Voila en 10 points comment est devenu le Burkina depuis le 15 octobre 1987
    Dommage pour la generation montante elle va heritie d’un pays qui a perdu totalement ses valeurs d’antan,

  • Le 23 juin 2016 à 08:24, par Wéoghobiiga En réponse à : Et tout sera comme avant !

    Mon cher ami, tout sera pire (je dirai même plus pire) qu’avant. Sincèrement, que pouvons attendre d’un pouvoir de Kolgweogho ? Voilà, des gens incapables de discipliner leurs propres militants au sein de peur propre parti et qui veulent discipliner des kolgwéogos qu’ils avaient adoubés. Incohérence et inconséquence sont les maux de ce Pouvoir. Jamais ! au grand jamais !, la sécurité interne et externe de ce pays n’a été autant menacée. DONC,
    Le pire, c’est la menace de la paix sociale
    Le plus pire, c’est que les Ministres chargés de la Sécurité et de la Défense ne semble pas avoir la pleine mesure de la situation.

  • Le 23 juin 2016 à 09:46, par Oban En réponse à : Et tout sera comme avant !

    D’accord avec Burkinbika17. "Notre pays a besoin d’une revolution profonde avec un dirigeant integre a l’image de Thomas Sankara pour assenir au vrai sens tout ce qui est pourri et redorer la mentalite collective des Burkinabes." Tu as tout dit. Sauf un dirigeant de sa trempe, sinon le changement n’est pas pour demain.

  • Le 23 juin 2016 à 09:53, par Nongba En réponse à : Et tout sera comme avant !

    Belle analyse M. DOUKARE. On est foutu. On reprend tout à zéro. (courte mémoire). Et parti encore, pour :
    - les grèves et les mouvements à répétition,
    - le grippage des institutions politiques,
    - le coup d’état des Généraux,
    - le coup d’état des colonels,
    - le coup d’état des commandants,
    - le coup d’état des capitaines,
    - le coup d’état du plus futé des capitaines, qui va tirer leçon de tout ça, créer un RSP, une nomenklatura, institutionnaliser la répression, la corruption et l’affairisme dans le pays pour se maintenir au pourvoir 27 ans au moins, jusqu’à ce que la nomenklatura éclate et que des dissidents incitent le pauvre peuple à l’insurrection.
    - Et après insurrection, encore récupération et tout reprend comme avant.

    Voilà la roulette Burkinabè.
    Si ce n’est pas malheureux. C’est quoi même on a fait à Dieu ?

  • Le 23 juin 2016 à 10:43, par Achille De TAPSOBA En réponse à : Et tout sera comme avant !

    HOMMAGE A NOS MARTYRS du 30, 31 Octobre 2014 et 16,17 Septembre 2015

    Belle analyse Mr BAMBA et courage à vous . Tout est pourri à commencer par le sommet au Faso. Certains sont les apôtres de mal gouvernance et de l’impunité depuis 27 ans car ils ont énormément pillé le pays et ont fait disparaitre des Burkinabé sans être inquiétés un jour (Boukary DABO). Ces personnes avec des passés cyniques ont perdu sans doute la bataille morale elles ne peuvent pas des modèles pour la jeunesse Burkinabé malgré qu’elles se disent donneurs de leçons de bonne gouvernance.

    Elles(3 apôtres de l’impunité) ont bradé la DIGNITÉ du BURKINA(âmes des MARTYRS) à coût de milliards au grand frère argentier ADO "l’homme de paix" et aux franc-maçons pour se relancer(honneur) et relancer l’économie du pays qui est entrain de se noyer.

    DÉMAGOMÉTRE(unité de mesure des mensonges)

    Mr Roch avait dit le 29 décembre 2015 pendant son investiture : "En toute humilité, chacun doit reconnaître et assumer sa part de responsabilité et éviter les fuites en avant inutiles.C’est pourquoi la vérité et la justice doivent être recherchées préalablement pour que la paix des cœurs décuple nos énergies afin que nous soyons capables de nous pardonner effectivement et sincèrement".

    - FAUX car toutes ces libérations provisoires ont été orchestrées au plus haut niveau pour aider les amis d’hier du Cdp et la décision d’annulation des mandats d’arrêt par la cour de cassation du petit rebelle Soro tout beau et tout rond et de Blaise Guessan(acquittés par le nouveau régime) vient de l’exécutif en limogeant le commissaire du gouvernement Koudougou et le juge en charge du dossier au moment de la réintroduction des mandats d’arrêts.

    Mr Roch a promis à ADO le grand frère de gérer de façon diplomatique le cas Soro.

    - VRAI car la justice militaire avec l’appui de Mr Roch a annulé en catimini la poursuite de Soro (2 décisions contradictoires rendues dans la même journée) en passant par la voie de dénonciation bancale qui n’aura pas de suite à Abidjan. Soro n’a jamais été poursuivi pour des crimes graves de la crise 2002 ce n’est pas pour le putsch qu’il le sera.

    Mr Roch avait dit que les caisses étaient vides au début de son mandat après le passage de la transition.

    - FAUX car les comptes du Burkina étaient toujours rouges pendant longtemps. Les bailleurs avaient attiré l’attention vue que la corruption et les détournements avaient pignon sur rue pendant le règne de Blaise avec le soutien indéfectible du trio (fidèles des fidèles bénéficiaires pendant 27 ans d’impunité).

    Le gouvernement "la mal gouvernance ou rien" avait parlé d’un blanchissement 80 milliards sous la transition lors un conseil de ministres au début de leur mandat.

    - FAUX car Aucun blanchissement de 80 milliards sous la transition n’a été observé selon les différents rapports de contrôle.Cela date depuis 2007

    El présidenté des Koglwéogo(fils du pasteur excusez-moi) avait parlé de la disparition de 57 véhicules après la transition.

    - FAUX car les 57 véhicules auraient disparu en toute illégalité pendant la fuite de Blaise en plein midi vers Abidjan dans sa belle famille et pendant le putsch manqué du 16 Septembre 2015.

    Le ministre de la justice Bagoro avait annoncé que Mr Eddie Komboigo a été libéré parce qu’il a présenté un certificat médical(santé précaire). Mr Roch avait chanté le même cantique (version) à la diaspora Burkinabé aux États-Unis.

    - FAUX parce que la gendarmerie n’a jamais auditionné Eddie ni fait un procès verbal contre Eddie Komboigo. Aucun élément en charge contre lui n’est mentionné et sciemment orchestré pour extraire de la justice militaire.

    L’ UPC a déclaré l’instrumentalisation de la justice par le MPP dans un article paru dans la presse.

    - VRAI car l’intersyndical des magistrats a confirmé dans cette instrumentalisation de la justice par la présence des juges faciles ou corrompus en leur sein téléguidés par l’ exécutif. Les magistrats ont fait une déclaration dans les médias.

    Le président par intérim du Cdp Achille Marie TAPSOBA(à ne pas confondre avec Achille De TAPSOBA l’insurgé) a affirmé que la délégation reçue chez le grand frère argentier ADO a vu visiblement Blaise Guessan lors de leur mission de relance de l’ économie du BURKINA par la Cote d’Ivoire

    - VRAI car aucun des missionnaires même le faiseur des rois de la sous région n’a démenti officiellement dans la presse. C’est l’omerta(la loi du silence absolu) chez les missionnaires il y a anguille sous ROCH pardon roche.

    Un président de l’Assemblée nationale actuel jure la main sur le cœur ne pas être mêlé à la mort d’un étudiant Boukary DABO par les militaires du conseil (escadron de la mort du régime chassé)

    - FAUX car les étudiants (majoritairement vivants actuellement) confirment que ce président de l’ AN présent sur le campus universitaire ce jour-là aurait donné l’ordre aux militaires du conseil de disperser rapidement les étudiants en grève. Boukary DABO aurait disparu sur les radars du Campus Universitaire c’est-à-dire qu’il a trouvé la mort au conseil pas de nouvelles jusqu’à nos jours.

    Conclusion

    Les mensonges sont sans conteste érigés en règles de gouvernance pour le nouveau ancien pouvoir. Le bateau est entrain de couler à cause de la démagogie. Il ne faut pas s’attendre à grand-chose de nos piètres dirigeants incriminés dans de sales dossiers qui veulent eux-mêmes sauver leurs propres têtes.

    A NOS MARTYRS QU’ILS SE REPOSENT EN PAIX. QUE JUSTICE LEUR SOIT RENDUE RAPIDEMENT

    JUSTICE POUR NORBERT ZONGO
    JUSTICE POUR THOMAS SANKARA
    JUSTICE POUR SALIFOU NEBIE
    JUSTICE POUR DAVID A OUEDRAOGO
    JUSTICE POUR DABO BOUKARY

    VICTOIRE TOUJOURS AU BRAVE PEUPLE
    VIVE LA DÉMOCRATIE AU FASO
    VIVE LE BRAVE PEUPLE BURKINABÉ

    QUE LE SEIGNEUR BÉNISSE LE BURKINA QUE NOUS AIMONS TOUS.AMEN
    PAIX ET SUCCÈS A TOUS LES BURKINABÉS . AMEN

    ACHILLE DE TAPSOBA LE BOBOLAIS
    Insurgé

  • Le 23 juin 2016 à 11:15, par Moi aussi En réponse à : Et tout sera comme avant !

    Merci à tous mes prédécesseurs pour leurs commentaires. Tout est dit dans vos postes.
    Je ne connais pas vos âges respectifs (hormis le grand-frère Ka) mais s’il s’agit de ce que je présume (jeunes), l’espoir est permis car, ne dit-on pas que ‘‘quand on sait ce que l’on veut, on a déjà fait la moitié du chemin’’ ? Autrement dit, ‘‘connaître son mal, c’est se mettre sur la voie de la guérison’’ Courage donc pour la lutte.

  • Le 23 juin 2016 à 11:21, par Moi aussi En réponse à : Et tout sera comme avant !

    Un clin d’œil pour l’image d’illustration de votre article frère Bamba. Je dois vous féliciter car, ça relève du grand art, les images qui parlent d’elles-mêmes.

  • Le 23 juin 2016 à 12:05 En réponse à : Et tout sera comme avant !

    TOUT SERA PIRE QU’AVANT. AVANT AU MOINS ON AVAIT LA PAIX.

  • Le 23 juin 2016 à 12:49, par KDI En réponse à : Et tout sera comme avant !

    Moi je dirai plutôt "Et tout sera pire que avant" parceque si ce sont vraiment des chèvres qui "mangé Blaise" et pris sa place alors on n’est pas sorti de l’auberge. C’est comme le dit un adage "Fuir le caca pour aller dans l’anus" Que Dieu sauve ma chère patrie !

  • Le 23 juin 2016 à 13:41, par le patriote balma En réponse à : Et tout sera comme avant !

    Bonne analyse ! Moi j’ai perdu l’espoir il y’a 4 moi.le véritable problème du BF est ROCK,SALIF, SIMON.L’histoire du Burkina est en marche mais elle ne retiendra jamais les lâches

  • Le 23 juin 2016 à 13:49, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Et tout sera comme avant !

    - Je constate avec aisance que beaucoup de gens commencent à aimer mon équation qui est : Si MPP = CDP-RSS, donc MPP = RSS (MPP + CDP). Pour vous dire que tout est même pipe, même tabac. Pourtant certains s’en prenaient à moi pour cette équation. Aujourd’hui comme d’habitude, les faits me donnent raison.

    Je vous prédit encore autre chose ici : croyez ou ne croyez pas mais un jour Blaise COMPAORÉ reviendra ici, il ne lui sera rien fait et mieux et se présentera candidat à la Mairie de Ziniaré. Si vous ne le savez pas encore, continuez de rêver ! Un marché de dupe se trame certainement sur le dos du peuple par les RSS  ! Pensez-vous que ces RSS vont diriger un Gouvernement et que ce même Gouvernement dirigé par ces RSS puisse sanctionner Blaise COMPAORÉ et ses proches ? Jamais les RSS ne vont s’y risquer ! C’est comme quand tu tapes un serpent avec un bâton et que celui-ci réussit en s’enrouler vite sur le bâton, et tu soulèves le bâton et que le serpent te retombe dessus. La conséquence sera simplement claire et nette.

    Par Kôrô Yamyélé

  • Le 23 juin 2016 à 16:44, par ka En réponse à : Et tout sera comme avant !

    A Abou DOUKARE et aussi les internautes qui ne voient pas la mutilation du changement, sachent que rien n’est impossible, il suffit d’avoir la volonté, et la seule solution dans notre pays est la démocratie : En aucun cas, nous ne pouvons avoir en un seul coup, car la reconstruction du pays ne se fait pas en un seul jour, surtout que le Burkina est un pays en sous-perfusion. Si rien ne va pas avec les RSS, il y a d’autres personnes capables qui peuvent prendre leurs places, car l’alternance politique d’un pays passe par là : Que pouvons-nous faire a moins d’un an d’élection, dont 53% de la population a opté pour Roch Kaboré et son programme ? Une bonne analyse avec des bonnes questions, mérite une autocritique avec des argumentations solides, et des réponses qui y vont avec : Pour Vous qu’est-ce que c’est un changement, ou rien ne sera plus comme avant ? Pour moi depuis les 30 et 31 Octobre 2014, l’alternance politique du Burkina avec sa jeunesse cherche son vrai chemin de départ. C’est comme mon ami Körö Yamyélé avec les premières pluies dans ses champs, et qui cherche par où commencer à semer ou à labourer des hectares avec sa petite daba. C’est pareil pour un départ d’une vraie alternance politique, surtout un petit pays comme le Burkina qui veut donner des leçons aux autres pays du continent. Depuis la nuit des temps au Burkina, les commencements des républiques sont ainsi. ‘’’Rien ne sera plus comme avant,’’’ après CSP, ‘’’Rien ne sera plus comme avant,’’’ avec le CNR, ‘’’Rien ne sera plus comme avant,’’’ avec Blaise Compaoré qui est resté au pouvoir durant 27 ans pour une colonisation des mentalités qui sente une pourriture interminable ‘’’Rien ne sera plus comme avant.’’’ Pour Ka, depuis les 30 et 31 Octobre 2014, ce sont les petits changements de mentalités colonisés par le régime Blaise Compaoré, et qui insiste pour faire avancer le pays, comme à BOBO ou un jeune SANOU qui remplace un vieux SANOU colonisé par la famille Blaise Compaoré, et ne vivait que par son colon, oubliant la population : Tant dis que le jeune qui vient de prendre le fauteuil de la mairie de BOBO, dit a ceux qui ne veulent pas travailler, de cherchent des places a ailleurs : Voilà déjà pourquoi ‘’rien ne sera plus avant.’’ Et je demande à la toute la jeunesse Burkinabé de suivre son exemple pour enterrer toutes les consciences colonisées par un régime égoïste et criminel. ‘’’Rien ne sera plus comme avant, car dans toutes les communes du Burkina, la population sait désormais à qui confié leur destin jusqu’à une autre alternance politique en 2020.’’’ Si ça ne va pas, on se bascule sur l’UPC ou autre, comme dans les pays démocratiques, aux Etats Unis, En France, en Italie ou des femmes tiennent les reines des grandes villes : Ceux-ci sont les départs de ‘’Rien ne sera plus comme avant.’’’ Apres la guerre de sécession aux Etats Unis, et l’abolition de l’esclavage ‘’’Rien ne sera plus comme avant a pris le dessus.’’’ Apres la deuxième guerre mondiale en Europe ‘’’Rien ne sera plus comme avant a pris le dessus’’’ en France, en Allemagne, comme nous le faisons aujourd’hui après la fuite de Blaise Compaoré l’introverti, devenu Ivoirien et Français. Oui, le tonnerre de Rien ne sera plus comme avant a commencé dans le pays des hommes intègres avec un peuple mûri, dont personne ne peut plus le berner. La preuve est que le tonnerre de Rien ne sera plus comme avant, gronde dans toutes les communes à moindre inégalité, et sa foudre peut frapper les RSS a tout moment s’ils ne respectent pas leur programme et les promesses de régler les dossiers des crimes impunis. Une alternance politique ne se fait pas fait pas en un jour, et le président Roch Kaboré est élu pour 5 ans pour l’ouverture de cette alternance politique : Et comme nous le savons tous, le commencement de ce changement était sur une bombe. Ce qui est certain, les RSS en agissant de la sorte, ouvrent un vrai chemin pour la mutation des jeunes qui ont la trempe de Thomas SANKARA, avec des objectifs pour leur peuple, et non pour un individu. A mon jeune Achille de Tapsoba, internaute de bonne foi pour une alternance politique transparente, je te comprends, car nous luttons ensembles avant l’insurrection, et après pour la même cause, mais nous devons donner du temps à celui qui a été choisi a 53% par le peuple Burkinabé et qui est assied sur un fauteuil présidentiel bourré de la dynamite : Après ce temps donné, le passé peut se retourner contre tout en chacun. Que Dieu tout puissant, capable de tout, bénisse l’alternance politique du Burkina avec sa jeunesse.

  • Le 23 juin 2016 à 19:41, par ka En réponse à : Et tout sera comme avant !

    Mon ami Körö Yamyélé, heureux de te lire : Le plus grand souhait du peuple Burkinabé est que Blaise Compaoré revienne payé ses crimes et devenir un citoyen normal. Il y a eu Maurice Yaméogo qui est allé en Côte D’Ivoire comme refugié après sa chute, il est revenu, payé ses actes et mourir tranquillement au pays qui l’a vu naître. Lamizana a été condamné, Zerbo a été condamné, Blaise a fait condamné Thomas Sankara par les armes, Zida a pris la fuite, mais le connaissant, il reviendra. Pour te dire que c’est Blaise Compaoré avec sa nationalité Française, il a demandé que ses frères Français le conduisent en Côte d’Ivoire, sinon le 31 Octobre 2104, il pouvait comme tous les députés de la majorité, allé à Ziniaré, jusqu’à ce qu’il soit jugé comme tous les président fautifs. Son père Bila lui a mis au monde a Ziniaré, il est fils de son père, s’il a quelque chose sous son pantalon, qu’il revienne affronté la justice Burkinabé comme les autres anciens présidents.

  • Le 23 juin 2016 à 21:57, par assi En réponse à : Et tout sera comme avant !

    restez la a jouer aux enfants gates blaise par ci blaise par la .dormez seulement sankara viendra vous sortir du trou

  • Le 24 juin 2016 à 07:26, par Yako En réponse à : Et tout sera comme avant !

    @Ka,on ne construit jamais un pays avec l’obsession de la haine.On voit bien votre haine contre le PF Blaise Compaore à chacune de vos sorties.Telle est votre culture politique, la haine tjrs la haine rien que la haine.Pour être utile à la société apprenez à cultiver d’abord l’amour c’est le fondement d’une démocratie apaisée.A votre âge l’avenir est derrière vous soyez promoteurs de la tolérance et donc de la paix sans lesquelles il n’ya point de société humaine. Dommage vs vivez tjrs dans l’amertume.

  • Le 24 juin 2016 à 10:11, par ka En réponse à : Et tout sera comme avant !

    A Yako 21, tu es la seule personne sur le site, en venant en anonyme ou par d’autres pseudos, pour contredire ma vérité de faire avancer le pays avec sa jeunesse. Sans mettre la vérité du passé, le présent, et l’avenir sur la table pour un dialogue franc avec tous les composants, le flou l’emporte pour un pays en quête de développement et de l’émergence comme le nôtre. Si ma vérité te gène toi le laisse Q de blaise Compaoré, qu’il soit ainsi. Relis toutes mes interventions de 2009 à nos jours, mon objectif de s’adresser à la majorité, ou à l’opposition reste le même ‘’’’l’alternance politique dans la transparence avec la jeunesse qui est l’avenir du Burkina de demain sans crimes, sans l’injustice, sans l’impunité, sans la corruption à ciel ouvert.’’’’ Si dans ce que je dis, pour que la jeunesse sachent, et s’abstiennent pour ne pas faire les mêmes erreurs comme le passé est fausse, alors contredit moi, et donne-nous des argumentations solides pour que le Burkina avance sans aveuglement, et sans penser à corriger en passage les erreurs du passé. Soutenir un développements d’un pays, n’est pas de protégé un individu introverti, et qui tuait qui il veut, là où il veut, mais c’est de rappeler à ceux qui disent qu’ils veulent faire avancer ce pays, que le développement et l’émergence du pays se font avec le peuple, et non tué le peuple pour gouverner, ou garder le pouvoir égoïstement avec sa famille. Mon rôle si tu le veux ou pas, en tant qu’une personne d’un certain âge, est de rappeler avec sagesse les erreurs du passé à ne plus commettre. Si tu n’es pas de mon avis, mets tout dont tu penses là où tu sais. Nous sommes dans un état de droit, et la démocratie commence à prendre le dessus avec une jeunesse qui dit que rien ne sera plus comme avant.

  • Le 24 juin 2016 à 11:02, par la reserve En réponse à : Et tout sera comme avant ! 24 juin, 11:01 par Wendwaoga

    Bonjours à tout le peuple du Burkina Faso. Après l’insurrection des 30 et31 octobre 2014, le souhait de tous est de voir notre Burkina allé de l’avant, critiquons mais apportons également des solutions s’il y a lieu. Aucun de nous n’a intérêt à ce la situation se dégénère au Pays. Sachez que certains souhaitent le retour de Blaise et d’autres non, mais pas dans la même vision ; pour certains faire à la justice d’autre pour la reconquête du pouvoir. L’enfant Ziniaré lui même ne souhaite retour au Faso pour l’instant car il a peur de ce qui pourrait lui arriver. Le président Rock a été élu pour 5 années, gardons donc l’espoir qu’il tiendra promesses sinon 2020 c’est d’ici là ; il n’a droit à l’erreur. Nous savons ce qui se passe aujourd’hui mais nous ne savons pas ce qui peut se passer demain, prions Dieu pour garde le Burkina Faso en Paix et que l’on puisse aller de l’avant. Merci !

  • Le 24 juin 2016 à 18:20, par Yako En réponse à : Et tout sera comme avant !

    @23 merci pour ta sagesse je te respecte.Seulement l’exil du grand bâtisseur Blaise Compaore est une honte pour notre pays et pour la sous région qu’il a tant servi.Le PF Compaore a préféré quitter le pouvoir pour épargner des vies.Quelle grandeur.

  • Le 25 juin 2016 à 13:52, par ka En réponse à : Et tout sera comme avant !

    Yako l’erreur est humaine dit-ton, mais les erreurs commises sciemment par Blaise Compaoré et son frère François en vue de servir d’autres desseins que ceux du peuple, est impardonnable : Surtout les crimes gratuits et la corruption à ciel ouvert qui touche à 100% le peuple Burkinabé. Blaise Compaoré n’a pas pensé au massacre de son peuple pour prendre la fuite, il a protégé ses fesses en fuyant la queue sous les jambes. Si tu veux convaincre le peuple de t’aider pour faire revenir ton gourou, demande-lui d’accepter de répondre de ses crimes devant la justice Burkinabé, comme tous les anciens présidents fautifs, comme son allié Gilbert Diendéré qui assume ses actes a la MACA. S’attaquer a mes critiques constructives avec tes spéculations hasardeuses et destructives, surtout à caractère de désinformation, ne te servira rien, que de te faire d’avantage détesté. Sans une justice équitable qu’attende les familles des crimes gratuits de Blaise Compaoré, il n’y aura pas de réconciliation nationale, ni de paix au Burkina. Si Diendéré Gilbert assume et paye ses actes, il sortira en héros de la MACA et ses enfants seront fiers d’un papa devenu un citoyen avec une conscience tranquille. Blaise Compaoré fils de Bila compaoré, ne pourra un jour revenir au Burkina sans passé par la violence ou la justice. Avec la violence, le Burkina retournera à la case du départ. En revenant par la porte de la justice, il s’en sortira vainqueur, et peut espérer de nouveau la confiance de son peuple. Essaye de relire mes interventions dans toutes les sites d’informations des réseaux sociaux de notre pays depuis des années, mon objectif reste le même ‘’’’une alternance politique saine du Burkina avec sa jeunesse, sans les crimes gratuits et leurs auteurs.’’’ Personne, je dis personne, ne peut me dévier de mon objectif.

  • Le 25 juin 2016 à 19:58, par SOME En réponse à : Et tout sera comme avant !

    Bravo le photographe
    le choix des mots, le choc des photos
    SOME

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