A jour-J moins 2 du vote pour les municipales du 22 mai 2016, les candidats donnent les dernières consignes à leurs troupes. A la NAFA, "les élections, ce n’est pas la guerre", foi de Herman W. Ouilina, celui-là même qui aspire à diriger la mairie de l’arrondissement 7 pour les cinq prochaines années. Pour l’apothéose d’une campagne qui aura connu l’organisation de 18 meetings et 106 assemblées générales, les organisateurs l’ont voulue plus en animation avec la prestation de plusieurs artistes traditionnels et modernes. Car convaincus que "la mairie est déjà acquise".

Sur les tee-shirts verts que portaient certains militants, l’on pouvait lire "Yes we can". Eh bien, la NAFA a décidé de s’approprier le célèbre slogan de campagne du président américain Barack Obama et de prêcher la non-violence et la tolérance lors du vote. Les derniers événements sur les accusations de saccages du siège du parti par le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) ont été rappelés aux militants et le responsable à la communication a souhaité que les militants cultivent le pardon à tous les niveaux.

En dehors de deux meetings reportés suite à un décès et une mauvaise organisation, le parti se dit satisfait du bilan de la campagne. Campagne au cours de laquelle, le candidat Ouilina a promis "pleins de projets" aux populations de l’arrondissement : de l’eau, un centre médical avec antenne chirurgicale, des lycées, des écoles primaires, la promotion des artistes, etc. Et même s’il n’est pas élu maire, le candidat s’est dit prêt à travailler avec le futur gestionnaire de l’arrondissement 7.

HBF
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