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Des assises nationales sur le PNDES : Pour une appropriation du référentiel de développement du Burkina

Publié le mardi 21 juin 2016 à 01h06min

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Des assises nationales sur le PNDES : Pour une appropriation du référentiel de développement du Burkina

Le ministère de l’économie, des finances et du développement organise, du 20 au 21 juin 2016, les assises nationales sur le Plan national de développement économique et social (PNDES), le nouveau référentiel de développement du Burkina. Cette rencontre réunit les représentants des institutions républicaines, des structures de l’administration publique, de la société civile, du monde rural, de la jeunesse, des syndicats des travailleurs, des religieux et coutumiers, du secteur privé, des partenaires techniques et financiers, des experts et personnes ressources. Objectif : parvenir à un consensus pour une appropriation nationale du PNDES.

Les plans de développement se succèdent au Burkina, mais la pauvreté demeure. De 1960 à 2015, ce sont dix référentiels de développement qui ont été mis en œuvre selon des philosophies différentes. Le dernier étant la Stratégie de croissance accélérée et de développement durable (SCADD) dont la mise en œuvre a permis de réaliser une croissance moyenne de 5.5% mais n’a pas permis de faire reculer significativement la pauvreté et les inégalités dans notre société.

Depuis Janvier 2016, le Plan national de développement économique et social (PNDES) est en train de prendre le relai de la SCADD. Un référentiel de développement qui tire ses fondements du programme du président Roch Kaboré pour les années 2016 à 2020 dont la vision est : « bâtir avec le peuple un Burkina Faso de démocratie, de progrès économique et social, de liberté et de justice » par une « transformation structurelle de notre économie pour la mettre sur une nouvelle trajectoire de forte croissance, tout en réduisant profondément les inégalités sociales et la pauvreté rurale et urbaine ». Ce programme devrait donc constituer la base légitime de construction de ce processus nécessaire à l’appropriation nationale du PNDES.

Conçu dans un contexte international marqué par l’adoption en septembre 2015 par les Etats membres de l’ONU des Objectifs du développement durable pour la période 2015-2030, le PNDES prend en compte les politiques d’intégration mises en œuvre au sein de l’UEMOA et de la CEDEAO. Il doit permettre à l’économie de s’intégrer harmonieusement dans les stratégies.

Dégager un consensus sur le document

Et les présentes assises visent à favoriser l’appropriation du PNDES par l’ensemble des acteurs. Durant ces deux jours, il s’agira d’apprécier l’analyse diagnostique, la stratégie et les dispositions de mise en œuvre, de suivi et d’évaluation, présentées par le projet de document de PNDES ; afin de dégager un consensus sur le projet de document de PNDES. Ainsi, à l’issue de ces assises nationales, des contributions concrètes seront collectées pour la finalisation du projet de document de PNDES.
Prennent part à ces assises : les représentants des institutions républicaines, des structures de l’administration publique, de la société civile, du monde rural, de la jeunesse, des syndicats des travailleurs, des religieux et coutumiers, du secteur privé, des partenaires techniques et financiers, des experts et personnes ressources.

« Le PNDES appartient à tous les Burkinabè. Donc, il est important que tout le monde participe à son élaboration. Je suis donc content que les acteurs de la société civile, les gouverneurs de régions, les représentants de l’administration décentralisée, les partenaires techniques et financiers aient participé à ces assises. C’est la volonté de tous de contribuer, c’est ce qui est important, que la démarche soit participative, consensuelle, de manière à ce que tout le monde se sente engagé par ces gigantesques chantiers que le gouvernement va lancer », a lancé le premier ministre Paul KabaThiéba qui a présidé la cérémonie d’ouverture des assises.

« Nous ne pouvons pas nous satisfaire de l’état actuel de nos performances économiques et sociales. C’est pourquoi, le PNDES est articulé autour du rôle fondamental de l’investissement public et de l’investissement privé pour insuffler une dynamique de croissance. En effet, il revient à l’Etat de créer les conditions de rentabilité de l’entreprise privée en mettant en œuvre un environnement approprié et en réalisant les investissements structurants indispensables pour améliorer la compétitivité de l’économie nationale », a-t-il assuré.

Les assises nationales sur le PNDES réunissent environ 300 participants.Ils vont apprécier l’analyse diagnostique, la stratégie, les dispositions d’exécutions, en privilégiant la recherche du consensus au cours des échanges.

Les conclusions des travaux seront connues ce 21 juin au cours de la cérémonie de clôture.

Moussa Diallo
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 21 juin 2016 à 05:21, par le paysan En réponse à : Des assises nationales sur le PNDES : Pour une appropriation du référentiel de développement du Burkina

    pour résoudre la pauvreté au Faso il n’y a qu’ une seul chemin Le BURKINA FASO est un pays d’agriculture et d’élevage il faut identifier les vrai acteurs de l’Agriculture et les accompagner directement et éviter les intermédiaires même certains responsables des filière au plan national sont dangereux .chaque producteur au Burkina doit être codifier et ’appuyer directement.l’appuie ne doit pas être gratuit mais il faut considérablement diminuer les taux d’intérêts .la disponibilité des intrants en quantité et en qualité et à moindre cout la maitrise de l’eau. au BF ont peut cultiver deux fois dans l’année si l’eau est maitrisée.

  • Le 21 juin 2016 à 10:22 En réponse à : Des assises nationales sur le PNDES : Pour une appropriation du référentiel de développement du Burkina

    La version provisoire est nulle. Je vois mal comment ils vont pouvoir améliorer un tel document en 2 jours avec tout ce monde !

  • Le 21 juin 2016 à 11:01, par Le Burkina d’Abord En réponse à : Des assises nationales sur le PNDES : Pour une appropriation du référentiel de développement du Burkina

    Cette messe là vaut la peine d’être dite !! A défaut d’un document comme ça (PNDS), on risque de faire du pilotage à vue voire au toucher !! Et là, ç’aurait été le précipice direct !!
    Cela dit, à défaut d’être invité à ce forum pertinent, je dirais que le développement d’un pays comme le Burkina Faso n’est pas de la sinécure, car il y a eu beaucoup de casse, de complaisance et de comportement anti-développement qui ne demandent qu’à perdurer. Il faut donc consigner dans le PNDS des actions volontaristes mais qui ne sauront se réaliser qu’avec des Burkinabé nouveaux, des Burkinabé qui, sans occulter leur intérêts personnels, doivent mettre au devant l’intérêt général, motivés en cela par leur patriotisme et la volonté de laisser à leurs descendants un Burkina où il fait bon vivre. L’équation du développement économique et social du Burkina est à plusieurs inconnus mais avec la communauté d’intelligences que nous sommes nous pouvons la résoudre. Le substrat, le soubassement de tout cela c’est le patriotisme, le désintérêt total, le don de soi, l’ambition, l’innovation, l’abnégation quotidienne à faire mieux, l’inspiration sur les réussites des autres (le Benchmarking), le travail, le travail, le travail encore et bien !! "Il faut travailler, toujours travailler, beaucoup travailler et encore travailler", Abdoulaye Wade.
    Seul le travail paie !! Bien sûr il faut savoir travailler !! Il faut réapprendre aux Burkinabé la vertu du travail bien fait !! Si ces dispositions mentales et comportementales sont réunies le Burkina est paré pour le développement !! Sur les questions pratiques, il faut identifier nos avantages compétitifs, y déceler des projets et les mettre en œuvre avec surtout le privé national et international. Aux cotés de l’investissement privé et parapublic il y a le domaine des services sociaux ( éducation, santé, social, etc.) et les infrastructures. On ne saurait aller nulle part si les infrastructures routière, télécoms, énergétique, hospitalière, éducatives, etc. sont telles qu’elles sont aujourd’hui. Ce sont les fondements même du développement. Donc pour me résumer, le développement viendra d’un (1) changement de paradigme individuel et comportemental fondé sur le patriotisme, le travail et le culte de l’intérêt général, de (2) l’investissement privé dans les secteurs où le Burkina a de réels avantages compétitifs (agriculture, élevage, agro-industrie principalement) et (3) l’investissement dans les infrastructures. Bien évidemment, tout cela ne pourra se faire que si nous savons mobiliser les ressources financières nationales et internationales et si nous avons une diplomatie entrepreneuriale qui promeut le pays à tous les niveaux. Dans tout cela, il faut affirmer avec verve que les questions de bonne gouvernance, de justice, de fonctionnement des institutions, de redevabilité des dirigeants, de démocratie tout court sont une ambiance générale qui constitue le levain de tout ce que j’ai proposé plus haut.
    Bonne chance à nous tous !! Cultivons notre jardin, le Burkina !

  • Le 21 juin 2016 à 11:36, par Le Burkina d’Abord En réponse à : Des assises nationales sur le PNDES : Pour une appropriation du référentiel de développement du Burkina

    Internaute 2, vous êtes écœurant !! Rien n’est nul !! Il y a eu du travail pendant des mois par des gens qui ne sont certainement pas nuls. Il faut être nul pour traiter un travail de nul. Même à l’école primaire on demande aux instituteurs de ne jamais traiter un enfant ou un travail de nul. Rien n’est nul. Tout est perfectible. Vous pouvez y avoir décelé des limites, il faut les mettre à nu ici pour que l’on apprécie. A défaut, vous risquez d’exposer sur la place publique votre propre nullité ! Évitons d’être grincheux, grognons et d’avoir un esprit de critique. Soyons utiles à nous mêmes !

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