LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Soyez un repère de qualité. Certaines personnes ne sont pas habituées à un environnement où on s’attend à l’excellence.” Steve jobs

Corruption dans l’appareil judiciaire, audit de la transition : Les cartons rouges du REN-LAC

Publié le mardi 3 mai 2016 à 23h30min

PARTAGER :                          
Corruption dans l’appareil judiciaire, audit de la transition : Les cartons rouges du  REN-LAC

Le Réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC) a animé une conférence de presse ce 3 mai 2016 à Ouagadougou. L’institution s’est prononcée sur différents sujets, comme ceux relatifs à l’audit de la gestion de la transition, à l’affaire des parcelles de la SONATUR. Tout en regrettant que l’audit n’ait pas couvert la période de Yacouba Isaac Zida président, le REN-LAC note que quand les dirigeants se mettent aux avant-postes du pillage des ressources, il leur est difficile de tenir le bâton de commandement en matière de lutte contre la corruption. Les révélations concernant les acteurs de la justice, et les déclarations d’intérêt et de patrimoine des autorités ont été également été abordées.

Le Réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC) constate que l’audit sur la gestion de la transition a confirmé que le premier ministre ainsi que d’autres ministres de la transition ont acquis des parcelles, « en violation des dispositions de la constitution », sans compter d’autres manquements, « comme l’illustrent ces décaissements parfois à hauteur du milliard et contre simple décharge, constatés à la primature ».

Pour que les révélations faites par L’Autorité supérieure de contrôle d’Etat et de lutte contre la corruption (ASCE-LC) ne dorment pas dans les tiroirs, le secrétaire exécutif adjoint du réseau, Sagado Nacanabo martèle que les manquements doivent faire l’objet d’une répression sans complaisance. Et ces manquement au plus haut niveau de l’Etat font dire au réseau que « quand les dirigeants se mettent aux avant-postes du pillage des ressources et biens, il leur est difficile de tenir le bâton de commandement en matière de lutte contre la corruption et pour le civisme ».

« Toutes les personnes impliquées dans ces manquements, quelle que soit leur qualité, quel que soit leur rang, qu’ils soient des hommes politiques ou des acteurs de la société civile, doivent répondre de leurs forfaits ». Et de façon générale, la gestion du foncier, terreau fertile à l’enrichissement illicite et au blanchiment d’argent sale selon le secrétaire exécutif adjoint du REN-LAC doit faire l’objet d’investigations plus approfondies pour clarifier les attributions des parcelles et de domaines fonciers depuis une vingtaine d’années.

Par le mot de son secrétaire exécutif adjoint, Nacanabo Sagado, le REN-LAC a salué le travail de l’ASCE-LC. Le réseau a ainsi interpellé les autorités sur la nécessité d’opérationnaliser la réforme de l’institution, en la dotant notamment de ressources nécessaires à l’efficacité de ses actions

Le REN-LAC a cependant déploré que l’audit n’ait couvert que la période allant du 1 er janvier 2015 au 31 décembre 2015. « On le sait tous, entre le 1er novembre 2014, date à laquelle le Burkina Faso basculait dans la transition avec à sa tête l’ancien premier ministre de la transition et le 1er janvier 2015, bien de choses ont pu se passer ! », note Nacanabo Sagado qui en veut pour preuve le « traficotage des fonds de la présidence du Faso, allégué par la presse » et qui restent en suspens.

Autre regret du REN-LAC, que la gestion du Conseil national de transition (CNT) n’ait pas été audité. Foi du secrétaire exécutif adjoint, une demande d’audience a été adressée depuis le 2 mars au président de l’assemblée nationale pour aborder le sujet, mais elle est restée sans suite. « La rupture d’avec la mauvaise gouvernance tant clamée, commande des tenants du pouvoir que la reddition de comptes dans la gestion de la chose publique soit traduite dans les faits », souligne-t-il.

Des soupçons de corruption à la justice

Un justiciable aurait déboursé la somme de plus de 77 millions pour obtenir le dénouement en sa faveur d’une affaire en cours en justice. Il n’aurait finalement pas eu gain de cause et a porté plainte. C’est l’affaire d’une escroquerie révélée par la presse depuis quelques temps et qui impliquerait des magistrats, des avocats, des agents de la garde de sécurité pénitentiaire (GSP).

Maillon essentiel de la croisade contre la corruption, le REN-LAC regrette que la justice soit elle aussi gangrenée. D’où son souhait d’un traitement diligent et dans le strict respect des exigences procédurales, de ce dossier et tous les autres en dormance

Se prononçant sur la déclaration d’intérêts et de patrimoine des nouvelles autorités, les conférenciers notent un manque de sincérité concernant la déclaration de patrimoine de certains ministres, tandis que la situation d’autres suscite des interrogations. Bruno Kéré, le chargé de plaidoyer et de lobbying au REN-LAC cite notamment les ministres Simon Compaoré et Alpha Barry. Il ajoutera qu’il est impérieux que les différentes déclarations fassent objet de contrôle et de vérifications.

Tiga Cheick Sawadogo
Lefaso.net

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 3 mai 2016 à 23:10, par fatim En réponse à : Corruption dans l’appareil judiciaire, audit de la transition : Les cartons rouges du REN-LAC

    Courage les gars. On vous soutient dur comme fer. Allez-y bousculer le président de l’assemblée nationale qui n’a pas répondu à la lettre depuis mars. Lui qui disait tout de go qu’il répondra à toutes les convocations. De qui se moque t-on ?

  • Le 4 mai 2016 à 06:26, par gangobloh En réponse à : Corruption dans l’appareil judiciaire, audit de la transition : Les cartons rouges du REN-LAC

    La morale agonise au pays des hommes intègres et s’aggravera avec les générations à venir . Comment seront gérées les institutions de la république dans 10 et 20 ans quand la jeunes actuelle sera aux commandes ? Que le Dieu de nos ancêtres leur vienne en aide.

  • Le 4 mai 2016 à 07:25, par yat En réponse à : Corruption dans l’appareil judiciaire, audit de la transition : Les cartons rouges du REN-LAC

    PAUVRE BURKINA. C EST DIRE QUE RIEN A CHANGE.

    TOUJOURS L IMPUNITÉ SUR L IMPUNITÉ !!!!!!!!!!
    tchrrrrrrr !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

  • Le 4 mai 2016 à 08:37, par Joël En réponse à : Corruption dans l’appareil judiciaire, audit de la transition : Les cartons rouges du REN-LAC

    Félicitations au REN-LAC pour le travail remarquable abattu depuis des années, et même lorsque le pays était sous la férule de l’homme fort. Je me rappelle que l’utilisation du mot corruption était taboue. Peu de gens osaient l’utiliser, notamment le REN-LAC. Aujourd’hui, la question principale est la suite à donner aux dossiers de corruption. Mais, avec l’éclipse solaire que connait le Burkina nouveau, nul doute que ces dossiers vont certainement attendre encore. Haaa !! le fils de pasteur n’a donc pas tout dit. Quelle misère ! CFOP, à quand le premier rally ?

  • Le 4 mai 2016 à 08:44, par le fils du pauvre En réponse à : Corruption dans l’appareil judiciaire, audit de la transition : Les cartons rouges du REN-LAC

    LEVÉE DES MANDATS D’ARRÊT : TRIPATOUILLAGE A LA COUR DE CASSATION

    Le bimensuel Le Reporter dans sa livraison N° 189 du 1er au 14 mai 2016 nous révèle que le 28 avril 2016 lorsque la cour de cassation a annulé tous les mandats dans le cadre de l’instruction du dossier relatif au coup d’Etat du 16 septembre 2015, cela s’est fait dans le cadre d’un tripatouillage extravagant.

    La cour de cassation avait clairement rejeté la requête du commissaire du gouvernement demandant l’annulation des mandats.

    Les journalistes de Le Reporter se sont rendus à la cour de cassation pour mieux comprendre. Le plumitif consulté au niveau de la greffière de la chambre criminelle a été falsifiée. Une feuille de papier a été découpée et collée sur un premier écrit. Questionnée par les journalistes, la greffière reconnait s’être trompée en écrivant et elle a repris son écrit sur autre feuille qu’elle a collé par dessus.

    Peut-on se permettre telle surcharge dans le plumitif d’un tribunal, s’interrogent alors les journalistes ?

    Le procureur général, lui tiendra un tout autre discours en affirmant que c’est plutôt le juge qui s’est trompé lors de la lecture du délibéré à l’audience et a lu une mauvaise décision qui ne serait pas celle que les membres du tribunal auraient arrêté de commun accord. C’est ainsi que, se rendant compte de l’erreur, ils seraient revenus dessus pour la corriger.

    Comment est-ce possible, s’interrogent encore les journalistes, comment un juge peut-il se tromper à ce point ?

    Pourquoi les versions de la greffière et du procureur général ne coïncident pas ?

    L’article conclu en écrivant que de sérieuses suspicions de corruption planent sur certains membres du tribunal.

    De toutes façon, les faits sont suffisamment graves pour que le directeur de la justice militaire ouvre immédiatement une enquête pour situer les responsabilités.

    Tout se passe comme s’il y aune volonté manifeste concertée de lever ces mandats à tout prix et de ne pas rendre justice.
    Certains sont apparemment prêts à toutes les manœuvres même celles qui relèvent de la prestidigitation.

    Maintenant si les journalistes ont inventé tout ça et que la justice ne les poursuit pas et se contente de démentir cela viendrait corroborer totalement le contenu de l’article.

    Soutenez le journalisme d’investigation, achetez le journal pour lire la totalité de l’article.

  • Le 4 mai 2016 à 08:51, par le fils du pauvre En réponse à : Corruption dans l’appareil judiciaire, audit de la transition : Les cartons rouges du REN-LAC

    LEVÉE DES MANDATS D’ARRÊT : TRIPATOUILLAGE A LA COUR DE CASSATION

    Le bimensuel Le Reporter dans sa livraison N° 189 du 1er au 14 mai 2016 nous révèle que le 28 avril 2016 lorsque la cour de cassation a annulé tous les mandats dans le cadre de l’instruction du dossier relatif au coup d’Etat du 16 septembre 2015, cela s’est fait dans le cadre d’un tripatouillage extravagant.

    La cour de cassation avait clairement rejeté la requête du commissaire du gouvernement demandant l’annulation des mandats.

    Les journalistes de Le Reporter se sont rendus à la cour de cassation pour mieux comprendre. Le plumitif consulté au niveau de la greffière de la chambre criminelle a été falsifiée. Une feuille de papier a été découpée et collée sur un premier écrit. Questionnée par les journalistes, la greffière reconnait s’être trompée en écrivant et elle a repris son écrit sur autre feuille qu’elle a collé par dessus.

    Peut-on se permettre telle surcharge dans le plumitif d’un tribunal, s’interrogent alors les journalistes ?

    Le procureur général, lui tiendra un tout autre discours en affirmant que c’est plutôt le juge qui s’est trompé lors de la lecture du délibéré à l’audience et a lu une mauvaise décision qui ne serait pas celle que les membres du tribunal auraient arrêté de commun accord. C’est ainsi que, se rendant compte de l’erreur, ils seraient revenus dessus pour la corriger.

    Comment est-ce possible, s’interrogent encore les journalistes, comment un juge peut-il se tromper à ce point ?

    Pourquoi les versions de la greffière et du procureur général ne coïncident pas ?

    L’article conclu en écrivant que de sérieuses suspicions de corruption planent sur certains membres du tribunal.

    De toutes façon, les faits sont suffisamment graves pour que le directeur de la justice militaire ouvre immédiatement une enquête pour situer les responsabilités.

    Tout se passe comme s’il y aune volonté manifeste concertée de lever ces mandats à tout prix et de ne pas rendre justice.
    Certains sont apparemment prêts à toutes les manœuvres même celles qui relèvent de la prestidigitation.

    Maintenant si les journalistes ont inventé tout ça et que la justice ne les poursuit pas et se contente de démentir cela viendrait corroborer totalement le contenu de l’article.

    Soutenez le journalisme d’investigation, achetez le journal pour lire la totalité de l’article.Ismaél OUEDRAOGO de Burkina INFOS doit avoir honte d’être journaliste

  • Le 4 mai 2016 à 09:31, par ziguehi En réponse à : Corruption dans l’appareil judiciaire, audit de la transition : Les cartons rouges du REN-LAC

    allez-y les gars vous etes les seuls qui peuvent encore sauver ce pays pauvre que tout le monde ne songe qu’a piller. insister pour l’audit au niveau de la CNT car Salif DIALLO refuse c’est parcequ’il a peur que sa gestion ne soit aussi un jour auditer.il a peur de la jurisprudence. ils sont tous malhonnete. demander aux OSC malhonnetes et malfrats qui ont utilisé le peuple et notre insurection pour voler et piller notre pays de rembourser au prix fort leur forfait. les OSC sont pires que BLAISE COMPAORE LE SANGUINAIRE. ZIDA MEME KAFANDO DOIVENT REPONDRE DEVANT LA JUSTICE. LE GROUPE SSR ON VOUS REGARD ETY ON VOUS SUIT

  • Le 4 mai 2016 à 09:39, par Figo En réponse à : Corruption dans l’appareil judiciaire, audit de la transition : Les cartons rouges du REN-LAC

    Bonjour,
    Si cette information est vérifié, nous pensons que les Koglwégos devraient prélever certains pour les fouetter afin que la Justice, la Vraie éclate. Si après avoir obtenu gain de cause dans leurs revendications, certains magistrats se permettaient ces genres de tripatouillages, le Peuple doit réagir vigoureusement et régler définitivement le problème. En attendant, courage aux journalistes, qui eux au moins méritent respect et considération pour le travail abattu.
    Il faut que la vérité éclate. Il y va de la crédibilité des honnêtes acteurs de la Justice.

  • Le 4 mai 2016 à 09:43, par Kôrô Yamyélé En réponse à : Corruption dans l’appareil judiciaire, audit de la transition : Les cartons rouges du REN-LAC

    - Il y a trop de voleurs au Burkina Faso aujourd’hui comme il y en avait à Bagdad au 16ème siècle ! Trop de voleurs dans le pays !

    - Vous les avez voté ? Eh bien buvez maintenant le calice jusqu’à la lie !! Mon ami KA, toi aussi tu es concerné et boit le calice jusqu’à la lie également.

    Par Kôrô Yamyélé

  • Le 4 mai 2016 à 09:58, par oeil rouge En réponse à : Corruption dans l’appareil judiciaire, audit de la transition : Les cartons rouges du REN-LAC

    Vivement l’audit du Conseil National de la transition pour faire la lumière, toute la lumière sur ces missions nombreuses missions ça et là à l’extérieur du pays au frais du contribuables avec des gens qui n’avaient rien à y faire

  • Le 4 mai 2016 à 10:14, par Tox-sidngannkom En réponse à : Corruption dans l’appareil judiciaire, audit de la transition : Les cartons rouges du REN-LAC

    Seule la prière peut sauver le Burkina, sinon on aura tout vu avec ces politiciens prédateurs. Moi j’ai toujours dit à qui voudrait m’entendre que le MPP au pouvoir ne pourra pas lutter contre la corruption, encore moins les injustices.

    Actuellement les uns et les autres sauront que des anciens camarades ne se combattent pas car ils ont une histoire commune donc un destin presqu’également commun.

    Notre problème c’est notre naïvété. Les politiques se servent de cela pour nous amener à un perpétuel recommencement qu’ils qualifient de changement. Mais moi j’appelle simplement changement de techniques avec les mêmes individus.

    Les luttes contre la corruption et le blanchiment d’argent ne peuvent pas connaître une suite convenable au peuple. D’ailleurs c’est ce qui provoque et explique l’incivisme grandissant des populations désormais convaincues qu’elles ne peuvent pas compter sur des autorités aux mains entachées.

  • Le 4 mai 2016 à 10:50 En réponse à : Corruption dans l’appareil judiciaire, audit de la transition : Les cartons rouges du REN-LAC

    Tout à fait d’accord avec gangobloh. Tu as coupé les mots à ma bouche. La jeunesse actuelle manqué de vertus, c’est plutôt la recherché du gain facile et rapide. Où allons-nous avec cette jeunesse ? Imaginez des étudiants de l’UPB qui sont capables de se faire octroyer des licences falcifiées avec de bonnes notes pour s’inscrire en France en Master 1 avec des bourse d’études lorsqu’ils n’ont même pas fini le programme de licence à l’UPB, car la délibération n’ayant pas été faite par l’UPB. Où va-t-on avec ça ?

  • Le 4 mai 2016 à 10:52 En réponse à : Corruption dans l’appareil judiciaire, audit de la transition : Les cartons rouges du REN-LAC

    Pour objectivement apprécier les dépenses de la transition, il faut comparer les postes de dépenses d’avec l’ère Blaise Compaoré. On a de plus en plus l’impression, que le problème du Burkina n’est plus l’ère Blaise Compaoré mais la Transition ! Qui a intérêt qu’on ne fouille pas la gestion de Compaoré ???

  • Le 4 mai 2016 à 11:04, par OCy En réponse à : Corruption dans l’appareil judiciaire, audit de la transition : Les cartons rouges du REN-LAC

    Je souhaite que l’on aille doucement. Si nous fouillons trop dans le passé nous risquons d’entrer tous dans le même sac. Il eut une période où le mot le plus populaire était "deal" et personne ne s’en souciait. Combien parmi nous sont impliqués dans de diverses tricheries ou ont assisté à des échanges sans rien dire ? Ne voyons pas les voleurs de bœufs du fait de leur position, beaucoup parmi nous ont soient volés des chèvres, des moutons soient des œufs. Un voleur est un voleur et si la chèvre avait eu la chance d’être dans un bon pâturage, elle aurait rempli aussi sa panse. Il a été dit que Blaise COMPAORE a quitté le pays avec un cortège important. Combien de milliards et autres richesses a-t-il amené ? Je pense que tous ceux qui sont actuellement au pays doivent bénéficier de mesures atténuantes. Le régime de B.C a été plus un régime d’exception qu’une démocratie, posons les bases d’une vraie démocratie avec de la tolérance surtout pour les faits passés.

  • Le 4 mai 2016 à 11:19 En réponse à : Corruption dans l’appareil judiciaire, audit de la transition : Les cartons rouges du REN-LAC

    c’est vraiment dommage de constaté que la transition a trahi le vaillent peuple ! que la justice soit faite ! le peuple à temps soufre, que des voleurs de manger dans les prisons et c’est les gros voleurs qui leurs juge !

  • Le 4 mai 2016 à 11:26, par Raogo En réponse à : Corruption dans l’appareil judiciaire, audit de la transition : Les cartons rouges du REN-LAC

    @ Kôrô Yamyélé
    Le chef des voleurs a fuit mais les 40 voleurs sont toujours là !

  • Le 4 mai 2016 à 11:31, par Paulus En réponse à : Corruption dans l’appareil judiciaire, audit de la transition : Les cartons rouges du REN-LAC

    Moi je voulais savoir juste en ce concerne les fonds détournés au premier Ministère sont ils des fonds spéciaux ou d’autres fonds car à ce que je sache s’il s’avère que ce sont des fonds spéciaux, est ce que le rapport du contrôle devrait être publié, si y a justification de ces fonds spéciaux du premier ministre, elle est fait auprès du Président du Faso. En rappel les Fonds spéciaux ou « secrets » sont des crédits accordés globalement à certaines autorités (Présidents d’Institutions) pour couvrir des dépenses dont la nature n’a pas à être révélée au Parlement.
    Au Burkina Faso, les Fonds spéciaux sont attribués aux principales autorités constitutionnelles : Président du Faso, Premier Ministre, Président de l’Assemblée Nationale, Président du Conseil Constitutionnel.
    Ils sont soumis à un régime particulier quant à leur exécution et contrôle. Ainsi, les membres du Gouvernement rendent compte de l’utilisation des fonds reçus devant le Président du Faso qui leur délivre quitus des montants justifiés.
    Le Président de l’Assemblée nationale et le Président du Conseil Constitutionnel assurent le contrôle sur les dépenses que réalisent les bénéficiaires des fonds secrets notamment à l’occasion de missions diverses. Ils reçoivent eux-mêmes quitus du Président de la Cour des Comptes.
    Nous osons espérer que ce contrôle de l’ASCE-LC constituera une jurisprudence pour toutes les gestions de ces fonds spéciaux à venir dans notre cher Faso

  • Le 4 mai 2016 à 11:33, par dieu fera notre bagare En réponse à : Corruption dans l’appareil judiciaire, audit de la transition : Les cartons rouges du REN-LAC

    Ne vous en prenez pas au pauvre Ismaël OUEDRAOGO de Burkina infos pour rien. Soit il a cru naïvement à la cour de cassation, soit il suit la nouvelle ligne éditoriale de la télé Burkina Infos tracé par le ministre de la communication pour soutenir le MPP

  • Le 4 mai 2016 à 11:39, par Paulus En réponse à : Corruption dans l’appareil judiciaire, audit de la transition : Les cartons rouges du REN-LAC

    Auditer la gestion dans les différentes sociétés comme la SONABEL, l’ONEA, la SONABHY etc. depuis le temps de Blaise à nos jours, c’est ça qui est la vérité.

  • Le 4 mai 2016 à 11:41, par ces damnés En réponse à : Corruption dans l’appareil judiciaire, audit de la transition : Les cartons rouges du REN-LAC

    Il faut auditer le CNT et vite, le président du CNT aurait dû lui même demander cet audit pour rendre compte de sa gestion lui qui était si prompte à reprocher ces mêmes comportements à ses devanciers. A croire que l’habit ne fait jamais le moine et que sous des habits " habits blancs " se cachent bien souvent des âmes sombres et lugubres. En tout les cas la sortie du syndicats des agents de l’assemblée nationale à la fin de la transition nous a montré que ces pratiques peu musulmanes se sont déroulées au CNT. l’enquête non voulue par le PCNT nous situera sur la responsabilité de chacun. ASCE-LC on attend votre rapport sur la gestion du CNT. La lumière, toute la lumière et rien que la lumière. Dignes fils du Faso, nous ne sommes plus nombreux et bientôt nous allons connaître notre nombre...................... CFOP ! c’est quand le prochain rally pour la revue des troupes....??????

  • Le 4 mai 2016 à 11:48, par Paulus En réponse à : Corruption dans l’appareil judiciaire, audit de la transition : Les cartons rouges du REN-LAC

    Pauvre Transition on entendra tout sur vous, vous allez porter le chapeau même de la gestion de Blaise

  • Le 4 mai 2016 à 12:10, par jowel En réponse à : Corruption dans l’appareil judiciaire, audit de la transition : Les cartons rouges du REN-LAC

    Est ce que le REN LAC peut nous dire où il gagne son argent puis faire ensuite sa déclaration de patrimoine car nous aussi voulons suivre le RENLAC pour voir si il n’est pas corrompu ;

  • Le 4 mai 2016 à 12:15, par ka.O En réponse à : Corruption dans l’appareil judiciaire, audit de la transition : Les cartons rouges du REN-LAC

    Pourquoi la période transitoire de novembre 2014 jusqu’à novembre 2015 n’est pas concernée. Luc tu es malhonnête sur ce coup-là.

  • Le 4 mai 2016 à 12:16, par jo le rapide En réponse à : Corruption dans l’appareil judiciaire, audit de la transition : Les cartons rouges du REN-LAC

    Internaute Figo, si il ya à fouetter, ce sont certains journalistes ; vous croyez que le reporter a tout dit ; il faut avoir un esprit critique ; cela est important ; la semaine dernière, on ns a dit que le général ZAGRE avait été convoqué ainsi que d’autres ; ensuite on ns dit encore en forme d’excuses que c’est une erreur ; LE REPORTER cherche à vendre un point c’est tout ; si la justice avait quelque chose à cacher, le journaliste n’allait même pas avoir accès au plumitif ; nous avons tous lu le journal ; il est vide ; seul le REPORTER a rempli ses poches

  • Le 4 mai 2016 à 12:22, par ka En réponse à : Corruption dans l’appareil judiciaire, audit de la transition : Les cartons rouges du REN-LAC

    Oui mon ami Körö, je confirme, mais tu vois, si j’ai voté, c’est pour un programme présidentiel qui va pour le peuple, et non pour un individu. Je ne voterai jamais pour un individu, car soutenir un pouvoir ou un parti politique, ce n’est pas soutenir un individu, mais les bonnes actions concrètes et les bonnes actions que ce même pouvoir entreprend par l’intermédiaire de son représentant : Et 53% du peuple Burkinabé ont voté comme moi, ce programme dont nous disons qu’il y a des objectifs concrets dans ce programme, en oubliant les individus tels qu’ils sont, et tu as voté l’UPC pour les mêmes objectifs. Mon ami YAMYELE, je vais te raconter une petite histoire, ‘’’avant d’aller aux urnes, j’ai lu et relu tous les programmes des candidats au fauteuil présidentiels, et les discours des meetings avec les promesses : Et un jour, ma petite fille à mes côtés m’a dit, grand-père il n’ y a pas d’autres livres à lire que ces brochures des arnaqueurs qui ne veulent que le pouvoir ? j’ai répondu a ma petite fille de princesse mossi, tu vois, je cherche dans ces brochures que tu appelles et qui sont les programmes des candidats, une bonne équipe qui pourra s’occuper de ton avenir et te permettre d’exprimer pour faire avancer le pays que nous aimons tous. A partir de ce jour, les questions de ma petite fille étaient très souvent pertinentes mais positives, qui nous a permis à pointer nos doigts sur le programme et les promesses du MPP de régler les dossiers des crimes impunis dont nous souffrons tous de cette injustice et de l’impunité, depuis plus de 30 ans, surtout nous les parents, les frères, les sœurs de ceux qui ont été tuer gratuitement.’’’’ Ici dans moins de deux ans, nous jugerons le pour et le contre de ce programme des RSS, car 100 jours ne sont que 10 minutes pour un nouveau régime assied sur une dynamite à cause des personnes qui veulent le déstabilisé, les djihadistes, et l’impatience d’un peuple meurtri par les crimes, l’injustice, l’impunité, la corruption à ciel ouvert, et qui veut que le changement soit radicale, qui est compréhensif. Ka comme toi Körö, qui ont vu presque tous les régimes de notre pays, et ceux des pays voisins, les choses ne sont pas si simples qu’on le croit : 100 jours pour chaque institution, dont arrivent les jeunes responsables, représente une mise en place. Alors acceptons cette mise en place, après nous jugerons les actes qui vont suivre. Ka n’a rien à perdre ni à gagner personnellement, mon combat est que ma petite fille un jour, retrouve un Burkina gérer en transparence, par une jeunesse du 21e siècle, leur siècle et leur système. Merci de me lire, je sais que tu penses a moi, continuons la lutte, pour une alternance politique apaisé, sans tricherie, avec la jeunesse.

  • Le 4 mai 2016 à 12:39, par dites le moi En réponse à : Corruption dans l’appareil judiciaire, audit de la transition : Les cartons rouges du REN-LAC

    Le silence du syndicat des magistrats dans cette histoire rapportée par le reporter est aussi grave que les agissements des koglweogo qu’ils ont combattu avec toute leur énergie. Sans justice équitable, personne ne sera en paix dans ce pays y compris les magistrats car on va s’affronter par tous les moyens

  • Le 4 mai 2016 à 12:42, par L’Oeil du peuple En réponse à : Corruption dans l’appareil judiciaire, audit de la transition : Les cartons rouges du REN-LAC

    Quel que soit le bonnet que porte la personne si elle est trempée dans la corruption ,il faut sévir avec la dernière énergie. Mais où se trouve le rapport de l’audit parlementaire CNT où étaient épinglés pas mal de gens. A l’époque, le CNT avait appelé tous ceux qui étaient cités dans le rapport à venir s’acquitter de leurs dus. Le pouvoir crie qu’il n’ y a pas d’argent alors qu’il y a plus de 65milliards qui sont entre les mains des voleurs.

  • Le 4 mai 2016 à 12:50, par L’Oeil du peuple En réponse à : Corruption dans l’appareil judiciaire, audit de la transition : Les cartons rouges du REN-LAC

    On doit fouiller dans la gestion de l’ère Compaoré où les RSS y ont activement participé. Combien Blaise et ses ministres ont pu faire sortir du pays avant sa fuite. Il faut qu’on nous dise combien de milliards sont sortis pendant ce laps de temps. C’est trop facile de juger les autres sans pour autant s’accuser..

  • Le 4 mai 2016 à 13:37, par Charles En réponse à : Corruption dans l’appareil judiciaire, audit de la transition : Les cartons rouges du REN-LAC

    Il faut encore beaucoup d’enquête pour faire la lumière sur ces agissements irresponsables des personnes que nous choisissons pour nous représenter. Nous n’accepterons plus que nos deniers soient pillés par nos propres dirigeants. Honte aux corrompus, honte aux corrupteurs, honte aux pilleurs du denier public

  • Le 4 mai 2016 à 13:43, par le rempart En réponse à : Corruption dans l’appareil judiciaire, audit de la transition : Les cartons rouges du REN-LAC

    Quand j’ai vu les bien déclarés par un des ministres pour ne pas le nommer ; je me suis demander s’il ne fallait pas qu’on se cotise pour lui...le mec n’a meme pas de voiture

  • Le 4 mai 2016 à 13:50, par yamb yele paka yamba En réponse à : Corruption dans l’appareil judiciaire, audit de la transition : Les cartons rouges du REN-LAC

    Courage REN-LAC la seul voix au Burkina qui est Claire Mais cest mieux de transmetre les dossier a la gendarmerie avec les interesses sans passer par le gouvernement ou l assemblé demander a etre independante

  • Le 4 mai 2016 à 14:24, par Yulé En réponse à : Corruption dans l’appareil judiciaire, audit de la transition : Les cartons rouges du REN-LAC

    Je soutiens les actions du REN-LAC.Mais ce qui m’inquiète c’est le fait que tout le monde se focalise Sur la transition et personne NE bouge son petit doigt concernant le regime Compaoré.Vraiment c’est regrettable.

  • Le 4 mai 2016 à 14:35, par Trahison En réponse à : Corruption dans l’appareil judiciaire, audit de la transition : Les cartons rouges du REN-LAC

    Ka et koro Yamyele, vous etes tous des grands. Je vous respecte.
    Votre plus jeune frere qui avait vu deja dans la Transition beaucoup de trahison individuelle, a ne pas confondre avec la trahison de la Transition, avait deja pris le nom eponyme de Trahison. Mais certains sont malheureusement empetres dans les analyses a l’ eau de rose et montrent qu’ ils n’ ont jamais eu de vision politique. Il est vrai que l’ activisme poitque, ca s’ apprend. On ne l’ improvise pas.C’est cette experience dynamique qui manque a beaucoup de nouveaux venus qui nous montrent plus qu’ ils existent qu’ un flair et une vision politiques pratiques.

  • Le 4 mai 2016 à 15:13 En réponse à : Corruption dans l’appareil judiciaire, audit de la transition : Les cartons rouges du REN-LAC

    bon....ok si je comprends bien,tous les malheurs de ce pays sont du fait de la transition. honteux,honteux car j’ai l’impression que même bilaise compaoré n’a jamais dirigé ce pays pendant 30 ans de manière mafieuse. on n’en parle plus,perte et profit mais taper sur zida,sur la transition,là ces malhonnêtes sont trop fort. quoi qu’on dise sur la transition,sur zida,je dis vive la transition,vive zida

  • Le 4 mai 2016 à 15:26, par L’Oeil du peuple En réponse à : Corruption dans l’appareil judiciaire, audit de la transition : Les cartons rouges du REN-LAC

    Le commissaire du gouvernement, le procureur général, la greffière doivent être poursuivis pour haute corruption, falsification de dossiers, faux en écritures et usage de faux, complicité d’assassinat en intelligence avec des mercenaires extérieurs. Leur peine doit être la plus lourde :
    - radiation à vie
    - prison à perpétuité.
    Le président de la Cour de Cassation, le Président du tribunal militaire et les juges militaires doivent poser plainte contre le commissaire du gouvernement, le procureur général et la greffière car les actes posés sont d’une extrême gravité judiciaire à telle enseigne que l’image du pays et la compétence des juges militaires risquent d’être ternies à jamais.
    Tous les magistrats corrompus doivent être radiés du corps et poursuivis par les tribunaux. Car ils ont réclamé leur indépendance et ils ont eu. Il n’y a plus raison de se laisser se corrompre par des délinquants.L’exemple du Ghana doit nous inspirer ou des magistrats ont été radiés du corps ;ils sont 22 personnes au total et sont poursuivis pour corruption.

  • Le 4 mai 2016 à 15:38, par Un citoyen En réponse à : Corruption dans l’appareil judiciaire, audit de la transition : Les cartons rouges du REN-LAC

    Soutien total au REN-LAC pour ce combat si noble qui est celui de la lutte contre la corruption.
    Quelle fierté une personne peut-elle avoir en prenant ce dont elle n’a pas droit ? aucune. Mais malheureusement dans nos sociétés actuelle on fait croire aux gens que voler, corrompre, piller les ressources publiques est une opportunité que dieu lui même a offerte à ce genre de personne. On est fière de construire des duplex et de rouler dans de grosses voitures hors de prix avec des ressources publiques qu’on a détourner de leur objectifs premier pour empocher pendant que la misère frappe les populations, il y des besoins multiples à satisfaire tous les jours au niveau national.
    Si le Burkina veut être la patrie "des hommes intègres" comme son nom, il faut solder les comptes du passé. faire ressortir tous les rapports qui n’ont pas eu de suite et que chacun réponde de ses actes. Maintenant, si l’Etat trouve qu’il y a des fautes qui sont assez vieilles et qu’elle peut pardonner, il en jugera. Ainsi, on pourra se redéfinir de nouvelles bases pour avancer. si non la corruption, le vole et le détournement de biens publiques sont comme des maladies contagieuses, les malades doivent être isolés et traités et ensuite prendre désormais les mesures préventives appropriées.

  • Le 4 mai 2016 à 17:07, par NELSON En réponse à : Corruption dans l’appareil judiciaire, audit de la transition : Les cartons rouges du REN-LAC

    Soutien total les gars ! On vous croit on vous suit ! Malgré les prix internationaux que SOROS (milliardaire américain) fait distribuer aux mouvements comme le balai citoyen et autres mouvements africains comme LUCHA du Congo et Y a n’a marre du Sénégal, nous jeunes africains devront savoir reconnaitre les organisations les plus crédibles pour ne pas nous laisser conduire à abattoir.

  • Le 4 mai 2016 à 17:30, par ka En réponse à : Corruption dans l’appareil judiciaire, audit de la transition : Les cartons rouges du REN-LAC

    Merci à Trahison intervenant 33, je vois que tu es des vrais internautes parmi ceux qui ont dit non au sénat coûteux, à l’article 37, et qui a aider victorieusement la jeunesse à chasser un dictateur né par un soulèvement populaire. Je ne me retrouve plus parmi des loups qui n’ont pas mangé pendant des siècles, qui sont ces nouveaux internautes. C’est comme ces soins dites gratuites que des internautes s’acharnent sans savoir ce qu’ils disent au RSS. Je les pose la question, pourquoi a Pö a la frontière Ghanéenne, tous les Burkinabé vont se soigner au Ghana ? C’est que ce système est bien organisé dans ce pays, avec les objectifs du capitaine Jerry John RAWLINGS amélioré par ceux qui l’ont succédé, et bien organisé partout dans le pays. Pourquoi pas au Burkina si nous l’acceptons et nous organisé ? Je suis très désolé pour d’autres qui n’ont rien compris sur cette gratuite qui reste une sœur jumelle a la sécurité sociale en France. Relisez de A, à Z, a qui peut bénéficier ses soins gratuits, et vous comprendrez que la cotisation de l’assurance maladie de toute personne qui travail, qu’elle qu’il soit, dans la fonction public ou privée, en passant par le revenu maigre d’un paysan y passe pour les plus démunis : C’est ce qui a développer la sécurité sociale Française de 1958 à nos jours. Non c’est un système connu depuis la nuit des temps dans les pays dont les soins pour tous a été adopté, mais à quel prix ? Par tout le peuple qui est contribuable dans tous les domaines. Körö et moi, ainsi que d’autres de notre génération, peut-être ne le verront pas dans les 50 ans à venir, mais en ce moment, les 40 millions qui seront le peuple Burkinabé, car tous les Burkinabé, cadre ou paysan, travailleuse ou femme au foyer, aura sa carte de sécurité sociale, les jeunes ministres comme S. Ouédraogo y veilleront à cela. Pour l’instant, ce n’est ni une arnaque, ni rouler le peuple dans la farine : c’est le commencement d’un système qui sera systématique dans tous les pays de la sous-région comme la Cote d’Ivoire l’a déjà commencé. Même les Etats Unis qui était très retissant a ce système, l’adopte péniblement à cause d’OBAMA, mais qui est en bonne voie dans quelques états pauvres du pays de l’oncle SAM. Condamner les RSS, ou si Zéph était au pouvoir, ne colle pas : Les jeunes cadres de de l’UPC, comme S. Ouedraogo de quel parti je ne sais, l’auront opté. Je profite dire à mon ami Körö, si le CDP avait balayé les charognards au gosier large, et laisser la place à la jeunesse, la liberté de refonder ce grand parti, que toi et moi ont participé à sa création, jusqu’à une personne et sa famille s’en accapare comme leur bien personnel, si cette jeunesse avait un programme sincère et louable qui va pour le peuple, je le voterai, et j’en suis sûre que tu le voteras aussi. Pour l’instant, trois malins ont su abandonné un grand parti avec nos objectifs qui allaient pour le peuple, sans les intérêts d’une seule famille, et le peuple les a donné 53% de sursis pour redonner confiance à ce même peuple trahi par un clan, alors permettons les de nous montrer ce qu’ils ont dans les ventres : Dans le cas contraire, le peuple et sa jeunesse s’en chargeront. Et je confirme que ça sera la même chose pour l’UPC, CDP et autres partis, s’ils étaient arrivés là où se trouve le MPP. Car toute la jeunesse du Burkina, y compris tout son peuple, a dit les 30 et 31 Octobre 2014, que rien ne sera plus comme avant, puisque Paul, Pierre, Körö, Ka, 98% de la population, et tous ceux qui sont devant leur clavier à faire Chiers le monde, étaient tous comptables de la bourde de Blaise Kaboré depuis ce 16 Octobre 1987 à 16h20 devant une villas du conseil de l’entente, ou il a canardé son frère d’arme Thomas Sankara et ses compagnons, et prendre le Burkina avec ses armes qui ont tué, comme sa maîtresse à manier. Maintenant critiquons nous-même, avec des critiques qui doivent êtres fondées et solides, sur des argumentations solides, suivies des suggestions solides, au lieu des injures, des railleries comme beaucoup de faux intellectuels de notre pays, tentent de le faire à l’égard d’un pauvre régime en sursis, ‘’’je dis pauvre, par ce que l’introverti Blaise Compaoré est parti avec toutes les voitures de la présidence rempli du denier publique,’’’ et le nouveau régime cherche sa place dont aucun d’entre nous ne veut être, car le peuple est impatient d’un changement radicale. Salif. Roch, Simon Körö, Ka, Somé KaO, Kéré, et tous les intervenants savent a cette minute même, son passé. Bonne ou mauvaise, ce sont des erreurs, qui ont besoins des critiques, mais pas de n’importes critiques ! Des critiques avec des solutions solides.

  • Le 4 mai 2016 à 18:54, par SOME En réponse à : Corruption dans l’appareil judiciaire, audit de la transition : Les cartons rouges du REN-LAC

    Ah le koro yamyele tu commences à me plaire, toi ! « Vous les avez voté ? Eh bien buvez maintenant le calice jusqu’à la lie !! » Mais tu es quand même mesquin avec Ka !!!!

    Comme le dit n°11 c’est notre naïveté, (moi je dirais c’est notre manque de responsabilité), qui nous joue toujours des tours : on savait tous que ce MPP ne ferait rien. Bien au contraire : ils avaient compris bien vite qu’il était extrêmement vital pour eux de prendre absolument le pouvoir par tous les moyens, sinon ils seraient les prochaines victimes d’un vrai pouvoir à venir : le diable ayant diné avec le diable sait qu’il est diable, car ceux qui se ressemblent s’assemblent. Alors …. C’est d’ailleurs pourquoi il fallait tenter de prendre ses distances avec le diable officiellement tout en continuant à diner avec le diable avec une bien longue cuillère qui s’étend jusqu’à Abidjan. Alors qui est responsable sinon nous-mêmes qui les avons votés alors que nous savions qui ils sont. Que l’on ressorte les interventions des uns et des autres qui soutenaient le MPP.

    « …le MPP au pouvoir ne pourra pas lutter contre la corruption, encore moins les injustices.
    Actuellement les uns et les autres sauront que des anciens camarades ne se combattent pas car ils ont une histoire commune donc un destin presqu’également commun.
    Notre problème c’est notre naïveté… »
    Nous avions fait fuir Ali Baba, mais les confrères étaient restés et nous les avons remis aux commandes Alors à qui la faute ?

    L’échec du coup d’état de djendjere était salutaire : salutaire pour le CNT qui retrouvait les mains libres pour enfin travailler. Donc on devait le prolonger au moins 6 mois car enfin il retrouvait son rôle et pouvait accéder à quelques éléments des aspirations de l’insurrection d’oct 14.

    Cet échec était salutaire pour le MPP car ils sont eu confirmation que le peuple était déterminé et qu’il leur fallait utiliser d’autres stratégies une fois au pouvoir. Et donc il leur fallait venir vite au pouvoir et donc imposer d’aller au plus vite aux élections et ainsi cours-cuiter le CNT et venir enterrer les affaires afin de ne pas être rattrapés. Une fois au pouvoir ils sont restés tapis sans agir pour voir la réaction du peuple et se déterminer.

    Alors on comprend actuellement toutes ces attaques contre la transition tout en se gardant très scrupuleusement de déborder sur l’ère compaore, car « … des anciens camarades ne se combattent pas car ils ont une histoire commune donc un destin presqu’également commun ». Déjà là on révise l’histoire du pays comme s’arrêtant à la transition !

    Comme le dit n°21 « Pauvre Transition on entendra tout sur vous, vous allez porter le chapeau même de la gestion de Blaise ». Et nous marchons encore dedans dans cette combine et après on se réveille pour trouver qu’on est déjà mort fini, comme disent les dioula. Nous n’avons qu’à nous en prendre à nous-mêmes ! Nous on reste dans la morale, eux ils restent dans la politique politicienne : deux mondes aux antipodes ! Machiavel ne connait pas la morale.

    Il se révèle que dans notre Burkina d’aujourd’hui seules des OSC (les vraies pas les créations affiliées en sous main) et des groupes comme le REN LAC, ASCE, etc., seuls ceux là peuvent encore avoir un minimum de la confiance du peuple. Mais ce peuple doit comprendre qu’il ne doit compter que sur lui seul pour s’en sortir. Pas même sur les soi disants sankaristes. Ils ont enfin montré leur vair visage. L’insurrection d’octobre et de septembre montrent que lorsque le peuple se met debout, la victoire est inévitable. L’heure de la victoire finale a sonné :
    LA PATRIE OU LA MORT NOUS VAINCRONS
    SOME

  • Le 5 mai 2016 à 00:36, par le prevoyant En réponse à : Corruption dans l’appareil judiciaire, audit de la transition : Les cartons rouges du REN-LAC

    Dans tout ce brouhaha,rendez vs dans peu de temps avec le mega parti CDP

  • Le 5 mai 2016 à 05:39, par ka En réponse à : Corruption dans l’appareil judiciaire, audit de la transition : Les cartons rouges du REN-LAC

    Je m’excuse de l’erreur de frappe, Baise kaboré au lieu de Blaise Compaoré.

  • Le 5 mai 2016 à 09:04, par ka En réponse à : Corruption dans l’appareil judiciaire, audit de la transition : Les cartons rouges du REN-LAC

    Merci SOME, si on ressortait nos interventions de 2013 à 2015, d’autres internautes se feront enterrer vivant. Je me rappelle que mon ami Körö nous demandait de ne pas s’acharner sur Salif Diallo, le Gorba et dinosaure de la politique d’air Compaoré. Oui, comme je l’ai dit, 98% du peuple Burkinabé était dans l’obligation d’être CDP, ou du coté de Blaise de 1987 aux 30 et 31 Octobre 2014, à cause des armes des fillettes du RSP de ce même Blaise Compaoré et de Diendéré Gibert. 98% du peuple burkinabè était obligé de prendre la louche et trempé dans la soupe de l’introverti caméléon et criminel Blaise Compaoré a cause du RSP, et nous sommes tous comptables de sa bourde. Aujourd’hui, nous devons tous avoir des critiques fondées sur des argumentions solides pour dissuader ceux qui veulent la continuité, et non des injures, les railleries, comme beaucoup de nos intellectuels tentent de le faire, quand leurs critiques à l’égard des RSS, ou ceux qui cherchent à redresser la barre, ne sont pas écoutés. Internautes, nous sommes de la majorité et de l’opposition pour faire avancer le Burkina que nous aimons tous. Restez dans vos positions d’avertir ceux qui veulent volé la victoire de la jeunesse et notre pays avancera lentement mais dans la dignité et dans la transparence.

  • Le 5 juin 2016 à 00:37, par la republique En réponse à : Corruption dans l’appareil judiciaire, audit de la transition : Les cartons rouges du REN-LAC

    Kôrô bien joué, démarque-toi de Ka. Je n’en dirai pas plus !

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique